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social - Page 17

  • Gros dérapage pour le déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus. Les bonnes prévisions de Burno Le Maire

     par  | 31 Mai 2024 |

    « Déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus, nouveau gros dérapage en vue » titre Sud-Ouest dans cet article (source ici).

    « Le déficit de la Sécurité sociale devrait se creuser à 16,6 milliards d’euros en 2024, contre 10,8 milliards prévu par le gouvernement dans le budget de la Sécurité sociale 2024, selon un rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.

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  • Des milliards pour les Jeux olympiques, des cacahuètes pour les soins palliatifs

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    C’est vrai, c’est un tantinet vulgaire. C’est même carrément scatologique, mais qu’est-ce que c’est drôle !

    Depuis qu’elle a annoncé aux « peine-à-jouir » sa baignade dans la Seine et sa démonstration de « petit crawl » (Hidalgo dixit) pour le 23 juin prochain, le maire de Paris a déchaîné la Toile. Un hashtag fort explicite a aussitôt surgi (#JeChieDansLaSeineLe23Juin), alimenté par des posts tous plus drolatiques et inventifs les uns que les autres. Y compris, d’ailleurs, des parodies d’événements parisiens, comme ce « Crotte en Seine » avec les têtes d’affiche annoncées : le maire Anne Hidalgo, le préfet Laurent Nuñez, le préfet de région Marc Guilaume et peut-être, même, le Président Macron en guest-star. Après les gants de boxe et les biceps « photoshoppés », le maillot de bain avantageux ?

     

     

    Vu l’état de la Seine, confirmé d’analyse en analyse, on attend la démonstration avec impatience, et non moins d’impatience la séance de vaccination bien dosée pour ceux qui voudront s’y tremper ; sinon, comment échapper à la leptospirose, au choléra, diarrhées rouges et vertes, dysenterie, hépatite A, fièvre typhoïde et autres saloperies, si affinités.

    À boire… et à manger

    Les derniers résultats consultables sur l’état de la Seine datent du 8 avril, soit à 100 jours des Jeux olympiques, et selon l’ONG Surfrider Foundation, celui-ci est jugé « alarmant ». On a alors appris que, sur 14 analyses effectuées entre fin septembre 2023 et fin mars 2024, là où vont se dérouler les épreuves de triathlon et nage en eau libre, 13 affichaient des résultats « au-dessus voire très largement au-dessus » des seuils recommandés pour la baignade.

    Ces taux ne sont pas issus du cerveau de complotistes « peine-à-jouir », ce sont ceux fixés par les Fédérations de natation et de triathlon, conformes à la directive européenne « baignade » de 2006. On ne fait pas plus officiel. Surfrider faisait donc état de ses « inquiétudes croissantes quant à la qualité des eaux de la Seine », dénonçant les « risques » pour les athlètes « à évoluer dans une eau contaminée ». En cause, en plus du bouillon de culture, un trop-plein de matières fécales.

    Pourtant, promis juré craché par terre et dans la Seine, les épreuves auront bien lieu dans le fleuve entre les ponts Alexandre-III et de l’Alma. Et c’est Anne Hidalgo qui va lancer la compétition en faisant trempette avec le préfet. Les Français ont payé pour ça, et payé très cher.

    1,4 milliard pour nettoyer la Seine

    C’est Emmanuelle Ménard, député non inscrit de l’Hérault, qui nous le révèle. Prenant la parole dans le cadre de la discussion de la loi sur la fin de vie et s’insurgeant contre le peu de moyens octroyés par l’État aux soins palliatifs, soit un milliard sur dix ans, voici ce qu’elle dit : « Un milliard sur dix ans. Bravo et merci ! Je veux juste vous poser une question : quand on veut vraiment donner les moyens – et il me semble que les soins palliatifs, ça en vaut la peine –, je vous le demande : combien l’État a-t-il dépensé, en trois ans, pour nettoyer la Seine afin que Monsieur Macron et Madame Hidalgo puissent s’y baigner cet été avant les Jeux olympiques ? »

    La réponse est aussi stupéfiante que la somme est exorbitante : « 1,4 milliard pour nettoyer la Seine, contre un milliard pour les dix ans à venir pour les soins palliatifs ! » Voilà, donc, le rapport tel qu’il est : des milliards pour les JO, des cacahuètes pour les soins palliatifs.

    Comme l’écrivent les internautes, « ils nous ont plongés dans la m…, c’est à leur tour de se plonger dans notre m… » N’étant pas méchants, espérons qu’après cela, nos édiles n’auront pas besoin de soins palliatifs.

    Marie Delarue
  • Henri Poincaré, « le dernier grand savant universel »

    Jules Henri Poincaré est né le 29 avril 1854 à Nancy et mort le 17 juillet 1912 à Paris. Il fut un mathématicien hors pair, physicien, philosophe et ingénieur. Il a réalisé des travaux d’importance majeure en optique et en calcul infinitésimal.
    Ses avancées sur le problème des trois corps en font un fondateur de l’étude qualitative des systèmes d’équations différentielles et de la théorie du chaos ; il est aussi un précurseur majeur de la théorie de la relativité restreinte et de la théorie des systèmes dynamiques. Enfin, il est aussi connu des physiciens pour ses études sur la stabilité du système solaire, mais aussi des cercles philosophiques pour ses réflexions sur les fondements des sciences.

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  • « L’effondrement des ventes. Quand le bâtiment va tout va, et là rien ne va plus ! ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Tout le monde connaît l’adage « quand le bâtiment va, tout va » et pour cause ! Le bâtiment ce sont des gars qui travaillent et montent les parpaings, ce sont d’autres gars qui peignent, qui posent, qui clouent et qui vissent, ce sont des livreurs qui livrent, des notaires qui notariotent, des agents immobiliers qui ouvrent des portes, des banquiers qui financent, des magasins de meubles qui vendent des nouveaux canapés, ce sont aussi des jardineries qui vendent des fleurs ou des robots tondeuses, des jardiniers qui jardinent. Le bâtiment, c’est là où on vit, là où on travaille, là où on apprend où l’on étudie, c’est aussi là où l’on prie. Il n’y a pas de vie sans bâtiment.

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  • « Réforme du chômage. Toujours moins de protection ! ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Je vous le dis depuis des mois et même des années.

    Un pays qui n’a plus d’argent, n’a plus d’argent et l’argent magique n’existe pas.

    Quand l’argent magique n’existe pas, il arrive un moment où la réduction des dépenses est inévitable.

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  • Rillieux-la-Pape (69) : La mairie a décidé de priver les familles de mineurs délinquants de logement social et d’aides municipales

    La majorité de droite au conseil municipal de Rillieux-la-Pape a voté ce jeudi une délibération vilipendée par l’opposition, ouvrant la voie à des sanctions supplémentaires contre les familles de jeunes condamnés par la justice.

    Le débat fut houleux jeudi soir dans la salle du conseil municipal de la mairie de Rillieux-la-Pape, en banlieue nord de Lyon. Mais en présence du député Horizons Alexandre Vincendet, ancien maire de la commune demeuré conseiller municipal, la majorité LR a fait corps pour voter une délibération vilipendée par l’opposition. Un texte polémique qui doit permettre à la Ville de priver les familles de mineurs délinquants d’aides municipales, mais aussi d’accès au parc de logement social.

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  • Ruralité : Plus les temps de transport sont long, plus les jeunes ruraux votent Marine Le Pen, à près de 40%

    La situation des jeunes de la ruralité est peu visible. Elle suscite rarement l’indignation. Sans doute parce que ces jeunes vivent loin des centres de décision et de manière trop éclatée sur le territoire pour peser à l’échelle du pays. Invisibilisée, souvent définie de manière caricaturale ou en creux, par rapport à la ville, cette jeunesse est prise en étau entre des injonctions contradictoires – rester, partir, revenir. Elle ne se sent pas représentée, ni dans ses inquiétudes ni par quelqu’un qui lui ressemblerait. Elle estime que ses besoins concrets ne sont pas suffisamment compris par les décideurs, les candidats aux élections successives ou les médias. 

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  • Chômage, il faudra travailler plus et cotiser plus pour y avoir accès. Economie ? 3.6 milliards d’euros !

    C’est un article du Figaro (source ici) qui évoque une nouvelle-nouvelle-nouvelle réforme de l’asssurance-chômage lors de laquelle le gouvernement compte durcir les conditions d’accès avec 3,6 milliards d’euros d’économies attendus !

    « Les conditions d’affiliation seront durcies » et il faudra avoir travaillé 8 mois dans les 20 derniers mois, au lieu de 6 mois dans les 24 derniers mois comme c’est le cas aujourd’hui, a détaillé le président de la CFE-CGC François Hommeril, à l’issue d’une réunion avec la ministre du Travail, Catherine Vautrin. Dans les rangs de l’exécutif, on estime que ce nouvel ajustement permettrait de dégager 3,6 milliards d’euros d’économies et de créer 90.000 emplois supplémentaires.

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  • « Explosif selon le Figaro. Vers la désindexation des pensions, retraites et autres prestations ! ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Voyez-vous, je ne suis pas surpris.

    Bien évidemment, nous vous laisserons.voter avant et jusqu’au 9 juin, il n’y a pas grande inquiétude fiscale ou sociale à avoir.

    C’est à partir du 10 juin que les choses vont se gâter.

    Puis, elles vont empirer logiquement au mois de juillet où la moitié de la France sera en vacances.

    Que les juilletistes ne m’en veuillent pas, mais ceux qui partent en juillet on double dose de vacances puisqu’en août généralement la France s’arrête ceux qui assurent les affaires courantes ne se tuant pas à la tâche en août (c’est une moyenne). Vous vous demandez sans doute pourquoi je parle de ça ?

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  • La profitabilité contre les travailleurs ?

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    Durant les périodes électorales, jadis, les licenciements secs et les fermetures d’usines se faisaient plus rares, sans doute parce que les gouvernements de ce moment anté-électoral y voyaient le risque d’une agitation sociale et d’un ressentiment dont les urnes auraient été, à leur dépens, le réceptacle, et que les entreprises elles-mêmes craignaient que ce moment ne les force à quelques concessions, voire renoncements : c’était un temps où les forces syndicales semblaient encore puissantes et leur écho encore retentissant dans l’opinion publique, un temps aussi où les questions sociales n’avaient pas été remplacées par les questions sociétales, du moins à gauche de l’échiquier politique.

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