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  • Nationalistes européens

    Nationalistes européens Au cœur même de cette Lutèce chère à l’empereur Julien, dans un monde qui n’avait su étancher sa soif d’absolu, il a vécu comme un Spartiate et est mort comme un Romain. On a tant écrit, depuis lors, sur le geste héroïque de Dominique Venner que je n’ose y ajouter. Juste un témoignage.

    En 1962, les jeunes gens de ma génération désespéraient de la France. Nous refusions désormais d’intégrer le peloton lors de nos services militaires dans une armée dont nous dénions aux officiers toute légitimité à nous commander. Nous montrions de la répugnance à saluer le drapeau français et à chanter la Marseillaise : deux symboles de l’abandon de notre Algérie par nos aînés. Il nous aura fallu vingt ans et la rencontre de Jean-Marie Le Pen pour de nouveau chanter l’hymne national. A ce dernier nous préférions à tout prendre entonner Les Lansquenets.

    À nous qui ne croyions plus en rien, qui n’espérions plus rien, qui désespérions de notre jeunesse, il nous a donné, à cette époque, Pour une critique positive, d’abord, puis la collection des Europe Action. Précieux viatiques ! Nous avons, depuis, aimé et apprécié ce qu’il a écrit : ses livres et ses revues. Mais ce que lui, et d’autres d’ailleurs, ont accompli à ce moment-là fut décisif. Ce que nous lisions dans ses écrits, dans Europe Action, dans Les Cahiers Universitaires, fit de nous des nationalistes européens, oxymore (le mot n’était pas alors à la mode) qui orienta tout notre engagement politique futur.

    Nous avions communié dans la défaite de Diên Biên Phu, écouté les récits de jungles et de rizières, nous avions rêvé du soleil algérien, des combats dans les djebels, et de Cette haine qui ressemble à l’amour… Certains mêmes rêvaient d’une autre Afrique, Au pays des lions fidèles. Il nous montra Sparte et Rome. Soudain, Lisbonne et Budapest étaient plus près de Paris que Saigon et Alger. Comme le disait un auteur que nous n’avions pas encore lu, nous pensions « en terme de continent ». L’empire n’était plus au sud mais au nord. Nous avions retrouvé un but, un espoir, un combat : celui de notre plus longue mémoire… Et nous n’allions pas nous arrêter en si bon chemin, Nietzsche et Evola devinrent nos compagnons de route. Ernst Jünger et beaucoup d’autres, aussi.
    Certes, beaucoup de ceux que nous étions alors ont empruntés des voies différentes. Il cessa le combat politique. Il nous léga l’amour de la grande Europe, l’Europe impériale de nos rêves.

    Et voilà, que le geste tragique qu’a accompli notre camarade va donner à une autre génération, le désir de croire, d’espérer, de combattre… Pour la France d’abord mais, nous l’espérons, demain, pour et avec l’Europe.

    Nous avions eu Drieu parmi nous, ils auront « Venner parmi nous »… Grâce à lui, ni eux ni nous, ne sommes désormais plus seuls « au milieu des ruines » !

    Jean-Marc Brissaud http://www.voxnr.com/

  • A Tours samedi 25 mai, “manifestons tous pour la famille !”

     

    A Tours samedi 25 mai, “manifestons tous pour la famille !”

    TOURS (NOVOpress) - Depuis des mois, les initiatives populaires de sensibilisation concernant les dangers qu’engendrent le mariage et l’adoption d’enfants par les « couples » de même sexe et leurs débouchés (GPA-PMA…), se multiplient.

     

     

    Manifestations, sit-in, Veilleurs, campings pour tous… Les idées ne manquent pas et la détermination des participants reste intacte à celle des premiers jours de mobilisation. Les sondages démontrent aujourd’hui que 79% des Français se prononcent contre la loi Taubira.

     

    Malgré ces multiples constats, le gouvernement Hollande a décidé de rester sourd aux appels du peuple. Par ce comportement irresponsable pour un chef d’État, notre pays est désormais plongé dans une tension extrême qui le scinde en deux parties. C’est pourquoi, les François révoltés du Printemps français  leur côté de la barricade et préférons la lutte à la lâcheté, l’honnêteté au mensonge et, pour ces raisons, ils ne lâcheront rien !

     

    C’est pourquoi le Printemps français – Région Centre appelle à rejoindre son rassemblement pour “défendre cette citadelle de la vie que nous n’abandonnerons pas aux apprentis sorciers du gouvernement!” Rendez-vous le samedi 25 mai à Tours – 15h00 – Rue de Constantine.


    La "manif pour tous" se mobilise à Tours par tvtours

    http://fr.novopress.info/

  • La gauche irrécupérable : après le fichage des officiers catholiques, celui des défenseurs de la famille.

    Deux enquêtes cibleraient les militaires hostiles au “mariage pour tous”

    Malgré le fait qu’elle ait été adoptée par le Parlement, validée par le Conseil constitutionnel et promulguée par le président Hollande, la loi sur le mariage continue de faire l’objet de protestations, notamment de la part du mouvement “La manif pour tous.”

    Et si ce débat concernant cette question agite l’opinion publique, il en va naturellement de même au sein des forces armées.

    Ainsi, si l’on en croit l’anecdote rapportée par La Lettre A, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été interpellé sur cette loi à l’issue de la présentation du dernier Livre Blanc, le 29 avril dernier, au Conseil supérieur de la fonction militaire extraordinaire (CSFM).

    “Rassurez-nous, monsieur le ministre, le mariage pour tous, ça ne s’appliquera pas aux armées ?” Vous imaginez si, à la soirée du régiment, le colonel déboule avec son copain ?” lui aurait demandé l’un des militaires présent ce jour-là. Ce à quoi M. Le Drian, qui n’en serait pas “revenu”, a répondu : “C’est une loi de la République, elle s’applique à tous.”

    Dans son édition du 22 mai, le Canard Enchaîné est revenu sur cet épisode, avec un article un poil caricatural. Cela étant, le dernier, qui fait la liste des actions entreprises par des militaires opposés au mariage pour tous, nous apprend que deux enquêtes sont actuellement en cours au sein des armées. Deux enquêtes qui visent essentiellement ceux qui voient d’un oeil favorable le mouvement de la “Manif pour tous”, qui, jusqu’à la preuve du contraire, n’est pas une formation politique. [...]

    La suite sur Zone Militaire

  • Il faut donner la parole aux Français : vive le référendum ! par Alain Sandler

    Le président de la République ignore, voire se moque de l’opinion des Français respectueux de leurs traditions et de leurs racines. On voit avec quel dédain, quel mépris il traite les centaines de milliers de personnes descendues dans la rue à l’appel de la Manif pour tous.
    Aussi, si nous ne voulons pas en rester sur cet échec, il faut poursuivre l’action mais avec une nouvelle approche : se battre pour qu’on instaure le référendum pour tous par une réforme de la Constitution. Il faut faire du référendum un contre-pouvoir.
    Cette réforme est attendue par 80 % des Français, selon un sondage de 2004. Depuis, cette volonté s’est encore renforcée. C’est la seule solution pour réformer notre pays et faire évoluer son système politique. Pour en finir avec cette démocratie confisquée.¢
    Nous devons imposer qu’une pétition obtenant la signature de 1 % du corps électoral fasse obligatoirement l’objet d’un référendum. Si une telle réforme avait été adoptée, les 700.000 signatures obtenues par la Manif pour tous n’auraient pas pu être mises à la poubelle.
    Il y a urgence. Dans une démocratie, on ne peut accepter que le Peuple soit mis devant le fait accompli. Il doit pouvoir se prononcer. Il doit pouvoir prendre la parole en cours de mandat et non se contenter de signer un chèque en blanc tous les 5 ans. Quand après une année d’exercice du pouvoir le Président n’a plus que 25 % d’opinion favorable, il n’a plus la légitimité nécessaire pour imposer son idéologie.¢
    Auteur de l’ouvrage « Les Résistants », Alain Sandler est président du Cercle des Citoyens Français qui met à la disposition du Peuple sa pétition en faveur du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) sur SON SITE : lecercledescitoyensfrancais.fr

  • Les apprentis-sorciers du mondialisme…

    Les apprentis-sorciers du mondialisme… Voilà, la loi autorisant le mariage homosexuel est votée ! On s’y attendait. Reste maintenant à savoir qui a gagné quoi, finalement… Et qui sont réellement les perdants du bras-de-fer des « pour » et des « contre ».

    Car au-delà de cette incontestable victoire législative des partisans du « Mariage pour tous », que constate-t-on ?

    D’abord, une formidable mobilisation populaire à travers la France à laquelle personne ne s’attendait… On n’avait rien connu de tel dans les pays qui avaient déjà autorisés ce type de législation. En Belgique, notamment, où « ils » et « elles » peuvent s’unir entre eux et entre elles depuis dix ans, tous les outre-quiévrains s’en tamponnent le coquillard de leur conjoint(e) comme de leur première frite.

    En France, c’est plus d’un million de manifestants, non seulement de papa et maman (sans bonne, mais avec enfants), cotoyant nombre d’homosexuels hostiles au chamboulement du mariage traditionnel… Ce sont des chrétiens aux coudes-à-coudes avec des musulmans et des juifs tout aussi choqués qu’eux… C’est la France d’en bas – prolétaires, smicards et demandeurs d’emplois – et celle du milieu – cadres, commerçants et professions libérales – accompagnant quelques « nantis » aux fins de mois assurées… Ce sont les jeunes et les moins jeunes des banlieues parisiennes – de l’Est comme de l’Ouest – qui déambulaient au même rythme que ceux venus de Navarre… et c’est, comble de l’abomination, des élus du Front national à quelques enjambées d’élus de l’UMP, qui plus est dépassés par ces derniers dans la surenchère anti-mariage pour tous !

    Sans compter un « peuple de gauche » qui pour avoir été peu remarqué dans les medias, n’en était pas moins fort présent.

    Et très rapidement, au fil des mois, les manifestations se sont poursuivies sans jamais faiblir ; la détermination des participants fut plus assurée de jours en jours, tandis que les hérauts médiatiques habitués à se pavaner avec tapis rouge devant micros et caméras, se sont vus conspués, quand ce ne fut pas coursés dans les gares à l’exemple de la journaliste femelle et passionnaria homosexuelle Caroline Fourest… Ce qui restera toujours assez plaisant à se rappeler.

    Ce qui l’est moins, ce sont les agressions d’homosexuels, quasiment éradiquées ces dernières années, qui ont réaparrues… et que nombre de Français ayant bien d’autres preoccupations que les bouffonneries d’une coterie en mal de médiatisation, se sont mis à trouver que, quand même ! ça commençait à bien faire et que « les pédés les em… »… Retour en force d’une homophobie physique et d’une homophobie spirituelle : la totale, quoi !

    Le gouvernement, voyant la tournure que prenait ce projet de loi dans l’opinion, accéléra alors la procédure pour en finir le plus vite possible, ce qui renforça, quand ce ne la fit pas naître, la conviction que les tenants du « mariage pour tous » n’étaient sans doute pas si majoritaire que cela en France… Pas très rassurés qu’elles étaient, les troupes de dame Taubira !

    Et ce projet de loi qui n’avait d’autre finalité que de détourner l’attention des Français des échecs économiques et sécuritaires du gouvernement, n’a réussit, finalement, qu’à canaliser tous les mécontentements.

    C’est dire si messieurs Hollande et Ayrault n’ont obtenu là qu’une victoire à la Pyrrhus avec la perspective des dommages colatéraux à venir…

    Au-delà d’ailleurs des conséquences douloureuses pour les socialistes de cette affaire qui ne leur sera en tout cas pas d’un grand profit électoral, il en est une autre qu’on a rarement évoqué ; elle est pourtant significative : la prise de conscience qu’après la perte des emplois – délocalisations effrénées – la perte des frontières – tout le monde a le droit d’être chez lui chez nous – il ne restait plus que l’image de la famille à faire voler définitivement en éclat pour imposer aux citoyens de nouvelles valeurs…

    Ces nouvelles valeurs des partisans de la mondialisation pour qui les frontières d’un État souverain et les emplois sauvegardés d’un peuple ne sont en aucun cas compatibles avec de rapides et insatiables profits… La cellule familiale leur posait encore un problème. Il leur fallait sa disparition pour avoir le champ totalement libre.

    Les apprentis-sorciers du mondialisme ont obtenu une loi, mais ont ravivé du même coup chez nombre de nos compatriotes un indéniable sentiment d’identité… qui ne demandait sans doute qu’une occasion pour se manifester au grand jour.

    Ils furent plus d’un million à sortir ces derniers temps d’une dramatique léthargie… S’il y a des boîtes de pandores qu’il est dangereux d’ouvrir, il y a des pays qu’il est plus imprudent encore de réveiller…

    Philippe Randa http://www.voxnr.com

  • Affaire Tapie: Christine Lagarde bientôt en examen?

    Christine Lagarde, directrice générale du FMI, doit être entendue ce jeudi 23 mai par la Cour de justice de la République. Les trois magistrats qui l'ont convoquée enquêtent depuis près de deux ans sur les lourds soupçons de « complicité de faux et de détournement de fonds publics » qui pèsent sur l'ancienne ministre française de l’Économie et des Finances, dans le dossier Bernard Tapie / Adidas.
    Christine Lagarde risque gros. La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) va être entendue ce jeudi et vendredi par la Cour de justice de la République. L'ancienne ministre pourrait être mise en examen. Elle est visée par une enquête pour « complicité de faux et de détournement de fonds publics ».
    Christine Lagarde devra justifier sa gestion du dossier Tapie / Adidas. En 2007, l'ex-ministre de l'Economie et des Finances avait décidé de recourir à un tribunal arbitral pour résoudre le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, datant du début des années 1990. Bernard Tapie s'était estimé lésé par le Crédit Lyonnais qu'il avait mandaté pour la vente d'Adidas.
    400 MILLIONS POUR BERNARD TAPIE
    Le tribunal avait fini par octroyer 285 millions d'euros (400 millions avec les intérêts) à Bernard Tapie pour solder le litige. Pourquoi privilégier un règlement privé, quand l'État semblait sûr de l'emporter en justice, contre Bernard Tapie ? Pourquoi ne pas contester le jugement de cette cour arbitrale alors que ses services, à Bercy, conseillaient à Christine Lagarde de le faire ? Et puis comment la ministre a-t-elle pu affirmer devant des députés que Bernard Tapie ne toucherait sans doute pas plus de 30 millions, alors qu'il en a, sans doute, empoché plus de 240, dont 45 au titre d'un préjudice moral aussi incompréhensible que non imposable ?
    C'est de ces interventions, ouvertement favorables à Bernard Tapie, que Christine Lagarde va devoir répondre. Et peut-être aussi de son rôle éventuel dans l'effacement, en 2009, de près de 15 millions d'euros d'impôts dus par l'homme d'affaires. Un cadeau qui pourrait avoir été discuté à l'Elysée, dans le bureau, à l'époque, de Claude Guéant.¢

  • La crise, ce prétexte pour baisser le coût du travail, mais pas celui du capital

    Comment augmenter la productivité, la compétitivité de la France ? D’aucuns répondront qu’il faut “baisser les coûts du travail”. Pourtant, l’économiste Michel Santi note que si la réduction du coût du travail a permis à l’Allemagne de baisser ses prix à l’exportation, elle a créé une société de travailleurs précaires. Et observe qu’étonnamment, les revenus nets distribués aux propriétaires de capital, eux, continuent de grimper…

    Une confiscation en bonne et due forme de l’appareil économique a été entreprise depuis la fin des années 70 par une infime minorité qui a redistribué le produit du travail des autres largement en sa faveur. Ce ne sont effectivement pas tant nos usines, nos industries et nos entreprises qui ne sont pas productives. Cette productivité a en fait été monopolisée au bénéfice d’une élite qui a assisté, totalement indifférente, au creusement d’un fossé entre les salaires réels et la productivité.

    L’Allemagne elle-même, qui s’érige en donneuse de leçon de productivité, n’a pu bénéficier d’une croissance au-dessus de la moyenne européenne qu’à la faveur de sacrifices constants exigés à sa population. Le moteur à l’exportation allemand ne rugit pas seulement par la grâce de la force productive de ses entreprises.

    En réalité, c’est aux réformes dites « Hartz » entreprises entre 2003 et 2005 – et qui ont consisté à transférer des ressources et des richesses du citoyen vers les entreprises et vers le secteur financier – que l’Allemagne doit d’avoir dopé ses exportations. Ce sont effectivement les réductions salariales et les réformes drastiques de son marché du travail qui ont amélioré notablement sa productivité, en y comprimant à l’extrême le coût du travail.

    Les réformes Hartz ont fabriqué des mendiants sociaux

    Réformes sinistres initiées en ce 16 août 2002 où un groupe d’experts dirigés par le directeur des ressources humaines de Volkswagen, Peter Hartz, présentait au chancelier allemand Gerhard Schröder, ses propositions relatives aux réformes du marché du travail. Dix ans plus tard, la société allemande se retrouve profondément transformée par ces réformes.

    En effet, une étude de l’OCDE, publiée à fin 2012, conclut à un accroissement spectaculaire de l’inégalité des revenus en Allemagne et, ce, davantage que dans n’importe quel autre pays membre de cette organisation. Ayant très finement manœuvré, la commission Hartz a réussi à créer dans son pays un marché du travail subsidiaire – ou parallèle – dominé par des salaires bas et non soumis aux droits sociaux.

    De fait, ces réformes privent les chômeurs allemands de tous leurs droits aux allocations chômage. Ils sont dès lors réduits à l’état de mendiants sociaux ! Ainsi, ce n’est qu’après une année entière de chômage que le travailleur est en droit de demander une misérable allocation mensuelle de 347 euros par mois, à la seule condition toutefois d’avoir préalablement épuisé son épargne et à la condition expresse que son conjoint soit incapable de subvenir à ses besoins.

    Pourquoi ne pas évoquer également l’obligation lui étant imposée d’accepter n’importe quel emploi, indépendamment de ses qualifications et de ses revenus antérieurs ?

    Hartz est donc tout à la fois un piège et la meilleure voie pour la pauvreté, ou comment accéder à un état de précarité absolue inconcevable et intolérable dans un pays riche comme l’Allemagne. Une étude réalisée par l’Association à l’aide sociale paritaire allemande dévoile effectivement que les trois-quarts des personnes touchées par ces lois restent à jamais tributaires de Hartz. Sachant que, par ailleurs, la simple menace de tomber dans Hartz contraint les chômeurs à accepter des emplois à salaire bas, à temps partiel, dénués de toute sécurité, de droits à la retraite et autres allocations.

    Le dogme allemand du travailleur « low cost » est donc né de ces réformes… Et, de fait, seuls 29 millions d’Allemands (sur près de 42 millions de travailleurs) disposent aujourd’hui d’emplois soumis au régime de la sécurité sociale, pendant que quelque 5,5 millions d’entre eux travaillent à temps partiel, et que plus de 4 millions gagnent moins de 7 euros de l’heure ! Le secteur allemand des bas salaires tire par le fond tous les salaires du secteur industriel en agissant comme une sorte de levier infernal. Le travailleur y subit des conditions similaires à celles encore en vigueur dans le Tiers-monde et dans les pays émergents.

    Obsession pour le coût du travail, mais pas du capital

    La compétitivité elle-même – maintes fois invoquée – n’est-elle pas une notion floue désignant la capacité d’un pays et de ses entreprises à affronter la concurrence ? En privilégiant une compétitivité par le bas – en réalité dévaluation interne – qui consiste à baisser les prix à l’exportation tout bonnement en diminuant les coûts à la production.

    Le débat public se concentre donc sur le coût du travail tandis que le coût du capital n’est jamais évoqué, alors que les revenus nets distribués représentent aujourd’hui 10 % de la valeur ajoutée des sociétés non financières. Ce niveau historiquement record depuis la Seconde Guerre mondiale, par rapport à 5,5% en 1999, permet de conclure que la part dévolue aux actionnaires a donc crû dans des proportions considérables ces douze dernières années.

    Autrement dit, la complainte patronale faisant de la baisse du taux de marge la raison profonde des faibles investissements et du moindre effort en matière de recherche et développement ne tient pas la route.

    Elle passe en effet sous silence la part de plus en plus lourde que les entreprises choisissent de distribuer aux propriétaires de capital, quelle que soit l’intensité de la crise économique et financière. Avec une remise en cause profonde de la capacité des entreprises à faire face à toutes les aspérités de la compétitivité du fait de ces distributions.

    Voilà pourquoi les droits des salariés subissent une attaque sans précédent, voilà pourquoi les coûts doivent être comprimés si le but est bien de gagner des parts de marché à l’export. Tels sont à l’évidence les impératifs si le but est bien de toujours plus rémunérer l’actionnariat, les capitaux et en finalité les parieurs en bourses… Logique toutefois prise dans des contradictions inextricables, sachant que le discours orwellien des industriels et des patrons d’entreprise atteint des sommets d’invraisemblance et d’arrogance dès lors qu’ils expliquent que lutter contre les plans de licenciements revient à… lutter contre l’emploi !

    Comprenons une fois pour toutes que compétitivité ne rime pas nécessairement avec chômage, avec précarité, ni avec explosion des inégalités, contrairement à ce que marchés et patrons imposent aux salariés et aux travailleurs depuis plus de vingt ans. Rebellons-nous donc et rejetons avec dégoût les allégations de la Présidente du syndicat des patrons (le MEDEF), Laurence Parisot, qui se demandait en 2005 dans le Figaro : « La vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne serait pas précaire ? »

    De telles déclarations consacrent en effet la défaite du politique dont l’une des missions devrait être la détermination des règles du jeu économique et la mise sous tutelle du néo-libéralisme qui n’est qu’une manœuvre visant à mettre l’Europe en pilotage automatique d’une concurrence supposée régler toutes les problématiques. Remplacer la culture de l’Etat par l’obsession du chiffre revient à fouler aux pieds l’essence même du travail, pourtant source de toute valeur économique.

    La Tribune   http://fortune.fdesouche.com

  • Manif pour tous : la Barjot n’est pas sûre de venir !

    et elle a bien raison ! Par ses comportements et déclarations, elle a depuis longtemps franchi les limites de l’admissible.
    Elle pourra toujours se consoler en retournant se dandiner à la satanique « gay pride » dont elle est férue.
    Fidèle à ses habitudes, elle en appelle à Valls pour réprimer les manifestants…

    « Aujourd’hui, je me demande même si je vais y aller», «à cause des attaques personnelles dont [elle fait] l’objet » et « des risques de violences ». « A l’heure qu’il est, et tant que nous n’avons pas des garanties sérieuses de la part de la police et des organisateurs, je mets ma participation entre parenthèses ».

    http://www.contre-info.com/

  • Jacques Bompard appelle à manifester dimanche

    jacques-bompard1-300x279.jpgJacques Bompard sera présent à Paris le 26 mai pour réclamer l’abrogation de la loi Taubira, récemment promulguée par le chef de l’Etat. Cette loi porte gravement atteinte aux droits des enfants, brise la filiation et dénature l’institution du mariage. Il appelle tous les Français à se mobiliser largement.

    Le député-maire d’Orange se joindra à la tête de la délégation du Vaucluse. C’est la neuvième manifestation à laquelle il participe dans le cadre de la manif pour tous.

    Jacques Bompard dénonce également le climat délétère entretenu par le gouvernement et les médias dominants qui le soutiennent. Les récentes émeutes de délinquants et criminels sur les Champs-Elysées et au Trocadéro, mollement réprimées par le ministre de l’Intérieur, mettent en lumière la brutalité de la répression gouvernementale contre les opposants au prétendu mariage unisexe.

    Il condamne également les propos de Pierre Bergé, propriétaire immensément riche du journal Le Monde, qui a proposé de « soigner » les maires qui refuseront de marier des couples d’individus de même sexe. Ces paroles démontrent l’idéologie totalitaire d’un homme qui récuse l’objection de conscience et réclame le respect aveugle de la loi quand elle est conforme à ses idées alors qu’il a passé sa vie à la critiquer quand elle n’était pas conforme à son lubies.

    http://fr.altermedia.info

  • « Papa porte une robe » : bientôt le nouveau programme d’école primaire publique!

    Cette page ahurissante est extraite d’un non moins délirant rapport du syndicat d’instituteurs (SNUipp-FSU, de loin le premier), intitulé « Éduquer contre l’homophobie dès l’école primaire » et qu’on peut lire ici.
    Ils veulent fabriquer des générations de névrosés…

    programme

    http://www.contre-info.com/