Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 34

  • Les partisans du vote obligatoire feraient mieux de s’abstenir

    Doit-on casser tous les thermomètres ?

    Et si l’on cassait tous les thermomètres, est-ce que la fièvre disparaîtrait ? C’est à cette question enfantine que fait songer la proposition de loi enregistrée sur le bureau de l’Assemblée nationale le 6 février 2013, « visant à rendre obligatoire l’exercice du droit de vote ».

    L’exposé des motifs est à lui seul un morceau d’anthologie : les auteurs de la proposition, parmi lesquels figurent les hérauts de la Droite populaire, Thierry Lazaro et Thierry Mariani, commencent par constater « la persistance de l’abstention à chaque scrutin, en dépit de tous les appels civiques qui invitent nos concitoyens à se rendre aux urnes », un phénomène qu’ils jugent « d’autant plus surprenant que les modalités de vote par procuration ont été assouplies ». Puis, après avoir rappelé, sur un ton qui fleure bon l’école primaire IIIe République, « que dans le passé, nombre de nos compatriotes se sont sacrifiés pour que notre démocratie reste française, libre, et que chacun de nos concitoyens puisse continuer à s’exprimer (…) en élisant ses représentants locaux et nationaux », les auteurs de la proposition en concluent que le vote, s’il est un droit, « doit être également un devoir en l’honneur et en mémoire de celles et de ceux qui ont versé leur sang pour notre Patrie ». « Aussi convient-il d’organiser le caractère obligatoire de l’exercice du droit de vote », qu’ils proposent, avec une audace inouïe, d’inscrire dans le code électoral, et d’assortir d’une amende de 15 €, pouvant monter jusqu’à 45€ en cas de récidive dans les cinq ans.

    L’argumentaire avancé laisse un peu rêveur : l’ultime justification d’une démocratie à bout de souffle, la seule raison d’aller voter, serait donc d’honorer la mémoire de ceux qui, jadis, se sont sacrifiés pour faire reconnaître ce droit – et plus généralement, sans que l’on discerne bien la corrélation logique, de « celles et ceux qui ont versé leur sang pour notre patrie » ? Nul doute que Jeanne d’Arc, Bayard et d’Artagnan apprécieront l’hommage. [...]

    Frédéric Rouvillois - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • “Comprendre la mondialisation en 10 leçons”

    Présentation du livre “Comprendre la mondialisation en 10 leçons”, de Gilles Ardinat (Ellipses, sept. 2012) par Philippe Conrad sur realpolitiktv.


    Géopolitique en livres : "Comprendre la... par realpolitiktv

  • Face à la mort (camps d'extermination du Viêt-Minh )

    Un film rompt le silence sur les camps d'extermination du Viêt-Minh
    Après 55 ans d'opprobre et d'oubli, les anciens prisonniers d'Indochine qui ont survécu aux privations, brimades et lavages de cerveaux des camps viets, ont voulu remplir un devoir de mémoire envers leurs camarades, contre le mensonge et l'injustice.

    Le devoir de mémoire ne peut pas être sélectif. Avant de se préoccuper du malheur des autres, il ne faut pas oublier celui de ses compatriotes. Dans cet esprit, le Dvd Face à la mort, réalisé par l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), c'est-à-dire le ministère de la Défense, rassemble les témoignages des rescapés des camps du Viêt-minh. L'Association nationale des anciens prisonniers internés et déportés d'Indochine (ANAPI) a réuni à cet effet les derniers témoins pour recueillir, souvent pour la première fois, leurs récits émouvants et atroces.
    Les prisonniers étaient utilisés par le Viêt-minh comme moyen de chantage sur les familles et comme moyen de pression idéologique sur le corps expéditionnaire, auprès duquel, « criminels de guerre » transformés en « soldats de la paix », ils devaient semer la « bonne parole » de l'« Oncle Hô ». Rodée depuis la révolution d'Octobre, la méthode communiste d'asservissement psychique par la faim, la déchéance physique, les punitions sadiques, l'endoctrinement politique et la délation entre détenus, a été mise en œuvre dans ces camps qui n'ont jamais été visités par la Croix-Rouge.
    A part les prisonniers, les seuls Français que l'on y rencontrait étaient des conseillers politiques envoyés de métropole par le Parti communiste « français ». Le seul journal autorisé était le quotidien L'Humanité, qui parlait du corps expéditionnaire français comme d'un ennemi. Pendant ce temps en métropole, les syndicalistes faisaient impunément des grèves pour entraver l'acheminement de la logistique aux soldats et obtenaient du gouvernement, comme en mai 1951, que les collectes de sang n'aillent pas aux blessés d'Indochine.
    On se souvient du sinistre Boudarel, chef-adjoint du camp 113, en charge de la rééducation des prisonniers. Tortionnaire cruel et pervers de ses compatriotes, il fut par la suite nommé professeur à l'université de Paris VII. Démasqué en 1991 par Jean-Jacques Beucler (président du Comité d'Entente des Anciens d'Indochine, ancien officier et prisonnier du Camp n° 1 au Tonkin, et ancien ministre), alors qu'il intervenait à un colloque universitaire, il a pu mourir tranquillement sans jamais que ses crimes soient condamnés, en dépit des procédures engagées par les victimes qui l'avaient reconnu.
    Au cours de l'année de son commandement au camp 113, 278 prisonniers français sur 320 moururent. A un journaliste qui lui demandait s'il avait des regrets, il répondit : « Regret d'avoir été au camp 113, évidemment oui [...]. Regret d'avoir été aux côtés des Vietnamiens, des colonisés, des peuples de couleur, je dis nettement non : non seulement je n'ai aucun regret, j'en suis fier et si c'était à refaire, je le referais, que ce soit bien net ! » La justice française a considéré que les faits reprochés au professeur Georges Boudarel, traître et bourreau de ses compatriotes, tombaient sous la loi d'amnistie de 1966.

    Une extermination organisée
    Le taux global de la mortalité dans les camps Viêt-minh a été de 69,04 %. Celui de prisonniers de guerre français, de 59,5 %. Ce taux est supérieur à celui des camps de concentration allemands comme Buchenwald (37 %).
    En comparaison, le taux de mortalité dans les camps de prisonniers de guerre français en Allemagne pendant la Deuxième Guerre mondiale était de 2 %.
    Le colonel de la Légion Eric Weinberger, ancien déporté à Buchenwald et prisonnier du Viêt-minh a déclaré : « J'ai eu l'occasion de comparer les méthodes des nazis et des Viêts. Juifs,Tziganes, résistants de tous bords, s'ils nous réduisaient à une sous-humanité, les nazis ne cherchaient pas à nous convertir. Par la faim, les privations, les Viêts nous amenaient au même état que les nazis, mais ils exigeaient en plus que nous adhérions à leur système, en reniant toutes nos valeurs, notre foi en la justice, en notre pays. » Ces campagnes de propagande et d'endoctrinement, si elles n'eurent que peu d'effet politique sur les prisonniers, furent par contre prises très au sérieux par l'état-major, qui mit en garde les unités auxquelles ils avaient été antérieurement affectés, jetant la suspicion sur leur loyauté. Le Manifeste du camp n° 1 a été signé, comme d'autres, dans des conditions atroces qui n'ont pas été comprises par le commandement et auxquelles les militaires n'avaient pas été préparés.
    Tel était le sort des prisonniers français ; mais personne ne s'est intéressé à celui des prisonniers vietnamiens qui s'étaient engagés dans l'armée française, et qui fut encore pire. Le Dvd fournit le témoignage exceptionnel du lieutenant-colonel Huynh Ba Xuan, saint-cyrien, aide de camp du général de Lattre, capturé au combat en avril 1953 et resté 23 ans prisonnier du Viêt-minh. Rentré en France après sa libération, il apprit qu'il avait perdu la nationalité française en vertu des accords de Genève. Ces prisonniers vietnamiens ont frôlé l'extermination : le taux de mortalité atteignait dans ces camps 90 %. Sur 14 060 hommes capturés alors qu'ils servaient dans les unités de l'armée française, 860 seulement sont revenus ; et sur les 9404 prisonniers appartenant aux forces vietnamiennes, que Giap n'appellera jamais autrement, que les « fantoches », 157 seulement ont retrouvé la liberté. Face à la mort tente de rompre le silence monté autour de cette extermination organisée, il faut se souvenir que le Parti communiste "français" partagea le pouvoir, en France, jusqu'en 1947, et qu'il parrainait le Parti communiste vietnamien. Le silence des autorités politiques sur les otages civils (le plus jeune avait 12 ans à sa libération) et les prisonniers depuis 1945, comme le refus de rendre justice aux soldats français prisonniers en Indochine, est l'héritage de cette époque.
    Thierry Bouzard monde et vie 4 avril 2009

  • Sécurité alimentaire : Bruxelles autorise les farines animales pour les poissons

    BRUXELLES (NOVOpress) – Alors que le scandale de la viande chevaline dans les barquettes surgelées de lasagnes Findus a remis au premier plan la question de la sécurité alimentaire au sein d’un système agro-alimentaire mondialisé de plus en plus difficilement contrôlable, la Commission européenne vient d’annoncer qu’elle autorisait à nouveau l’utilisation de farines animales pour l’alimentation des poissons d’élevage.

    Les poissons d’élevage pourront donc à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin.

    On se souvient que ce mode d’alimentation totalement anti-naturel avait conduit à la crise de la « vache folle », l’épidémie d’Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) qui avait entraîné l’abattage d’un nombre considérable de bovins transformés de force en carnivores.

    Cette autorisation d’usage pour les poissons ne serait que la première étape d’une réintroduction plus générale des farines animales dans les circuits d’élevage industriels. En effet la Commission «entend proposer une autre mesure pour réintroduire l’utilisation des PAT – farines animales – de porc et de volailles pour les volailles et les porcs, seul le cannibalisme à l’intérieur de mêmes espèces étant interdit. »

    «Cette réintroduction des farines animales améliorera la durabilité à long terme du secteur de l’aquaculture, car ces PAT pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare», indique notamment la Commission dans un communiqué.

    Cette décision montre une fois encore que les exigences économiques des lobbys de l’industrie agro-alimentaire s’imposent à la fois au « principe de précaution » et aux exigences de protection de la santé publique.

    Une nouvelle invitation à privilégier le local, l’artisanal et le biologique pour résister à cette inquiétante dérive.

    http://fr.novopress.info

  • Rome: Casapound Italia présente sa « monnaie alternative »

    Rome: Casapound Italia présente sa « monnaie alternative »

    ROME (NOVOpress) – A l’occasion de la campagne électorale pour les élections régionales des 25 et 26 février prochains, le mouvement de droite radicale et sociale Casapound Italia va présenter à la population une des mesures qui composent son programme politique de rupture: une monnaie « complémentaire », appelée Equo, pour favoriser le commerce de proximité et la solidarité communautaire (ci-dessus).

    C’est Simone Di Stefano, candidat à la présidence de la région, qui, en compagnie de l’expert en systèmes monétaires Giovanni Passali, va présenter cette monnaie alternative inventée par Casapound pour le Lazio.

    Pour Casapound, cette monnaie locale se veut une réponse à la crise permettant «d’économiser de l’argent et donnant de l’élan à l’économie territoriale, les gens étant encouragés à consommer et utiliser des biens et services produits dans la région par les entreprises régionales et les professionnels locaux, bien loin de la logique spéculative ».

    Selon ses promoteurs cette monnaie stimulera l’économie locale et pourrait offrir aux familles jusqu’à 30% de pouvoir d’achat supplémentaire.

    http://fr.novopress.info/

  • Enfumage et manipulation sémantiques

     

    On ne disait déjà plus :
     
    - un aveugle mais un mal voyant
    - un sourd mais un malentendant
    - un handicapé mais une personne à mobilité réduite
    - une caissière mais une hôtesse de caisse
    - un balayeur mais un technicien de surface
    Alors maintenant…
    Ne dites plus"clandestin" mais "candidat à l'immigration" (Figaro)
    Ne dites plus"Gitans, rôdeurs" mais "gens du voyage" (Tous les médias)
    Ne dites plus"clandestin, immigré illégal, sans-papiers" mais "privés de papiers" (La Dépêche)
    Ne dites plus"quartier à majorité immigrée" mais "quartier populaire" (Tous les médias)
    Ne dites plus"crimes, agressions, violences" mais "actes de délinquance", "incivilités", "bêtises" (Le Parisien) ou "faux-pas" (France 2) et, plus récemment, "les inconduites" (CNRS)
    Ne dites plus"émeutes" ou "guerre des gangs" mais "incidents" (Tous les médias)
    Ne dites plus"immigration" mais "mobilité européenne" (Frattini, commissaire européen)
    Ne dites plus"bandes" mais "identités de quartier" (LCI)
    Ne dites plus"enfants d'immigrés" mais "enfants issus de familles d'éducations éloignées"
    Ne dites plus"attraper les voleurs" mais "lutter contre les délits d'appropriation" (Midi Libre)
    Ne dites plus"des vauriens font des graffitis" mais des "graffeurs habillent la ville de couleurs"
    Ne dites plus"un voyou notoire" mais "un individu défavorablement connu de la justice"
    Ne dites plus"mosquée" mais "centre culturel et religieux"
    Ne dites plus"fusillade" mais " bagarre par balles" (TF1)
    Ne dites plus"invasion" mais "excès d'immigration" (Claude Guéant, ex ministre de l'intérieur)
    MAIS SURTOUT… Ne dites plus "un Français attaché à son Pays, à sa Culture, à ses Traditions " mais dites "un RACISTE" !...
  • DSK ET LA PAUPERISATION

    Les signes de la paupérisation du peuple français s'accumulent de plus en plus. Les statistiques officielles montrent qu'en 2009 8,2 millions de personnes, soit 13% de la population, vivaient en dessous du seuil de pauvreté. En 2008, c'était moins : 7,84 millions. Un Français sur deux vit avec moins de 1580 € par mois. Certes ces statistiques doivent être lues avec prudence : il est plus évident d'être pauvre à Paris lorsque l'on a peu de revenus qu'en province avec les mêmes revenus, si par ailleurs on dispose d'une maison et d'un jardin.
    Des indices plus sûrs et évidents existent comme la « prospérité » des restos du cœur et celle du secours catholique. Les politiques qui pilonnent l'économie française, soit pour détruire les industries et services, soit pour les chasser ailleurs, ont au moins une production qui marche bien c'est justement celle des restos du cœur.
    Au même moment, DSK fait un retour quasi triomphal à Paris et les médias le montrent avec gourmandise pénétrant dans son magnifique logis de la place des Vosges. Ses innombrables camarades et amis de la fausse droite et de la vraie gauche sont, certes, fort embarrassés par ce retour. La présomption d'innocence existe dans le domaine pénal, ce qui n'empêche pas les rumeurs et les chuchotements.
    UNE INCOMPETENCE MANIFESTE
    Pour sauver l'honneur, les voici chantant ses prétendus talents et sa prétendue compétence. Mais il se trouve que la présomption d'innocence n'existe pas dans le domaine économique.
    Dans les multiples fonctions qu'il a rempli au plus haut niveau en France, il a décidé et orchestré les plus grandes calamités : semaine de 35 heures, retraite à 60 ans, enrichissement fabuleux des politiciens, déluge fiscal, dépenses publiques illimitées, endettement en folie. Le résultat pitoyable est connu : chômage, crise du logement, délocalisations des entreprises, retraites insuffisantes, panne de la croissance et bien d'autres manifestations qui ont conduit précisément à la paupérisation rappelée ci-dessus.
    Certes, pour sa défense, il pourrait dire qu'il n'était pas le seul et que ses amis sont étroitement solidaires de la catastrophe générale. Il ajouterait que la fausse droite, en dehors de quelques aménagements, a poursuivi la course folle et n'a nullement arrêté le double bolide des impôts et de l'endettement.
    S'il avait, au tribunal de l'histoire, un avocat aussi talentueux que celui qui lui a permis d'éviter d'être jugé, il pourrait aussi affirmer qu'il était ignorant du mal qu'il créait par ses actions. Étant donné le degré élevé d'intelligence de ces gens, la présomption d'ignorance n'a aucun sens. Il y a eu agression contre l'économie française et agression volontaire.
    Une autre ligne de défense pourrait être d'évoquer le consentement du peuple français s'exprimant par les votes ; cela voudrait dire qu'il n'y a pas eu de viol, comme cela aurait pu se produire dans la suite 2806 du Sofitel de New-York, si la victime n'était pas consentante.
    L'ORCHESTRE MEDIATIQUE
    Que se passe-t-il dans l'isoloir ? C'est là qu'intervient dans l'analyse un autre facteur, à savoir l'orchestre médiatique. Les médias en France sont à la fois créateurs et complices des calamités publiques ; ils sont étroitement imbriqués avec les politiques et forment avec ces derniers un ensemble cohérent, imposant une censure d'autant plus impitoyable qu'elle est apparemment douce. La situation est donc étrange : il n' y pas eu viol puisque le peuple a voté. Mais le consentement a été obtenu grâce à la complicité de l'orchestre médiatique, lui-même arrosé généreusement par les impôts arrachés aux victimes-contribuables-électeurs.
    La même propagande célèbre le rôle de DSK à la tête du FMI. Les tribulations récentes ont permis d'admirer sur les écrans la magnificence de cette organisation qui, avec ses 14 000 employés, n'est que l'une des multiples et luxueuse succursales du pouvoir totalitaire mondial en voie d'édification rapide.
    Au même moment, nous avons le spectacle de la misère que ce FMI impose cruellement au peuple grec, soi-disant pour le « sauver ». C'est une pratique courante de cette organisation. Là aussi la présomption d'ignorance n'existe pas.
    Comment ce personnage incompétent est-il arrivé à la tête du FMI ? Peu de gens se souviennent que pendant plusieurs mois les affaires étrangères de la France ont été mises au service de sa nomination et, de même, récemment de celle de Madame Christine Lagarde. Dans les affaires étrangères rien n'est gratuit et tout se paye ; personne ne peut connaître les contreparties que la France a du donner pour ces deux nominations correspondant aux caprices et intérêts du pouvoir en place.
    LES IMPOTS FRAPPENT SURTOUT LES PAUVRES
    La paupérisation évidente du peuple français met en évidence un fait que peu admettent, à savoir que les impôts frappent en priorité les pauvres. En effet, ces derniers deviennent pauvres précisément à cause des impôts qui détruisent les créateurs de richesse, ceux qui font tourner la machine.
    Les simples précaires, qui arrivent seulement à vivoter risquent à leur tour de tomber dans la trappe de la pauvreté. A mesure que les gens s'élèvent dans la richesse, l'impôt devient de moins en moins pesant. S'ils accèdent à la grande richesse, l'impôt n'existe plus puisqu'ils peuvent s'évader parfaitement légalement pour échapper à l'enfer fiscal.
    La France en ruine, le désastre du FMI : décidément les camarades ont bien de l'audace à essayer de redonner du lustre à leur encombrant ami. En fait, ce n'est que le reflet de leur propre solidarité à la fois dans l'incompétence et dans ses résultats.
    Michel de Poncins. http://libeco.net/

  • Plaintes contre les Femen sans réponse : Allô Mme Taubira ?

    Communiqué des cercles des avocats libres sur l’action des FEMEN :

    Mardi 12 février, un groupe d’activistes se disant appartenir aux « femen » a fait irruption dans la cathédrale de notre Dame, dévêtues, et recouvertes de slogans anti-chrétiens en hurlant des insanités telles que « fuck the pope ». Elles entendaient célébrer la démission de Benoit XVI et prétendaient dénoncer l’homophobie de l’Eglise catholique.

    Ce n’est malheureusement pas la première fois que ces activistes qui se prétendent féministes et qui ont été interdites en Ukraine, se livrent en France et en toute impunité à ce type d’exaction anti-chrétiennes. Le 18 novembre dernier, celles-ci avaient violemment attaqué le cortège des catholiques traditionnalistes qui manifestaient contre le mariage entre personnes du même sexe. Munies d’extincteurs, dévêtues de la même façon et affublées de slogans violemment anti-chrétiens, elles avaient commis par moins de quatre infractions pénales.

    A ce jour, et sauf erreur de notre part, il ne semble pas que la moindre poursuite ait été engagée à leur encontre. A contrario, certains pères de famille qui avaient défendu leur famille en novembre dernier en repoussant les femen ont été placés en garde à vue, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Les plaintes déposées par les familles contre les activistes FEMEN sont à ce jour toujours sans réponse. Il y a à l’évidence une différence de traitement de la part des autorités politiques et judiciaires qui confine ici à la discrimination et au déni de justice.

    Combien d’agressions faudra-t-il tolérer avant de commencer à appliquer la loi et à défendre les catholiques comme des citoyens ordinaires ? Une telle agression aurait été à l’évidence impensable dans une mosquée. Faut-il rappeler que les jeunes gens qui ont pénétré dans une mosquée en construction en octobre dernier ont été interpellés, placés en garde à vue et placés sous contrôle judiciaire avec une interdiction de sortir du département ? Les FEMEN subiront elles le même sort ?

    Nul besoin d’être grand clerc pour discerner que derrière cette inaction volontaire du Ministère Public toujours prompt par ailleurs à faire la chasse aux idées jugées politiquement incorrectes par les ligues de vertu et la police de la pensée transparaît en arrière fond un climat de christianophobie latent. Le cercle des avocats libres qui regroupe des confrères et des membres des professions judiciaires attachées aux libertés mais également à la justice et l’équité, dénonce cette différence de traitement flagrant et appelle à protester énergiquement mais pacifiquement devant le ministère de la justice pour dénoncer ce traitement manifestement méprisant à l’encontre des chrétiens et demander l’application de la loi. Il communiquera prochainement sur la date et l’heure de ce rassemblement.”

    source Michel Janva

    http://fr.altermedia.info

  • 16/12/12 Tugdual Derville (1) argumente brillamment son opposition au Mariage Pour Tous !

  • Le Pen, la droite nationale et les questions d’Orient (2003)

    Aujourd’hui, il n’y a que les ennemis irréductibles du Front national, et de son président Jean-Marie Le Pen, pour ignorer les positions originales du parti-phare de la droite nationale française, sur les dossiers du Proche et du Moyen-Orient : à savoir une reconnaissance, sans guère de limites, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Retour sur cet aspect négligé, quoi que non négligeable, du vilain petit canard de la vie politique française.

    Il n’est pas vraiment nécessaire d’inonder le lecteur de citations sur les positions frontistes sur la question irakienne, dont le président du Front national fut l’un des plus âpres défenseurs, dès les premières menaces lancées contre ce pays par l’administration Bush Sr. Un soutien qui ne se démentira pas au cours des années, Le Pen étant l’une des rares personnalités politiques européennes (et le seul « présidentiable » français) à faire le trajet Amman-Bagdad (mille cent kilomètres de route), accompagné, à chaque fois, d’une aide humanitaire conséquente.

    Est-il utile ici - autrement que pour l’assurer de notre plus profond respect - de rappeler le travail de Sisyphe accompli par l’association SOS Enfants d’Irak, animée par son épouse Jany Le Pen ?

    Autre réalité incontournable, d’entrée, il faut reconnaître à Jean-Marie Le Pen son antériorité quant à sa défense de l’Irak par rapport à la droite « classique ».

    Ainsi, du temps où le Premier ministre français était un certain Alain Juppé, Le Pen n’avait pas barguigné à voir en lui rien de moins qu’un « criminel contre l’humanité » car « il s’est associé comme complice des Américains et des Anglais, qui affament chaque jour six cent enfants irakiens, sans parler des adultes. En cinq ans, ils ont fait tuer plus d’un million d’enfants et d’adultes à cause de l’embargo ».

    L’Irak donc. Mais pas seulement. Si la position du Front national vis-à-vis du dossier irakien est assez connue, son approche du problème palestinien l’est moins. Etapparaît comme assez hétérodoxe.

    Le Pen ne craignant pas d’affirmer, bien avant l’essor de l’intifada Al-Aqsa et l’arrivée aux affaires du général Ariel Sharon, que « Le peuple palestinien subit un véritable martyre, puisque les droits qui lui ont été reconnus par l’Onu sur sa propre terre ne sont pas respectés. Il s’agit d’un pays et d’un peuple qui vivent dans une misère affreuse. Plus affreuse encore, serais-je tenté de dire, que celle qui accable l’Irak. En Irak, il y a un génocide perpétré et mené par les États-Unis avec la complicité de l’Europe; mais au moins ont-ils conservé un gouvernement, des institutions, une homogénéité nationale. Ils souffrent et meurent, mais chez eux. Alors que l’Onu et les nations qui la composent se sont révélées incapables d’imposer une solution juste dans l’ancienne Palestine. Personnellement, j’ai depuis longtemps reconnu le droit des Israéliens à avoir une patrie, mais ce droit ne peut pas exister s’il n’a pas pour corollaire celui des Palestiniens à avoir une patrie libre et souveraine »(1).

    Idem pour le Liban. Revenant sur le crime de guerre perpétré à Cana par les forces israéliennes contre des civils essentiellement chi’ites, Le Pen assurera que «les tragiques noces de Cana sont de la responsabilité au moins égale des Américains » qui « n'ont jamais été très regardants quand il s'agit de bombarder les populations civiles ou de les affamer comme en Irak » (2).

    À cette aune, le discours sur Le Pen sur l’islamisme peut sembler parfois anodin par rapport aux saillies de groupies de l’Axe atlantique au sein de l’actuelle majorité.

    Ainsi, c’est Jean-Marie Le Pen qui reconnaissait auprès de nos confrères d’Arabies (n°98), qu'« on attise la peur des Français devant ce qu'il est convenu d'appeler « l'islamisme » ou « l'intégrisme islamique ». Ceux qui attisent ou manipulent ces peurs, n'hésitant pas à dénaturer grossièrement le message de l'Islam pour le faire mieux entrer dans leurs schémas, le font dans une optique très précise : celle de l'utopie mondialiste et de l'idéologie des droits de l'Homme qui présupposent la destruction des identités culturelles et le refus de la transcendance. Leur rêve est celui d'un Islam aseptisé et rendu inoffensif, ce qui me paraît une contradiction dans les termes »(3).

    Il convient, par ailleurs, de rappeler que cette opposition au Moloch états-unien, n’est pas univoque. Ce que rappelait Jean-Marie Le Pen lorsqu’il déclarait que « L’hégémonie américaine exprime un déséquilibre des forces mondiales et la disparition, provisoire sans doute, de l’ex-Union soviétique ou plutôt de la force de l’Est européen. Ainsi, tout naturellement, par une espèce de pente mécanique, le pouvoir américain est amené à devenir absolu; donc, de fait, totalitaire. Il n’est donc pas souhaitable de se prêter au développement de cette hégémonie en créant un instrument telle l’Europe fédérale, dont on sait à l1avance qu1elle est quasiment aux ordres des États-Unis »(4).

    Et d’évoquer aussitôt l’alliance nécessaire contre « L’ennemi commun », car « c1est cette hégémonie qui, substantiellement, est hostile à l’idée nationale en général, aux nations en particulier. Ainsi, les nationaux ont-ils entre eux un corpus de valeurs communes aux civilisations, qu’elles soient chrétiennes ou mêmes musulmanes. Ces valeurs vont du patriotisme au respect du passé, de l’attachement à la terre à l’amour de la famille et à toutes les valeurs qui en découlent : la solidarité, la charité, l’honneur, le dévouement, le sacrifice, etc. J’irais même plus loin en disant que cette coalition de nations est parfaitement à même d'aider à rétablir la paix dans le monde » (5).

    Nous sommes probablement là au coeur de ce qui différencie le mouvement lepéniste, des formations à prétentions identitaires. Une vision du monde nationale (mais non ethniste ou raciste) acceptant comme siens tous ceux se reconnaissant dans le modèle national, quels que soient leur couleur de peau ou attaches religieuses.

    Bien sûr, il convient de resituer le discours « pro-arabe » du parti lepéniste dans le contexte politique qui est le sien.

    À commencer par le « vote arabe », qui, à n’en pas douter interpelle le Front national. Au point que Muriel Piat ait écrit à ce sujet, dans les colonnes de la presse frontiste :

    « Mais les populations venues par exemple d’Algérie sont-elles homogènes ?

    Certains peuvent et veulent s’assimiler. Notre devoir n’est-il pas de les ramener à nous; de leur expliquer notre intérêt commun ? Jean-Marie Le Pen a donné quelques signes forts de cette stratégie. Il a imposé, sur la liste de Paris aux régionales, Sid Ahmed Yayaoui. Mais il y a aussi, à l’extérieur du Front, des personnalités avec qui l’on peut dialoguer. Farid Smahi, auteur du livre Faut-il brûler les Arabes de France a fait un tabac à Toulon. Il a eu le courage de venir à la Fête du Livre. Pour pouvoir rejeter la masse des inassimilables envahisseurs, il faut le concours de tous les Français - y compris les plus nouveaux, s’ils le sont au fond du cœur » (6).

    Mais, également, dans les prises de positions affichées par les cadres du FN sur les questions proches et moyen-orientales, on retrouve, de manière assez systématique, le fil de la rhétorique anti-système propre à ce parti.

    Ainsi, dans une attaque en règle de la via factis US lancée par la clique Perle, Rumsfeld, Wolfowitz, Kagan and co., - faite par le député européen Bruno Gollnisch, dans l’hémicycle du Parlement européen - les dénonciations de la veulerie eurolandienne occupent une place largement équivalente aux piques strictement anti-américaines.

    Revenant sur un document de synthèse sur la situation en Irak élaboré par le Conseil de l’Europe, lequel regroupe les chefs d’État et de gouvernement des États membres des Quinze, Gollnisch, y verra, d’entrée, un « Document indécent » puisque « l’Europe ne mentionne le mot Irak qu'à partir de la trente et unième des trente-six pages qui composent les conclusions de la présidence ». « La guerre est là, événement considérable, majeur, dont des membres de l'Union, la Grande-Bretagne en tête, sont directement responsables » martèle le délégué général frontiste, énumérant les mensonges dont s’est rendu coupable « l'empire américano-britannique pour justifier sa brutale agression ».

    « Mensonge, quand on a prétendu qu'il s'agissait de permettre à l'ONU de désarmer l'Irak, alors qu'en fait, la guerre était programmée depuis le début».

    « Mensonge, quand vous avez osé dire que le Conseil de sécurité était bloqué, parce qu'il n'avait pas voté de résolution autorisant la guerre. Il n'était pas bloqué : il avait adopté une procédure et une procédure qui fonctionnait».

    « L'Irak affaibli, méthodiquement affamé depuis dix ans, contraint de désarmer contre des promesses de paix, allait s'effondrer dès les premières heures du conflit. Mensonge ! Il résiste, et souvent héroïquement. La population irakienne allait accueillir les troupes de l'Empire comme des libérateurs ? Mensonge ! Elle les accueille comme des occupants. L'Irak disposait, paraît-il, d'armes de destruction massive. Tout a été dit à ce sujet, des bobards les plus sinistres aux plus ridicules, comme ceux de Tony Blair, qui s'est déshonoré, le 5 février, en présentant un rapport justifiant l'agression, dont onze pages sur dix-neuf émanaient d'un mémoire d'étudiant datant d'une dizaine d'années. À ce jour, les seules armes de destruction massives sont les milliers de bombes et de missiles sophistiqués de l'empire anglo-saxon qui écrasent les villes irakiennes».

    « Comme juriste» a poursuivi le délégué général du Front national, « je constate la cynique violation de toutes les règles de droit que les anglo-américains eux-mêmes avaient mises en place pour prévenir les guerres. Comme Européen, je déplore les haines, hélas justifiées, que les bombes de l'empire accumulent contre le monde occidental. Comme chrétien, je suis horrifié qu'une telle guerre, qui ne remplit aucune des conditions de justice, puisse se faire au nom de Dieu. J'appelle un chat un chat et Tony Blair un meurtrier mondain. Quant à George Bush, qu'il cesse d'invoquer Dieu ou seulement pour le prier : que le sang des Irakiens innocents ne retombe pas sur le peuple américain !».

    Évidemment, vu par le seul prisme franco-français, les positions pro-arabes d’un Front national systématiquement tenu à l’écart de la conduite des affaires du pays, en feront sourire plus d’un. Cette position semble exagérée, en effet, il n’est pas exclu que le FN, passé les frontières hexagonales, soit plus écouté qu’on le croit.

    En tout cas, et au-delà des positions adoptées récemment par la diplomatie française, force est de constater que cette France - désormais géopolitiquement plus proche des Non-alignés que du Reich états-unien - est perçue différemment par d’anciens adversaires dans le monde arabo-musulman.

    Rappelons ici les propos, lors d’un discours, étonnamment pro-européens du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallâh, qui, jaugeant le poids des capitales européenne opposées à la guerre, déclarait qu’ « Il faut réévaluer notre vision de la société européenne, après les manifestations qui ont rassemblé des millions de personnes et qui vont jouer un rôle en influençant la décision d1empêcher la guerre»(7).

    Or, comment ne pas rappeler que lors de son récent périple au Liban, Jean-Marie Le Pen - pesant du coup d’un poids similaire à celui d’un Jacques Chirac, Dominique de Villepin, ou d’un Louis Michel - avait pu rencontrer des élus du Hezbollah et leur faire part des positions de la droite nationale française sur les questions du Proche-Orient.

    Faut-il tant se surprendre d’un intérêt pour les prises de position du FN à l’étranger ?

    Évidemment non. Concernant le reste de la planète, DEUX, critères, foin des anathèmes et des a priori idéologiques - le concept d’«extrême-droite», rappelons-le, strictement occidental, comme bien d’autres d’ailleurs, est parfaitement incompréhensible dans bon nombre de pays - sont à prendre en compte.

    Premièrement, ce que les économistes appellent l’« effet de taille ». En clair, au-delà des chiches invitations dont bénéficient quelques groupuscules (style l’extrême-gauche, hier en Albanie, ou, aujourd’hui à La Havane ou à Kinshasa, pour prendre là des exemples situés en dehors de la droite nationale), en dessous de la barre des 10 %, inutile de se faire la moindre illusion, un parti français n’a que peu de chances d’intéresser la moindre chancellerie.

    L’éclosion du FN au plan international est due tout autant à son programme susceptible de séduire (de Beijing à Téhéran) par son refus de l’hégémonie états-unienne, qu’à sa « taille » proprement dit, faisant de cette formation (comme de n’importe quelle autre) un interlocuteur politique capable de se faire entendre des médias ou encore (plus important d’un point de vue « non-français ») de peser sur des assemblées (régionale, nationales ou européennes).

    Deuxièmement, la personnalité des dirigeants. Elle est ici primordiale. Il suffit pour s’en persuader d’inverser les rôles. Sans sombrer dans l’excès qui, en France, connaît en dehors de quelques personnalités emblématiques, les ténors de la vie politique malaisienne, iranienne ou arménienne ? Pourquoi, grand Dieu, en serait-il autrement pour la classe politique française ?

    On rappellera ici que Le Pen a eu l’intelligence politique de confier les « relations internationales» de sa formation au premier vice-président du FN, Dominique Chaboche. Ceci n’a rien d’anecdotique.

    Pourquoi ? Parce que, statutairement, le premier vice-président est de toujours (il suffit de relire les statuts du parti lepéniste) le deuxième personnage du mouvement. Ce qui, en clair, vu de l’étranger, offre l’avantage de démontrer l’importance accordée aux relations internationales pour une formation politique qui y affecte ostensiblement son numéro deux. Simple question. Combien de partis français (plutôt enclins à «refiler» l’étranger au premier second couteau venu) ont eu l’idée de tenir ce raisonnement ?

    Qui plus est, Chaboche - outre qu’il a la stature et l’âge qui cadrent avec cette fonction, a pris sa fonction très au sérieux - est connu pour être un proche du chef, ce qui ne gâte rien pour tout État ou instance qui serait désireux d’approcher et/ou de faire passer un message à ce parti.

    Quel rôle « international » peut espérer jouer un parti comme le FN ?

    Là, un petit retour en arrière s’impose. À l’été 98, l’un de nos confrères rapportait : « Jean-Marie Le Pen chargé de mission diplomatique ? L’ambassadeur d’Iran (...) pourrait maintenant lui demander de s’entremettre entre son pays et le régime de Saddam Hussein. Lors de son prochain voyage à Bagdad, Le Pen passerait ainsi par Téhéran et non par la Jordanie, ainsi qu’il le fait habituellement » (8).

    Dans un éditorial, j’écrivais, dans la foulée, que « Joint par notre rédaction, le président du Front national, nous a effectivement confirmé sa disposition à mettre sa bonne volonté au service de la paix au Proche et au Moyen-Orient « pour tous les pays de la région qui ne souhaitent pas accepter l’hégémonie mondialiste ». Pour M. Le Pen, comme l’Allemagne et la France après 1945, les pays de la région « l’Iran, l’Irak, mais aussi la Turquie et d’autres ont un intérêt commun à se rapprocher en sachant surmonter le souvenir de guerres communes et douloureuses » (9).

    Et parmi les conclusions que je tirais de cette affaire, je soulignais combien « cette affaire confirme l’importance croissante du Front national et de Jean-Marie Le Pen sur la scène internationale. Que la classe politique française, forte à se gargariser de valeurs toutes théoriques, se regarde, enfin, dans la glace car, soit, elle a été contactée et à opté pour l’alignement le plus veule sur les positions du US Department of State, soit, elle ne l’a pas été et - en clair - n’est pas tenu pour un interlocuteur sérieux et digne de confiance par le 1er producteur de gaz du monde et l’un des premiers producteurs de brut. Quelle leçon ! »(10).

    C’est peu de dire que le nouveau millénaire n’a pas changé grand-chose à cette donne. Si la France a retrouvé récemment un regain de popularité en Orient, suite aux tentatives élyséennes d’imposer un veto à la via factis yankee contre l’Irak, les coulisses de l’UMP (omnipotente dans les assemblées) bruissent déjà des complots qu’y ourdissent les hommes liges de Washington et de Tel-Aviv.

    À terme (à droite en tout cas), le FN pourrait retrouver assez vite son statut privilégié d’interlocuteur des ennemis désignés de l’Amérique...
    Jacques Bordes http://www.voxnr.com
    Notes
    1 - Agir, pour Faire Front.
    2- www.geostrategie.com.
    3- Arabies (n°98).
    4- Agir, pour Faire Front.
    5- Idem.
    6- National Hebdo (28 nov.-4 déc. 96).
    7- L’Orient-Le Jour (17 fév 03).
    8- La Lettre de Magazine Hebdo (10 juillet 1998).
    9- World Report/InterNat (15 juillet 1998).
    10- Idem.