
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Il y a des soirs où la politique mondiale s’invite sur la table de la cuisine où je prépare une hampe que le boucher m’a vendue sans la parer, un régal que seuls les Argentins apprécient. À Léchiagat, j’ai remplacé depuis longtemps la radio avc les fréquences maritimes par un écran posé près de l’évier. Là où mon oncle marin écoutait autrefois les bulletins météo de l’Atlantique nord et les bavardages entre les bâteaux de pêche, je laisse défiler les monologues d’un jeune Américain à la mèche sombre qui répond à ses abonnés comme on bavarderait au comptoir d’un fast food, Nick Fuentes.






