
Il y a une France qui souffre en silence. Non point celle de ces tours, choyée par le microcosme médiatico-politique, mais celle des bourgs, abandonnée par la France d’en haut. Le Secours populaire français, pourtant traditionnel porte-voix d’un gauchisme de moins en moins progressiste, a fini par l’admettre. Dans son rapport de la rentrée 2024, on constate que la paupérisation ambiante gagne en priorité les zones déshéritées, celles de cette campagne éloignée de tout, des services sociaux les plus élémentaires et de l’argent des contribuables se déversant à fonds perdus en une « politique de la ville », façon tonneau des Danaïdes.