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Oui, il y a de nombreuses personnes qui vivent au-dessus de leur moyen s’achetant des smartphones très haut de gamme à 1 500 euros à crédit et qui ont du mal à boucler les fins de mois, mais là ce n’est pas ce phénomène dont on parle.
L’administration Trump a coupé les prestations sociales de plus de 6 000 immigrés, principalement latino-américains, en les déclarant officiellement « morts », selon le Washington Post. Cette mesure vise à faire pression sur les sans-papiers pour les pousser à quitter les États-Unis, en les privant de toute existence administrative et sociale (emploi, logement, banque, etc.). L’idée viendrait d’une commission dirigée par Elon Musk, chargée de réduire les dépenses publiques.
La Cour des comptes s’inquiète de l’impact du système des retraites sur l’économie, à la demande du gouvernement Bayrou. L’enquête de la cour des comptes prévoit un déficit de 6,6 milliards d’euros en 2025, puis une stabilisation jusqu’en 2030 environ, puis une dégradation de 15 milliards à horizon 2035 et 30 milliards en 2045. On se demande si l’étude tient compte de la nouvelle hausse de la mortalité constatée depuis peu, non seulement des retraités, mais aussi chez les plus jeunes, avec une explosion des cancers et des crises cardiaques. Le président de la Cour, Pierre Moscovici, s’intéresse à l’effet du système des retraites sur « les dynamiques d’emploi et de compétitivité ». Sans rire. Le Medef essaie d’obtenir qu’il n’y ait aucune hausse de cotisations et les organisations syndicales, qu’il n’y ait pas de recul de l’âge de la retraite. Le tout en dénonçant le « poids financier considérable » de la juste rémunération de gens qui ont cotisé toute leur vie. 337,6 milliards d’euros de pensions, soit 40,5 % des prestations sociales et 13,5 % du PIB, tout compris. 13,5 %, est-ce vraiment inquiétant : non.
Dans plusieurs ministères, les couloirs bruissent de la même inquiétude : dans trois mois, la France pourrait ne plus être en mesure de payer les salaires des fonctionnaires, les retraites, ni même les allocations.
Selon les dernières données, le salaire brut moyen mensuel est de 3543 €. Après déduction des charges salariales et impôts, le revenu moyen mensuel net est d’environ 2565 €.
Pour l’employeur, pour le même salaire net, le coût mensuel brut est de 4811 €, soit 57.732 € annuel.
On peut avoir des difficultés financières. Cela peut arriver à tout le monde dans la vie. Ce n’est pas aux propriétaires privés qui sont surtaxés d’impôts et qui croulent sous les charges d’assumer les difficultés financières de leurs locataires, mais, MAIS, il y a un grand mais, il y a une différence évidente entre un locataire ne pouvant pas payer et un squatteur.
De la même manière, on peut ne pas payer son loyer (ce qui n’est pas bien ni une justification) et ne pas dégrader le logement. Ne pas payer ET dégrader sont là aussi deux choses totalement différentes.
Au moment où la France parle de réarmement et de réindustrialisation (l’un et l’autre nécessaires), il est paradoxal de constater que les multinationales implantées chez nous préfèrent leurs profits aux intérêts de la France qui les accueille sur son sol et à ceux de leurs travailleurs.
Dans la crise de la dette que connaît actuellement notre pays, il est parfois de bon ton de chercher (et de trouver…) des boucs émissaires : les fonctionnaires en font souvent d’excellents, semble-t-il, et les enseignants particulièrement, ce qui n’est pas forcément juste ! Bien sûr, certains verront dans mon propos une réaction corporatiste, par le simple fait que je suis moi-même professeur de l’éducation nationale, et cela depuis environ trente-cinq ans, ce qui m’a néanmoins laissé le temps d’apprécier les qualités et les défauts de la « classe enseignante ». Je n’ignore rien des légitimes sentiments et ressentiments à son égard. Mais ce n’est pas, pour l’heure, l’objet de mon propos : d’autres notes de ce site les évoqueront dans les mois prochains…
Magali Segonds, représentante de France travail, est intervenue pour dresser le panorama sur la situation, préciser les données rappelant que France travail ne peut intervenir que dans le cadre des règles du gouvernement.