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social - Page 29

  • Retraites : ce que l’audit de Jordan Bardella va révéler…

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    Jordan Bardella a annoncé qu’il demanderait un grand « audit des comptes de la nation », s’il entre à Matignon. Une initiative qui suppose que le Rassemblement national obtienne la majorité absolue aux élections législatives et que le président de la République le nomme Premier ministre. Un grand audit ? Ce sera, en effet, nécessaire pour le nouveau gouvernement, à la fois pour se donner les moyens de gouverner et pour informer les Français de l’état des finances après sept années de macronisme. Les électeurs pourraient alors découvrir des réalités soigneusement cachées, comme le véritable déficit du système de retraite français.

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  • La classe ouvrière dissoute ?

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    (suite de l'article "La profitabilité contre les travailleurs ?", publié en mai 2024)

    Pourquoi cette impuissance ouvrière aujourd’hui, alors que la France compte, selon l’INSEE (2021), environ 5,3 millions d’ouvriers (qualifiés et spécialisés), ce qui représente tout de même pas loin de 20 % de la population active française ? Une réponse qui n’évoquerait qu’une unique cause serait réductrice et, partant, fausse : mais s’il y a une conjonction de causes, certaines pèsent plus lourd dans la balance que d’autres. L’une des plus importantes est plus encore civilisationnelle que simplement sociale : c’est la transformation du producteur conscient et fier en consommateur désirant et servile, passant ainsi de l’exploitation à l’aliénation ou à l’asservissement consenti. Dans les années 1930, alors que la société de consommation n’avait pas totalement envahi l’espace social et l’imaginaire des Français, le maurrassien Thierry Maulnier (5) avait bien perçu et décrit cette nouvelle « civilisation » (n’est-ce pas plutôt la décivilisation ?) qui commençait à s’affirmer et sera vraiment hégémonique dès les années 1970-80 en France : « L’individu humain, considéré comme un instrument à produire, puis, de plus en plus, comme un instrument à consommer, a vu ses nuits et ses jours, son corps et son âme utilisés pour assurer la vie d’organismes géants, qui demandent à consommer de façon ininterrompue leur ration humaine. (…) Pour lui faire accepter son sacrifice, on a pu lui promettre, comme compensation à sa déchéance, un bonheur matériel d’ailleurs illusoire (…). Dans les calculs des économistes et des politiques, l’homme n’est plus considéré comme existence concrète, comme valeur spirituelle irréductible, mais (…) comme agent de la vie collective, comme outil ».

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  • Oui, l’État français est obèse

    La question de l’État obèse revient en permanence dans la campagne électorale et au RPF, nous dénonçons également ce gouffre financier du fonctionnement de l’État, guichet social impensable qui dispense des aides sans plus de contrôle que cela, avec une fraude massive et de l’argent qui part même à l’étranger. Nous avons déjà, entre autres, souligné le scandale des retraités centenaires algériens, qui continuent, une fois morts à toucher des pensions au Maghreb, alors que plus des deux tiers d’entre eux sont introuvables, l’expérience avait été menée sur un échantillon représentatif. En France métropolitaine, le train de vie de l’État est également ahurissant, avec les régions, créées voici quelques décennies, remaniées plus récemment à grands frais avec au final, un coût global plus élevé que celui des anciennes régions. Avec des systèmes informatiques de gestion qui n’étaient pas forcément les mêmes, des postes politiques qui sont renouvelés à chaque alternance et un total de 1781 élus, tous défrayés, avec logements, voitures de fonction et chauffeurs. Cette fonction publique territoriale représente 1,94 million d’agents, soit 34 % de l’emploi public, dont 71 % dans les régions, départements et communes. On peut ajouter un préfet de région, qui lui, est un fonctionnaire d’État, toutes ses équipes et tous les locaux attenants, chauffés, entretenus. Sans parler du train du vie et de l’utilité des sénateurs et de tout leur cortège d’avantages. Au final, la France est l’un des états les plus imposés du monde, pour des services publics de plus en plus restreints.

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  • Sanctions occidentales : La majorité des entreprises internationales sont restées en Russie

    par RT France

    Moins de la moitié des multinationales établies en Russie ont quitté le pays ou réduit leurs activités depuis le renforcement des sanctions occidentales suite à l’éclatement du conflit ukrainien début 2022. Certaines, comme la banque autrichienne Raiffeisen, diffusent même des offres d’emploi.

    Une banque autrichienne qui cherche à recruter, un géant américain de l’agroalimentaire qui maintient 20 000 emplois directs : plus de deux ans après le renforcement drastique des sanctions occidentales contre Moscou, la majorité des entreprises internationales sont malgré tout restées en Russie, a constaté ce 28 mai le Financial Times (FT).

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  • La monarchie sociale

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    Le sujet est de plus en plus abordé dans les milieux royalistes, ainsi que l’explique Jean-Philippe Chauvin, mettant en évidence une formule : sociaux parce que royalistes !

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  • Gros dérapage pour le déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus. Les bonnes prévisions de Burno Le Maire

     par  | 31 Mai 2024 |

    « Déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus, nouveau gros dérapage en vue » titre Sud-Ouest dans cet article (source ici).

    « Le déficit de la Sécurité sociale devrait se creuser à 16,6 milliards d’euros en 2024, contre 10,8 milliards prévu par le gouvernement dans le budget de la Sécurité sociale 2024, selon un rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.

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  • Des milliards pour les Jeux olympiques, des cacahuètes pour les soins palliatifs

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    C’est vrai, c’est un tantinet vulgaire. C’est même carrément scatologique, mais qu’est-ce que c’est drôle !

    Depuis qu’elle a annoncé aux « peine-à-jouir » sa baignade dans la Seine et sa démonstration de « petit crawl » (Hidalgo dixit) pour le 23 juin prochain, le maire de Paris a déchaîné la Toile. Un hashtag fort explicite a aussitôt surgi (#JeChieDansLaSeineLe23Juin), alimenté par des posts tous plus drolatiques et inventifs les uns que les autres. Y compris, d’ailleurs, des parodies d’événements parisiens, comme ce « Crotte en Seine » avec les têtes d’affiche annoncées : le maire Anne Hidalgo, le préfet Laurent Nuñez, le préfet de région Marc Guilaume et peut-être, même, le Président Macron en guest-star. Après les gants de boxe et les biceps « photoshoppés », le maillot de bain avantageux ?

     

     

    Vu l’état de la Seine, confirmé d’analyse en analyse, on attend la démonstration avec impatience, et non moins d’impatience la séance de vaccination bien dosée pour ceux qui voudront s’y tremper ; sinon, comment échapper à la leptospirose, au choléra, diarrhées rouges et vertes, dysenterie, hépatite A, fièvre typhoïde et autres saloperies, si affinités.

    À boire… et à manger

    Les derniers résultats consultables sur l’état de la Seine datent du 8 avril, soit à 100 jours des Jeux olympiques, et selon l’ONG Surfrider Foundation, celui-ci est jugé « alarmant ». On a alors appris que, sur 14 analyses effectuées entre fin septembre 2023 et fin mars 2024, là où vont se dérouler les épreuves de triathlon et nage en eau libre, 13 affichaient des résultats « au-dessus voire très largement au-dessus » des seuils recommandés pour la baignade.

    Ces taux ne sont pas issus du cerveau de complotistes « peine-à-jouir », ce sont ceux fixés par les Fédérations de natation et de triathlon, conformes à la directive européenne « baignade » de 2006. On ne fait pas plus officiel. Surfrider faisait donc état de ses « inquiétudes croissantes quant à la qualité des eaux de la Seine », dénonçant les « risques » pour les athlètes « à évoluer dans une eau contaminée ». En cause, en plus du bouillon de culture, un trop-plein de matières fécales.

    Pourtant, promis juré craché par terre et dans la Seine, les épreuves auront bien lieu dans le fleuve entre les ponts Alexandre-III et de l’Alma. Et c’est Anne Hidalgo qui va lancer la compétition en faisant trempette avec le préfet. Les Français ont payé pour ça, et payé très cher.

    1,4 milliard pour nettoyer la Seine

    C’est Emmanuelle Ménard, député non inscrit de l’Hérault, qui nous le révèle. Prenant la parole dans le cadre de la discussion de la loi sur la fin de vie et s’insurgeant contre le peu de moyens octroyés par l’État aux soins palliatifs, soit un milliard sur dix ans, voici ce qu’elle dit : « Un milliard sur dix ans. Bravo et merci ! Je veux juste vous poser une question : quand on veut vraiment donner les moyens – et il me semble que les soins palliatifs, ça en vaut la peine –, je vous le demande : combien l’État a-t-il dépensé, en trois ans, pour nettoyer la Seine afin que Monsieur Macron et Madame Hidalgo puissent s’y baigner cet été avant les Jeux olympiques ? »

    La réponse est aussi stupéfiante que la somme est exorbitante : « 1,4 milliard pour nettoyer la Seine, contre un milliard pour les dix ans à venir pour les soins palliatifs ! » Voilà, donc, le rapport tel qu’il est : des milliards pour les JO, des cacahuètes pour les soins palliatifs.

    Comme l’écrivent les internautes, « ils nous ont plongés dans la m…, c’est à leur tour de se plonger dans notre m… » N’étant pas méchants, espérons qu’après cela, nos édiles n’auront pas besoin de soins palliatifs.

    Marie Delarue
  • Henri Poincaré, « le dernier grand savant universel »

    Jules Henri Poincaré est né le 29 avril 1854 à Nancy et mort le 17 juillet 1912 à Paris. Il fut un mathématicien hors pair, physicien, philosophe et ingénieur. Il a réalisé des travaux d’importance majeure en optique et en calcul infinitésimal.
    Ses avancées sur le problème des trois corps en font un fondateur de l’étude qualitative des systèmes d’équations différentielles et de la théorie du chaos ; il est aussi un précurseur majeur de la théorie de la relativité restreinte et de la théorie des systèmes dynamiques. Enfin, il est aussi connu des physiciens pour ses études sur la stabilité du système solaire, mais aussi des cercles philosophiques pour ses réflexions sur les fondements des sciences.

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  • « L’effondrement des ventes. Quand le bâtiment va tout va, et là rien ne va plus ! ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Tout le monde connaît l’adage « quand le bâtiment va, tout va » et pour cause ! Le bâtiment ce sont des gars qui travaillent et montent les parpaings, ce sont d’autres gars qui peignent, qui posent, qui clouent et qui vissent, ce sont des livreurs qui livrent, des notaires qui notariotent, des agents immobiliers qui ouvrent des portes, des banquiers qui financent, des magasins de meubles qui vendent des nouveaux canapés, ce sont aussi des jardineries qui vendent des fleurs ou des robots tondeuses, des jardiniers qui jardinent. Le bâtiment, c’est là où on vit, là où on travaille, là où on apprend où l’on étudie, c’est aussi là où l’on prie. Il n’y a pas de vie sans bâtiment.

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  • « Réforme du chômage. Toujours moins de protection ! ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Je vous le dis depuis des mois et même des années.

    Un pays qui n’a plus d’argent, n’a plus d’argent et l’argent magique n’existe pas.

    Quand l’argent magique n’existe pas, il arrive un moment où la réduction des dépenses est inévitable.

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