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  • Bobby Sands (Soldats Louis)

    Musique de Soldats Louis sur l’Irlande du Nord avec des images d’archives de différentes manifestations.

  • Ca chauffe pour tous…

    Rassemblement à proximité du Sénat pour marquer l’opposition d’une majorité des français contre l’examen du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux homosexuels…

  • Y-a-t-il vraiment un déclin de la France ?

    À Nicolas Baverez revient le mérite d'avoir le premier abordé cette question avec autant de courage. Tout d'abord on va donner des chiffres simples. La France depuis plusieurs années a des taux de croissance très faibles et même ridicules comparés à ceux des États-Unis ou de la Chine.
    La France, qui avait un P.I.B. très supérieur à la Grande-Bretagne, est maintenant derrière elle. La croissance moyenne depuis 1990 est de 1,8% contre 2,8% en moyenne pour les pays de l'O.C.D.E. La France donc recule par rapport aux autres pays. Le taux de chômage en France est aussi un des plus élevés des pays de l'O.C.D.E. (presque 10% à la fin de l'année).
    Nicolas Baverez ne veut pas faire de l'Europe un bouc émissaire commode selon ses dires. Cela serait sans doute inconvenant pour le politiquement correct. Mais il est pourtant vrai que pour la mise en place de l'Euro, la France a sacrifié pendant des années des points de croissance (et de chômage) que l'on finit toujours par payer très cher en termes de recul et de retard, tout cela pour arriver au marasme économique actuel. La croissance sera proche de zéro en 2003. La zone euro a une croissance quasi nulle contre 4% pour les États-Unis. L'euro trop fort n'est pas du tout adapté pour l'économie allemande qui se traîne et entraîne d'autres pays. On en vient donc à regretter l'ancien système monétaire qui avait beaucoup plus de souplesse puisque les taux de change nationaux s'ajustaient à la situation économique des différents pays. Depuis des années, nos politiques ont eu comme objectif l'intégration européenne et non pas la croissance, l'emploi ou la bonne santé économique du pays. La politique de désinflation compétitive avait comme objectif un franc fort accroché au mark. Pendant des années, il a donc fallu souffrir pour arriver au stade actuel d'une croissance nulle avec l'Euro. Que de temps perdu ! Les pays ayant une croissance positive significative (Grande-Bretagne, Suède... ) ne font même pas partie de la zone euro. La France tombe économiquement mais elle tombe aussi dans d'autres domaines.
    L'immigration a sapé l'homogénéité française déjà fragile avec des régionalismes toujours prêts à revendiquer leur identité. Deux tiers des immigrés arrivant en France ont un niveau inférieur au premier cycle des collèges contre un quart aux États-Unis selon l'O.C.D.E. Alors que la France se désindustrialise et que les usines restantes sont de plus en plus automatisées, on fait donc venir en France une armée d'analphabètes qui n'auront sans doute jamais de travail et dont la descendance aura hélas un fort potentiel de délinquance tout en faisant baisser le niveau des écoles françaises.
    La France baisse sur le plan culturel et intellectuel avec en plus une immigration qui sape son système éducatif. Elle s'islamise ; on ne sait vraiment compter officiellement au million près le nombre de musulmans en France. Notre pays perd donc une part de son essence occidentale ce qui peut avoir des effets négatifs sur son développement économique. Max Weber avait démontré l'influence de la religion sur l'économie. Malheureusement, certaines religions peuvent à contrario être défavorables au développement.
    Elle vieillit puisque toute politique démographique qui favoriserait les Français de souche est considérée comme discriminatoire. A propos de la canicule, la France a eu le bilan le plus catastrophique des pays occidentaux et, après vingt ans de socialisme qui devait apporter le bonheur sur terre, le taux de suicide en France ne fait qu'augmenter pour devenir le plus important d'Europe de l'Ouest.
    Pour finir, les Français se rendent compte que la construction européenne a échappé à la France. L'expression « l'Europe démultiplicateur de puissance » n'a aucun sens puisqu'on assiste pour la France au mieux à la cacophonie pour la politique étrangère de l'Europe (ex: la crise irakienne), ou au pire à prendre des directions opposées à la volonté de la France comme par exemple une Europe vassale des États-Unis. Dans une Europe à vingt-cinq ou trente, notre pays pèse de moins en moins pour les décisions. L'Europe attend la reprise américaine comme si elle n'avait aucune autonomie propre.
    La commission de Bruxelles a accepté le libre-échange mondialisé ce qui revient à dire que la construction européenne n'a plus guère de sens sur le plan économique dans un contexte de mondialisation totale, l'atelier du monde se déplaçant en Asie. Cette baisse de l'économie française atteint évidemment le prestige de la France puisque sur le plan diplomatique on n'écoute malheureusement que les forts économiques et/ou militaires. Avec sa situation comparée aux États-Unis, la position française sur l'Irak avait quelque chose de surréaliste.
    Que conclure de ce bilan ?
    Le gouvernement Raffarin n'est manifestement pas à la hauteur et n'a pas redressé la pente ne serait-ce que vis à vis de la croissance et de l'emploi. L'Euro fort va sans doute continuer à plomber notre économie. L'Europe de Maastricht nous a imposé de nouvelles contraintes (comme s'il n'y en avait pas suffisamment en économie) qui annihilent toute politique économique volontariste. La France n'a plus sa monnaie et doit donc attendre un meilleur contexte international. L'expression jusqu'alors abstraite « perte de souveraineté » dévoile toute sa signification.
    PATRICE GROS-SUAUDEAU STATISTICIEN - ÉCONOMISTE  (2010)

  • 6 octobre 877 : la culture carolingienne

    L'homme qui meurt le 6 octobre 877 dans un hameau de la Maurienne, au pied du Mont Cenis, illustre fort bien l'imbécillité du cliché qui voudrait que le Moyen-Âge eût été une période d'obscurantisme. Petit-fils de Charlemagne, Charles le Chauve a allié en effet un goût personnel pour la vie de l'esprit et une politique de mécénat digne des grands princes de la Renaissance.
    C'est d'ailleurs l'expression imagée de "Renaissance carolingienne", forgée en 1839 par J.J. Ampère, qu'ont volontiers utilisée nombre d'historiens pour désigner le vaste mouvement intellectuel qui a été impulsé et protégé par plusieurs souverains du IXe siècle. Cette "Renaissance", née à la cour d'Aix-la-Chapelle, grâce aux beaux esprits dont Charlemagne, par souci de prestige, avait voulu s'entourer, a connu son plein essor deux générations plus tard.
    Le règne de Charles le Chauve a connu des débuts chaotiques où la force des armes et les subtilités de la diplomatie tenaient plus de place que le culte des lettres. Il lui a fallu en effet se tailler sa place au soleil lorsque la mort du père, Louis le Pieux (840), a laissé face à face des héritiers vite devenus des concurrents pour se partager l'empire fondé par le grand-père Charles. Allié à Louis le Germanique contre leur frère Lothaire, Charles le Chauve obtient au partage de Verdun en 843 cette partie occidentale de l'empire carolingien qui va s'appeler un jour la France. Il lui faut se battre, bec et ongles, pour s'imposer aux grandes familles du Toulousain, de la Septimanie, d'Auvergne. S'appuyant sur une partie de l'aristocratie laïque et ecclésiastique (dont le précieux prélat Hinemar de Reims), Charles réussit à réunifier, pour peu de temps, le monde carolingien en se faisant couronner empereur à Rome, le jour de la Noël de 875, par le pape Jean VIII.
    Ce n'est pas cette réussite politique, éphémère, qui justifie la gloire de Charles le Chauve mais bien plutôt son œuvre culturelle. Œuvre qui s'exprime à travers des gestes de générosité au moment de son couronnement, il offre au pape le trône dit de saint Pierre, toujours conservé au Vatican, et la Bible de Saint-Paul-hors-les-murs (ce célèbre manuscrit, commandé par Charles au scriptorium de Saint-Denis, a fait l'objet d'un fac-similé réalisé en 1993, en Italie ... pour un prix de vingt-huit millions de lires).
    Dans un monde où l'écrit est rare (la culture germanique est de tradition orale), Charles veut que soit fixé sur parchemin, pour la postérité, le sens de son action : fier de ses racines, il fait composer un poème sur ses ancêtres et, pour marquer la continuité de sa lignée (il a eu quatorze enfants connus), il demande à son cousin Nithard, abbé laïc de Saint-Riquier, « de fixer par écrit pour la postérité le récit des événements de son temps ». Cette source nous est aujourd'hui précieuse.
    Un diacre napolitain, Paul, offre à Charles un récit de la conversion de Théophile qui introduit en Occident les premiers éléments de la légende de Faust. Mais le principal titre de gloire de Charles, au plan intellectuel, est d'avoir protégé avec constance et efficacité un Irlandais, Jean Scot Erigène, « le lettré le plus savant et le plus original de son époque » (pierre Riché). Une originalité qui allait loin puisque Scot est l'auteur du Periphyseon, « la première grande synthèse métaphysique de l'Occident ». que l'Eglise considérait comme hérétique puisque ce traité tait un véritable acte de foi panthéiste.
    P V National Hebdo du 1er au 7 octobre 2007

  • Égypte : le calvaire des chrétiens continue

    Égypte : le calvaire des chrétiens continue

      LE CAIRE (NOVOpress) – Le calme est revenu tôt le matin du lundi 08 avril, dans le quartier d’Abbassiya, mais la police était toujours déployée autour de la cathédrale Saint-Marc, dans laquelle des Coptes étaient encore retranchés après une nuit de violences antichrétiennes.

    La « bataille de la Cathédrale »

    Dimanche, après l’assassinat de 4 chrétiens au Caire, des milliers de Coptes sont venus participer aux obsèques.

    Les funérailles ont pris une tournure politique lorsque les participants ont scandé des slogans contre le pouvoir islamiste, et ces scènes ont été retransmises en direct à la télévision. Des scènes de chaos ont suivi, et de nombreux chrétiens se sont réfugiés à l’intérieur de la cathédrale tandis que la police tirait du gaz lacrymogène sur l’édifice.

    Aux côtés des policiers, des groupes de civils musulmans, apparemment des habitants du quartier, échangeaient des projectiles avec les Coptes par-delà les murs de la cathédrale.

    « Eux, là-bas, ce sont des chrétiens. Ici, vous êtes du côté musulman », a expliqué l’un des résidents à l’AFP.

    Beaucoup de Coptes se sont dit choqués par l’attaque contre la cathédrale Saint-Marc, siège du patriarcat copte orthodoxe. Deux personnes ont été tuées et 89 blessées selon le bilan du ministère de la santé.

    Un contexte propice à la violence

    Ces événements surviennent dans un contexte très tendu en Égypte en raison de la profonde division entre les partisans de M. Morsi, issu des Frères musulmans, et ses opposants, qui ont dégénéré à plusieurs reprises en violents affrontements.

    Les Coptes représentent de 6 à 10% des 84 millions d’habitants en Égypte, où les affrontements sont fréquents entre chrétiens et musulmans, souvent en raison de querelles de voisinage, d’histoires d’amour interdites ou de la construction de nouvelles églises.

    Depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011, ces heurts ont tué une cinquantaine de chrétiens.

    L’arrivée d’un islamiste à la tête de l’Égypte a aggravé le sentiment d’insécurité et de marginalisation des Coptes. M. Morsi a promis d’être le «président de tous les Égyptiens» mais ses opposants l’accusent de se comporter comme un représentant des Frères musulmans et de l’islam.

    Que ce soit sur les chaînes de télévision salafistes, sur Internet ou dans les prêches des islamistes radicaux, ces “infidèles” sont de plus en plus stigmatisés.  “Certaines couches de la société ont désormais le sentiment qu’il est plus facile de s’attaquer aux Coptes, ils ont un sentiment d’impunité“, affirme ainsi Tewfik Aclimandos, chercheur associé à la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France.

    Julien Lemaire http://fr.novopress.info

    Crédit photo : Al Jazeera English, via Wikipédia, (cc).

  • Jean-Luc Mordoh à L'AF : "Oui, il y a un matraquage pour rester dans l’UE."

    Le théâtre sera-t-il la planche de salut du souverainisme ? Se définissant comme « pro-français », Jean-Luc Mordoh espère contribuer, par ce biais, à faire vaciller l’édifice européen, dont il réprouve la construction avec la plus grande vigueur.

    L’AF 2860 Pourquoi ce livre et surtout sous cette forme, celle d’une pièce de théâtre ?

    Jean-Luc Mordoh : Pourquoi ce livre ?

    J’ai été un europhile convaincu jusqu’au jour où j’ai décidé d’y voir un peu plus clair. Ce que l’on me promettait, cette utopie d’union des peuples, ce pari fou d’effacer 1500 ans et plus de conflit avec nos voisins surtout après le summum de la barbarie de 14/18 suivi de 39/45, j’y ai fermement cru. Mais au fil des années, ce discours européen n’apportait que son lot de pessimisme. A chaque déboire, à chaque délocalisation, à chaque injonction de Bruxelles, c’est la même bouée de sauvetage, le même remède préconisé, le même discours convenu répété inlassablement par nos politiciens comme un mantra sanskrit, l’Europe : une autre Europe, une nouvelle Europe, une Europe sociale, plus d’Europe. Une litanie de slogans sensée nous transcender et nous convaincre que demain sera le jour de la Réalisation. Cela fait 30 que cela dure mais demain n’existe pas.

    Dans un moment de lucidité, j’ai décidé de comprendre la définition de l’Europe politique, de sortir de l’idéologie pour me pencher sur du solide, du factuel, le contrat qui nous lie à l’UE, le TFUE (traité du fonctionnement de l’union européenne). Et là, ce fut la douche froide.

    Pourquoi une pièce de théâtre ? Ecrire un livre sur le Traité du Fonctionnement l’Union Européenne (TFUE) dans un style académique n’aurait eu aucun impact sur les gens. Pour deux raisons : 1/ Il y a plein de livres sur ce sujet et admirablement bien écrit. 2/ Je n’ai pas les compétences pour rédiger et expliquer comme un politique.

    Le meilleur moyen de capter l’attention, d’y apporter du nouveau, un regard neuf, c’est de caricaturer la situation tout en faisant rire les lecteurs. Quand vous faites rire, le message passe beaucoup mieux. L’autodérision est le meilleur outil pour comprendre sa geôle. Pour y mettre un peu plus d’entrain et de vie, l’explication par un couple des articles du TFUE incriminés s’opère à travers un dialogue, un peu décalé mais toujours pédagogique. Les discussions politiques autour d’un bon repas dominical, on a tous vécu cela.

    Quels sont à vos yeux les principaux dangers de l’Union européenne ?

    Le premier, le plus important, la pierre angulaire de toutes les déclinaisons décisionnelles, c’est l’abandon de notre pouvoir, de notre démocratie. Je l’explique par les articles 3, 4, 5, 6 du TFUE et les GOPE, les Grandes Orientations de Politique Economiques. Notre vote n’a plus aucun sens. Aucun.

    Tout est déjà pensé, décidé et planifié dans tous les domaines : justice, transport, social, marché, acquis sociaux, santé, défense, etc. Il ne nous reste plus que le pouvoir de décider si nous transformons cette rue en voie piétonne ou si cette nouvelle crèche portera le nom de Pablo Picasso. Pas plus.

    L’UE a changé la définition du mot démocratie. Il y a peu, c’était le peuple qui votait et son vote décidait d’une voie à suivre. Aujourd’hui, un pays est démocratique quand il valide les directions stratégiques de Bruxelles. Nous avons fait un saut quantique avec le même mot. Ce mot démocratie est une césure entre le peuple qui croit, plus ou moins, décider, et les politiciens, qui eux, connaissent la nouvelle définition. La démocratie d’aujourd’hui est dictée par une armée de commissaires bruxellois jamais élus et qui n’ont aucun besoin de l’aval d’élections.

    Cela explique, entre autre, les taux d’abstention de plus en plus élevés lors des élections, de toutes les élections. A quoi bon voter si celui que j’élis ne fait qu’appliquer bêtement les directives de Bruxelles ?

    Pensez-vous qu’un retrait pur et simple soit possible ? Marine Le Pen a demandé récemment à François Hollande d’organiser un référendum sur un éventuel retrait de la France de l’Union européenne : ne pensez-vous pas que les Français sont aujourd’hui tout simplement incapables de l’envisager en raison du matraquage qu’ils subissent depuis des décennies sur l’Europe ? Ce serait à leurs yeux de l’aventurisme...

    Un retrait est techniquement possible mais totalement improbable. Je m’explique puisque vous avez cité un nom.

    1/ Sur MLP. Contrairement aux apparences, elle ne veut pas sortir de l’Europe. La raison est simple. Si vous désirez sortir et que vous l’annoncez devant vos militants et autres, vous donnez la marche à suivre. Et la marche à suivre est claire, c’est l’article 50 du TFUE.

    Cet article 50 a été conçu pour qu’un Etat puisse sortir d’une façon unilatérale, sans l’accord des autres pays. Il a été pensé et prévu donc en parler n’est pas une gageure. Le processus de sortie dure au maximum 2 ans. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais entendu MLP citer cet article. J’ai des doutes sur sa volonté de sortir de l’UE.

    2/ Toujours sur MLP. Elle demande un référendum, soit. Mais vous connaissez les français, 70% d’entre eux sont prêt à se couper la main au lieu de voter FN ou aller dans son sens. Les partis UMP et PS le savent et rameneront ce référendum à un vote contre la peur “des chemises brunes”. L’équation sera simple :

    1/ Le FN veut un référendum pour sortir de l’Europe. 2/ Le FN est un parti fasciste (évidemment non mais il est toujours représenté comme cela). 3/ Donc sortir de l’Europe est une démarche fasciste. 4/ Vous désirez revivre les années 41 en France ? 5/ Non, et bien vous savez ce qu’il vous reste à faire. 6/ Les jeux sont faits et l’on connait déjà le gagnant.

    Mon analyse personnelle et le paradoxe de tout cela, c’est que MLP le sait. Alors pourquoi part-elle au feu pour une défaite assurée ? La politique est un jeu de rôle pas toujours très clair pour les électeurs. MLP part perdante mais son ambition première est d’être incontournable à droite et de faire vivre son entreprise familiale. Pas de sortir de l’Europe. MLP est le ciment du statu quo actuel. L’UMP et au PS le savent très bien et en jouent merveilleusement bien en actionnant dès que possible, les qualificatifs de racistes, fascistes et autres synonymes de nécroses à faire fuir le premier venu. A croire qu’il y a une pièce de théâtre jouée entre eux trois. Deux gentils et un méchant, un trio qui s’entendent comme larons en foire.

    3/ Pour conclure, l’article 50 est une clé que la France n’a pas les moyens d’utiliser. Pour actionner l’article 50, il faut une majorité à l’assemblée Nationale, une majorité sur 575 députés. Tout est dit l’article 50 est inaccessible.

    4/ Notre seule chance de sortir de l’Europe viendront d’évènements extérieurs. La Grèce sortira un jour car je vois mal les Allemands payer tous les 6 mois ad vitam aeternam. Si la Grèce sort, c’est l’effet domino. Le Portugal, l’Espagne puis l’Italie suivent. Tout l’axiome même de l’Europe, un conglomérat de nations, sera partiellement détruit. Bruxelles n’aura plus aucun sens et tout s’écroulera. Même scénario avec l’Angleterre. A titre indicatif, la France verse chaque année 21 milliards à l’UE et elle en reçoit 14. Une sortie, contrairement aux délires pessimistes d’européistes, c’est un gain net de 7 milliards. Quand au retour du franc, je vous invite à lire et écouter les propos de Jacques Sapir ou de Philippe Murer (Forum Démocratique) qui démontrent techniquement qu’une sortie n’aurait aucun impact négatif sur notre économie. Bien au contraire.

    5/ Oui, il y a un matraquage pour rester dans l’UE et il n’y a aucun débat sensé digne de ce nom sur ce sujet. Les journalistes ont choisi leur camp et leurs interlocuteurs. Le seul interlocuteur invité est MLP. Mais en l’invitant, on joue sur des peurs irraisonnées et les partis classiques sortent systématiquement vainqueur de cette invitation. je vous ai démontré qu’elle ne voulait pas sortir de l’UE. Invitez Jacques Sapir, Philippe Murer, Etienne Chouard ou François Asselineau, le débat risque d’être ardu pour les tenants de l’Europe face à ces pointures. Mais ils ne sont jamais invités.

    Vous définiriez-vous comme un souverainiste ?

    Oui, car je défends la souveraineté de mon pays. Non, car ce terme est altéré depuis de nombreuses années, il a une sonorité négative. Pour faire vite, à travers ce mot, beaucoup de gens entendent : extrême-droite, repli sur soi-même, rejet de l’immigration sans nuance, idéologie nationaliste donc réveil des années noires de la France de 39, alors qu’il porte en son coeur, un joli mot, souverain.

    J’aime mieux le qualificatif de français, voire patriote ou quitte à inventer un mot, un pro-France. Et si l’européiste convaincu me réplique que lui aussi il l’est, je lui mets sous le nez toutes les soumissions réglementaires auxquelles il doit souscrire obligatoirement pour valider son attachement à l’Europe. Moi, c’est la Constitution française, lui, c’est le TFUE. Un monde nous sépare.

    Entendez-vous donner une suite politique à ce livre ?

    J’ai un essai sur l’immigration en cours, que je le veuille ou non, c’est politique. Le domaine étant aussi sensible qu’une fiole de nitroglycérine, il sera abordé sous le même angle : l’auto-dérision de l’existant.

    Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2860

    Comment Sortir de l’Europe Sans Sortir de Table aux Editions la Bourdonnaye. Disponible en numérique sur APPLE STORE, AMAZON et FNAC Disponible en format papier sur LULU. COM

    http://www.actionfrancaise.net

  • Pollution aux nitrates : La France fait toujours l’impasse

    Mis en consultation le 29 mars, un projet de décret reporte de 6 mois l’entrée en vigueur des nouveaux programmes d’action français contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole au niveau régional. Signe que la France traîne toujours les pieds, alors que Bruxelles a déjà saisi la Cour de justice il y a plus d’un an.

    Pour lutter contre la pollution aux nitrates, l’action reste le principal point faible du gouvernement français. Le nouveau dispositif réglementaire promis par Paris pour prendre le problème à bras le corps, sur le plan national et régional, est en effet reporté de 6 mois.

    Un projet de décret, mis en consultation le 29 mars, prolonge en effet l’application des actuels plans d’action départementaux dans les zones vulnérables (voir JDLE) jusqu’au 1er janvier 2014 alors qu’ils devaient céder la place, le 1er juillet prochain, au nouveau programme national, complété des programmes régionaux.

    «Cette prolongation est nécessaire compte tenu des délais nécessaires à l’élaboration des textes relatifs au programme d’action national et aux programmes d’action régionaux», justifie le ministère de l’écologie dans sa notice d’accompagnement.

    «Nous attendions les résultats d’une étude technique sur le stockage, qui ont été rendus en juin dernier. Et les élections professionnelles dans les chambres d’agriculture, à l’automne dernier, n’étaient pas un moment propice pour sortir cette nouvelle réglementation», reconnaît Claire Grisez, sous-directrice de la protection et de la gestion des ressources en eau à la direction de l’eau et de la biodiversité.

    Le ministère de l’écologie assure que l’arrêté précisant le programme d’actions national sortira bientôt. Soumis à l’avis de l’Autorité environnementale, qui dispose de 3 mois pour l’examiner, il précisera les conditions d’épandage dans les sols en pente, détrempés, inondés, gelés et enneigés, interdira les épandages à moins de 5 mètres des cours d’eau et précisera l’obligation de couvert pendant les intercultures longues ainsi que les conditions de stockage par type d’effluent et d’exploitation.

    Ce texte est d’autant plus important qu’il sera opposable aux agriculteurs mais les programmes d’actions régionaux qui pourront le renforcer ne seront, eux, disponibles qu’à la fin 2013, contrairement aux promesses faites antérieurement par le ministère.

    Leur élaboration reste pourtant urgente, puisqu’elle se trouve au cœur de la procédure contentieuse lancée par la Commission le 27 février 2012 (voir JDLE). «Au total, deux procédures sont engagées à l’encontre de la France pour non-respect de la directive du 12 décembre 1991 sur la protection des eaux contre la pollution par les nitrates de source agricole: en matière de désignation des zones vulnérables et de non-conformité des programmes d’action», résume Joe Hennon, porte-parole du commissaire européen en charge de l’environnement.

    Selon lui, le délai moyen de traitement d’un contentieux par la Cour européenne étant d’un an et demi, le jugement devrait intervenir au plus tard en août 2013.

    Paris se dirige donc inéluctablement vers une condamnation par la Cour de Luxembourg. Et si la décision de justice n’est pas exécutée, c’est une amende allant jusqu’à 20 millions d’euros qui sera alors prononcée. Une facture salée qui s’ajoutera aux dédommagements déjà imposés par les tribunaux français.

    Dernier en date, la Cour administrative d’appel (CAA) de Nantes a condamné l’Etat français, le 22 mars 2013, à verser 12.430 € à la commune de Tréduder (Côtes d’Armor) pour le ramassage et le traitement des algues vertes sur ses plages. Cette décision, signalée par l’avocat spécialisé dans l’environnement Arnaud Gossement sur son blog, confirme les décisions passées.

    Le 1er décembre 2009, la même juridiction avait condamné l’Etat à indemniser plusieurs associations de protection de l’environnement pour le préjudice moral subi par la prolifération des algues vertes.

    Dans leur argumentaire, les juges de la CAA de Nantes citent la première condamnation de la France par la Cour de justice européenne, qui remonte à plus de 12 ans (le 8 mars 2001), pour non-respect de la directive Nitrates (taux supérieur à 50 milligrammes par litre).

    Ils mentionnent aussi le rapport de la Cour des comptes du 7 février 2002, accusant les politiques publiques de ne pas avoir préservé les ressources en eau des pollutions diffuses agricoles au cours des années 1994-2000.

    Ils concluent aux carences répétées de l’Etat, «constitutives d’une faute de nature à engager sa responsabilité», alors même que les programmes d’action lancés n’ont pas démontré leurs résultats et «ne seront pas en mesure d’améliorer la situation avant de nombreuses années».

    Le Journal de l’environnement   http://fortune.fdesouche.com

  • L’ex-député PS Kucheida jugé pour abus de biens sociaux

    Le procès de l'ancien député-maire socialiste de Liévin (Pas-de-Calais), Jean-Pierre Kucheida, jugé pour abus de biens sociaux auprès d'un bailleur social, la Soginorpa, qu'il présidait, s'est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Douai (Nord).
    M. Kucheida et sa fille, Marie, qui comparaît, elle, pour recel d'abus de biens sociaux, encourent cinq ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende. "Je réserve mes déclarations au juge", a seulement dit M. Kucheida à la presse en arrivant, souriant, peu avant 13H00 au palais de justice de Douai. Ce procès intervient à un mauvais moment pour le PS, en pleine tourmente des affaires Cahuzac, Guérini, Aubry, Andrieux (voir la liste provisoire)… et risque d'alourdir le climat de suspicion qui pesait déjà sur les élus, même si Jean-Pierre Kucheida avait été exclu du PS en mai 2012 pour candidature dissidente aux dernières élections législatives.
    M. Kucheida, qui avait été éliminé dès le premier tour, puis qui avait cédé son fauteuil de maire en janvier, est soupçonné d'avoir utilisé à des fins personnelles pour quelque 47.000 euros la carte bleue de la Soginorpa, qui gère environ 62.000 anciens logements miniers.
    Il est également reproché à l'ancienne figure du PS dans le bassin minier d'avoir utilisé une carte d'essence d'un véhicule de fonction de la Soginorpa pour un usage professionnel sans lien avec cette société et le paiement présumé d'une somme de 12.000 euros de la Soginorpa à sa fille par l'intermédiaire d'une association.
    Une enquête avait été ouverte en mars 2012 à la suite d'une dénonciation des commissaires aux comptes de la Soginorpa le mois précédent.
    L'ancien baron socialiste est également visé par deux informations judiciaires et une enquête préliminaire, concernant notamment des irrégularités dans l'attribution de marchés publics dans le Pas-de-Calais.¢

  • Chypre, un avant-goût ?

    La « bourde » du président de l’Eurogroupe (qui réunit les ministres des finances des pays de la zone euro) n’en était pas une. Le néerlandais Jeroen Dijsselbloem, qui avait affirmé il y a trois semaines que le plan chypriote de spoliation des dépôts bancaires pourrait être étendu à d’autres pays européens en cas de crise financière, avait démenti ses propos quelques heures plus tard au regard de l’émotion occasionnée dans les médias.

    Nous apprenons pourtant que le vice-président de la commission européenne Olli Rehn préparerait une directive visant à systématiser le prélèvement des dépôts des clients afin de renflouer le secteur financier en cas de crise. Selon le site EU Observer, l’homme a ainsi affirmé samedi 6 avril sur la chaîne finlandaise Ylequ’une directive européenne était en préparation dans ce sens. [...]

    Ludovic Greiling - La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les dérives des réseaux sociaux…

    Le lycée Émile-Zola de Rennes traverse une crise…provoquée par facebook ! Depuis plusieurs semaines en effet, les élèves utilisent un « Spotted », c’est-à-dire une page Facebook où les adolescents sont invités « à avouer leurs sentiments à quelqu’un croisé au détour d’un couloir, dans le bus… » explique le proviseur dans un courrier adressé aux parents. « Les soupirants envoient ainsi leur message aux administrateurs de la page, qui le publient, en espérant que la personne ciblée se reconnaîtra. Le tout gratuitement et anonymement. »

    Et la page facebook va plus loin : « Un fantasme, une pulsion, une obsession ? Grâce à l’anonymat, dévoilez-le avec discrétion. Ici aucune limitation, aucune restriction, aucun message ne se verra refusé », avait écrit l’administrateur anonyme de ce site.

    De quoi susciter des difficultés au lycée… « Il y a eu de nombreuses dérives, des propos inadmissibles, outranciers et bien souvent à caractère pornographiques », a constaté le proviseur. Certains élèves n’hésitant pas à travers ce Spotted à régler leur compte avec d’autres ou à calomnier. « Ces dérapages interrogent et interpellent », juge le proviseur qui appelle les parents « à rappeler » à leurs enfants « les règles de bonnes conduite à avoir sur les réseaux sociaux ainsi que les risques encourus. »

    Le problème des réseaux sociaux, c’est évidemment qu’il permet de rendre la parole de l’adolescent publique, alors que celui-ci, bien souvent, ne sait pas encore faire preuve de  suffisamment de discernement et de prudence. En un clic, un mot est exposé au regard de tous, alors que dans la vie courante, il n’est souvent adressé en privé qu’à une personne. Ce phénomène d’amplification est dangereux, surtout dans le monde des adolescents qui, en recherche d’identité, sont très sensibles au regard de l’autre qu’ils considèrent comme un miroir. Voir ainsi étalé sur la place publique ce qui relève de l’intimité, ou encore des relations personnelles, voilà qui est malsain et souvent perturbant pour des jeunes en manque de repères, dont la construction psychologique n’est pas encore achevée…

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