La substitution de viande de cheval à de la viande de bœuf dans des lasagnes vendues comme plats cuisinés dans les grandes surfaces passe sans doute pour un problème de riches. On ne manquera pas de faire remarquer que, quelle que soit l’origine de l’animal abattu et commercialisé en pièces détachées, la platée de protéines enrobées de pâtes ferait le bonheur de toute une famille misérable d’un coin du globe délaissé par la société de consommation. Ces repus sont bien difficiles.
Ils sont surtout bien chatouilleux et veulent en avoir pour leur argent. Leurs caprices sont ceux d’enfants grugés, plutôt que de citoyens sourcilleux. Ils pardonneront moins une tromperie sur la marchandise qu’une promesse non tenue ou une trahison de la part d’un élu. La preuve est qu’ils votent toujours pour les mêmes candidats, quoique ces derniers ne manquent pas une occasion de rouler le peuple dans la farine. En revanche, tout tricheur avéré ou fournisseur défaillant dans le monde a priori fort louche du commerce sera inévitablement inquiété ou lynché. Il n’est pas de secteur où une anomalie n’est payée au prix fort, et n’exige, comme parfois dans l’industrie automobile, des gestes nécessaires et généreux, sous peine de sanction immédiate de la part du marché. Le même destin attend les fautifs actuels.
C’est toujours un spectacle assez paradoxal que cette moralisation affichée, judiciarisée et politisée à l’extrême, dans un monde où le mensonge publicitaire est la base d’un édifice pétri de rapacité et de mystification, et pas seulement dans le commerce. Encore faut-il bien que l’impression d’honnêteté universelle s’impose pour que, derrière la façade, les affaires continuent.
Ce rituel s’affiche ostensiblement, et non sans hystérie médiatique, à chaque fois que l’occasion se présente, une fraude, un empoisonnement ou un cerveau qui devient spongieux. Cela n’empêche pas les clins d’œil appuyés, comme ne manquaient pas de le faire les Augures en se regardant, aux dires de Cicéron. Car, dit-on en gens prévenus, si les consommateurs savaient ce qui se trouve dans leurs assiettes…
Ce qui est surprenant, semble-t-il, c’est que le débat ait porté uniquement sur une tromperie. Au moins aurait-on pu remettre en question la « naïveté » des pouvoirs publiques qui semblent plus laxistes dans les congélateurs que sur les routes de France. Certes, l’on a entendu quelques voix qui s’élevaient contre les circuits étonnants que prend la viande, entre abattoirs, traders, intermédiaires, distributeurs etc. Une véritable odyssée, moins poétique cependant que celle d’Ulysse. Mais la dérégulation, l’ouverture des frontières et la sacro-sainte religion des flux ne souffrent pas d’excessives sévérités en matière de contrôle, ni même d’éthique. La quantité impose sa loi, et le ventre des masses sa religion. Messer Gaster est sans doute le premier servi, mais le dieu Ploutos aussi. Chacun y trouve son compte, et c’est là le problème.
Il est fort probable que les lasagnes incriminées n’aient rien à voir avec celles dont on se délecte en Italie. Du reste, il n’est pas difficile de tenter l’expérience avec tous les plats dits « typiques », dont les saveurs et la consistance sont en général savamment élaborées par de diligents laborantins. Il n’est guère possible qu’il en soit autrement dans une logique de cantine et de réfectoire. La nourriture n’y est pas, assurément, aussi insipide que dans 1984, mais un tel régime de gastronomie formatée entraîne rapidement satiété et dégoût, même si l’on ignore les ingrédients que l’on ingère, leur origine et les processus qui ont abouti à ce qui se présente, fumant et engendrant des exhalaisons artificiellement « authentiques ».
Le bruit de lave vaisselle, au demeurant, après les pétards du mariage homo, est bien opportun pour faire oublier le démantèlement du droit du travail et les autres « trahisons » d’une gauche qui n’a rien à envier à la droite en libéralisme.
Hasard ou non, c’est justement au moment où ce scandale fait la une que l’on apprend que la farine animale est autorisée de nouveau pour les poissons, et le sera à terme pour porcs et volailles. On sait que le prochain Traité transatlantique de libre-échange nous réserve des surprises de ce genre.
La question cruciale, qui n’a pas été posée, est pourtant très claire : quel rapport a-t-on avec les animaux ? Et pour cause, car cette question en cache une autre, qui est de savoir dans quel monde on vit. Ce non-dit, honteusement dissimulé depuis des siècles, à mesure que l’être humain se prétend « seigneur et maître » de l’univers, s’avère pourtant le point central de la contestation du monde déraciné, uniformisé, déstructuré et déshumanisé contemporain. La désanimalisation de l’animal va de pair avec la déshumanisation de l’homme.
La relation de l’homme et de l’animal n’a pas été, depuis le néolithique, sans influence mimétique pour celle d’homme à homme. La domestication des animaux, du mouton au cheval, en passant par le chien, a probablement favorisé la domination d’homme à homme, et la gestion, par l’Etat naissant, de masses humaines de plus en plus importantes. Le parcage des troupeaux a pu également modéliser la ville, avec ses exigences géométriques et arithmétiques.
On parle désormais de « minerai » pour les stocks de viande. L’indifférenciation de cette matière, issue portant d’êtres vivants différenciés, jette une lueur lugubre sur les consciences capables de penser ce qui ne relève plus du monde d’antan, où la bête était abattue et consommée dans la ferme ou le village. La complicité pour ainsi dire existentielle entre des êtres qui passaient encore pour vivants n'est plus qu'un conte archaïque.
Il est inutile de rappeler les conditions innommables d’élevage industriel, de transport et d’extermination des animaux destinés à la boucherie. De nombreux documents, souvent horribles, sont à la disposition de tous, pour peu qu’on veuille lever la tête de son assiette. Le sort que l’on fait subir aux bêtes évoque irrésistiblement ce que les hommes ont infligé à d’autres hommes. Mais là, ce n’est pas une aberration épisodique de la barbarie humaine, mais un état permanent, et quasi quotidien.
Les grandes tendances qui président à la quantification et à la désanimalisation de l’animal se retrouvent dans ce qui menace l’homme. Nous y voyons en effet agir les méfaits destructeurs de l’industrialisation, aggravés par la mondialisation qui favorise la standardisation et la massification, la technicisation du vivant, qui tend à rentabiliser la matière pour en extraire tout le profit, quitte à prendre de grandes libertés avec les lois naturelles, et la perte complète de tout sentiment de normalité autre que celle du marché.
Heidegger évoque le devoir de gardien de l’être, que devrait saisir l’homme s’il veut se ressaisir. Il n’existe pas de domaine séparé dans la vie. Le sort subi par les animaux dans un monde qui tente, parfois de façon grotesque, de compenser sa cruauté par un surplus de sensiblerie à l’égard d’animaux de proximité, que l’on fait proliférer et qu’on personnalise comme des humains, tout en les abandonnant parfois comme on recompose sa famille, nous envoie au visage la vérité de ce que nous sommes. Il ne s’agit pas là de nier la loi de la nature, qui veut qu’il y ait des prédateurs et des proies, et qui ne va pas sans cruauté. Mais cette sauvagerie appartient au Nomos, à la loi du Cosmos, de ce qui est et doit être, de toute éternité. L’homme, par une sorte d’hybris insensée, modèle la nature selon ses propres règles, qui attentent à tout ce qui est décent et devrait ne pas être. La folie technique, la massification de la société, l’avidité, la perte des valeurs métaphysiques, c’est-à-dire transcendantes, transforment la terre en enfer. Dante se trouve dépassé, le progrès a plus d’imagination que lui.
La radicalité de la contestation du monde contemporain ne doit pas s’arrêter aux revendications utilitaires. C’est une révolution sur soi-même qui est vitale, et si l’on veut se retrouver soi-même, recouvrer l’humanité propre, il faut se réapproprier ce qui existait avant que l’on ne vide le monde de son sens .
La part d’animalité vraie que l'on porte en soi, dont toute recherche apporte des vertiges de sagesse, nous rapproche de l’animal, nous le fait comprendre et estimer, quel qu’il soit, araignée ou lion, vache ou chat, et nous lie à lui dans une sorte de fraternité mystérieuse, proche du divin. Les Anciens possédaient cette prescience, qui nous octroyait la connaissance inestimable de la mesure et de la beauté.
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Droit de vote des étrangers : c’est reparti !
Après le mariage pour tous, les socialistes mettent sur la table le droit de vote pour tous ! « Chose promise, chose due », pourrait-on dire, puisqu’il s’agit en effet de la proposition 50 du candidat Hollande. Mais la majorité se heurte ici à un sérieux problème
Si le gouvernement dispose de la majorité aussi bien à l’Assemblée qu’au Sénat, il ne dispose pas en revanche la majorité des 3/5e, requise pour modifier l’article 3 de la Constitution : or, ce dernier stipule que « sont électeurs (…) tous les nationaux français majeurs des deux sexes. » Alors on va glaner des voix au centre… Les négociations sont engagées.
Pas davantage l’homme de gauche accepte la différentiation sexuelle entre l’homme et la femme lorsqu’il promeut le « mariage » homo, pas davantage il accepte la distinction entre les nationaux et les étrangers lorsqu’il promeut le vote des étrangers. Il faut niveler les différences en leur préférant l’uniformisation ! Il faut s’émanciper des conditionnements naturels, qu’ils soient liés au sexe, ou bien qu’ils soient liés à l’appartenance à une structure d’enracinement ! En bref, l’homme est indifférencié : asexué et apatride en même temps !
Alors on observe à gauche une volonté cachée de revenir au suffrage censitaire, en liant l’impôt et le droit de vote ! L’impôt , en tant que tel, n’est qu’une contribution à la vie sociale à laquelle participe l’étranger vivant sur le sol français : la contrepartie de l’impôt, c’est par exemple le bénéfice des infrastructures et des services publics. Quant à la participation à la vie politique (la citoyenneté), qui consiste à déterminer le destin d’une nation, il apparaît évident qu’il est lié à l’appartenance à cette même nation (nationalité). On ne dispose de l’avenir des autres lorsque l’on est invité chez eux !
A droite, ce n’est cependant pas beaucoup mieux : on entend dire que si l’étranger veut voter, il n’a qu’à solliciter la naturalisation française ! Formidable : par simple démarche administrative, un étranger pourra alors, au-delà même des vœux de la gauche, participer à toutes les élections, également présidentielle ! Ou comment, en fabriquant des français de papier -puisque la nationalité est disponible automatiquement lorsque l’on naît sur le sol français, quand bien même on n’appartient au peuple français, ni par la filiation, ni même par l’adoption des codes et de l’histoire-, on permet à des populations extra-européennes de décider des lois qui régissent la société française !
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L'affreuse banalisation des infanticides (2010)
Véronique Courjault est libre. La mère des « bébés congelés », condamnée en 2009 à huit ans de prison par la Cour d'assises d'Indre-et-Loire pour triple infanticide, est sortie le 14 mai de la maison d'arrêt d'Orléans. Bien qu'au cours de son procès, l'avocat général ait requis dix ans de réclusion, ce qui était déjà fort peu eu égard à la gravité des faits - elle avait sciemment placé ses nouveaux-nés, à l'insu de son mari, dans le congélateur familial -, le juge a finalement accepté sa demande de remise en liberté conditionnelle. Le seul impératif, minimaliste, c'est qu'elle ne parle pas à la presse. Son avocate Me Delhommais a assuré que sa cliente « souhaitait maintenant vivre au calme. Si sa vie privée devait être violée, elle attaquerait en justice ».
Quelle audace de dicter des ordres et de proférer des menaces de la part d'un monstre qui, pour échapper à la justice, a ajouté au crime le mensonge ! Pendant longtemps, Courjault a ainsi nié contre l'évidence être la mère des deux bébés congelés et n'a reconnu avoir tué un troisième nourrisson que parce qu'elle était longuement cuisinée par les enquêteurs. Elle aura en tout effectué moins de quatre ans de prison. C'est peu cher payé pour trois assassinats, Cela fait un peu plus d'un an de prison par bébé tué ! Et l'affaire Courjault n'est hélas pas une exception, Céline Lesage, mère de famille de 38 ans, a été condamnée par la Cour d'assises de la Manche le 18 mars 2010 à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir, entre 2000 et 2007, délibérément étouffe ou étranglé six de ses nouveaux nés. La cour d'assises, au jury quasiment à parité hommes-femmes n'a pas assorti cette condamnation d'une peine de sûreté mais d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 10 ans, avec une peine de cinq ans supplémentaires en cas de non-respect. Autrement dit, avec le jeu des remises de peine, Lesage la mal nommée peut espérer sortir de prison d'ici sept ans, a encore cela fait environ un an derrière les barreaux par enfant assassiné.
Il ne se passe quasiment pas un trimestre sans que l'on apprenne une nouvelle affaire d'infanticide : un jour c'est une mère quadragénaire, qui avoue au procureur de la République de l'Aude avoir tué puis congelé - ses deux bébés, fruit d'une relation extra-conjugale, un autre jour c'est un père de famille divorcé qui tue ses trois enfants en les noyant dans une baignoire à Montélimar. Et face à ces actes barbares (qu'y a-t-il de plus innocent qu'un enfant qui vient de naître ?), tant les magistrats que les jurys populaires sont de plus en plus compréhensifs, surtout quand c'est la mère qui tue. Le professeur Israël Nisand, que l'on voit couramment sur les plateaux de télévision, a popularisé la notion de déni de grossesse pour disculper les auteurs de ces crimes. Pour lui, une femme niant sa grossesse jusqu'au bout n'a pas vraiment le sentiment de commettre un crime en étouffant, en noyant ou en congelant son nouveau-né. Encore une fois nous sommes en plein subjectivisme. L'enfant n'existe et n'a des droits que si je le veux bien. C'est toute l'argumentation des sectateurs de l'avortement : mon corps m'appartient, j'en fais ce que je veux. Théoriquement ces odieux infanticides ne devraient pas être aussi nombreux avec la généralisation d'une contraception, partout disponible, à prix modique et en faveur de laquelle est faite une publicité incessante. Si au contraire ils se multiplient, c'est bien la preuve que la mentalité contraceptive favorise dans les faits un climat d'hédonisme et d'irresponsabilité.
Qui ne voit par ailleurs que les législations toujours plus permissives, toujours plus meurtrières sur ce qui est pudiquement appelé interruption volontaire de grossesse ont désacralisé l'enfant et ont donné un permis de tuer ? À partir du moment où l'on peut supprimer légalement l'enfant dans le ventre de sa mère, on ne voit pas bien au nom de quoi on ne pourrait pas le faire une fois qu'il en est sorti. Et cela, alors même que les progrès de l'échographie nous montrent de manière incontestable et ô combien émouvante comment le fœtus est déjà un être humain avec une tête, des bras, des jambes, un cœur qui bat et qui ne demande qu'à aimer et à être aimé en retour. Société affreuse qui d'un côté donne la mort à des enfants parfaitement sains et qui de l'autre crée artificiellement des êtres humains en laboratoire (les fameux bébés éprouvette) pour les mères stériles voulant à tout prix avoir un enfant.
Beaucoup, même dans notre camp, souhaitent que l'on ne parle pas de cette question. Les uns parce qu'elle ferait perdre des voix, plus de 90 % des femmes françaises étant, nous dit-on, en faveur de la loi Veil. Les autres parce qu'au fond ils trouvent qu'il s'agit là d'une conquête de la femme, d'un formidable progrès des libertés individuelles. Dès son émergence médiatique en mai 2002, Marine Le Pen a affirmé qu'elle était hostile à l'abrogation de la loi Veil, contrairement à ce que stipulait alors le programme du Front national. Cette déclaration, gage de modernité et signe d'ouverture d'esprit aux yeux des puissants du jour, a certainement contribué à lui ouvrir toutes grandes les portes des media. Car l'avortement et l '«Holocauste» sont les deux religions séculières de la Ve République, les deux mamelles auxquelles se nourrit le régime qui a logiquement fait de Simone Veil une Immortelle, la présidente d'honneur de la Fondation pour la Shoah ayant donné son nom à la loi légalisant le massacre des innocents,
Cependant il est vain de croire qu'un quelconque redressement national pourra être opéré tant qu'existeront des législations non seulement aussi anti-naturelles mais, disons-le, aussi totalement barbares, Il est vrai hélas qu'avec le temps l'on s'habitue à tout, y compris au pire, que l'on relativise, que l'on se donne des raisons pour éviter de voir la vérité en face dans toute son horreur, Et pourtant un monde où l'on importe en masse de l'étranger des enfants que l'on ne veut plus faire soi-même, un monde où les mères peuvent tranquillement tuer le fruit de leur chair et même être remboursées de leur forfait, un monde où le personnel médical se voit récompensé de donner la mort, comme l'a fait récemment le gouvernement qui a fortement augmenté les honoraires des avorteurs, un monde qui condamne à des peines dérisoires des femmes ayant commis de sang froid moult infanticides, ne mérite pas de durer ni même d'être sauvé.
On ne le dira jamais assez, ce que les media appellent avec fierté « les conquêtes féministes » ne sont jamais que le paravent des égoïsmes les plus monstrueux. Nous sommes passés d'une civilisation de l'Incarnation où toute vie innocente est sacrée à une barbarie moderne où l'on a perdu jusqu'à la notion du bien et du mal et où partout dominent la culture de mort et le néant.
RIVAROL
< jeromebourbon@yahoo.fr >. -
Jean-Luc Mélenchon : un révolté en peau de lapin
On peut quand même se demander en quoi Jean-Luc Mélenchon a-t-il des raisons de se révolter. Il fait partie de ces politiques qui dans la société civile n'auraient pas été grand-chose vu leur bagage scolaire. La politique a été un prodigieux moyen de promotion sociale et économique. Titulaire d'une licence de philosophie il n'aurait pas pu être professeur en classe terminale puisqu'il faut le CAPES ou l'agrégation. Une licence permet tout juste d'être pion ou comme le dirait le directeur d'école à Gérard Jugnot dans les Choristes : « pion-pion-pion-pion-pion... ».
Ce petit vernis culturel a quand même permis à Jean-Luc Mélenchon d'avoir un baume de culture légèrement supérieur à une classe politique en général inculte, ce qu'on retrouve chez les journalistes. En tout cas, il a eu grâce à la politique des salaires très conséquents : ministre, deux fois sénateur pendant dix huit ans, député européen, maire, conseiller général... Il touchera donc une retraite généreuse. Certains estiment qu'il a gagné 37 000 € mensuel pendant des années. Bref, l'extrême gauche caviar.
En dépit de son statut de privilégié, il a gardé des comportements des années soviétiques lorsqu'il insulte Marine Le Pen de semi-démente. En URSS on accusait ainsi de dérangement mental les opposants au régime, d'où leur psychiatrisation. Son accusation envers Marine Le Pen est non seulement infâme sur le plan personnel mais aussi politique. Lorsqu'il propose de mettre la famille Le Pen au goulag, personne n'a réagi alors que l'expérience montre que lorsqu'on met une personne dans un goulag, des dizaines de milliers d'autres suivent. Mélenchon a le droit lui, de tout dire. Il est vrai que beaucoup le prennent pour un clown de la politique.
Sur le fond, dans son discours il n'y a rien d'original. Il ne fait que ressusciter les vieilles lunes gauchistes, tiers-mondistes, de haine de soi, le métissage étant un moyen de détruire la société. Toutes ces idées reçues sont elles des années soixante et soixante dix, celles de l'adolescence de Mélenchon. Il est vrai que ce dernier est resté un ado (comme les khmers rouges qui ont assassiné la moitié des Cambodgiens). Le socialiste Gérard Collomb, Maire de Lyon déclarait que le programme de Mélenchon avait échoué au Cambodge. Physiquement, on remarque que Mélenchon ne fait pas vieux. Dormir au Sénat pendant dix-huit ans n'a jamais usé personne.
Il veut faire sortir la France de l'Occident, rattacher la France au Maghreb, construire des mosquées encore et encore, prôner l'universel qui n'est que l'écrasement des êtres. Tous ses délires dignes d'Ubu ne font même pas rire son auditoire qui l'applaudit. En tout cas, le plus triste est que le contribuable et la société paient des mandats électoraux pour nourrir grassement des bouffons politiques.
Patrice GROS-SUAUDEAU le 23 avril 2012Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Franck ABED reçoit Roger HOLEINDRE
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P. Ploncard d'Assac Entretien sur l'actualité n°3 (avec Florian Rouanet)
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La démocratie impopulaire
Alors que s'est ouvert à l'Assemblée nationale le débat sur le mariage homo, s'il fallait une preuve supplémentaire de la décomposition des idées soixante-huitardes au fur et à mesure que les anciens combattants de ce mai, ce joli mois de mai d'imposture, s'enfoncent irrémédiablement dans la sénescence, le besoin d'autorité du peuple français, tous âges et toutes classes confondues, révélé par un sondage récent, la fournirait (1). Pensez-donc ! 87 % des Français considèrent que le pays a besoin d'un vrai chef pour remettre de l'ordre et 86 % que, d'une manière générale, l'autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd'hui... Dur à avaler pour ceux qui braillaient dans leur jeunesse : « Il est interdit d'interdire ! »
D'autant que ce même sondage confirme la lucidité des Français : pour 82 % d'entre eux, « les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels », 62 % les jugeant même « corrompus » ; 58 % estiment que les journalistes font mal leur travail et 72 % qu'ils ne parlent pas des vrais problèmes des Français ; 70 % déclarent qu'il y a « trop d'étrangers en France » et 62 % qu'on « ne se sent plus chez soi comme avant ».
On comprend que José Bové, d'Europe Écologie-Les Verts, prenne peur : « C'est très grave : cela me donne le sentiment que les gens ne croient plus dans la démocratie. C'est une vision de la politique complètement régressive. (2) ».
Merci à notre soixante-huitard attardé de confirmer que démocratie et autorité sont bien antinomiques ! La vraie autorité, celle qui s'exprime à travers un chef - chef de famille, chef d'entreprise, chef d'atelier ou chef d'État, qu'importe ? Chacun est chef dans son ordre et tous les ordres, dans leur inégalité même, sont respectables car tous concourent au bien commun - la vraie autorité est bien antinomique d'une idéologie qui, en donnant une souveraineté illusoire au "peuple", arrache au pays réel la maîtrise de son destin dans les affaires qu'il a la compétence de gérer, pour le livrer pieds et poings liés à une caste de politiciens qui prétend le représenter pour mieux l'asservir, laissant parallèlement le pays s'enfoncer dans un désordre établi, dont les plus fragiles sont les premiers à souffrir. Délinquance, déferlante migratoire, communautarisme, chômage, disparition des frontières, mariage gay et homoparentalité, c'est à toutes les structures de la société, à tous les repères que ce désordre établi s'attaque, avec pour seul objectif de laisser un pays réel déboussolé, livré à un matérialisme asservissant et égocentrique, à une atomisation négatrice des solidarités via une sacralisation illusoire de l'autonomie individuelle, à un constructivisme autodestructeur et déshumanisant, à un consumérisme niveleur et déresponsabilisant. Il est interdit d'interdire... pour mieux empêcher le pays réel de résister - car ce sont les mêmes imposteurs qui dénoncent désormais la libération de la parole !
Eh bien oui, la parole se libère ! Elle ne fait même que commencer à se libérer ! Les Français la reprennent après avoir subi, plus de quarante années durant, la chape de plomb d'un ordre moral d'autant plus totalitaire qu'il était inversé. Ce million de citoyens descendus dans la rue, le 13 janvier, cette mobilisation qui ne décroche pas, ceux encore plus nombreux qui, n'en doutons pas, défileront le 24 mars prochain, sont bien l'expression d'un instinct de survie que les sondages, qui évoquent une « droitisation » de la société, alors qu'il s'agit d'un simple retour du bon sens, ne font que confirmer.
Sursaut incompréhensible du pays réel au moment où vont être adoptés la dénaturation du mariage et de la parenté, bientôt la PMA, la GPA et le droit du beau-parent - en attendant l'euthanasie et la recherche sur l'embryon ? Au contraire ! Quand Berge, sans être aussitôt accusé de dérapage par ses amis du Parti socialiste, compare les opposants au mariage gay à des antisémites, réduit la femme à la fonction de Caddy et fait de l'enfant un objet de consommation, quand des manifestants amis du pouvoir font porter à un enfant de dix ans une pancarte sordide et que cette promotion avérée de la pédophilie n'est pas réprimée ni même dénoncée par les pouvoirs publics, quand ce même Parti socialiste cautionne des dérapages antichrétiens aussi abjects que haineux dans les manifestations qu'il coorganise, quand le discours officiel ignore la révolte du pays réel et laisse une nappe nauséabonde de vulgarité, de suspicion, de mépris, voire d'appels au meurtre (3), proférés par des associations subventionnées et représentées dans les couloirs ministériels, se répandre sur tout un pays avec la complicité active de média publics devenus de simples courroies de transmission des lobbies, alors oui, plus encore que de décomposition, c'est de putréfaction qu'il faut parler. De la putréfaction d'une idéologie qui a conclu un pacte secret avec l'instinct de mort. Car l'héritage de cette génération perdue et de sa progéniture est terrible : hier l'avortement et la libération sexuelle ouvrant sur la plus grave pandémie depuis la peste, aujourd'hui le mariage « pour tous » entraînant, en raison même de sa stérilité constitutive et au nom d'un criminel droit à l'enfant, la filiation-fiction et la marchandisation du corps humain. Et demain, pour couronner le tout, l'euthanasie et la recherche sur l'embryon. Oui, le secret de cette génération perdue, c'est bien son nihilisme, c'est bien l'instinct de mort.
Après l'avortement, qui visait le fruit, après le Pacs qui visait la structure en créant un ersatz de mariage à la fois pour l'affaiblir et habituer les esprits à d'autres prétendues formes de "couples" et de "familles", c'est désormais à la racine, c'est-à-dire, via le mariage lui-même, à la parenté qu'il convient de s'attaquer pour finir de liquéfier la société.
Mais, la crise aidant, les Français se sentent légitimement cernés de toutes parts. Chômage, précarité, dette, immigration, disparition des frontières, délinquance, mariage homo et homoparentalité, tout échappe, tout leur échappe, d'où ce besoin de vraie autorité, car l'autorité, avant même de rassurer, est ce qui établit, assure. Chaque jour davantage, les Français comprennent que le pouvoir actuel, aussi servile envers le mondialisme et indifférent à leur sort que le précédent, n'a d'autre finalité que d'achever la décomposition de la société entamée il y a plus de quarante ans. Loin d'être une diversion, c'est le simple développement d'une logique nihiliste. D'où cet instinct de survie du pays réel. D'où cette résistance naissante et cette lucidité croissante sur les maux et leur origine. D'où cette parole qui se libère et se libérera de plus en plus pour exiger le retour du bon sens. D'où cette exigence d'autorité. D'où, enfin, cette contre-révolution spontanée, qui se lève sous nos yeux, comme une espérance, et à laquelle il conviendra, le moment venu, de donner la forme salvatrice de la royauté - car la figure la plus haute et la plus pure de l'autorité, c'est bien celle du roi qui, en mêlant celle du père avec celle du chef, conjugue l'amour avec le commandement : cette figure que veulent précisément détruire, en la brouillant à son origine, les tenants de la dénaturation du mariage et de la parenté.
François Marcilhac Action Française 2000 février 2013
1- http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-01-24-france-2013-nouvelles-fractures
2 - Le Monde du 24 janvier 2013.
3 - « Un-e hétéro = une balle, une famille = une rafale » : pancarte LBGT lors de la manifestation homosexualiste du 19 novembre 2012. -
Le colbertisme, un mercantilisme louis-quatorzien
A la fin du XVIIème siècle, la mutation de l’agriculture française permet de subvenir aux besoins d’une population française en constante croissance. Elle devient même la population la plus nombreuse d’Europe avec environ 22 millions d’habitants, loin devant les autres pays. Cependant, l’économie française étant essentiellement agricole, la préoccupation majeure des différents surintendants des finances des XVII et XVIIIème siècles fut de diversifier cette économie afin de la rendre moins dépendante des aléas climatiques.
Colbert en tenue de l’ordre du Saint-Esprit,
par Claude Lefèbvre (1666).Le colbertisme en tant que pratique économique est une application du mercantilisme théorisé bien avant Colbert, notamment par Bodin, Garrault, Laffemas ou encore Montchrétien, des économistes réputés de cette époque.
Jean-Baptiste Colbert arrive donc à la surintendance des finances, sorte de ministère des finances et de l’économie, en septembre 1661, au moment de l’arrestation de Fouquet.
L’idée phare qu’il a défendu tout au long de sa carrière a été que l’économie devait être au service de l’Etat et de la politique qu’entendait mener le Roi. Pour cela il se basa sur deux principes qui sont, d’une part la maîtrise des flux monétaires et d’autre part une vue statique de l’économie.
Ces deux principes voulaient que l’augmentation de l’argent dont disposait le pays se faisait aux dépends d’un autre pays. Il fallait donc le retenir par tous les moyens. Pour schématiser, plutôt que de faire entrer et sortir l’argent du pays, il vaut mieux fixer le flux entrant de capitaux dans des investissements sur le sol français (Par exemple dans des entreprises) et faciliter les flux sortants de biens manufacturés au sein des usines françaises. Le but ultime étant d’avoir une réserve de capitaux importante à l’intérieur ainsi qu’une balance du commerce extérieur en excédent. Colbert mit donc en place des contrôles douaniers sévères pour éviter une fuite des capitaux mais aussi pour favoriser le marché intérieur aux dépends de l’offre étrangère.
Dans la vision de Colbert, seul l’Etat a une vue d’ensemble sur l’économie du pays plutôt que de laisser faire les différentes professions qui défendent leurs intérêts uniquement.
L’action de Colbert sur l’économie de notre pays s’est portée suivant deux axes : l’économie tournée vers l’intérieur et celle tournée vers l’extérieur.
En France, il choisit de donner une impulsion à l’industrie car il compte sur elle pour rivaliser avec les grandes puissances économiques que sont, à l’époque, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas. Il décide d’unifier le marché intérieur pour faire circuler de manière équitable les marchandises. Il crée les manufactures royales pour attirer les ouvriers qualifiés et favoriser l’innovation.
La mise en place progressive d’une uniformisation des différents règlements sur la fabrication de produits manufacturés pour obtenir une montée en gamme généralisée de la production française.
La création des manufactures participe de ce bouleversement en soumettant les entreprises à un contrôle direct de leurs pratiques.Versailles étant un des endroits les plus fréquentés par la noblesse du monde à l’époque, Colbert s’en sert comme d’une vitrine pour exporter l’excellence française sur la planète. C’est un plan simple et redoutable à la fois : d’une part, il valorise la production intérieure en empêchant autant que faire se peut les produits étrangers de rivaliser avec ceux fabriqués en France, d’autre part il favorise la demande étrangère pour les produits manufacturés français. Cela permet une croissance de l’importance de la France dans le commerce international et surtout, ce qui est le coeur de la stratégie colbertiste, c’est l’enrichissement du trésor royal qui augmente de façon considérable. Colbert poursuit ce but depuis son accession au poste de surintendant des finances. Cet enrichissement du trésor permet à Louis XIV de mener les nombreuses guerres.
A l’étranger, Colbert mise en grande partie sur la flotte de commerce pour concurrencer le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Il favorise la constitution des grandes compagnies de commerce sur le modèle hollandais et facilite leurs implantations outre-mer par la création de comptoirs de commerce dans les colonies.
Le système qu’il établit en France continue son oeuvre malgré sa mort prématurée en 1683. Le corps des inspecteurs devient un véritable corps au service de la valorisation de la production française.Cependant, le colbertisme se trouve confronté à la montée du libéralisme, poussé par les Lumières. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, reprenant le vocabulaire faisant « l’éloge de la liberté », des économistes et chefs d’entreprises poussent le pouvoir pour qu’il abandonne les règlements qui uniformisaient la production de chaque objet sur tout le territoire national.
La révolution se chargea de raser ce que les rois n’avaient pu se résoudre à complètement abolir: par le vote du 27 septembre 1791, les Constituants décidèrent l’abolition des règlements de fabrication et de l’Inspection des manufactures.Loin de résoudre les problèmes soulevés par un dirigisme un peu trop appuyé de l’Inspection des manufactures, l’abolition décrétée par l’assemblée constituante en crée de nouveaux: elle frappe d’infamie toute idée d’appliquer une règlementation quelconque dans la production d’un produit.
Cela supprime aussi le rôle d’intermédiaire entre les entreprises et l’Etat que jouait l’Inspection et oblige l’Etat à légiférer de manière générale et non par branche comme le bon sens le voudrait. De plus le corollaire de la suppression de l’Inspection a amené celui des corporations, ce qui empêche le développement de réelles organisations sociales. Nos syndicats français n’en sont que la pâle imitation. La conséquence de cette suppression est une organisation des syndicats sur une base politique et non professionnelle, contrairement à l’Allemagne par exemple.Sans pour autant idéaliser ou de dénigrer l’action, il faut reconnaître à ce grand homme le mérite d’avoir toujours voulu mettre l’économie au service de la grandeur de la France et, cela de manière volontariste. Le problème de l’Etat aujourd’hui serait son incapacité à déterminer une politique économique claire, enchaîné qu’il est par le libéralisme issu des Lumières. De plus le destin de l’économie française échappe aux mains des politiques. L’économie n’est donc plus subordonnée au politique. Ce changement est conjugué au transfert à l’Union européenne de nombreuses prérogatives capitales dans le domaine économique, notamment dans le domaine monétaire.
Bibliographie :
MINARD, Philippe, La fortune du colbertisme, État et industrie dans la France des Lumières, Paris, Fayard, 1998. -
Moins de chômeurs, c’est possible grâce à l’UMP ?
PARIS (NOVOpress Breizh) – Miracle, contrairement aux attentes, en décembre 2012, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi n’a progressé que de 300 en catégorie A, alors que la tendance était à + 30.000 par mois depuis un an. « Cette stabilité est appréciable », a commenté Michel Sapin, ministre du Travail. Tout en demeurant prudent : « Pour autant, elle ne marque pas une inversion de la tendance à la hausse observée depuis 2008. » (Le Figaro Economie, 26-27/01/2013).
Effectivement, le ministre n’a aucune raison d’afficher une quelconque satisfaction. En effet, si on prend en compte les chômeurs en activité réduite (qui travaillent plus ou moins de 78 heures par mois), non seulement le nombre d’inscrits progresse de 10.200 en décembre 2012, mais il frôle désormais les 4,63 millions en France métropolitaine.
On peut également remarquer que cette stagnation inattendue du nombre de chômeurs de catégorie A s’explique par la très forte hausse des sorties de Pôle emploi en décembre (+24,5%) et des cessations d’inscription pour défaut d’actualisation (+5,9%). La gauche reprend les recettes de la droite…
Pour l’instant, les deux armes dont le Gouvernement attend beaucoup (emplois d’avenir et contrats de génération) n’ont pas encore eu le temps de produire leurs effets. « Les emplois d’avenir démarrent doucement », titre Le Monde (06/02/2013). En effet, trois mois après le lancement du dispositif, le ministère du Travail et de l’Emploi comptait seulement 4.600 signatures effectives. Les 100.000 contrats prévus – au bénéfice quasi exclusif des « jeunes issus de la diversité » – semblent encore bien loin. Dans ce dossier le Gouvernement ne peut compter sur l’aide de l’opposition. Le président du groupe UMP de l’Assemblée nationale, Christian Jacob, a eu l’occasion d’indiquer la position de ses amis : « C’est une position très large du groupe. La ligne est relativement claire. Nous nous opposerons à ce texte parce que nous sommes dans un système uniquement tourné vers la fonction publique et rien pour le secteur marchand. » (Le Monde, 07/09/2012).
Mais affirmer que la politique de l’UMP est résolument antisociale serait inexact. En effet le parti de Jean-François Copé participe à sa manière à la création d’emplois ; il fait même beaucoup en la matière. Les chiffres montrent l’importance de l’effort consenti par les frères ennemis Copé-Fillon pour terrasser le chômage. Ainsi, dans les cinq instances censées piloter le parti (vice-présidence, secrétariat général et diverses commissions), 150 postes ont été attribués. A tel point que, si on considère par exemple, le nombre des vice- présidents, l’attelage ressemble fort à une armée mexicaine. Le 15 janvier, huit ont été nommés (Chatel, Wauquiez, Hortefeux, Gaudin, Karoutchi, Longuet, Estrosi, de Raincourt). Mais comme cela ne semblait pas suffire, une seconde promotion est apparue le 3 février : Dati, Kert, Audy, Fournier, Lamour, Falco, Gaymard. Avec en renfort, les vice-présidents nommés au titre des « mouvements » : Peltier (Droite forte), Jean Leonetti (Humanistes), Thierry Mariani (Droite populaire), Patrick Ollier (Gaullistes), Bernard Perrut (Droite sociale). On appelle cela une direction paritaire puisqu’on compte autant de copéistes que de fillonistes (Le Figaro, 05/02/2013). Vingt-cinq présidents, cela a de la gueule !
Toujours soucieux d’œuvrer positivement en faveur de l’emploi, Jean-François Copé s’est transformé en agent recruteur lors d’un déplacement à Agen le 6 février dernier. Il a annoncé sans rire qu’il allait demander aux secrétaires départementaux de son parti de publier des petites annonces dans toutes les villes afin de trouver des candidats pour les élections municipales de mars 2014 (Le Monde, 09/02/2013).
Qui dit mieux ? Si le P.S. suivait le même chemin, on pourrait diminuer notablement les effectifs de Pôle emploi…
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Le roi est toujours seul, par le Crieur du Cœur
Quelle erreur ! Perdre encore son temps à critiquer François Hollande ! Il n’est pas celui qui a, le premier, ouvert les portes du notre pays à une immigration non contrôlée donc dangereuse ; ni ouvert les caisses de l’État pour des dépenses inutiles et des cadeaux stupides !!!
Car le problème, ici et maintenant, c’est l’amas de courtisans, tous prêts à la lâcheté face aux loups en tous genres – y inclus du mauvais genre – face à la folle exigence des «nécessités de la vie» qui les mène à réclamer chaque jour un peu plus d’anarchie, un peu plus de laisser-aller, un peu plus de trahison des structures indispensables à toute société civilisée. En d’autres temps, on aurait appelé cela «la tactique du salami» ; mais aujourd’hui, un tel terme n’est ni kasher ni halal... il est médiatiquement incorrect. Mais qui est vraiment correct, de nos jours ?
L’ennemi, il est arrivé en colonnes : de la cinquième à bien d’autres, y compris celle des termites gueulards ! Je n’ai pas dit l’adversaire, car ils ont rapidement tombé les masques. Ils sont les ennemis de toute civilisation, car toute civilisation a besoin, pour survivre, d’une solide base de respect, d’ordre, de discipline, et aussi de mérite. Oui, même le socialisme, que je répudie car on l’a vu à l’œuvre et jugé à ses tristes résultats partout où il a sévi, même le socialisme nécessite indubitablement, pour structurer une société et survivre, d’ordre : c’est indiscutable.
Or, ce qu’ils tentent de promouvoir et d’instaurer, ce n’est ni le socialisme, encore moins la haïssable utopie communiste : c’est l’anarchie totale, la chienlit comme l’avait déjà démasquée le général De Gaulle ; en fait, et il n’y a pas d’autre mot en bon et vrai français : le bordel universel ; même pas l’homosexualité généralisée, n’en déplaise, mais une plurisexualité, l’infidélité établie comme base de toute relation : le négativisme envers et contre tout !
Il y a déjà longtemps que le mal-être, cette maladie psychologique aux graves conséquences, cause fréquente de la ruine des institutions, avait déjà atteint, bien avant l’endémie qui ronge et liquéfie les cerveaux (ou ce qu’il en reste) des artistes qui essaient d’être des humoristes, l’expression (ou la pensée) de celui qui a été considéré comme un grand comique, je crois qu’il se nommait Pierre Dac, qui avait lancé, en guise de slogan naïf sous forme de programme d’action, l’affreux aphorisme suivant : «Pour tout ce qui est contre, et contre tout ce qui est pour» !!! Mais quel cerveau sain, normal, pourrait accepter une telle crétinerie qui, de plus, comporte sa stupide contradiction interne !
Le seul, le vrai problème de notre époque – oui, ça c’est ici et maintenant !- c’est la dissolution des pensées !!!
Car le pétrole, il va durer encore des décennies ; l’atome ? Mais ça, ça dure des millénaires ! Mais la liquéfaction des cerveaux, donc des sociétés, a déjà commencé ! Et que sera, que pourra être un « roi » sans âme et sans amis ? Nicolas, François, seront vite relégués au rang de tristes marionnettes d’un passé déstructuré, haché menu par les crocs insensés de toutes ces fourmis rouges et de tous ces termites multicolores, noyant sous les accents du flot de novlangue vomi par ces zombies sous forme de vœux non pieux mais insensés, débiles et déliquescents !!! Et, pire encore, vous citoyennes et citoyens laxistes ou crédules, en serez réduits – et ce sera peut-être encore pire- à appeler à l’aide les militants des partis organisés et majoritaires mais ignorés jusqu’alors, toutes ces « chemises » roses, rouges, vertes, brunes, noires...
Car toutes les anarchies sont destructrices, de Toulouse à Tombouctou, et elles se noient toutes, toujours, dans une dictature sanglante ; du Proche-Orient à l’Extrême-Orient, et j’en passe, car je ne puis crier toutes les souffrances de cette planète...