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religion - Page 37

  • Têtes à Clash n°58 avec le sénateur Jean-Louis Masson : Faut-il interdire les listes communautaires ?


    Franck Tanguy reçoit le sénateur Jean-Louis Masson, François Bert, Christian Vanneste et François de Voyer, un proche de Marion Maréchal. Au programme des débats :
    – Listes communautaires aux municipales, fait-on bien de vouloir les interdire ?
    – Brexit : une sortie impossible ?
    – Ouvrir les commerces alimentaires jusqu’à minuit ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n58-avec-le-senateur-jean-louis-masson-faut-il-interdire-les-listes-communautaires

  • Identité ; le flux et le stock

    L'identité est à la fois un stock et un flux, une accumulation mais animée, un dynamisme, mais organisé. L'arbre est contenu dans le plant, l'adulte dans l'enfant, le Christ de Jérusalem dans celui de Nazareth.

    L'identité, c'est comme la frontière : c'est une question de stock et de flux. Si on veut ne considérer que le stock, la frontière est une clôture infranchissable et l'identité un entrepôt d'archives soigneusement étiquetées. On voit ce que la chose peut avoir de figé chacun ne se sent pas une âme d'archiviste reclus. Si on veut ne considérer que le flux, la frontière est une zone d'échanges, qui permet de réguler ce qui entre comme ce qui sort, et l'identité un traducteur simultané, qui permet de s'approprier tout ce qui survient.

    Identitarisme du stock...

    L'identitarisme, tel que le dénonce Erwan Le Morhedec, est une vision archiviste de l'identité, qui ne veut considérer que le stock, avec un amour disproportionné de sa constitution qui a deux conséquences surestimer le prix de tout ce qui le compose, refuser qu'un quelconque élément n'en soit distrait. Si le stock France comporte une population qui n'a pas fondamentalement varié depuis le néolithique, les églises romanes, l'amour du saucisson, gesta Dei per Francos le buis des Rameaux, l'imparfait du subjonctif et le lièvre à la royale, alors l'identitaire considère que toute atteinte à ces éléments du stock est une attaque contre la France. Sa défense du stock le mène donc à inscrire la gastronomie française au patrimoine de l'humanité, à créer des associations de sauvegarde architecturale, à manger de la tête de veau le 21 janvier, à refuser l'immigration - et à subvertir l'Église catholique pour qu'elle participe à cette défense. Telle est du moins la thèse d'Erwan Le Morhedec, qui dénonce cet usage réducteur et culturel de l'Église catholique, réduite à servir le stock France au détriment de son propre mouvement. L'identitariste fétichise la France et instrumentalise l'Église.

    ... et identitarisme du flux

    Et que pensent de la France les tenants du flux ? Le stock n'a pas de valeur en tant que tel, la réunion de ses éléments n'est que contingente, aucun dessein n'y préside, seul l'heureux accident a accumulé ici une somme qui n'a d'autre sens que sa transformation continue. Il n'existe pas de France éternelle qui comprendrait forcément Philippe le Bel, la blanquette et saint Vincent de Paul, il n'existe qu'un flux qui permet à ce qu'on appelle "la France" d'accueillir avant-hier les Francs, hier les artistes italiens appelés par les Rois, tout à l'heure la paella et le couscous, demain le rock érythréen. Défendre cette France n'a littéralement pas de sens, on ne peut en défendre et en encourager que son mouvement d'assimilation - qui signifie moins qu'elle transforme ce qui arrive qu'elle n'en est transformée.

    Les tenants du flux ont d'ailleurs la même vision de l'identité de l'Église loin d'être un stock, elle n'est qu'une révélation permanente, ses nouvelles formes sont aussi légitimes que les anciennes, et même plus puisqu'elles sont actuelles. Qu'il s'agisse de pastorale, de liturgie ou de doctrine, ce qui est proposé maintenant prévaut sur ce qui était proposé avant. Erwan Le Morhedec oppose donc, logiquement, un « je suis catholique » à un « ce que je crois comme catholique » une identité qui serait forcément un figement - donc un dessèchement à une adhésion qui serait forcément en mouvement - donc vivifiante.

    C'est que les tenants du flux développent en fait eux aussi un identitarisme avec deux conséquences considérer tout élément historique comme une tentation de fixisme - et donc, par prudence, ne pas défendre ces éléments la nation et le nationalisme deviennent peccamineux ne priser dam le cous des choses que ce qui est radicalement différent, seul susceptible d'alimenter le renouvellement permanent du flux. Reprenons l'exemple musical si le rock érythréen est perçu comme une mauvaise imitation des arts occidentaux (avec ce racisme inconscient de l'expert jugeant les tentatives ultérieures et étrangères comme de pâles succédanés - genre "le cardinal Sarah a deux métros de retard"), les versions contemporaines de musique traditionnelle, « à base Massenqo (viole monocorde à archet) et krar (lyre à six cordes) » (Inrocks) sont prisées elles sont Autres, donc porteuses de mouvement, de renouvellement. L'identitariste de flux sélectionne, dans une course inverse mais tout aussi désespérée que celle de l'identitariste de stock, ce qui contribue à maintenir un mouvement que l'universalisme qu'il vise détruira irrémédiablement le Même, conclusion logique de l'inclusion de l'Autre, est immobile.

    Erwan Le Morhedec, peut-être conscient de l'impasse, choisit donc de privilégier, dans sa conclusion, « l'identité du serviteur » une Église au service de l'Autre, réduisant le Christ et son Église à une modalité d'action aux dépens de la finalité, sélectionnant dans le cours de l'Église ce qui nourrit sa vision de son dynamisme, position pastorale minimale, juste avant le retrait et l'enfouissement dont tout le monde a pu vérifier l'échec. L'identitarisme dénoncé est donc l'exact pendant de l'identitarisme assumé le choix, orienté par d'autres logiques que celle de la révélation, de la conformité à l'époque, gage de mouvement sans effort.
    Hubert Champrun monde&vie 2 février 2017

  • Les questions sociales sont liées aux questions dites «  sociétales  »

    Les questions sociales sont liées aux questions dites «  sociétales  »

    Le colloque des 12 et 13  octobre «  Catholiques en action  » s’est interrogé sur la reconstruction de «  communautés de destin  ». Guillaume de Prémare, directeur général de l’association Ichtus, répond aux questions de France Catholique :

    Six mois après votre Appel pour un nouveau catholicisme social, vous concluez les travaux par un colloque : «  Catholiques en action  ». Dans quel but ?

    L’objectif est de proposer aux personnes de bien comprendre les questions sociales, de bien comprendre pourquoi elles sont liées aux questions dites «  sociétales  », puisqu’il s’est tenu une semaine après la marche anti-PMA. Pour comprendre que tout est lié, qu’il y a une globalité d’un problème de déconstruction : du lien social, anthropologique et culturel, qui crée une forme de dissociété. Il y a cette question des fractures françaises, analysées par Jérôme Fourquet dans L’Archipel français. Il y a les fractures culturelles, géographiques, sociologiques, anthropologiques, et familiales. Il y a des fractures aussi dans le monde du travail, avec la perte de sens du travail lui-même. Et on voit bien que dans tout ce contexte, il est de plus en plus difficile de faire une société, de faire une communauté, de faire un peuple. Donc il y a un travail très important à fournir pour reconstruire les communautés solidaires.

    Les Gilets jaunes, La Manif pour tous… Croyez-vous à un réinvestissement des catholiques sur ces champs sociaux et politiques ?

    Les catholiques doivent comprendre cette révolte de la France profonde, oubliée, laborieuse. Ce terrain d’action est extrêmement important aujourd’hui. Nous sommes affrontés à une marche du monde : si on parle de bioéthique, on va vers Le Meilleur des mondes d’Huxley, donc il faut y résister, et c’est la même logique de ce monde global, de cette mondialisation sauvage, techno-marchande, qui crée aussi les fracturations sociales. Il y a un lien entre tout cela, et il est important que les catholiques soient présents sur ces différents champs d’action.

    Le sens du sacré peut-il encore parler à nos compatriotes, qui font face à des préoccupations matérielles, comme boucler une fin de mois difficile ?

    La question spirituelle ne peut pas être évacuée. Il faut comprendre que les problèmes politiques auxquels nous sommes confrontés sont aussi spirituels, en ce sens où cette modernité, ce matérialisme triomphant, prive l’Homme d’une part essentielle de lui-même, de sa soif d’absolu, de sacré, de sa soif de Dieu. Il faut donc que cette action civique, politique, de terrain, soit aussi une occasion de témoigner de la présence de Dieu dans l’histoire des hommes. La France a besoin de Dieu, les gens ont besoin du Bon Dieu.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-questions-sociales-sont-liees-aux-questions-dites-%e2%80%afsocietales%e2%80%af/

  • Terres de Mission : Aux origines de La Manif Pour Tous

    Eglise universelle : Le synode sur l’Amazonie a commencé

    Du 6 au 27 octobre a lieu, à Rome, le synode des évêques sur l’Amazonie. Le sujet en est : De nouveaux chemins pour l’Eglise et une écologie intégrale. Jeanne Smits revient sur les raisons de la convocation de ce synode et analyse le document préparatoire, dit Instrumentum laboris. De nombreuses nouveautés dont l’ordination sacerdotale d’hommes mariés sont à l’ordre du jour.

    Eglise en France : Une contre-révolution catholique. Aux origines de La Manif Pour Tous

    Quelques jours après le succès de la manifestation du 6 octobre organisée par le collectif Marchons enfants, Yann Raison du Cleuziou expose les origines de La Manif Pour Tous et les raisons pour lesquelles, alors que le catholicisme vit un déclin numérique alarmant, il n’a jamais été aussi présent dans le débat politique.

    Eglise en Marche : Les fake News de l’histoire de France

    Du 30 octobre au 3 novembre aura lieu, à Sées (61), la session annuelle de Renaissance catholique pour les jeunes sur le thème : Les fake news de l’histoire de France. Cécile présente les sujets qui seront abordés : croisades, inquisition, guerres de religion, Révolution, colonisation, 2nde Guerre mondiale, etc et les modalités d’inscription à cet événement.

    https://www.tvlibertes.com/terres-de-mission-aux-origines-de-la-manif-pour-tous

  • Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître

    Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître

    Victor Aubert, président d’Académia Christiana a bien voulu répondre au Salon beige à propos du colloque sur l’identité qui aura lieu à Paris le 26 octobre :

    Vous organisez un colloque le 26 octobre sur « Regards croisés sur l’identité ». En quoi ces regards seront « croisés »?

    La Nouvelle Droite a beaucoup marqué notre génération (18-30 ans). C’est grâce à elle que nous avons pris davantage conscience des dangers du libéralisme. C’est elle qui nous a sensibilisés au localisme et la décroissance. Nous lui devons aussi une réactualisation du rejet du productivisme par des alternatives enracinées. Toutes ces idées étaient déjà défendues par les catholiques sociaux du XIXème siècle. La génération de catholiques qui nous précède, focalisée par la menace du communisme soviétique, a parfois perdu de vue la nocivité du poison libéral pour nos sociétés.

    Tandis que les catholiques se demandent pourquoi notre monde a-t-il cessé d’être chrétien, la Nouvelle Droite, à travers des initiatives comme l’Institut Iliade insiste sur l’importance de puiser nos forces dans cette longue mémoire européenne que nous avons souvent perdue. N’y a-t-il pas dans cette démarche, un exemple que les chrétiens devraient reprendre à leur compte : « Toute vérité est nôtre ».

    Comme l’écrivait Julien Langella dans son dernier entretien avec la Revue Éléments, à une époque où nous avons l’impression d’assister aux dernières heures de la civilisation européenne, « il faut choisir entre l’enracinement, la justice sociale, nos patries charnelles, l’indépendance, la beauté, et d’autre part le culte de la laideur, l’individualisme destructeur, l’esprit technocratique qui phagocyte tous les milieux et le déracinement » . « Comme le généralissime romain Aetius aux champs catalauniques, n’ayons pas peur de tendre la main à toutes les bonnes volontés pour défendre ce qui reste de l’âme européenne et rebâtir les bases d’une civilisation pérenne.Nous voulons croiser toutes les formes de vitalité qui subsistent encore sur le Vieux continent. Catholiques, nous sommes convaincus que la Grâce, Dieu lui-même, ne peut agir sur une nature morte. Nous voulons réveiller cette nature, ces corps et ces esprits engourdis : cette œuvre de relèvement est indispensable à la bonne réception de l’Esprit saint : Dieu nous demande un « oui », encore faut-il qu’il y ait encore des hommes, et pas seulement des zombies métis transgenre, pour être capable de poser un « oui », de s’engager. Ce combat anthropologique, mère de toutes les batailles, d’une façon ou d’une autre, il faudra bien le mener ensemble. »

    Catholique signifie universel. Or l’identité est un particularisme. En quoi est-ce compatible ?

    L’universalisme chrétien désigne une doctrine : tous les hommes ont vocation à être sauvés. Si tous les hommes sont frères en Jésus-Christ par le baptême, cette unité n’a jamais gommé les différences culturelles, géographiques et ethniques.

    Les hommes, tels qu’ils ont été créés par Dieu, sont incarnés dans un corps, ils naissent sur un terre particulière de laquelle est issu un héritage particulier.

    Le sentiment d’appartenance, d’identification à un espace déterminé en référence à un mode de vie, à une histoire et des traditions communes que constitue l’identité est donc totalement inhérent à la nature humaine. Cette nature humaine est elle aussi un fruit du créateur.

    Il est important de ne pas confondre unité et uniformité. L’universalisme du message chrétien et la défense des identités ne s’opposent pas car ils ne relèvent pas du même ordre. Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître car il n’aurait sans doute pas pu aussi bien s’épanouir sans le socle civilisationnel grec, celte, germanique et romain. 

    À qui s’adresse ce colloque ? Et que dites-vous à un jeune qui hésite à venir ?

    À  l’image de ses intervenants ce colloque s’adresse à tous : païens, chrétiens, agnostiques, athées. Nous ne cherchons ni à nous auto-satisfaire de nos opinions ni à engager une parodie de débat. Sans nier nos contradictions réelles, nous souhaitons engager un dialogue constructif et approfondi sur des thèmes de réflexion que nous avons en commun.

    Les contradictions sont parfois l’occasion d’approfondir nos positions. Toute personne mue par les mêmes intentions est donc la bienvenue.

    Academia Christiana se veut d’abord être une oeuvre de jeunesse, nous orientons notre discours vers ceux qui seront les acteurs engagés de demain.

    À toi, jeune étudiant, jeune lycéenne qui hésite à venir parce que tu ne te sens pas concerné ou que tu as peur d’être dépassé par des questions trop complexes, n’oublis pas que tu es la force vive de ce pays. Si tu ne continues pas à faire vivre cette civilisation, personne ne le fera à ta place.

    Tu ne pourras rien construire demain sans avoir d’abord formé ton intelligence.

    Face aux enjeux qui sont les nôtres nous n’avons pas le droit de nous disperser dans toutes les distractions futiles que le monde moderne nous tend. Comme le disait Gustave Thibon, « tout ce qui n’est pas de l’éternité retrouvée est du temps perdu ».

    https://www.lesalonbeige.fr/sans-combat-identitaire-le-catholicisme-europeen-est-voue-a-disparaitre/

  • L'affaire Harpon : de plus en plus inquiétant... Les informations de ses clés USB ont-elles été transmises aux terroristes ?

    Une découverte inquiétante : selon Le Parisien et Franceinfo, des clés USB ont été retrouvées au domicile de Mickaël Harpon.

    Elles contenaient des vidéos de propagande de Daech mais aussi - et surtout - des coordonnées et données personnelles de plusieurs dizaines de ses collègues travaillant à la préfecture de police. 

    Question : Harpon a-t-il "envoyé" ces dossiers, et à qui ?

    "Rétrospectivement, ça fait tout de même froid dans le dos, témoigne l’un des anciens collègues de Harpon auprès du Parisien. On savait qu’il disposait de l’un des plus hauts niveaux d’habilitation de la préfecture. Ça veut dire qu’il était en capacité de savoir tout ou presque des agents qu’il côtoyait au quotidien" : seulement des agents ?

    En somme, sans tomber dans le catastrophisme ni chercher à créer un climat anxiogène, on ne peut que redouter que le terrorisme soit au courant de plein de choses. Car, là et pour l'instant, on nous parle de "données personnelles" de policiers, ce qui est déjà gravissime : mais va-t-on apprendre demain que d'autres clés on été retrouvées qui contiennent des renseignements "confidentiels défense" sur la lutte anti-terroriste (lieux, installations, personnels, méthodes...)...

    Et Castaner qui continue à plastronner...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/08/l-affaire-harpon-de-plus-en-plus-inquietant-les-terroristes-6181310.html

  • Le « courant souterrain » des familles catholiques

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    La semaine dernière, dîner de rentrée « parents-profs » d’une école hors contrat. Après avoir chanté le benedicite, tout le monde s’assoit un peu au hasard de part et d’autre des tables alignées pour l’occasion. Une majorité de jeunes ménages, bien sûr, et quelques-uns à peine moins jeunes. Le buffet est sympathique et la bonne humeur règne. Et un éclat de rire. L’un des convives s’adresse à ses quatre voisins de table – trois dames et un autre monsieur, qui se connaissent mais ne s’étaient pas concertés pour choisir leurs places : « À nous cinq, mes amis, nous avons 47 enfants ! » Étaient, en effet, représentées, par un papa ou une maman, trois familles de dix enfants, une de neuf et une de huit. Éclats de rire et commentaires : « Nous sommes vraiment nuls pour la planète ! », « Pauvre prince Harry, s’il nous voyait ! », « Et notre Président qui n’a pas eu un seul enfant ! », etc., sur le thème ironique « Les enfants polluent », « Pensons printemps » et autres macronismes.

    Cette école, qui commence sa sixième année d’existence, propose, comme toutes les écoles hors contrat accueillant chaque année un nombre croissant d’élèves, un modèle éducatif radicalement différent du modèle national (qui engendre, comme chacun le sait, beaucoup d’échec scolaire) en se basant sur la richesse des traditions éducatives françaises – et sur la foi catholique que les familles veulent, coûte que coûte, transmettre à leurs enfants.

    Ces familles, souvent nombreuses, représentent, comme l’avait évoqué Michel Houellebecq dans un journal allemand, un véritable « courant souterrain » ignoré des médias et donc du grand public, qui évolue, comme le notait Gabrielle Cluzel, « hors de tout écran radar », non par goût du secret mais par habitude d’une nécessaire prudence.

    Ce courant souterrain, qui a pris sa source en 2013 avec La Manif pour tous, est d’un débit encore peu important mais il progresse silencieusement, patiemment mais avec force, grâce à une jeunesse ardente et à des familles viscéralement attachées à leurs convictions. Un jour ou l’autre, ce courant, devenu puissant, ne pourra plus être ignoré ; les tenants du « suicide français », détruits par leurs idéologies mortifères et incapables de tout sursaut, ne pourront plus alors s’y opposer. Ce courant seul pourra faire barrage au danger mortel qui menace notre pays : l’islamisation.

    Jacques Coudrais

    https://www.bvoltaire.fr/le-courant-souterrain-des-familles-catholiques/

  • La France, fille aînée de l’Eglise Grandeur et décadence

    Ce sont les Républicains du XIXe siècle qui attribuèrent à la France le titre de fille aînée de l’Église.

    Après Rome, l’Arménie et l’Éthiopie, la France, fut un des premiers royaumes chrétiens.

    Lors des invasions barbares, alors que les élites avaient fui avec femmes et enfants,  ce furent les chefs de l‘Eglise qui, en 451, firent reculer Attila et constituèrent, durablement, une nouvelle autorité fiable et respectée.

    L’Eglise propagea le savoir à travers tout le continent et contribua activement à y éradiquer ce fléau des peuples qu’était l’esclavage

    Le titre de fils ainé de l’Eglise fut attribué par le pape au roi Pépin le Bref qui, après avoir soulagé  l’Italie du nord des exactions lombardes au VIIIe siècle, attribua à la papauté les territoires ainsi conquis qui devinrent les états pontificaux.

    Royaume profondément chrétien, la France le fut jusqu’à la Révolution française qui, en l’espace de quelques années, renversa la royauté et déroba à l’Eglise le patrimoine qu’elle avait accumulé pendant des siècles et dont elle se servait pour assurer un service public  multiforme : service religieux, éducation, secours aux pauvres et aux malades, recherche, conservation et diffusion du savoir. Tout fut renversé et confisqué au profit d’un Etat qui, en privatisant les trésors et en pourchassant les ecclésiastiques, jeta durablement la population dans la détresse.

    Une conférence à deux voix : Claire Colombi et Marion Sigaut, reçues par l’équipe E&R de Perpignan en juin 2016.

    La conférence de Claire :

    La conférence de Marion :

  • La Slovaquie refuse complètement l’islam et ne permet pas la construction d’une seule mosquée

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    La Slovaquie est le dernier État membre de l’UE à ne pas posséder de mosquée, rapporte TRT World. Les tentatives précédentes de construction ont été stoppées par les politiciens.

    Le pays ne reconnaît pas l’islam en tant que religion et ne compte que quelques milliers d’habitants musulmans. L’islam ne doit pas être enseigné dans les écoles et les 5 000 musulmans, principalement européens, qui résident dans le pays ne sont pas officiellement reconnus. Ils ne représentent que 0,1% de la population.

    En 2007, les politiciens ont modifié les lois de sorte que l’État doit reconnaître 20 000 signatures de membres. En 2017, ils ont plus que doublé le nombre de signatures nécessaires.

    Ne pas être officiellement reconnu pose des difficultés majeures aux musulmans. Entre autres choses, ils ne sont pas autorisés à avoir des chefs religieux officiels, à célébrer des mariages musulmans ou à recevoir des contributions financières de l’État, droits que possèdent 18 autres religions reconnues.

    Selon certains responsables politiques du pays, l’islam est une menace sérieuse.

    «L’islamisation commence par le kebab et a déjà commencé à Bratislava. Alors, comprenez ce que cela pourrait être dans 5 à 10 ans », a déclaré le député Andrej Danko.

    «Tous les Européens, chrétiens ou même athées craignent cette création du diable pédophile satanique», gronde un autre député critique.

    Selon TRT, la situation était encore plus compliquée pour les musulmans du pays dans le contexte de la vague d’asile de 2015. La Slovaquie a ensuite invoqué l’absence de mosquées pour ne pas accepter de migrants.

    La chaîne de télévision affirme également que la Slovaquie enfreint la législation européenne en matière de droits de la personne en interdisant la construction de mosquées.

    Traduction Fabrice Drapel pour alter INFO

    Source VoE

    https://www.alterinfo.ch/2018/11/16/la-slovaquie-refuse-completement-lislam-et-ne-permet-pas-la-construction-dune-seule-mosquee/

  • Le Pape François s’en prend au «souverainisme», Marine Le Pen lui rétorque sur le «christianisme»

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    Dans une interview à La Stampa, le Pape François a mis en garde contre le souverainisme et le populisme, jugeant que le suffixe «-isme» «ne fait jamais de bien». Cette prise de position n’a pas été du goût de Marine Le Pen qui a rappelé au souverain pontife que les mots «christianisme» et «catholicisme» avaient le même suffixe.

    Se disant «inquiet» par ce qu’il entendait aujourd’hui «des discours qui ressemblent à ceux d’Hitler en 1934 », le Pape François a qualifié le souverainisme d’«attitude d’isolement» et d’«exagération» qui «finit toujours mal» et «conduit à des guerres», indique son interview au quotidien italien La Stampa.

    «Un pays doit être souverain, mais pas fermé. La souveraineté doit être défendue, mais les relations avec les autres pays et avec la Communauté européenne doivent également être protégées et promues», a-t-il expliqué.

    Également interrogé sur le populisme, il a déclaré qu’il avait le «même discours» et que cette doctrine politique menait en fin du compte au souverainisme.

    «Ce suffixe en “-isme” ne fait jamais de bien», a-t-il conclu.

    Marine Le Pen réagit

    La présidente du Rassemblement nationale Marine Le Pen a qualifié la déclaration du Pape d’«affligeante» et lui a rappelé que parmi les mots qui se terminaient en «-isme» figuraient «christianisme» et «catholicisme».

    Sputnik

    Photo : © Sputnik . Kristina Afanasyeva

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/11/le-pape-francois-sen-prend-au-souverainisme-marine-le-pen-lui-retorque-sur-le-christianisme/