Le 2 novembre 2017, quelques mois après son élection, Emmanuel, dans son discours remarqué de la Sorbonne, appelait de ses vœux une politique agricole commune (PAC) qui « nous protège des aléas de mettre en péril la souveraineté alimentaire de l'Europe »… Le 9 décembre 2021, alors que la France s’apprêtait à prendre la présidence du Conseil de l’Union européenne, l’agriculture fut absente de son discours, si ce n’est à travers l’évocation des « clauses miroirs » – indispensables – et la lutte contre le concept écologiste fumeux de « déforestation importée » et d’« d’eau virtuelle exportée ». Ainsi est notre président de la République, prompt à commenter et pusillanime quand il a le pouvoir d’agir.
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