
En avril dernier, les préfectures de Corse ont appelé la population à « déposer les armes », via une opération d’abandon simplifié d’armes dans une île où leur taux de détention est plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale. Etonnante initiative qu’on aurait plutôt vue dans le 93 ou dans les quartiers Nord de Marseille, où le « taux de détention » serait à priori encore plus élevé et sert ouvertement en plein jour, pour des règlements de compte au fusil d’assaut. Là curieusement, point d’appel à cette population qui aurait donc une autorisation plus ou moins tacite pour garder les fameuses armes, plus nombreuses sans doute qu’en Corse et encore moins légales car encore moins déclarées.