
L'affaire est emblématique de la gêne croissante de l'extrême gauche vis à vis des féministes de droite qui dénoncent les méfaits de l'immigration et bousculent les vieux réflexes militants. Défendre les femmes, c’est ce qu’elle prétend faire. Mais Ersilia Soudais aurait plutôt tendance à... les accabler quand elles sont de droite et qu’elles se font agresser par ses « camarades ». C'est en tous cas ce qu'a fait la députée LFI ce jeudi 29 mai. Deux jours plus tôt, plusieurs militantes du collectif Némésis et deux journalistes de Valeurs Actuelles étaient violemment pris à partie par des antifas, dans le 13ème arrondissement parisien. L’un des agresseurs a été interpellé par la Police en flagrant délit. Pas de quoi troubler la députée, qui préfère apporter son soutien public aux agresseurs lors d'un rassemblement devant le commissariat où les militants d’extrême gauche étaient placés en garde-à vue.