De tous nos problèmes sociaux, l'un des principaux est actuellement, qu'on le veuille ou non, celui de l'immigration africaine. Ces immigrés nous arrivent de plus en plus nombreux, de façon plus ou moins régulière. La plupart d'entre ces malheureux s'entassent dans les logements improvisés et insalubres que leur louent de misérables « marchands de sommeil » et où ils sont la proie de maladies qu'on croyait éradiquées, d'où, en plusieurs régions, des hôpitaux engorgés. Beaucoup trouvent à s'employer illégalement, parfois dans des conditions indignes, perturbant par surcroît le monde du travail ; et ceux qui n'y parviennent pas ou s'y refusent dépendent d'assistances diverses dans le meilleur des cas, d'où le déficit accru des régimes sociaux ; ou bien ils survivent autrement, d'où des prisons surpeuplées. Dans nombre d'établissements scolaires, leurs enfants abaissent les niveaux, accroissent la violence et les incivilités, accentuant le développement de l'enseignement privé. Ils offrent aussi un terreau propice aux réseaux d'islamistes fanatiques dont certains versent dans le terrorisme.
On notera au passage que souvent ceux qui ne s'alarment pas de cette immigration grandissante et s'y résignent appelaient naguère à repousser le projet de Constitution européenne au prétexte qu'elle risquait de provoquer une excessive immigration venue de l'Est. Que n'a-t-on entendu sur la menace du « plombier polonais » !
Les démagogues et les utopistes nient l'importance de ce problème social, et ceux de nos responsables qui tentent de l'affronter, même le plus humainement, le plus timidement possible, se heurtent à des oppositions diverses qui les freinent, voire les paralysent. Ainsi, à l'initiative du ministre de l'Intérieur, un projet de loi sur l'immigration, bien modeste, va prochainement venir en débat à l'Assemblée nationale et déjà les critiques fusent. Dans le discours qu'il a prononcé à Nîmes le 9 mai dernier Nicolas Sarkozy l'avait pourtant ainsi justifié :
« Je veux faire entrer dans la loi le principe de l'immigration choisie parce que je ne crois pas à l'immigration zéro, qui est contraire à notre intérêt national, et parce que je ne crois pas non plus que notre idéal d'une nation fraternelle puisse résister encore longtemps à la pression croissante d'une immigration subie, non maîtrisée. »
C'est l'évidence, et c'est un minimum. Mais c'est encore trop et même Ségolène Royal, qui sur d'autres sujets tient souvent un langage de raison, s'est exclamée dans son discours-programme du 20 août à Frangy-en-Bresse :
« Voyez ce qu'organise le ministre de l'Intérieur, l' « immigration choisie ». Mais qu'est-ce que cela veut dire ? On irait piller la matière grise de ces pays après avoir pillé pendant des années et des années leurs matières premières en tant que pays colonisés ? Mais c'est insupportable ! »
Cela semble signifier que nous pouvons accueillir les immigrés sans formation et devons refuser ceux qui voudraient exercer chez nous les qualifications qu'ils ont acquises mais ne le veulent ou ne le peuvent pas chez eux. C'est absurde.
De même Nicolas Sarkozy a-t-il raison de vouloir rapatrier les immigrés clandestins que des passeurs sans scrupules avaient persuadés qu'ils trouveraient chez nous l'Eldorado. Raison aussi de proposer d'autres logements aux familles agglutinées, par exemple, dans l'ancienne résidence universitaire de Cachan, squattée depuis trois ans dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorables.
Mais dans ces deux cas des critiques se sont élevées. La CGT a jugé « indigne » l'évacuation du squatt de Cachan et considéré que le ministre de l'Intérieur avait fait « un pas de plus dans l'ignominie ». La Ligue des droits de l'homme a dénoncé la « politique du coup de force qui s'applique contre les sans-papiers, les sans-logis et les exclus ».
N'en doutons pas, la question de l'immigration africaine va constituer, dans plusieurs régions, l'un des enjeux majeurs des prochaines élections présidentielles et législatives. Il serait temps qu'un peu d'humanité et de sagesse se fasse entendre.
Chronique économique, syndicale et sociale
Morvan Duhamel
Polémia
14/09/06
social - Page 531
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L'immigration, problème social n° 1
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Révoltes populaires en Slovénie le 21 décembre
Les révoltes de novembre sont à la base d'un mouvement populaire qui s'organise durablement. Les protestations spontanées mais nébuleuses des ces dernières semaines (on sait ce que l'on rejette mais on ne sait pas ce que l'on veut) ont égrainé dans une dizaine de villes slovènes ainsi que dans le centre-ville de la capitale Ljubljana, où se sont réunis 5000 manifestants selon la police. Les contours de leurs revendications sont de plus en plus clairs et s'accompagent de revendications de plus en plus concrètes. Aujourd'hui on pouvait lire les revendications suivantes sur Facebook.
- Une foule slovène
- Récupéré sur le site d’information http://www.siol.net/novice/svet/201...
Des iniciateurs des protestations slovènes on publié pour la première fois leurs exigences sur un mur internet de Facebook :
- Nous exigeons des élites politiques qu'elles quittent le pouvoir. Que ce soit au parlement, au gouvernement, dans la coalition ou dans l'opposition.
- Nous exigeons de tout ceux qui sont sortis de la coalition avec le peuple qu'ils quittent aussi leurs postes.
- Nous exigeons l'introduction d'un instrument de défiance populaire, car selon la constitution slovène c'est le peuple qui détient le pouvoir.
- Nous exigeons une réforme radicale du système judiciaire car nous voulons un État de droit.
- Nous exigeons des procédures juridiques rapides et efficaces contre tous ceux qui ont acquis leurs propriétés d'une manière douteuse.
- Nous exigeons le retrait des richesses d'origine inconnue. L'élite politique et éconnomique qui a administré l'argent public doit prouver la source de ses avoirs. La Slovénie et ses richesse ne sont pas la propriété de nouveaux ultrariches (tajkun) mais de l'ensemble des citoyens.
- Nous exigeons que les banquiers prennent la responsabilité de leurs actes car nous - les citoyens - ne payerons plus les erreurs causées par l'avidité de certains autres.
- Nous exigeons la mise en place d'une commission constitutionnelle incluant des citoyens chargée d'apporter les changements nécessaires dans la constitution slovène.
- Nous exigeons une influence accrue du peuple sur la constitution du parlement slovène.
- Nous voulons un renouveau de la Slovénie dont les fondements seront la morale, la justice sociale, ainsi que la souveraineté populaire ; et nous nous opposons sévèrement à toute division artificielle du peuple (s'appuyant par exemple sur une idéologie en relation avec l'histoire).
Je pense que ces exigences sont suffisament réalistes et proches des faits observés il y a quelques mois en Islande, et en les circonstances actuelles je ne vois pas d'autre changement assez radical qui fût réalisable. Dans le même ordre d'idée, il me semble que la cause de la misère dans laquelle nous vivons déjà et qui nous précipite à la catastrophe, n'est pas à chercher dans les individus criminels de l'élite, mais dans le système capitaliste néolibéral, complètement débridé depuis la chute du mur de Berlin et qui montre maintenant son vrai visage. Il s'agit du vol rapace d'une élite peu nombreuse envers la majorité du peuple au moyen d'une corruption systématiquement construite. La corruption fait partie du capitalisme néolibéral, sans elle il ne peut exprimer ses tendences rapaces. Une prise de conscience est nécessaire : la solution ne consiste pas chasser des personnes concrètes de la position politique mais en un changement du système qui pousse pour l'instant tout détenteur de autorité dans les bras de la corruption dès qu'il pénètre les arcanes du pouvoir. Tout détenteur de pouvoir, que ce soit de la sphère économique ou économique, et qui ne veut pas accepter les méthodes corruptrices de la gouvernance, celui-là perdra bientôt sa position.
Il est nécessaire de créer un nouveau monde sur la base des nouveaux meneurs mondiaux et de leurs priorités : la révolution informatique porte des hommes pourvus de grandes connaissances informatiques, ils maîtrisent réellement les machines sans lesquelles le temps présent ne peut plus fonctionner. Les informaticiens (entre autre les réseaux sociaux) doivent prendre conscience de leur pouvoir politique et éloigner de nous le système actuel organisé sur la base d'une pseudo démocratie capitaliste et néolibérale (celle qui au moyen de la corruption et de l'argent trompe les masses). Ils doivent imaginer de nouvelles règles de fonctionnement dans lesquelles l'argent (la possession) n'aura plus le rôle central, mais le savoir. Peut-être cela sonne-t-il utopiste, mais je vous garantis que ce temps n'est pas si éloigné.
Zlatko Tišljar
Traduit à la louche par votre serviteur à partir d'un blog de l'auteur
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Qui sont les salariés en France ?
En 2011, 21,5 millions de personnes ont été salariées par une entreprise à un moment de l’année en France. L’Acoss (Agence centrale des organismes de Sécurité sociale) a entrepris de réaliser une radiographie des salariés du secteur privé grâce aux statistiques des Urssaf.
Sont recensés parmi les 21,5 millions cités plus haut toutes les relations salariées entre un travailleur et une entreprise : CDI, CDD, intérim, etc. Les stages ne sont donc pas pris en compte.
L’étude en question se concentre sur 17,7 millions de contrats effectivement en cours à la fin de l’année 2011. En clair, un CDD de trois mois entre mars et juin n’est pas décompté, alors qu’un CDI ou un CDD de 6 mois entre novembre et avril l’est.
- Comment travaillent les salariés ?
Le cas des salariés qui cumulent plusieurs employeurs est loin d’être marginal, puisqu’ils concerne un cinquième des salariés. [...]
- 84,1 % de salariés en CDI
Parmi ces 17,7 millions de salariés, 84,1 % sont en CDI, alors que ce type de contrat ne représente que 16 % des nouvelles embauches dans l’année ; 10,1 % sont en CDD, 3,6 % sont en intérim.
Les données compilées par l’Acoss permettent également de connaître la répartition par secteur de ces salariés. Avec 17 %, le secteur “Commerce, réparation d’automobiles et de motocycles” est le principal employeur du privé, suivi, avec 10,2 % des salariés, du secteur “activités de services administratifs et de soutien”. Ce sont les “industries extractives” qui ferment la marche, avec 0,1 % de l’emploi salarié.
- Secteurs masculins et secteurs féminins
Les femmes représentent 43,9 % des salariés du privé. Sans surprise, les domaines où l’on compte le plus de femmes sont ceux de la santé, de l’action sociale, ainsi que les agences de voyage. Mais ces secteurs représentent ensemble moins de 10 % des salariés.
Dans les secteurs les plus importants, la répartition est plus paritaire, avec 49 % de salariées dans le commerce et 46 % dans les services administratifs. L’exception vient du secteur industriel, qui représente 18 % des salariés et ne compte que 28 % de femmes.
Sans surprise non plus, les secteurs les plus masculins sont ceux de la construction et de l’industrie.
Par ailleurs, 74 % des intérimaires sont des hommes. Cette dissymétrie homme-femme s’explique sans mal, les secteurs faisant le plus appel à la main d’oeuvre en intérim étant la construction et l’industrie, qui sont “structurellement moins féminisés”, pointe le rapport de l’Acoss.
Les femmes sont en revanche sur-représentées dans les emplois en CDD (53,1 %) ; lesquels emplois sont, pour 34 % d’entre eux, à temps partiel.
- L’emploi des jeunes
L’hôtellerie-restauration est un secteur jeune. Quelque 44,7 % des salariés y ont moins de 30 ans ; ce taux grimpe même à 47,4 % si l’on considère la seule restauration, alors que ces jeunes ne représentent qu’un salarié sur trois dans l’ensemble.
Le secteur de la restauration, qui représente plus de 4 % du total des salariés, n’est pas aussi précaire qu’on le croit. 83,10 % des salariés sont en CDI, soit le même ordre de grandeur que le reste des salariés. En revanche, avec 62,1 % des salariés à temps partiel, il se place dans les secteurs où les temps-pleins sont les moins nombreux.
L’étude de l’Acoss ne distingue pas les missions d’intérim par secteur, si bien que le secteur du travail temporaire est celui qui compte le plus de jeunes, avec 48 % de moins de 30 ans, dont près de trois-quarts sont des hommes. A l’opposé, les secteurs comptant le moins de jeunes salariés sont ceux de l’administration publique (12,2 %), de l’habillement (14,7 %) ou de l’industrie pharmaceutique (15,2 %) pour ne citer que les premiers.
C’est dans l’industrie lourde et dans la construction que les emplois sont les plus stables. De l’autre côté, c’est le service administratif, l’art et les spectacles, l’éducation et l’hôtellerie qui comptent le moins de contrats à durée indéterminée. Les CDD concernent principalement les jeunes et les femmes. Les femmes représentent 53 % des CDD, alors qu’elles constituent 44 % des salariés.
Retrouvez l’ensemble des chiffres de l’étude dans l’article du Monde.
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Pour Noël 2012: Chômage, précarité, casse sociale, pauvreté et austérité sous le sapin…
Editorial Le Monde Libertaire no 1692 du 20 Décembre 2012
Qu’est-ce qu’on va trouver sous le sapin ? Des chômeurs. Plein de chômeurs. Enfoncés, les Playmobil ! L’armée des sans-emploi va les submerger inexorablement. On prévoit des records pour 2013, des centaines de milliers d’emplois en moins. 10 % ou 11 % de chômeurs dans la population active. Et tout ça avec une statistique officielle qui masque une bonne moitié des effectifs.
Conséquence : 8,6 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté en France en 2010. Les statistiques arrivent toujours très tard, et on est pris de vertige à l’idée de ce qu’il doit en être maintenant que la crise s’est approfondie. 10 millions ? Allez savoir !
Au bénéfice de la crise, dont ils sont responsables et qu’ils exagèrent à l’envi, les capitalistes restructurent à tout va. Rien qu’à PSA, Varin relance de 1 500. Et le gouvernement du redressement productif leur donne la main, roulant les travailleurs dans la farine et baissant culotte devant les barons de l’argent.
C’est l’effet Mittal : Hollande, Ayrault et le gouvernement se déballonnent devant le patronat arrogant et mondialisé de l’acier, aussitôt les maîtres de forge bien-de-chez-nous relèvent encore la tête. Les 20 milliards de cadeau faits il y peu à ces fauves n’auront été pour eux qu’une mise en bouche. Insatiables, on vous dit !
Du reste, une « bonne » nouvelle sur le front des salaires. Une catégorie, restreinte mais influente, a vu son sort s’améliorer nettement ces dernières années : celles des patrons des grandes entreprises cotées en Bourse. 2010 avait été une année faste (34 % d’augmentation en moyenne). 2011 n’a vu qu’une progression moyenne de 4 %, ce qui correspond à un bonus de 13 000 euros par mois, le total annuel dépassant les 4,2 millions d’euros. On finirait par croire que leur salaire est indexé sur le taux de chômage.
Alors, cette année, le sapin, devinez ce qu’on devrait en faire ?
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La France soutient la délocalisation d’activités de services vers le Maroc
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) — Le MUNCI, principal syndicat d’informaticiens français, dénonce le prêt accordé par le gouvernement français à Casanearshore, une zone franche marocaine qui emploie des sous-traitants de grands groupes français. Le 12 décembre, à l’occasion du déplacement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault au Maroc, l’Agence française de développement (AFD) avait annoncé la signature avec le MEDZ (filiale de la Caisse des dépôts et de gestion marocaine) d’une convention de prêt de 100 millions d’euros destinés au refinancement des activités de délocalisation développées à Casanearshore.
Pour le MUNCI « La France est en déficit, des mesures d’austérité (notamment budgétaires) sont imposées à tous, le chômage progresse fortement dans notre pays, y compris dans l’informatique, mais notre premier ministre n’a pas trouvé mieux que de favoriser les délocalisations vers le Maroc d’emplois dans les centres d’appel, les services informatiques et les processus métiers ! »
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Réforme des Retraites - des promesses à la trahison c'est l'UMPS
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Libéralisme et capitalisme : marche, crève ou résiste !
Les chiffres sont mauvais pour cette fin d’année 2012, et rien ne semble indiquer que la situation s’améliorera pour l’année 2013. Il existe désormais dans le pays dit des « droits de l’homme » plus de 8,5 millions de Français qui vivent avec moins de 964 euros par mois, 3,5 millions de personnes qui sont mal logées, et 23% de notre jeunesse qui vit dans la misère sociale et la détresse humaine. Il y a quelques semaines, Eurostat a publié des statistiques qui indiquent que la France dépasse la moyenne européenne avec 25,2 % de jeunes chômeurs de moins de 25 ans.
Nos emplois sont gravement menacés, les outils de production sont délocalisés à l’étranger et la main d’œuvre immigrée sous payée, sous qualifiée et largement exploitée par les amis de Laurence Parisot, œuvre considérablement à la baisse des salaires des travailleurs français.
Ce nouvel esclavagisme moderne non seulement ravage la qualité de vie des Français, mais en plus nous oblige moralement à accepter l’insécurité sociale de l’emploi, à accumuler des boulots sous payés avec des contrats à courte durée, à nous flexibiliser à volonté au marché mondialisé, tout en nous demandant d’être encore heureux d’une telle situation car elle nous éviterait, nous dit-on, le chômage ou le licenciement.
En réalité, quarante ans de libéralisme et de capitalisme ont entraîné le dérèglement économique et le chaos social. La démonstration est faite et il n’y a rien à attendre de ces deux fléaux. Face à la précarité doit prévaloir aujourd’hui la saine colère et la résistance, car nous n’acceptons pas d’être les esclaves de l’argent et les marchandises humaines d’une poignée de milliardaires…
Entre une droite financière qui a facilité par la loi les licenciements massifs et qui a participé à la précarisation des travailleurs et de la jeunesse, et une gauche mondialiste qui favorise et encourage largement le libre échange des capitaux, des marchandises et des hommes, tout en se soumettant lâchement aux grands groupes industriels et à la puissance de l’argent, comme l’affaire Arcelor-Mittal le démontre amplement, il devient une nécessité et un devoir pour les patriotes de démasquer ces imposteurs et de les combattre.
Au nom de la justice sociale, il faut combattre radicalement le capitalisme et lutter de toutes nos forces contre toutes les formes d’exploitation imposées par le libéralisme, car s’ils ont les milliards, nous, nous sommes des millions à nous rassembler autour d’une force politique qui combat la soumission, résiste à la lâcheté et défend la dignité des hommes et des femmes, des jeunes et des anciens, des apprentis et des travailleurs, des commerçants et des artisans, des agriculteurs et des pêcheurs…
Aujourd’hui, plus que jamais, le Front National représente la France des oubliés. Il est l’incarnation d’une troisième voie sociale, populaire et nationale qui entend faire respecter son peuple et le rassembler autour de la nation. Comme l’a rappelé Marine Le Pen « L’espoir levé dans tout le pays par ma candidature à l’élection présidentielle s’est traduit par le soutien de plus de 6 millions d’électeurs en avril dernier. Ce succès sans précédent, c’est aussi celui du Front National qui s’impose aujourd’hui comme une force politique majeure, conquérante, motivée par un seul objectif : faire respecter la voix du peuple. [...] Et notre ambition, plus que jamais, est d’arriver au pouvoir, pour enfin délivrer notre nation des griffes d’oligarchies qui ne travaillent que pour elles-mêmes ou pour l’étranger, jamais pour les Français. Rendre au peuple la maîtrise de son destin, lui redonner confiance en lui-même, faire de la France une nation fière, prospère et influente, voilà le sens de notre combat ».
Etienne de La Boétie déclarait « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Alors à nous de nous relever et de renverser les tyrans !
François Hollande a déclaré, si l’on en croit Le Figaro, que « Marine Le Pen va être à la pointe de la radicalité populaire dans les mois à venir » ; il nous appartient de lui donner raison ! Peuple et jeunesse de France, debout ! Car le changement, le seul changement, le vrai changement, c’est le patriotisme de combat, c’est la révolution patriotique ! Jusqu’à la victoire : résistance !Grégory Gennaro http://www.voxnr.com -
LA CITE ET LA "COMMUNAUTE DE REVES" de MALRAUX
Que sont devenus nos cité, nos rues et la nature environnante. Celles-ci répondent-elles aux impératifs d'une vie saine et équilibrée. Le bétonnage systématique de nos villes devenant de véritables ghettos dépersonnalisés, inhumains et invivables pour le plus grand profit des magouilles immobilières. La disparition graduelle des espaces verts dans ces dortoirs fait naître une jeunesse désoeuvrée, écoeurée et justement révolté. La création massive de ces "cages à poule" détruit les sites historiques créant le mal-vivre, le désespoir des humbles, le suicide des plus faibles et l'abandon des vieillards. Les rapports sociaux sont dramatiques, une véritable loi de la jungle règne. L'air est devenu irrespirable, dans certains lieux, le centre est asphyxié et la périphérie inhumaine, des villes où les espaces verts par habitant sont de trois à dix fois inférieurs à ceux des autres villes du monde : tel est l'enfer vécu.
Comment s'étonner qu'il n'y fasse pas bon vivre ? que le taux de criminalité y augmente ?
Que l'usage destructeur de la drogue, spécialement chez les jeunes, ou la prostitution, ou la délinquance juvénile ne cessent de s'y développer ? Un dégoût général, le métro-boulot-dodo,la vie au jour le jour,l'insécurité s'installe partout dans les villes,les transports, en toute impunité. La seule réelle répression tombe sur le citoyen lorsque celui-ci refuse de se soumettre ou parce qu’il transgresse le code de la route !!!
« En France, l’administration multiplie les contrôles tatillons dans un esprit souvent suspicieux. C’est vrai du fisc, des organisations de recouvrement des cotisations sociales et même des policiers et des gendarmes sur les routes ! Avant, vous pouviez discuter avec eux, ils ne verbalisaient pas systématiquement. Aujourd’hui, ils sont cachés et vous recevez le procès-verbal par la poste… » (Jean de France, « Un Prince Français»)Nos ancêtres du Moyen-âge étaient mieux protégés que nous. Lorsque dans les villes, la loi régnait grâce aux franchises et libertés octroyées par le roi. Les milices professionnelles ne riaient pas avec la sécurité des citoyens, autre temps, autres mœurs. Si nos cités sont encore des « communautés », ce sont plutôt celles des cauchemars : les citoyens des villes modernes ne sont jamais aussi parfaitement unis que lorsqu'ils se trouvent entassés dans les gigantesques embouteillages qui annihilent tout à la fois les avantages de l'automobile, de la vitesse et des loisirs « gagnés » sur le temps de travail, qui paralysent les accès et le centre de nos villes, qui en détruisent « l'âme et la vie ». Où se trouve la vie lorsque l’on passe des heures dans son véhicule, dans des embouteillages infernaux, ceci chaque jour, coincé dans les agglomérations avec un stress sans fin, seul et révolté mais finalement prisonnier...
Pour ceux qui subissent sans rien dire, comment peuvent-ils regarder leurs enfants grandir dans ces ensembles de cauchemars sans nom...La délinquance, la drogue, la prostitution, les enlèvements sont les fondements de ces cités sans âmes. « Malheureusement, l’État ne manifeste pas sa force à bon escient : il est souvent trop sévère pour les simples citoyens et trop indulgent pour les criminels et les délinquants. » (Jean de France, Un Prince Français)La misère s'y installe et surtout morale avec ses attributs comme l'oubli, la solitude et l'indifférence. Il faut donc instaurer des mesures permettant la réduction de la misère morale et social qui règne dans notre pays redonnant ainsi aux citoyens l'espérance d'un avenir meilleur. L'urbanisme mieux géré permettra à notre jeunesse de connaître d'autres horizons que l'univers restreint des tours grises, parkings et centres commerciaux des banlieues étouffantes. Sur les prisons :
« Il est tout à fait normal qu’on incarcère un criminel ou un délinquant, c’est-à-dire qu’il soit retranché pour quelque temps de la société. Il « paie sa dette ». Mais rien ne garantit qu’il ne récidivera pas à sa sortie si l’on ne s’occupe pas un tant soit peu de lui. Je ne parle pas seulement de sa réinsertion, je parle aussi de l’homme qu’il est. « J’étais en prison et vous êtes venus me voir. » Il me semble qu’il serait utile de favoriser des vocations d’assistance aux prisonniers. Il existait encore dans les années 1950 des congrégations attachées aux établissements pénitentiaires. Aujourd’hui, les aumôniers font ce qu’ils peuvent, mais ils ne sont pas très nombreux. En revanche, je suis frappé du nombre de condamnés qui se convertissent à l’islam. C’est bien le signe que ces hommes et ces femmes ont besoin que l’on prenne soin de leur âme. Il est capital de laisser ouvertes au souffle de la charité les fenêtres de la maison de justice. » (Jean de France, Un Prince Français)
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Entretien avec Etienne Chouard : le pouvoir antisocial de l'argent
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[Vidéo] Notre accord de fond (presque toujours) ... avec Eric Zemmour
S'il est un blog auquel l'on aura toujours profit à se référer, c'est bien celui d'Eric Zemmour; une personnalité avec qui nous pouvons, presque toujours, être d'accord, c'est bien Eric Zemmour lui-même. (Cf. le lien, en fin de note).
Il se trouvera bien, dans notre mouvance intellectuelle quelques puristes pour relever dans les écrits d'Eric Zemmour, ou dans ses paroles, tel ou tel point de désaccord jugé rédhibitoire. Voire nous révéler qu'il roule pour tel ou tel.
L'important, c'est la chose même, ce sont les analyses de Zemmour, sur l'actualité, mais aussi sur les perspectives à long terme pour notre pays, pour notre civilisation, notre société. Et, sous cet angle, dans 90% des cas, nous ne dirons pas que nous faisons nôtres les idées d'Eric Zemmour. Non, nous dirons que, fondamentalement, ce sont les nôtres. Zemmour est familier de l'école d'Action française, dont la réflexion politique s'étend sur tout un siècle et remonte au tout début du XXème. Et nous, nous retrouvons, dans les propos de Zemmour, les analyses que nous avons faites, ou, parfois, que nous aurions du faire ... et qu'il fait tout aussi bien, à sa place.
Nous mettons, aujourd'hui, en ligne deux vidéos passionnantes, où il se "dispute" brillamment avec Nicolas Domenach, sur I Télé. Qu'on les écoute. Elles ne sont pas très longues (environ 11'' et 8''). Et elles se suffisent à elles-mêmes. Pour l'essentiel, ce qu'y dit Eric Zemmour concorde, nous l'avons déjà dit, avec nos propres positions.
Florange : Le chemin de croix de Lorraine
Logements : Cécile Duflot se raccroche à DieuLien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, l'emploi, social 0 commentaire