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  • 26 mai: pour en finir avec le désordre libéral et libertaire !

    Aujourd’hui, nous ne nous battons pas seulement pour le retrait du projet de loi « mariage et adoption pour tous ». Nous nous battons pour que la réalité reprenne le pas sur l’idéologie, pour que l’individualisme maquillé sous les termes « liberté »ou « égalité » ne prime pas sur tout.
    Nous ne voulons plus de ces films et de ces émissions où tous les codes peuvent être brisés sauf ceux du politiquement correct. Nous ne voulons plus de cette élite qui entend éduquer le peuple français, de cette élite qui rougit du passé de la France. Nous aimons notre histoire de la Gaule à la Ve République, des grandeurs de la monarchie à celles de la république.
    Capables de discerner ce qu’il y a de bon et de moins bon dans chacune des époques, nous croyons aux enseignements du passé, de tout notre passé, pour construire notre avenir. Ceux qui veulent couper la France de ses racines chrétiennes, au nom d’un prétendu progressisme, la mènent à sa perte. Nous voulons qu’une génération se lève contre cette idéologie, dite soixante-huitarde, qui fait tant de mal à la France. Nous désirons réveiller la France de sa torpeur, la sortir du désordre libéral et libertaire où tout se vaut, où tout se vend.
    Enfants d’une génération de divorcés, enfants du divertissement de masse, nous avons assez payé les caprices des enfants gâtés de 68. Mais nous ne sommes pas une génération qui s’est construite dans un « anti-68 », nous avons nos propres valeurs et il s’avère qu’elles s’opposent à celles issues de Mai 68. Oui, nous ne voulons plus d’une société relativiste. La fidélité, l’engagement, l’effort, l’humilité, l’obéissance, l’honneur ont encore un sens.
    Nous voulons dire à nos compatriotes : « Levez-vous ! », « Réveillez-vous ! », « Pendant que vous dormez, les idéologues agissent ! » Nous devons combattre pacifiquement pour vaincre leurs idées. Puis, nous devons nous instruire pour l’emporter. Seules la culture et notre cohérence nous feront gagner. Si nous arrivons à vivre dans la vérité le mariage auquel nous croyons, alors nous changerons la société. Mai 68 ne devait être qu’une parenthèse printanière, nous en récoltons encore ses feuilles mortes. Battons-nous encore, ne faiblissons pas, et nous lèverons vraiment une génération.
    Peut-être que pour certains médias, où l’instant et le bruit sont rois, nous aurons perdu. Mais cette génération reviendra contre la GPA, la théorie du genre, l’euthanasie ou d’autres combats. Et surtout, plus exigeant que d’aller à des manifestations, elle devra se former à ce qui est beau, à ce qui est vrai. Sa partie la plus militante s’engagera dans des partis politiques. L’autre veillera, prête à se relever. Tout ceci n’aura pas été vain, car cette génération qui aura fait le choix de la culture et de « l’écologie humaine » reviendra rendre à la France, et surtout à son peuple, sa grandeur.¢
    Article d’Édouard de Praron pour Boulevard Voltaire http://www.francepresseinfos.com/

  • Errances et perspectives de la Manif pour tous

    Depuis la fin de l’année 2012 et l’annonce du projet de mariage pour les couples de même sexe, des millions de Français se sont mobilisés au sein d’un mouvement connu sous le nom de « La Manif pour tous » répondant à l’étiquette marketing de « mariage pour tous ». Alors que la loi a été promulguée au petit matin le samedi 16 mai par le présiflan de la ripoublique, une nouvelle manifestation va avoir lieu le 26 mai. Difficile d’affirmer aujourd’hui qu’elle sera l’ampleur de la mobilisation.

    Pour les différentes structures nationalistes, identitaires ou solidaristes ou pour tous ceux qui, non politisés, sont révoltés par ce projet et plus largement par l’attitude du gouvernement, La Manif pour tous présente peut-être quelques limites…

     Un « leadership » douteux

    Je ne tiens pas à m’attarder sur la question du « leadership » de LMPT, car il paraît évident que Mme Tellenne (Frigide Barjot) a une grande part de responsabilité dans la réussite du mouvement. En revanche, sa volonté affichée de « plaire », son ostracisme vis à vis des structures dissidentes et révolutionnaires et sa complaisance avec le système (dénonciations, collusion évidente avec l’UMP, …) ne paraissent plus faire d’elle la représente légitime de ce mouvement.

    D’autres personnalités ont émergé comme Béatrice Bourges ou Tugdual Derville. La première a été exclue du fait de sa volonté d’initier un « Printemps Français » (nous y reviendrons), le second appartient à la frange militante « pro-vie » des milieux catholiques et vient de lancer un mouvement « Ecologie humaine » qui vise à replacer l’homme au centre de la société. Je n’ai pas vraiment l’impression que l’Homme soit à l’écart de la société… C’est pour satisfaire les besoins humains qu’on pollue les océans, les mers, les fleuves, les rivières ou les nappes phréatiques, c’est pour les besoins humains que des entreprises déforestent au Brésil, en Côte-d’Ivoire ou en Indonésie, c’est aussi pour les besoins humains qu’on pollue l’atmosphère, qu’on enfouit nos déchets radioactifs et qu’on parque des animaux dans des conditions indignes … On a du mal à voir ce que signifie donc « écologie humaine ». En allant sur le site, on constate que la rubrique « Nature » est assortit de « humain », la nature ne serait-elle comprise que comme cadre d’expression des activités humaines ? C’est ici une véritable question philosophique qui se pose.

    Une droite festiviste et pacifiste

    Au-delà du cas des militants « pro-vies » qui, souvent de droite, n’ont pas forcément d’engagement politique, c’est bien une majeure partie du « peuple de droite » qui s’oppose au mariage homosexuel. J’entends par « droite » les droites identifiées par René Rémond (orléaniste, légitimiste et bonapartiste) et donc n’inclus pas forcément dans « droite » des critères comme "économie libérale" ou "bourgeoisie". Electoralement, si on exclut la « droite bonapartiste » qui correspondrait plutôt au FN et draîne les classes populaires, les autres droites concernent plutôt les classes moyennes et les classes supérieures. Et, autant le dire, ça se sent.

    Totalement castrée et américanisée, cette droite festiviste, comme l’aurait probablement affublée Philippe Muray, défile depuis des mois avec des drapeaux aux couleurs horribles, fait des « happening » sur la mode du Tea Party, scande « la police avec nous » et se réunit dans le mouvement des Veilleurs pour lire des poèmes de Gandhi et inscrire les mots paix et liberté avec des bougies. Récemment un militant catholique n’hésitait pas à faire référence à Solidarnosc (le syndicat polonais de Lech Walesa qui contribua, dit-on, à faire chuter le communisme en Europe de l’Est). J’entends bien cette volonté d’œuvrer sur le long terme, dans la paix, c’est précisément ce que nous même faisons depuis longtemps pour certains. Je comprends que pour cette jeunesse de droite catholique qui fréquente les JMJ, le personnage de Jean-Paul II puisse avoir une certaine importance, mais j’ai plus de mal à comprendre ce côté à la fois mou et festif, qui n’est pas en mesure de menacer le Système et qui me paraît même indécent. Personnellement la GPA ça me donne pas envie de danser sur de la techno de supermarché.

    Plus d’un million de personnes, pourquoi faire ?

    Du coup, cette question : Plus d’un million de personnes, pourquoi faire ? Car autant le dire tout de suite, François Zéro ne reviendra JAMAIS sur sa loi. Je n’ai pas non plus saisi, malgré mon extrême capacité de compréhension, comment nous pouvions être 1.4 million (certains chiffres vont jusqu’à 1.7 million) le 24 mars dans la journée pour se retrouver à une poignée sur les Champs-Elysées (quelques milliers tout au plus) le soir même. Je n’avais pas perçu ce mouvement comme une simple promenade dans Paris, mais bien comme une démonstration de force, et le seul moyen de faire plier le gouvernement aurait été de bloquer Paris. Comment aurait fait le gouvernement si plusieurs centaines de milliers de personne étaient restées dans Paris ? Pour le coup cela aurait sérieusement fait réfléchir le gouvernement, car si on peut déloger à coup de matraque une poignée de jeunes gens, on ne peut pas déloger des centaines de milliers de Français, déterminés à rater des journées de travail pour faire entendre leur voix et par la même à considérablement perturber l’économie (services publics, entreprises privées, etc…) puisque dans le monde moderne le véritable pouvoir est économique. Sans compter les rues et avenues qui auraient été bloquées. Mais on ne refait pas l’histoire…

    Tel était le projet du « Printemps Français ». Mais une question s’est tout de suite posée. Pourquoi Béatrice Bourges, ancienne candidate Divers Droite et qui a soutenu Nicolas Sarközy à la dernière présidentielle appelle-t-elle à une « radicalisation » ? La principale crainte pour nous autres est d’être utilisés pour servir la droite conservatrice, l’union des droites ou tout autre forme de projet de cet acabit. Dernièrement, Mme Bourges a appelé à la « désobéissance civile », reprenant probablement la lecture de Henry David Thoreau des Veilleurs parisiens. Il sera intéressant de voir ce que cela signifie…

    Cependant nous pouvons mettre au crédit de Mme Bourges, du Printemps Français et même de certains militants de LMPT d’avoir cherché à élargir le débat vers les questions sociales : « Aulnay, pas le mariage gay », « On veut du boulot, pas du mariage homo », etc… Voire vers une fronde en règle contre le gouvernement et le présiflan (« Hollande démission » et la poursuite des membres du gouvernement). Et d'oser manifester devant le Grand Orient de France.

    Elargir le débat : une nécessité

    En effet c’est aujourd’hui une nécessité d’élargir le débat. Nous ne pouvons pas rester éternellement sur le « retrait de la loi Taubira » qui demeure tout de même une menace secondaire. Les attaques sur les valeurs ont débuté voila bien longtemps et il semble que au-delà du « mariage homo » c’est plutôt l’adoption, les droits de l’enfant, la PMA et la GPA qui sont véritablement en jeu. Les hétérosexuels ayant eux-mêmes dévoyés le mariage en mariage d’amour (d’où le nombre impressionnant de divorces), il ne faut pas s’étonner que toute forme d’amour, à commencer par l’amour homosexuel, demande son « droit au mariage ». Il s‘agit donc aujourd’hui de repenser, comme l’avait fait Napoléon Ier en son temps, à ce que le mariage demeure une institution qui ne concerne pas simplement deux individus, mais le rapport de ses deux personnes avec la société toute entière, au même titre que le mariage religieux engage les mariés vis-à-vis de Dieu. Ce qui nécessite donc de refonder la société et de restaurer l’idée de nation.

    Au-delà de ça, il faut impérativement que les zélateurs anti-mariage-homo comprennent que l’offensive libérale-libertaire ne se fait pas que sur ce sujet, mais sur tous les autres et il convient de prendre conscience que le coup porté au CDI par exemple, n’est pas un épiphénomène. Il concerne plusieurs millions de travailleurs et aura un impact sur de nombreuses familles, surement beaucoup plus que le mariage homo… Défendre la famille, c’est défendre le droit à la propriété du logement, à une scolarité de qualité, à un travail digne, à des femmes respectées dans leur singularité et des enfants inclus dans un projet de civilisation qui soit en continuité avec nos valeurs européennes. Au-delà du « mariage homo », c'est sur un projet de société fondée sur l’après-libéralisme qu’il faut s‘interroger.

    Un changement de civilisation, et l’immigration ?

    Un projet de société est en effet, et le gouvernement l’a bien compris, un projet de civilisation. Car la société implique nécessairement le rapport des individus entre-eux et la civilisation est ce corps culturel qui émane de la société. Une société produit une culture et le rayonnement de cette culture conduit à une civilisation.

    J’entends depuis des mois que le mariage-homo est un changement de civilisation. Certes, c’est indéniable, mais les millions d’allogènes qui affluent en Europe depuis des décennies, c’est surement un changement de civilisation encore plus important. D’ailleurs le système ne s’y trompe pas, alors qu’il a imposé le gender à l’école (par la droite, ne jamais l’oublier), il vient de supprimer le mot « race » de la constitution. Processus totalitaire qui consiste à éradiquer des mots pour éradiquer des réalités pourtant bien réelles. Et il va proposer le « droit de vote pour tous » détruisant encore un peu la notion de citoyenneté française qui n’avait déjà plus tellement de sens.

    Dépossédés de tout, les Français ont raison de se réveiller et de se lever, le mariage pour tous était l’étincelle qui a allumé la mèche, il ne tient qu’au peuple Français d’écrire une nouvelle page glorieuse et épique de son histoire.

    Jean http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    NB: Le présent texte a été écrit le samedi 18 mai et devait être publié le mercredi 22 mai. En raison du décès de Dominique Venner, nous avons choisi mardi soir d'honorer prioritairement la mémoire de ce grand Européen et de décaler la publication à jeudi. Les quelques lignes de ce texte prolongent modestement ses dernières pensées.

    Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

  • Albert Einstein : du génie à l’imposteur

    Albert Einstein est considéré comme le plus grand savant du 20ème siècle suite à la célèbre découverte de la théorie de la relativité qui lui est attribuée.
    Depuis l’année 1905, celui-ci a une place de choix dans le milieu scientifique, les médias et dans les différentes publications ou livres sur le sujet. Son nom est toujours associé à la théorie, on parle de la relativité d’Einstein.

    Pourtant depuis cette date, une controverse a eu lieu au sujet de cette découverte : certains physiciens ont remis en cause la paternité de la relativité attribuée à Albert Einstein. Cette controverse n’a jamais été relayée par les médias traditionnels mais était connue uniquement dans un milieu scientifique très fermé et initié, pas du grand public.

    Parmi ces physiciens, le docteur en physique nucléaire américain Dean Mamas, considère qu’Albert Einstein(1879-1955) a plagié la théorie de la relativité laquelle a été selon lui en réalité découverte par le français mathématicien et physicien Henri Poincaré(1854-1912). 

    Avant de revenir sur le fond du sujet et de la polémique, nous allons tenter de définir brièvement l’idée de la théorie de la relativité.

    La théorie de la relativité

    Il est très difficile de trouver un seul livre, un article ou un site web qui explique et qui résume de manière la plus simple possible cette théorie en quelques lignes.

    D’une manière générale, lorsque l’on parle de relativité, cela signifie que quelque chose dépend d’une autre chose par opposition à une notion absolue qui est indépendante de toute chose.

    Plus précisément, dans ce contexte il s’agit de l’espace et du temps et par extension de la vitesse qui est le quotient d’une distance par un temps.

    La théorie de la relativité devrait s’appeler théorie de la relativité de l’espace et du temps ou théorie de la relativité de l’espace-temps car l’espace et le temps sont indissociables tel un être humain composé d’un corps et d’un esprit. 

    Un référentiel est un point de repère utilisé comme référence pour mesurer distance, temps et vitesse comme par exemple la Terre, un train en mouvement…

    L’observateur qui effectue une mesure de distance, de temps ou de vitesse d’un objet le fait toujours par rapport à un référentiel donc relativement à celui-ci. 

    On distingue habituellement :

    • la relativité restreinte qui est limitée ou restreinte à certains cas, référentiels dits galiléens ou inertiels sans entrer dans les détails
    • la relativité générale qui est valable dans les autres référentiels

    Que dit précisément la théorie ?

    La théorie de la relativité restreinte indique que les mesures d’espace et de temps dépendent de la vitesse de l’observateur de l’événement. En particulier, les lois de cette théorie montrent que :

    • le temps se dilate : le temps mesuré par une horloge en mouvement s’écoule plus lentement par rapport au temps mesuré par une horloge fixe 
    • l’espace se contracte : la longueur d’un objet en mouvement est diminuée par rapport à la mesure faite dans le référentiel où l’objet est immobile
    • la vitesse de la lumière est constante quelque soit le repère ou référentiel dans lequel l’observateur se trouve, elle est toujours d’environ 300000 km par seconde, c’est en quelque sorte une exception, un cas limite, cette vitesse est donc absolue et non pas relative

    Dans la suite de l’article, il sera question de la relativité restreinte dont la découverte a été prétendument attribuée à Albert Einstein en 1905. 

    Entretien avec Dean Mamas sur radio courtoisie

    Des articles du British journal publiés entre 1965 et 1966 montrent définitivement que c’est bien Poincaré qui a découvert la théorie de la relativité.

    Henri Poincaré a publié la formule e=mc², l’énergie est égale à la masse multiplié par la vitesse de la lumière au carré, en 1900 soit 5 ans avant Einstein. Ce dernier l’a reprise sans citer Poincaré, il a également repris le mot relativité.

    Sir Edmund Wittaker, historien des sciences anglais du 20ème sicèle, a publié un livre en 1953 sur l’histoire des sciences dans lequel il a écrit un chapitre intitulé « la relativité de Poincaré ». Il considère que Poincaré a formulé en premier le principe de la relativité et la formule e=mc² en 1900.

    Lorsque Einstein a été amené à démontrer la validité de la formule e=mc², il y avait certaines carences.

    Dans le livre « Einstein myth », le mythe d’Einstein qui cite le journal d’optique américain publié en 1952, lorsqu’ Einstein a dérivé pour la première fois la formule e=mc², sa dérivation était défectueuse mais il est quand même parvenu au bon résultat. Il savait donc à quoi il devait aboutir malgré ses erreurs. C’est ainsi que l’on reconnait un copieur à l’école : le résultat est juste mais la démonstration est fausse.

    Le premier article d’Einstein ne comportait aucune citation, aucune référence en bas de page ce qui ne se fait jamais dans les publications scientifiques car les scientifiques ne partent jamais de zéro mais de travaux, résultats et études précédents.

    Tout le monde était étonné qu’Einstein ait pu trouver la relativité avec le poste qu’il occupait au bureau des brevets en Suisse. Il lisait simplement les publications de Poincaré.

    Henri Poincaré a présenté la théorie de la relativité en 1904 à la foire internationale de Saint Louis aux Etats-Unis. Einstein a pu prendre connaissance de la théorie à ce moment là.

    Poincaré est mort en 1912 et Einstein a été lancé par les médias de masse dans les années 1920, c’est ainsi qu’Einstein a été popularisé.

    D’après l’encyclopédie Britannica, Einstein n’a pas eu le prix Nobel de physique pour la théorie de la relativité mais pour l’effet photoélectrique qui se fait en une demi-page. Dean Mamas s’étonne de cette attribution pour ce simple fait.

    Aux Etats-Unis, les trois grandes chaînes NBC, ABC et NBS ont lancé Einstein dans les années 1920 à la radio initialement puis à la télévision. David Sarnoff, russe spécialiste du talmud et de la Torah (NBC, ABC) et William Paley (CBS) ont projeté leur protégé Einstein de la même communauté telle une vedette de cinéma et l’ont rendu célèbre.

    Deux mois avant sa mort, Einstein prétendait qu’il ne savait rien de Poincaré mais comment se fait t-il qu’il a utilisé le mot de relativité qui a été inventé par Poincaré. Il a donc non seulement fait preuve de plagiat mais également de mensonge.

    Comment le jeune et ambitieux Einstein s’est approprié la relativité restreinte de Poincaré

    Ce livre traite de cette question de manière plus détaillée.

    Les cinq premiers chapitres du livre reviennent sur la théorie elle-même et les notions d’espace et de temps ainsi que la découverte d’Henri Poincaré.

    Le sixième chapitre traite de l’appropriation de la théorie de Poincaré par Einstein et le septième chapitre de la personnalité des deux protagonistes.

    Nous ne traiterons pas des cinq premiers chapitres mais nous présenterons quelques citations des deux derniers chapitres qui sont le cœur du problème.

    Einstein s’approprie les travaux de Poincaré

    « Les fondements de la relativité restreinte de Poincaré sont éparpillés dans divers textes publiés au fur et à mesure de l’avancée de ses recherches. Elles commencent avec La mesure du temps, paru en 1898, et se poursuivent jusqu’à son résumé Sur la dynamique de l’électron du 5 juin 1905, dont le détail des calculs est donné en juillet. »

    « Par contre un jeune physicien ambitieux, Albert Einstein(1879-1955) va reprendre les travaux de recherche publiés par Poincaré en les rassemblant dans un texte unique intitulé « Sur l’électrodynamique des corps en mouvement ». Cette publication paraît dans le journal Annalen der Physik où le manuscrit reçu le 30 juin 1905, soit 25 jours après la publication du 5 juin dans les Comptes rendus de l’Académie des Sciences… »

    « Par contre Einstein ajoute aux postulats de Poincaré celui de l’invariance de la vitesse de la lumière. » 

    « C’est ce qui a en grande partie conduit à attribuer la paternité de la relativité à Einstein. Or ce postulat est non seulement superflu mais encore il engendre un sérieux doute sur la crédibilité de la théorie relativiste. »

    « En effet, pourquoi les propriétés fondamentales de l’espace et du temps devraient-elles être tributaires d’un phénomène physique particulier, celui de la lumière ? »

    « Tel qu’il est présenté, l’article d’Einstein serait certainement refusé de nos jours par tous les journaux scientifiques car il ne cite aucun des travaux antérieurs auxquels il emprunte des idées et des résultats. »

    « Ayant d’ailleurs une bonne connaissance de la langue française, Einstein pouvait lire rapidement ces textes afin d’en extraire le meilleur. »

    Deux personnages hors du commun 

    Henri Poincaré : 1854-1912

    « Son séjour à Polytechnique est resté célèbre car il suivit les cours, tout au moins ceux de mathématiques, sans prendre de notes, ni même se soucier des feuilles autographiées reproduisant les leçons du professeur. Il n’en avait pas besoin. »

    « Présenté pour la première fois à l’âge de 26 ans à l’Académie des Sciences, il y fut admis comme membre en 1887…De très nombreuses distinctions honorifiques, nationales et internationales, lui furent décernées. »

    « C’était un homme comblé qui resta toujours modeste. En matière scientifique sa seule préoccupation fut la recherche de la vérité. Il se soucia peu de la gloire. Il eût aimé que son nom ne fût donné à aucune de ses découvertes. »

    « On a vu qu’il a appelé transformation de Lorentz la relation fondamentale de la relativité restreinte, alors que c’est finalement Poincaré qui en a été le véritable auteur. »

    « Il avait eu le bonheur d’unir sa vie à celle d’une compagne intelligente, discrète et dévouée qui embellissait son existence et lui facilitait la tâche. »

    « Poincaré mourut « jeune », à 58 ans. Opéré le 9 juillet 1912, il paraissait hors de danger, lorsque brusquement, le 17, dans son lit, l’embolie le surprit et le terrassa en un quart d’heure. »

    Albert Einstein : 1879-1955

    « Toutes les tentatives d’Einstein, depuis sa sortie de l’Ecole polytechnique de Zurich jusqu’à sa nomination comme privatdozent à l’université de Zurich, montrent qu’il avait la ferme ambition de devenir professeur d’université. Comment parvenir à ses fins, se demande le jeune ambitieux. Evidemment en publiant des articles scientifiques qui le feront remarquer. »

    « N’ayant pu obtenir un poste d’assistant à l’Ecole polytechnique de Zurich, il va quémander un emploi chez les physiciens célèbres…Ses démarchent n’aboutissent pas. »

    « Albert et Mileva se marièrent le 6 janvier 1903…Son divorce aura lieu seulement en 1919 mais auparavant Einstein fera cruellement souffrir Mileva. »

    « Dans son ouvrage Autoportrait, paru en anglais en 1949, Einstein reconnaît que ses publications en physique statistique des années 1902-1904 ne faisaient que redécouvrir des théories déjà connues… »

    « Un jeune physicien ambitieux veut publier un maximum d’articles scientifiques pour se faire connaître. Au printemps 1905, il avait déjà commencé à prendre des notes sur le temps et la synchronisation des horloges à partir des publications de Poincaré. Cela n’avait pas été difficile car Einstein connaissait assez bien le français. » 

    « Autant dire qu’Einstein pouvait facilement lire les articles scientifiques en provenance de revues et d’ouvrages en français. Il ne s’en priva pas. Il lut et relut le livre de Poincaré La science et l’hypothèse paru en 1902. »

    « Durant l’année 1904, Einstein va s’entendre avec les éditeurs de la plus prestigieuse revue scientifique d’Allemagne de cette époque, Annalen der Physik, pour leur fournir régulièrement des comptes rendus d’articles parus dans divers journaux scientifiques de pays étrangers. »

    « Ce n’est qu’à partir de 1907 que le premier tome des Papiers d’Albert Einstein fut publié par l’université de Princeton, aux USA. Divers documents et lettres d’Einstein avaient en effet été gardés secret par les exécuteurs testamentaires d’Einstein, Helen Dukas et Otto Nathan. »

    « Je crois qu’il (Einstein) était beaucoup plus opportuniste qu’on l’imagine…, il faut prendre ce facteur en considération… »

    « L’article du 5 juin de Poincaré lui montre qu’il est urgent et opportun de publier sur ce sujet. »

    « Sa vie durant, Einstein se proclamera le seul créateur de la relativité restreinte. Pratiquement jamais, sauf deux mois avant sa mort, il ne rendra hommage à Poincaré. Dès son article de 1905, Einstein ne mentionne aucun des travaux de recherches dont il est redevable ; il ne cite personne comme s’il avait tout inventé par lui-même, alors que même ses biographes les plus inconditionnels reconnaissent qu’il a puisé dans les travaux de recherche de Poincaré. Sa technique, consistant à tirer toute la couverture à lui, va être payante car il va bénéficier de la modestie de Poincaré. »

    « Poincaré sera sans doute heureux de voir que ses idées sont reprises par la jeune génération. Il se dit qu’il n’y a rien de vraiment nouveau dans le texte d’Einstein , et il passe à d’autres problèmes. »

    « Peut-être Einstein était-il jaloux de la supériorité en mathématiques de Poincaré qui est incontestablement reconnu comme un créateur dans diverses branches des mathématiques. Einstein n’a rien créé dans ce domaine. »

    « Hermann Minkowski fut l’un des professeurs de mathématique d’Einstein à l’Ecole polytechnique de Zurich. Lorsqu’il commence à entendre chanter les louanges de son ancien élève, il lui écrit cordialement pour lui demander un tiré à part de ses articles. »

    « Minkowski s’approprie à son tour une partie des travaux de Poincaré. » 

    Quelques dates clés

    - 1898 au 5 juin 1905 : publications éparses de Poincaré sur la relativité.

    - 1900 : Poincaré publie la formule e=mc².

    - 1904 : Poincaré présente la théorie de la relativité à la foire internationale de Saint Louis aux Etats-Unis.

    - 30 juin 1905 : Einstein publie son célèbre article sans aucune référence ou citation. Poincaré semble ne pas s’insurger à cause de sa modestie et de sa volonté de diffuser la vérité pour la science. 

    - 17 juillet 1912 : Henri Poincaré meurt. En l’absence d’une enquête et d’une autopsie on ne peut exclure aucune hypothèse sur les causes de son décès. Dès cet instant, Einstein a le champ libre.

    - années 1920 et suivantes : Poincaré est déjà mort depuis des années, Einstein est propulsé par les médias acquis à sa cause, d’abord à la radio puis à la télévision et dans les journaux.

    En résumé

    Au vu de tous ces éléments, on peut dire sans prendre trop de risques qu’Henri Poincaré est le véritable fondateur de la théorie de la relativité restreinte et qu’Albert Einstein, en s’appropriant les travaux de Poincaré sans le citer et en niant avoir eu connaissance de ceux-ci, n’est pas le plus grand savant du 20ème siècle mais est le plus grand plagiaire, menteur, opportuniste, imposteur de tous les temps.

    Poincaré n’a pas manqué d’éloges envers Einstein mais ce dernier n’a jamais montré au premier la moindre reconnaissance.

    Einstein ne doit sa notoriété actuelle et son salut qu’ à un ensemble de circonstances suivantes :

    • une grande modestie d’Henri Poincaré qui force le respect qui ne cherchait pas son intérêt personnel mais celui de la vérité pour la science
    • le manque de professionnalisme de la majorité des chercheurs en physique qui ne vont pas à la source des articles pour retracer les faits exacts mais se contentent simplement de reprendre les livres écrits par d’autres sur le sujet
    • l’utilisation habile par Einstein d’un postulat ou d’un principe superflu qui est celui de l’invariance de la vitesse de la lumière quelque soit le référentiel choisi et qui n’est pas nécessaire pour démontrer la théorie
    • un puissant lobby communautaire qui domine aux niveaux politique, médiatique, scientifique et qui verrouille toute remontée d’informations dans les livres, les revues et dans l’éducation nationale, la relativité c’est Einstein point final, on ne discute pas 

    Dès lors la célèbre image d’Einstein tirant la langue prend tout son sens. Il s’agissait probablement d’un message subliminal.

    Pour finir, si la théorie de la relativité et sa fameuse formule e=mc² vous semblent compliquer, rassurez-vous on peut la résumer par une formule beaucoup plus simple :

      begin{equation*}boxed{begin{array}{rcl}Einstein=Menteur times Copieur^{Poincar'e}end{array}}end{equation}

    Albert Einstein est le produit d’un menteur et d’un copieur élevé au Poincaré.

    Cette formule pourra être reprise par quiconque à condition de citer la source, n’est-ce pas Albert !

    Au moins cette formule, il ne risque pas de la plagier !

    Source : http://message-universel.info/blog/...

    message.universel  http://www.agoravox.fr

  • Casapound couvre les murs d’Italie d’hommages à Dominique Venner

    Casapound couvre les murs d’Italie d’hommages à Dominique Venner

    ROME (NOVOpress) – La nuit dernière, dans plusieurs dizaines de villes d’Italie, les murs se sont couverts d’ultimes hommages à l’écrivain et historien Dominique Venner collés par les militants du mouvement Casapound Italia.

    « Honneur à Dominique Venner, samouraï d’Occident », c’est la phrase que l’on peut lire sur les bannières affichées dans cinquante villes du nord au sud du pays. Par cette action nationale, Casapound Italia a voulu honorer l’historien français qui s’est donné volontairement la mort le 21 mai à Notre-Dame « pour éveiller les consciences endormies » et « briser le léthargie qui nous accable », selon les mots de Dominique Venner dans sa lettre-testament.

    « Qu’est-ce que l’acte de Venner ?, souligne Casapound dans un communiqué, « c’est un acte aussi extrême que lucide et conscient, qui n’a rien à voir avec les gestes maladifs, hystériques et fous auxquels nous a habitué cette époque ; cela n’a rien à voir avec le fanatisme religieux de ceux qui utilisent la hache pour semer une terreur vide de sens, rien à voir avec la colère féroce et destructrice de ceux qui tuent dans la rue avec une pioche ou encore avec le désespoir aveugle de ceux qui, victimes du système injuste et pervers dans lequel ils vivent, décident de prendre la vie de leurs propres enfants, les privant de la seule chose que personne ne pouvait toucher, la capacité d’être.Alors que beaucoup d’hommes sont esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté’, a écrit Venner, montrant que son geste était un choix existentiel à regarder avec le plus grand respect, et qui le place parmi les quelques hommes encore libres de notre temps ».

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  • Le peuple en ses colères

    130523Naguère, ne disait-on pas cette passion "mauvaise conseillère"? Et on la condamnait, par principe, y compris parfois avec son objet, même légitime. Cet héritage de la sagesse des nations s'est généralement montré pertinent. L'expérience de la vie ne le confirme que trop.

    Aujourd'hui tout a changé, semble-t-il, dans la nature humaine. On le doit sans doute à ces votes parlementaires qui entérinent les décisions des bureaux et des officines du prêt-à-penser.

    Quand les radioteurs parlent de "colère" le mot prend désormais une connotation positive. Il fonctionne plus ou moins comme un synonyme de ce qu'un certain discours gaucho-maoïste invite à considérer comme une "juste lutte".

    Une effervescence certaine se manifeste, par exemple, depuis la promulgation plus ou moins précipitée de la Loi Taubira, autour, ou pour parler précisément : aux marges, de la Manif pour tous prévue le 26 mai.

    Voici pour n'en citer qu'un, parmi tant d'autres courriels transférés massivement, le post que l'on pouvait lire sur le portail "libéral-conservateur" Nouvelles de France en date du 23 mai :

    "Quand vous regardez les une de Valeurs Actuelles et du Figaro Magazine de ce WE, on peut bien sentir que ces 25 et 26 mai, le peuple de droite n’ira pas à la pêche comme on dit.

    Le collectif Printemps Français ouvre le bal de ce WE de mobilisation avec un rassemblement d’avocats, de juristes, de spécialistes et de citoyens devant le siège des francs-maçons vendredi soir, à 19 heures. Puis les Veilleurs prendront le relais et le lendemain, à Montmartre, le fameux rassemblement des Français en Révolte rendez-vous samedi à partir de 21 heures à Montmartre). Et puis le dimanche... et là, personne [ne] parle… car personne [ne] sait comment cela va se dérouler… le peuple est très remonté et l’esprit 'ballade de santé' ne semble pas être à l’ordre du jour… Depuis quelques jours, on peut voir sur nos murs des milliers d’affiches, de tracts et d’autocollants et la toile s’enflamme car il se passe quelque chose.

    À l’évidence, ce WE sera historique, restera dans l’Histoire et il y aura des inconnus car de nombreuses actions sont prévues…"

    Personne ne peut dire à l'avance, bien évidemment si ce pronostic se vérifiera.

    Mais on imagine difficilement que l'annonce d'une dissolution "envisagée" par le gouvernement de l'une des composantes, à vrai dire informelle, de cette protestation puisse faire vraiment baisser la tension.

    Envisageons en regard un dossier en apparence plus serein : celui de la concurrence fiscale et sociale qui conduit un nombre grandissant d'opérateurs, grands ou petits, à opter en faveur de ce qu'on appelle l'optimisation fiscale.

    Pouah ! le gros mot.

    En effet.

    L'éditorial du Monde daté de ce 23 mai s'intitulait "Nécessaire lutte contre l'évasion fiscale". "Les Échos" le matin même publiaient un articulet se voulant, lui aussi, moralisateur sur le thème "optimisation fiscale : les États responsables". Haro, une fois de plus sur ceux qui cherchent légalement, car le mot "évasion" comme celui "d'optimisation" doit être soigneusement distingué de celui de "fraude" à supporter une moindre prédation de la part du spoliateur étatique et démagogique.

    Tout le monde semble donc trouver vertueuse cette hypocrite pudibonderie. À peine notera-t-on une petite pointe d'excès dans l'Humanité qui la veille, 21 mai, osait écrire : "La relance de la dépense et des services publics, ça, c’est moderne!". Avec des avant-garde comme celle-là, le pouvoir ne doit guère ressentir le besoin d'une arrière-garde.

    Colère, là aussi, par conséquent.

    Mais colère de qui ?

    S'agit-il de l'exaspération des contribuables qui payent en France leurs très lourds impôts et rédigent sagement ces jours-ci leurs déclarations de revenus ?

    Envisage-t-on l'épuisement des petites entreprises matraquées par les charges et les taxes, avec les dégâts collatéraux subséquents sur leur capacité d'embauche ?

    Pense-t-on plutôt à l'irritation des gens du fisc et des hauts fonctionnaires de Bercy ?

    Qui représente dès lors "le peuple" dans une telle affaire ?

    Prend-on conscience de ce que cette vague de fausses indignations relaye des préoccupations caractéristiques de la pensée unique ?

    Assigner une date de naissance précise à la pensée unique relève, certes, d'un exercice évidemment arbitraire. Selon le point de vue d'où on l'observe ce mélange entre symboles culturels de gauche et concessions aux gros intérêts financiers choque les convictions les plus contradictoires en apparence. L'ensemble se caractérise surtout par l'alignement de la classe politique sur des positions conventionnelles. Toute divergence est stigmatisée comme un "dérapage". Toute remise en cause du conformisme ambiant s'entend impunément qualifiée de "populisme", comme elle se voit arbitrairement soupçonner de faire le jeu des extrêmes.

    Une autre dimension de ces convergences forcées consiste à les placer sur le terrain faussement international: on peut à juste titre parler ici de "mondialisme" quand les États forcent tous les peuples à gober les mêmes couleuvres sans aucune justification.

    À cet égard on remarquera dès lors que les oligarchies parisiennes se montrent souvent parmi les plus enthousiastes à adopter les modes mondialisées les plus aberrantes : et par ailleurs ce sont elles qui désormais font mine de résister à la mondialisation. Incapables de défendre le pays, ces soi-disant "élites" se posent en protecteurs.

    Aucune colère inutile, aucun geste de désespoir, dans l'ordre des moyens, ne doit être encouragé. Seule une volonté lucide de vivre et de lutter, le moins sottement possible, doit nous guider. Nous n'accepterons plus de nous laisser aveugler par les mensonges des pleutres qui nous gouvernent. Voilà ce que les défenseurs des libertés françaises doivent manifester aujourd'hui.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Vient de paraître

    Le Tome IV et dernier de "L'Histoire de la Vendée militaire" de Jacques Crétineau-Joly "La Cause des Blancs" 1801-1832.
    Rappel des quatre tomes précédents :
    Tome Ier "La Grande Guerre de 1793" 432 pages 29 euros ;
    Tome II "De la Terreur au Concordat" 1794-1799 502 pages 29 euros ;
    et Tome III "Les Chouans" 1793-1799 484 pages 29 euros .

  • À faire circuler : plan de bataille pour le 26 mai

    Àfaire circuler par courriel à vos contacts et par messagerie instantanée, sur les réseaux sociaux, partout !

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    (Cliquez sur l’image pour agrandir)

    http://www.contre-info.com/

  • Barjot et Valls d’accord pour enterrer la manif pour tous, par Lochaberaxe

    La préparation d’un enterrement de première classe.- D’après un de nos informateurs proche de l’administration, des échanges ont lieu depuis plus d’une semaine entre Frigide Barjot, la passionaria de la « Manif pour Tous », et les services de Manuel Valls place Beauvau pour dégonfler le mouvement comme un ballon de baudruche.
    Valls aurait même discuté directement avec l’organisatrice de la manif qui doit avoir lieu ce dimanche 26 mai, et lui aurait « mis la pression » en lui faisant comprendre que si la manifestation dégénérait elle en serait tenue directement responsable. D’où les atermoiements récents de Frigide Barjot qui s’apprête à abandonner le mouvement de « la Manif Pour Tous », en arguant d’excuses plus ou moins bidons et notamment en justifiant son geste par des menaces qu’elle aurait reçu…de la part du « Printemps Français ».
    PLUS C’EST GROS PLUS ÇA PASSE !
    Entre les non-dits on devine la grossière manipulation qui consisterait à se couvrir mutuellement, Frigide Barjot annonçant qu’elle ne participerait pas afin de décourager nombre de patriotes à aller manifester, et Valls poussant le bouchon jusqu’à dire qu’il assurerait sa sécurité personnelle. Bien évidemment pas un analyste digne de ce nom ne se laissera prendre à ce bal des baltringues, la ficelle, que dis-je, le câble est bien trop gros!
    LA PEUR HANTE LE POUVOIR
    Le pouvoir socialiste en place mais non seulement, d’éminents parlementaires y compris dans les rangs de l’UMP, ont peur de l’ampleur que la manifestation de dimanche pourrait prendre, et craignent un mouvement de masse si « la Manif Pour Tous » devait dépasser en nombre celle du mois de Mars où près de deux millions de personnes s’étaient rassemblées de l’Arche de la Défense jusqu’aux Champs Élysées.
    NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet), candidate déclarée à la mairie de Paris et pro-mariage gay, ferait le siège du bureau de Jean-François Copé pour obtenir que ce dernier annule sa propre participation à la manifestation.
    Ce que redoute le pouvoir est clair comme de l’eau de roche : si la manifestation atteint de nouveau le même nombre de participants qu’au mois de Mars, les manifestants pourraient fort bien ne pas s’arrêter devant les barricades des forces de l’ordre qui seraient bien en peine de les arrêter, à moins de déclencher un bain de sang.
    TROP C’EST TROP !
    La révolte a atteint un tel paroxysme dans la société française, que nul ne peut prévoir avec certitude ce qui se passera, et au contraire que toutes les craintes d’un déferlement populaire dans les rues de la capitale sont prévisibles.
    Des consignes circulent d’ailleurs qui demandent aux manifestants de ne pas emmener les enfants « cette fois-ci », ce qui pourrait fort bien être le prélude à un mouvement bien moins pacifique que le dernier.
    C’est dans ce contexte où « tout est possible » et où la situation risque fort d’échapper à tout contrôle, que le pouvoir fait pression de toutes parts pour faire perdre sa cohésion à la « Manif pour Tous ».
    On s’attend d’ailleurs à ce que des déclarations proprement stupéfiantes se produisent dans les 48 heures.¢

  • Festival de Cannes : où passe le pognon ? Leur petite entreprise ne connaît pas la crise

    Du 15 au 26 mai se déroule le 66e festival de Cannes. Et la Palme d’or… massif est décernée aux organisateurs ! L’association loi de 1901, qui tient la caisse du Festival, affiche un budget officiel de 20 millions d’euros, dont 50 % de subventions publiques. Et elle fait des bénéfices ! « Minute » vous révèle les sous et dessous d’un business pas toujours très transparent…

    La star du 66e festival de Cannes est le président du jury, le réalisateur américain Steven Spielberg qui, depuis presque 40 ans, avec des films comme Les Dents de la mer, E.T., Les Aventuriers de l’arche perdue ou encore La Liste de Schindler, s’est imposé comme le maître du cinéma mondial. Accompagné de sa femme et de ses cinq enfants, plus quelques amis, il est arrivé à Cannes à bord de son yacht de 86 mètres, estimé à 200 millions de dollars. Il l’a mouillé au cap d’Antibes, face à hôtel Eden Roc, où il a réservé une suite. Toutefois, pour satisfaire à ses obligations de président du jury, il occupe également une suite à l’hôtel Majestic, sur la Croisette. Question que l’on se pose, nous pauvres mortels: qui paye l’addition?

    Steven Spielberg est grand seigneur, lui…

    Le 14 mai, sur son site internet, le journal « Libération » a donné la réponse.

    Quand, en février dernier, Thierry Frémaux, délégué général du festival de Cannes, a demandé au maître quelles étaient ses exigences pour son séjour cannois, Spielberg lui a alors répondu: « Laisse tomber, je m’occupe de tout. » Frémaux a alors insisté: « Comment ça? Mais pas du tout! Nous prenons en charge les voyages, l’hôtel… Cela fait partie des coûts normaux du Festival, on prévoit de l’argent pour payer ça. » Mais Spielberg n’a rien voulu savoir… Il est donc venu à Cannes « gratuitement ».

    Cette info est un vrai scoop ! Car pour un Spielberg grand seigneur, combien d’autres personnalités du septième art viennent séjourner sur la Croisette aux frais de la princesse? Est-ce que Nicole Kidman et Daniel Auteuil, deux des neufs membres du jury, payent leurs « chambres » au Majestic, où le tarif de la suite Penthouse est de 38000 euros la nuit? Est-ce que Leonardo DiCaprio, venu présenter son dernier film, The Great Gatsby, a mis la main à la poche pour résider à l’Eden Roc? Il y a fort à parier que l’exception Spielberg explique et confirme la règle…

    Cela dit, les invités auraient tort de se gêner. Car le Festival est une « petite entreprise » qui ne connaît pas la crise. Dans les colonnes du journal « Nice-Matin », Thierry Frémaux l’a d’ailleurs confirmé: « L’effet de la crise se ressent sur le cinéma en général, mais pas sur le festival de Cannes. »

    Si c’est « reconnu d’utilité publique », alors…

    Ce qu’il faut savoir, c’est que le Festival est organisé par une association loi 1901, l’Affif, l’Association française du festival international du film, domiciliée à… Paris ! Pour comprendre, il faut tourner une petite page d’histoire. Depuis 1932 se déroulait en Italie à Venise la Mostra, festival cinématographique où, en 1938, le grand prix fut attribué aux Dieux du Stade, un documentaire de la réalisatrice allemande Leni Riefenstahl, consacré aux Jeux Olympiques de Berlin de 1936.

    En France, Jean Zay, qui était ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du gouvernement de Léon Blum estima qu’il fallait créer un événement international capable de rivaliser avec la Mostra, alors réduite, selon lui, à servir la propagande d’Hitler et de Mussolini. La première édition, placée sous la présidence de Louis Lumière, devait s’ouvrir le 1er septembre 1939… L’entrée des troupes allemandes en Pologne, et la Deuxième Guerre mondiale, différa sa création. Ce n’est qu’en 1946 que se déroula le premier Festival français international du film, avec le concours… de la CGT du spectacle, qui œuvre toujours en coulisses de nos jours. Pourquoi à Cannes ? A l’époque, les propriétaires des palaces de la Croisette avaient versé des pots-de-vin aux décideurs… Enfin, passons, il y a prescription. Et depuis, donc, c’est une association, reconnue d’utilité publique, qui gère ce business, association présidée depuis 2001 par Gilles Jacob , qui va sur ses 83 printemps.

    Des subventions qui tombent de partout

    Pour organiser cette 66e édition, elle affiche, officiellement, un budget de 20 millions d’euros. 50 % proviennent des partenaires privés, les grandes marques et télés qui s’associent à l’événement, Canal+, L’Oréal, Renault, Air France, Orange… Les autres 50 % sont de l’argent public. Le conseil régional Provence-Alpes- Côte d’Azur verse 247000 euros, le conseil général des Alpes-Maritimes 150000 euros. Plus conséquente est la subvention du ministère de la Culture, via le CNC (Centre national du cinéma), avec 3 millions.

    Enfin, ville d’accueil oblige, c’est la municipalité de Cannes qui casque le plus: 2 millions de subvention, plus 4 millions d’avantages en nature. Parmi ces « cadeaux », la mise à disposition du Palais des festivals et de son personnel. Avec tout le tralala qui va avec.

    Le tapis rouge, long de 60 mètres, qui habille les 24 marches du palais, est changé avant chaque projection de film, soit trois fois par jour. Le palais est décoré de 400 plantes vertes (thuyas, lauriers, ficus benjamina et kentia), 70 plantes moyennes (schefflera, aucuba et aralia), 450 jardinières contenant chacune une plante verte (fougères ou croton) et une plante fleurie (poinsettia, hortensia et bégonia), mais aussi 400 plantes diverses réparties dans des sablières.

    Enfin, la ville, en supplément gratuit, assure le service d’ordre et le ramassage des ordures, ce qui n’est pas rien: le festival génère chaque jour 100 tonnes de déchets supplémentaires, ce qui nécessite le recrutement de 32 éboueurs!

    9 millions d’euros pour soigner les invités

    Donc, si du budget officiel de 20 mil lions on déduit les avantages en nature offerts par la ville de Cannes et divers frais de fonctionnement, il reste 15 millions. Desquels il faut retrancher le salaire des organisateurs de l’Affif. Avec une trentaine d’employés permanents et le renfort saison nier de 800 intermittents du spectacle, cela représente une enveloppe d’environ 6 millions d’euros ! Il reste donc 9 millions pour soigner les invités du festival. Aux petits oignons!

    Pour leur première réunion de travail, les membres du jury ont ainsi été invités à La Palme d’Or, le restaurant 2 étoiles de l’hôtel Martinez. On vous donne le menu, saliver ne coûte pas cher: en entrée « gamberoni du golfe de Gênes aux saveurs méditerranéennes », suivi d’« une caille en prédateur et ses rouleaux de thonine aux zestes d’agrumes et copeaux d’asperge de Grasse », puis en dessert des « cerises et framboises de mai en avant-goût ». A suivi le dîner de gala du Festival, avec 650 convives « triés sur le volet ». Qui attendent maintenant le dîner de clôture…

    Mais ce qui revient le plus cher est évidemment l’hébergement des participants… Au minimum, tout film sélectionné donne droit à trois nuits d’hôtel à trois membres de l’équipe. Or, toutes compétitions confondues (sélection officielle, Un certain regard, Hors compétition, séances spéciales, Cinéfondation…), il y a 70 films projetés à Cannes. Et pour les stars, qu’il s’agit de ne pas froisser, pas de minimum syndical. Leurs amis sont les biens venus… Et pour eux tous les palaces de la Croisette sont réquisitionnés. Aux frais de la princesse.

    4.649.543 euros de bénéf’ avant impôts!

    Malgré ces dépenses somptuaires, figurez-vous que le Festival fait du bénéfice! Ce ne sont pas les responsables de l’Affif qui nous l’ont dit, car ces gens là ne parlent pas d’argent, c’est trop vulgaire. Mais « Minute » a pu consulter les derniers comptes publiés par l’association. Ils concernent l’exercice 2010.Comme c’est officiellement annoncé, le montant des aides publiques est effectivement d’environ 10 millions d’euros. Mais surprise, à la colonne « production vendue de services », qui représente les contrats avec les partenaires privés du festival, on découvre le chiffre de 18 millions, soit 8 de plus que dans le programme officiel…

    Conséquence, en cette année 2010, l’Affif a réalisé un bénéfice avant impôt de 4.649.543 euros. En 2009, il était de 5 millions. En 2008 il était de 4,3 millions. Bref, bon an mal an, on peut estimer que l’Affif réalise un bénéfice après impôt de plus de trois millions d’euros, qu’elle distille en placements mobiliers et immobiliers.

    Ce qui serait pourtant bien, en cette période de crise, c’est que l’association rembourse les subventions publiques dont elle n’a pas besoin…

    Pierre Tanger

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 22 mai 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Festival de Cannes : où passe le pognon ? Leur petite entreprise ne connaît pas la crise

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  • Le dernier geste de Dominique Venner

    Mardi à 16h00, Dominique Venner s’est suicidé, à Notre Dame, devant l’autel d’une balle dans la bouche. Comment comprendre ce geste ? Quels en sont les motifs ? Une lettre a été laissée sur l’autel, il nous dira ce qu’il veut nous dire de son acte.

    J’ai eu l’occasion, voilà déjà une quinzaine d’années, de rencontrer Dominique Venner, de discuter avec lui, d’essayer de comprendre l’antichristianisme militant de cet historien qui était à la fois si froid et si passionné, si précis dans ses analyses et si lyrique dans ses perspectives, sans que le lyrisme ne nuise à l’analyse ni l’analyse au lyrisme. Dominique Venner avait une grande âme, « un cœur rebelle ». C’est ce qui m’avait fait éprouver pour lui, alors que nous étions aux antipodes l’un de l’autre, une véritable sympathie. Il m’avait d’ailleurs dédicacé son ouvrage autobiographique Le coeur rebelle : « À l’abbé de Tanoüarn qui n’est pas un cœur soumis ». Cette formule, je l’ai longtemps méditée. Je crois que c’est en cela que nous avons été en compréhension l’un de l’autre, lui et moi, dans le refus de toutes les formes de soumission. Se soumettre c’est subir, subir c’est renoncer à agir, renoncer à agir c’est accepter de ne pas servir, de ne servir à rien, de se laisser happer par le grand Néant de tous les À-quoi-bonismes, contre lequel Dominique s’est élevé toute sa vie. Contre lequel pourrait-on dire, il a tenté d’élever sa vie et son œuvre.

    Son dernier post, sur son blog, appelant à manifester le 26 mai contre le mariage homosexuel, mêle la crainte d’une islamisation de la France à ce signe de décadence morale qu’est le mariage des homosexuels. « Ce ne sont pas de petites manifestations de rue » qui pourront changer quelque chose à cette formidable conjuration « du pire et des pires » que présente la vie politique française en ce moment. On devine une forme de désespoir politique, vraiment poignant chez cet homme de 78 ans, dont on pourrait penser qu’il en a vu bien d’autres, depuis les combats de l’Algérie française, les appels à la résistance d’Europe jeunesse, jusqu’à maintenant. Mais le désespoir n’est pas l’explication ultime de ce dernier geste.

    « Je crois que ce suicide-avertissement, que Dominique a voulu comme une sorte d’analogie frappante avec le suicide de notre civilisation, était aussi, pour lui, la seule manière qu’il ait trouvé de passer par l’Église une dernière fois sans se renier. »

    Du reste, sur son blog, ce n’est pas le désespoir qui domine le texte qu’il nous laisse : « Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes ». On pense au sepuku de Mishima, il n’a pas pu ne pas y penser, en choisissant froidement le lieu et le moment et en s’interdisant de se rater. Son acte a été mûri, prémédité. Il avait remis les clés de la Nouvelle revue d’histoire ce week-end à celui qu’il considérait comme son plus proche collaborateur et son continuateur, Philippe Conrad. Sans paraître affecté. Il avait fini sa tâche, il importait de donner un sens à sa fin.

    Sur son blog, il expliquait : « Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien ».

    « Nous n’avons que cette vie… ». Cette affirmation, pour Dominique Venner, est une donnée essentielle du problème. S’il n’y a pas d’au-delà de la vie terrestre ; pour quelqu’un qui entend aller jusqu’au bout, l’instant, chaque instant a un poids écrasant. Le chrétien comprend ce sens de l’instant et ce sens de la responsabilité, mais il ne cherche pas à aller au-delà du possible : Dieu est l’agent de nos destinée. Dieu achève l’ébauche que nous lui tendons à la dernière seconde.Et le sacrifice est encore une action, non une soumission. Dominique Venner n’a pas voulu s’en remettre à Dieu de sa dernière seconde, il ne pouvait pas faire ce sacrifice : il a souhaité la choisir. Pétri de philosophie allemande, il a repris toute sa vie l’idée de Schelling, commenté par Heidegger : « être c’est vouloir ». Esse est velle. « L’être, c’est le vouloir ». Il faut vouloir jusqu’au bout pour être vraiment. Voilà la formule d’un athéisme antinihiliste… Le sien.

    Et pourtant…

    Pourtant, Dominique Venner a choisi l’autel de Notre Dame pour cette décision. C’est sur l’autel qu’il a posé une dernière lettre. Vraiment je ne crois pas que, s’il a fait cela, c’est pour attirer l’attention, pour que Manuel Gaz vienne sur les lieux. Il n’avait que faire de ce genre de reconnaissance « médiatique ». Son acte n’est pas médiatique, il est symbolique. Quel symbole ? Celui de la Vierge Mère, celui de l’éternel féminin, lui qui, dans son dernier blog professe « respecter les femmes alors que l’islam ne les respecte pas ». Sans doute. Mais il ne faut pas oublier qu’outre sa culture païenne, Dominique Venner possédait une solide culture chrétienne, avant que son entrée en délicatesse avec une Église qu’il voyait comme absurdement pro-FLN ne l’ait détourné de Dieu. Je crois que ce suicide-avertissement, que Dominique a voulu comme une sorte d’analogie frappante avec le suicide de notre civilisation, était aussi, pour lui, la seule manière qu’il ait trouvé de passer par l’Église une dernière fois sans se renier. Une sorte de prière sans parole, pour ce coeur inassouvi jusqu’à la dernière seconde. Dieu ? C’était trop compliqué pour lui. Mais Marie… Une femme, capable – Dieu le sait – d’exaucer enfin le désir de perfection qui a été la grandeur et le drame de sa vie.

    Abbé Guillaume de Tanoüarn http://www.voxnr.com/

  • 2 enquêtes sur les militaires hostiles à la loi Taubira : une nouvelle affaire des fiches ?

    Si l’on en croit l’anecdote rapportée par La Lettre A, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été interpellé sur cette loi à l’issue de la présentation du dernier Livre Blanc, le 29 avril dernier, au Conseil supérieur de la fonction militaire extraordinaire (CSFM).

    Rassurez-nous, monsieur le ministre, le mariage pour tous, ça ne s’appliquera pas aux armées?Vous imaginez si, à la soirée du régiment, le colonel déboule avec son copain?” lui aurait demandé l’un des militaires présent ce jour-là. Ce à quoi M. Le Drian, qui n’en serait pas “revenu”, a répondu : “C’est une loi de la République, elle s’applique à tous.

    Dans son édition du 22 mai, le Canard Enchaîné est revenu sur cet épisode, avec un article un poil caricatural. Cela étant, le dernier, qui fait la liste des actions entreprises par des militaires opposés au mariage pour tous, nous apprend que deux enquêtes sont actuellement en cours au sein des armées. Deux enquêtes qui visent essentiellement ceux qui voient d’un oeil favorable le mouvement de la “Manif pour tous”, qui, jusqu’à la preuve du contraire, n’est pas une formation politique.

    L’activisme des militaires antigays a été jugé assez sérieux pour que le gouvernement ordonne deux enquêtes”, peut-on en effet lire dans les colonnes de l’hebdomadaire satirique. “Troublé par le nombre d’enfants d’officiers parmi les jeunes interpellés (les “veilleurs” qui font des sit-in pacifiques)”, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, “a demandé à la DCRI de s’informer sur ce que ces ‘agités’ (sic) manigançaient”, écrit le Canard Enchaîné. A croire que la France est à deux doigts de connaître un nouveau putsch des généraux!

    Quant à l’autre enquête, elle a été confiée à la DPSD (Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense) afin de “repérer les meneurs au sein de l’Institution” militaire.

    En fait, il s’agirait de garder un oeil sur les militaires ayant des liens avec l’Institut Civitas, une organisation catholique proche de l’extrême-droite et qui se veut aussi être un mouvement politique (4 officiers généraux en 2e section siègent à son conseil d’administration) ou encore avec le Bloc identitaire. D’ailleurs, en février dernier, la Lettre A rappelait qu’un officier supérieur de la DPSD avait été interpellé à Bordeaux en compagnie d’activistes de cette formation [quelle douteuse fréquentation... Etait-il en mission ? NDCI]

    Source Opex360

    http://www.contre-info.com