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  • Il faut maintenant agir très vite

    On sait le suicide de Dominique Venner. Son acte se suffit à lui même. Cependant, ce serait lui faire offense que de ne pas exploiter, dans les délais les plus brefs, son sacrifice. Ce geste prémédité et volontairement obscène (1), a dynamité l'enceinte sirupeuse bâtie par les tenants du Système, media en tête. Puisque légalement, il ne pouvait plus, comme nous tous , dire depuis longtemps, Dominique Venner a décidé de faire. Et c'est tout le ciel rose que l'on nous impose au quotidien, villages à la Potemkine nous signifiant notre bonheur obligatoire, tapissés de mièvrerie imbécile, qui s'est hier déchiré.

    Dans une société où très rapidement une information chasse l'autre, où l'on s'efforce de prohiber la mémoire au motif d'une vie végétative vécue au jour le jour, l'acte, quand bien même exceptionnel, disparaît rapidement des souvenances et des écrans. Dominique Venner n'a rien, par son geste, terminé. Au contraire, il est nécessaire de bien comprendre que son souhait était d'écrire un préambule, prélude à une renaissance. Ne rentrons donc pas, de grâce, dans le monde du culte ou de la glorification: ce serait cette fois ci réellement le tuer et l'enterrer.

    Il a allumé la mèche, soyons la poudre !

    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com

    Notes :

    1 - Obscène: Étymologie et Histoire: 1534 «qui révolte la pudeur (paroles, livres)» (A. Milesius, Fantastiques batailles des grands rois Rodilardus et Croacus, l. I, chap.5, p.35). Pudeur: 1673 « retenue qui empêche de manifester ses sentiments, ses idées » (Boileau, Epîtres, III, 5 ds Œuvres, éd. F. Escal, p. 110: Si toûjours dans leur ame [des Protestants] une pudeur rebelle, Prests d'embrasser l'Eglise, au Presche les rappelle).

  • Un ministre refuse d'appliquer la loi

    Lors des questions au gouvernement, mardi, le député Thierry Mariani a interpellé Pascal Canfin (photo), ministre délégué aux affaires étrangères, chargé du développement :

     

    C"Le 26 avril dernier, monsieur le ministre, vous deviez vous rendre au Mali dans le cadre d’un accord de coopération, pour le développement et la sortie de crise de ce pays. Au moment d’embarquer, vous avez pris la décision d’annuler ce déplacement, au cours duquel vous deviez représenter la France.

    Si vous avez catégoriquement refusé de voyager dans cet avion à destination de Bamako, c’est à cause de la présence à bord d’un passager malien qui faisait l’objet d’une mesure de reconduite à la frontière, après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, pour viol aggravé et braquage à main armée. D’après la presse, vous êtes même allé jusqu’à exiger une annulation pure et simple de cette expulsion ! [...] En agissant de la sorte, vous avez remis en cause l’application des lois de la République, ce qui est inacceptable de la part d’un ministre.

    Plusieurs députés du groupe UMP. Démission !

    M. Thierry Mariani. La presse parle de « cas de conscience » ! Autrement dit, par acquit de conscience, vous seriez prêt à refuser l’expulsion d’individus dangereux et à garder sur notre territoire national un violeur d’enfant ! [...] Votre cas de conscience va-t-il jusqu’à penser aux victimes ? Votre attitude est totalement inadmissible ! Elle montre que vous vous désolidarisez ouvertement de la politique affichée par le gouvernement auquel vous appartenez et constitue un véritable désaveu pour les forces de l’ordre.

    Ma question est donc simple : alors que la situation de la France nécessite des décisions fermes, avez-vous toujours, avec vos cas de conscience, votre place au Gouvernement ?

     

    Le ministre n'a pas répondu. Il a préféré évoquer les crédits au Mali...

     

    Mais si lui refuse de faire appliquer la loi, alors nous pouvons bien nous asseoir tous sur la loi Taubira.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Remonter aux causes…

    Dans « L'homme révolté », Albert Camus avait clairement perçu que « ce n'est pas Capet qui meurt, mais Louis de droit divin, et avec lui, d'une certaine manière, la Chrétienté temporelle. » Ce qui a été commencé le 21 janvier 1793 se poursuit... Entendre le sermon de l'abbé Iborra...

    Ce à quoi nous assistons, avec la loi portant sur « le mariage dit pour tous », est dans le droit fil de ce qui a été perpétré Place de la Concorde...Il est urgent d'en avoir « conscience »...

    Eglise Saint-Eugène Sainte- Cécile

    Sermon de l’abbé Iborra à l’occasion des 220 ans de la mort de Louis XVI

    REQUIEM POUR LOUIS XVI, 21 JANVIER 2013

    J'imagine que vous étiez nombreux, il y a huit jours, à piétiner les pelouses du Champ-de-Mars. Nombreux aussi peut-être, il y a vingt ans, en un autre lieu emblématique de l'ancienne France, sur la place de la Concorde. Pour commémorer, avec émotion et recueillement, le bicentenaire de la mort du Roi, cette montée à l'échafaud que Jean Raspail nous avait rappelée, pas à pas, avec tout son talent de conteur, dans un article du Figaro-Magazine qui m'avait arraché des larmes. Et je me souviens, tandis que je déposai une fleur blanche – les lis étant devenus introuvables ce jour-là – du regard narquois de certains passants. Ce qui m'avait marqué à l'époque, c'était la division des Français. Les uns vivaient un deuil, un deuil qu'ils ressentaient comme national. Les autres s'en moquaient, et parfois avec la dernière des vulgarités.

    Ce sentiment de division que j'ai alors éprouvé, n'est pas, je crois, quelque chose d'accessoire, lié à un fait divers de l'histoire. C'est l'expression d'un événement fondateur. La mort du Roi fut le principe durable de la division des Français. D'une France qui ne s'en est, à vrai dire, jamais complètement remise comme en témoigne l'instabilité institutionnelle, sociale et politique qui depuis la caractérise. Une division, donc, qui marque non seulement ceux qui en déplorent la cause, mais aussi, volens nolens, tous ceux qui s'en réjouissent ou qui lui sont devenus indifférents. Une division qui nous touche tous parce que la mort du Roi fut un parricide, un parricide qui alimente la mauvaise conscience comme on le voit par l'acharnement des oligarchies au pouvoir à nier les valeurs de l'ancienne France en cherchant à leur substituer, par mode d'incantation, les prétendues « valeurs républicaines » et leur douteuse esthétique.

    Cette division opère à deux niveaux. D'abord au niveau politique, où elle a été pérennisée par les institutions. Vous le savez, depuis deux cents ans, les révolutionnaires n'ont eu de cesse d'abattre toute résurgence du principe monarchique sous quelque forme qu'il pût se présenter. Pour imposer un régime incapable, structurellement, de réconcilier les Français puisque fondé sur le principe majoritaire qui ostracise nécessairement la minorité. Comment un chef de parti peut-il soudain se déclarer président de tous les Français ? Par quelle magie peut-il incarner, lui, sorti du nombre, c'est-à-dire du même, quelque chose qui est au-dessus du nombre, qui relève de l'autre, de la transcendance ? Si d'aventure il s'essaie à vouloir tout embrasser, il mécontente les uns sans satisfaire les autres. Ce fut le sort pitoyable du précédent hôte de l'Elysée. Non, la division des Français ne peut se résorber en rendant un culte au Nombre, divinité capricieuse et funeste car, en évinçant la vérité, elle réduit tout l'ordre politique à ce qui est instantané, sans épaisseur, bref à ce qui est périssable et matériel, donc indigne de l'humanité de l'homme.

    Cette division opère ensuite au niveau anthropologique, où elle est sans cesse élargie par les coups répétés portés contre le socle de la loi naturelle que la civilisation chrétienne avait heureusement remise à l'honneur. Les auteurs de ce bouleversement ? Le cardinal Ratzinger les identifiait en 1985 dans son Entretien sur la foi : « une classe moyenne supérieure, la nouvelle bourgeoisie du tertiaire, avec son idéologie libéralo-radicale, de type individualiste, rationaliste, hédoniste ». Les causes de ce mouvement, où la France s'est malheureusement illustrée, sont à chercher, là aussi, sur la place de la Concorde. Car en frappant le Roi, on frappait avec lui la famille. La famille et le roi sont en effet indissolublement liés : le roi – à la différence de la république, pure abstraction – est un être de chair, sexué, situé dans une filiation, fruit d'un passé, ouvert sur une descendance. Il n'y a pas de roi s'il n'y a pas de famille royale. Et parce que le roi est à chercher au sein d'une famille, il est aussi le garant de ce dont toutes les familles témoignent : la continuité dans l'histoire et la relation tant horizontale au niveau conjugal que verticale au niveau filial, relation qui porte le beau nom d'amour. Mise un jour à la tête d'un peuple par les circonstances, la famille royale représente à chaque moment du temps la nation, avec cette hauteur de vue propre à l'institution qui par essence transcende l'instant. Elle représente le peuple, qui se comprend alors comme famille de familles, partageant le même enracinement – souvent par le sang versé – et tourné vers le même destin. La transcendance symbolique de la famille royale fait ressortir la transcendance de la nation, sa profonde unité, dans la diversité des individus et des communautés qui la constituent, dont la plus importante, la plus fondamentale, est la société familiale, matrice de tout l'ordre social par les valeurs propres qu'elles véhiculent et dont la première est la charité, société antérieure même à l'Etat qui se doit d'être au service de la communauté que forment toutes les familles d'une nation.

    En frappant le Roi, on a frappé la famille à sa tête, et depuis on s'acharne sur ses membres. L'indifférenciation sexuelle véhiculée par la théorie du genre en est le dernier avatar, avec ses conséquences monstrueuses que sont déjà la PMA et bientôt la GPA. Ce nouveau projet s'inscrit en effet dans un ensemble qui dure depuis des décennies, voire depuis le début pour certains de ses éléments : fragilisation de la famille par le divorce, par la diffusion de la contraception, par un féminisme idéologique ; agression contre ses membres par le culte de la drogue, par l'avortement, par l'eugénisme et par l'euthanasie. Chaque jour davantage – et nous constatons l'accélération du processus au cours de ce quinquennat – la dignité et l'indisponibilité de la personne se voient bafouées. La destruction de la famille et le renvoi de l'individu à ses instincts constituent-t-ils un progrès ? On peut en douter en voyant monter le mal-être de tant de nos concitoyens, profondément perturbés dans leur identité d'homme ou de femme, renvoyés à leur solitude et bientôt à leur précarité, tandis que les liens du corps social ne cessent de se distendre et de perdre en gratuité. Car en frappant la famille, on a frappé le principe de l'inconditionnalité de l'amour, du pardon, de la réconciliation, de la solidarité, du sacrifice. De tout ce qui, rayonnant du foyer qu'est la famille, fortifie la société et la rend prospère.

    Cette destruction programmée et progressive des institutions du droit naturel suscite des résistances. Bien vite chloroformées par l'intelligentsia au pouvoir qui pratique la manipulation des esprits et ce bientôt dès le berceau. Mainmise de l'Etat sur l'école par un ministère de l'Education nationale qui ressemble de plus en plus à celui de la Propagande et de la Formation du Peuple dirigé naguère chez nos voisins par le Dr Goebbels. Mais à la différence des régimes totalitaires d'autrefois, le nôtre ajoute sa note sournoise et hypocrite. En promouvant les instincts les plus élémentaires, en niant qu'ils puissent être normés pour être humanisés, il les rend vulgaires et destructeurs. Il en fait surtout le meilleur camp d'internement possible : celui où l'on ne s'aperçoit plus qu'on est surveillé d'un mirador et entouré de barbelés. « Flatter l'égocentrisme et laisser libre cours aux passions donne cette illusion de liberté sans responsabilité que l'Etat accorde d'autant plus volontiers qu'il acquiert un pouvoir illimité, tout en gratifiant chacun du sentiment de mener sa vie comme il l'entend et d'être le seul maître de lui-même » ai-je lu récemment (La Nef, janv. 2013, p. 14). Parfaite image du bobo dénoncée tout à l'heure par Benoît XVI, artisan en même temps que victime de ce qu'il faut bien appeler, avec Jean-Paul II, un nouveau totalitarisme. Dans son encyclique Veritatis splendor, le Pape qui avait béatifié l'Empereur Charles d'Autriche disait en effet : « Quand il n'existe aucune vérité ultime qui guide et oriente l'action politique, alors les idées et les convictions peuvent être facilement exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs, sans vérité, se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l'histoire ». Je parlais de division toujours accrue. C'est bien ce que nous constatons aujourd'hui : les vérités anthropologiques hier encore incontestées deviennent le lieu d'affrontements toujours plus violents, où la haine provient le plus souvent de ceux qui font profession de tolérance. Comme l'écrivait il y a peu le clergé anglais dans le Daily Telegraph, les catholiques, en s'opposant à ces multiples dénaturations, connaissent déjà aujourd'hui l'ostracisme et connaîtront demain peut-être la persécution. Et ils ne font ici que défendre des vérités universelles, accessibles de soi à la conscience de tout homme !

    Mais ne nous y trompons pas : le combat que nous avons à mener est spirituel avant tout. Car la cause de cette dénaturation est profonde. Fondamentalement, elle est diabolique. Derrière Sanson, derrière Robespierre, se tenait Satan, comme il se tient aujourd'hui derrière les associations qui ont pris en otage des politiciens décervelés, avides de pouvoir, indifférents à la vérité et au bien. Satan l'Accusateur, qui à travers les Fouquier-Tinville, les Vychinski, les Freisner de l'histoire, s'acharne sur les justes. Satan le Diviseur, qui promeut l'amour de soi jusqu'au mépris des autres. Satan le Mensonger, qui fait de la liberté, de l'égalité et de la fraternité des sophismes dissimulant une entreprise d'asservissement, de discrimination et de haine. Satan l'Homicide, qui non content de tuer les corps cherche aussi à tuer les âmes en les recourbant sur elles-mêmes. Le 21 janvier 1793 ses séides ont décapité le Roi : ils ont séparé la tête du corps. Acte doublement symbolique : la tête de la nation du corps de son peuple, mais plus profondément : la tête (le Christ) de son corps mystique (l'Église). En découronnant le Roi, ils cherchaient à découronner le Christ. En tuant Louis, celui qui les manipulait visait Jésus. Jésus qui vivait en Louis, comme nous l'a rappelé si admirablement son Testament. Ces nains – et ceux qui prétendent nous gouverner après eux – n'étaient pas à la hauteur de ce géant. Avec Jésus, Louis pouvait leur dire : « Mon royaume n'est pas de ce monde ». Comme Jésus face à Pilate, Louis ne faisait pas nombre avec eux, il était au-dessus. C'est pourquoi nous sommes ici, ce soir, à honorer sa mémoire.

    Schola Sainte Cécile - Requiem de Luigi Cherubini pour Louis XVI
    http://www.youtube.com/watch?v=Z2dc6ZXc_Zw

    Photographies de la Messe

    http://www.schola-sainte-cecile.com/2013/01/23/photos-de-la-messe-solennelle-de-requiem-pour-louis-xvi-21-janvier-2013/

    Extrait de « L'homme révolté » d'Albert Camus
    http://www.les4verites.com/justice/le-supplice-de-louis-xvi-vu-par-camus

    http://www.lesmanantsduroi.com

  • Lettre ouverte à Frigide Barjot

    Lettre ouverte à Frigide Barjot
    Mame Barjot,

    Je viens de prendre connaissance de votre réaction à la mort de Dominique Venner qui s’est suicidé cet après-midi devant l’autel de Notre-Dame-de-Paris, le qualifiant de « dérangé », de « raciste » et d’homme qui n’a « rien compris aux évolutions de la société », et je tenais à vous faire part de mon indignation. La famille et les proches de Dominique Venner se seraient sans doute passés de vos condoléances pour le moins factices si c’était pour les assortir de tels jugements.

    Je suis bien loin de partager toutes les opinions qu’a pu émettre Dominique Venner durant sa longue carrière d’historien, d’essayiste et de militant. Si nous sommes unis par un combat politique inspiré par l’amour et la défense de notre patrie et de notre civilisation, nos options n’étaient pas forcément les mêmes, et son geste, pour noble et courageux qu’il soit, n’en heurte pas moins ma sensibilité à la fois spirituelle et politique, laquelle tourne toujours mon regard en direction de la Vie.

    Il n’en reste pas moins, Madame, que vous êtes la dernière personne autorisée à juger de la santé mentale et de l’intelligence politique d’un homme qui, en ces deux domaines, se trouvait indéniablement plus favorisé que vous. Chacun porte ses convictions comme sa conscience le lui dicte. Vous le faites, en prenant arbitrairement la tête d’un formidable mouvement de contestation que vos attitudes, votre passé, vos réseaux et même votre pseudonyme ridicule contribuent hélas à discréditer. Il l’a fait, lui, en se donnant la mort. Il n’est pas sûr que ce soit votre méthode qui retienne le respect de la postérité.

    Dominique Venner n’était pas un « homme dérangé ». Tourmenté sans doute, jusqu’au-boutiste de toute évidence, mais certainement pas un déséquilibré. Il n’avait jamais dansé à moitié nu dans des cabarets douteux, il n’avait probablement jamais songé à signer ses livres « Dominique Barjot » ni à laisser sa femme s’appeler « Basile de Koch », et il s’est abstenu de jouer comme une mauvaise actrice hystérique dans un film pitoyable. Si de telles idées lui étaient venues à l’esprit, nous aurions effectivement pu parler de « dérangement ». Mais ce n’est pas la dérangée qui les a mise en pratique qui peut se permettre de le faire.

    En 2006, à une époque où Dominique Venner dénonçait de façon remarquable la machine à broyer notre civilisation dans sa « Nouvelle Revue d’Histoire », vous sembliez bien loin de ces préoccupations. Vous préfériez enregistrer une chanson au titre éloquent : « Fais-moi l’amour avec deux doigts ». En terme de combat culturel, vous surpassiez alors tous les écrits de Monsieur Venner, avec vos paroles s’inscrivant dans la lignée de la grande chanson française, celle d’Edith Piaf et de Charles Trénet :

    Fais-moi l’amour avec deux doigts
    Avec trois ça ne rentre pas
    Fais-moi l’amour avec deux doigts
    Avec un seul ça ne le fait pas
    Fais-moi l’amour avec deux doigts
    Repasse par ici, repasse par là
    Fais-moi l’amour avec deux doigts
    Attrape-moi et lâche-toi.

    C’est sans doute ce que vous appelez « comprendre les évolutions de la société ». Ce que je comprends, moi, c’est que Dominique Venner a pu avoir de bonnes raisons pour ne pas se reconnaître dans votre personne et juger utile de laisser aux patriotes sincères un autre symbole que la sinistre parodie que vous nous offrez.

    Alors, Madame Barjot, quand lors de vos prochaines manifestations et autres apparitions publiques vous vous donnerez à nouveau en spectacle, songez que les « deux doigts » que vous réclamiez pour faire l’amour, Dominique Venner s’en est servi pour appuyer sur la gâchette d’un fusil tourné vers lui, et que quoi que l’on pense de son geste, ces deux doigts séparent de la façon la plus définitive le ridicule dans lequel il n’est jamais tombé, et la dignité qui vous restera à jamais inaccessible.
    Grégory Gennaro http://www.voxnr.com/

  • La Manif pour Tous, ce sera tous les ans s'il le faut

    Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour Tous, déclare aux Nouvelles de France à propos de la grande manifestation du 26 mai :

    "Notre objectif est que le projet de loi Taubira soit retiré, nous sommes là pour ça. Dans un deuxième temps, c’est également une manière de montrer notre force et notre détermination. Enfin, nous luttons également contre les conséquences inévitables de cette loi, à savoir la PMA, la GPA ainsi que la banalisation de la théorie du genre. [...] Nous n’allons pas nous arrêter là. Nous envisageons ainsi d’organiser une université d’été dans la deuxième semaine du mois de septembre. Nous continuerons bien évidement. les Français sont impliqués, leurs initiatives le montre. Nous poursuivrons tous ensemble.

    Les manifestations et les actions de grande ampleur vont-elles se poursuive ? Par exemple dans un an ou avant l’élection présidentielle, envisagez-vous de pouvoir, à nouveau, appeler à manifester ?

    Oui, c’est tout à fait plausible, nous pourrons également manifester dans un an si nécessaire. La loi peut être retirée à tout moment, sans qu’elle soit rétroactive. Les personnes mariées ne pourront pas être démariées pour autant. La chose est d’autant plus envisageable si nous assistons à un changement de majorité d’ici quelques années. C’est une loi aberrante qui nie la complémentarité homme-femme, nécessaire au mariage et à la famille. Il faut donc la retirer.

    Nadine Morano vient de dire que le retrait de cette loi ne serait « pas une priorité » en 2017. Qu’en pensez-vous ?

    À nous de montrer que c’est une priorité, notamment pour les prochaines élections.

    On a vu certains députés UMP ou UDI prendre la parole au micro à l’occasion des manifestations. Pourquoi n’a-t-on pas entendu également les députés issus du Front national ?

    La Manif pour Tous n’est absolument pas partisane. Nous avons quelques élus UMP tels qu’Hervé Mariton ou Bruno Retailleau qui ont été très engagés dans la bataille parlementaire, ils ont donc pris la parole dans certains rassemblementS. Concernant le Front national, nous n’avons pas eu de demande de prise de parole et Marine Le Pen n’a pas appelé à se rendre aux manifestations que nous avons organisées. Le 26 mai en revanche, il n’y aura pas d’homme politique qui interviendra au micro. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Roi-Soleil côté ombre

    Le Figaro Magazine - 10/05/2013

    Louis XIV avait sans doute trop le goût du secret.
     
         Louis XIV passait pour un homme secret, au point d’induire en erreur son entourage sur la vérité de ses pensées. Brienne, le fils du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, qui l’avait beaucoup côtoyé dans sa jeunesse, témoignera s’être trompé sur sa personnalité : « Il se cachait à moi comme à tout le monde, et je lui trouvais quelquefois si peu d’intelligence que j’en étais étonné. J’avoue que je m’y mépris. »

         L’anecdote est rapportée par Lucien Bély. Professeur d’histoire moderne à l’université Paris-Sorbonne et spécialiste de l’Ancien Régime, cet historien étudie l’habitude du secret chez Louis XIV, tant du point de vue privé que du point de vue politique, en le rattachant à une mentalité répandue dans la culture ­européenne de l’époque *.

         L’ouvrage analyse donc tous les facteurs qui ont contribué à forger le goût du roi pour la dissimulation, et illustre cette prédisposition par des exemples tirés de sa vie, de l’enfance à la rédaction de son testament. Rien d’inédit n’est à découvrir dans ces pages, mais certains épisodes peu ou mal connus, comme le traité de paix secret de Douvres, signé avec le roi d’Angleterre, ­Charles II, en 1670, ou l’enlèvement du patriarche arménien Avedick, emprisonné au Mont-Saint-Michel puis à la Bastille, en 1709, ont quelque chose de neuf, et même de romanesque. Il reste que la personne et le règne du Roi-Soleil ne se résument pas à la pratique du secret, si bien que ce ­livre a quelque chose d’un réquisitoire, dans la mesure où il se polarise sur cette question. Dans la ­bibliographie de Lucien Bély, on trouve un autre titre : Louis XIV. Le plus grand roi du monde. Ouf ! Faut-il ajouter que le secret est une pratique à laquelle la ­République n’a pas renoncé ?

    Jean Sévillia http://www.jeansevillia.com

    * Les Secrets de Louis XIV. Mystères d’Etat et pouvoir absolu, de Lucien Bély, Tallandier, 688 p., 26,90 €.
    Et aussi : Les Chroniques de l’Œil-de-bœuf, publiées entre 1829 et 1833 par le journaliste Georges Touchard-Lafosse, sont une chronique imaginaire de l’Ancien Régime rédigée à partir de faits réels. Elles sont rééditées par Jean Castarède, pour la période du règne de Louis XIV qui s’étend de 1659 à 1684.
    À lire avec plaisir, mais avec les précautions d’usage (France-Empire, 326 p., 20 €).
    Dans L’Olympe du Roi-Soleil, Jean-Pierre Néraudau, un spécialiste de la Rome antique, montre comment la mythologie gréco-latine et l’Antiquité ont été mises au service du mythe du Roi-Soleil à travers les lettres, les arts et l’architecture. Erudit et passionnant (Les Belles ­Lettres, 334 p., 25 €).

  • Les nouveaux visages de l’extrême droite

    En ces temps où règnent l’Internet à haut débit, le 2.0 et la 4G, nous sommes sans cesse confrontés a de promptes évolutions techniques qui rendent un outil à la pointe de la technologie il y a 6 mois encore, pour un dinosaure qu’il convient de remplacer au plus vite, sauf à passer pour ringard absolu devant ses potes lors d’un dîner festif dans votre Mac Do préféré.

    Il semblerait qu’une semblable évolution touche maintenant la sphère politique, au risque de grandement perturber notre entendement républicain et fraternellement égalitaire.

    On ne remerciera jamais assez Jean-Christophe Cambadélis (député de Paris) pour nous avoir alertés sur la brusque, profonde, pour ne pas dire invraisemblable mutation qui s’est opérée chez des militants que l’on qualifie d’extrémistes de droite au sein de la droite républicaine, de fâchistes chez la gauche morale et de nazis à la senestre de Mélenchon.

    Cette « révélation » fait suite à la tentative de putsch de milices en uniforme au Trocadéro lundi dernier, quand des factieux se sont sournoisement incrustés dans une fête de quartier en l’honneur d’un club local de balle au pied (entrisme, quand tu nous tiens). Je cite la parole de notre nouveau Prophète, visionnaire illuminé par le Verbe Divin Républicain, à la suite de ces gais débordements que n’auront qu’assez peu apprécié les riverains du Palais de Chaillot :

    « On n'a pas anticipé la connexion entre ce que l'on avait vu lors des manifestations contre le mariage pour tous et les hooligans qui gravitent autour du PSG. Là, il y a eu la conjonction des deux et évidemment ils s'en sont donné à cœur joie » (Jean-Christophe Cambadélis)

    Pour expliciter la pensée de l’extatique ex-Strauss-Kahnien, J2C affirme que ici que les fachos qui ont osé défier par de pacifiques manifestations en mars dernier un gouvernement voulant instituer de force le mariage homo, appartiennent à la même mouvance que les barbares qui ont saccagé les vitrines et les magasins des Champs-Elysées. Puissant et prodigieusement imparable. Mais pas évident à constater au premier coup d’œil.

    Cette métamorphose sociologique, voire morphologique, pourrait en surprendre plus d’un, à droite comme à gauche. Mais notre habitué des tribunaux de la république (oh, pour des broutilles : prison avec sursis pour recel d'abus de biens sociaux dans l'affaire Agos, idem dans le cadre du scandale de la NMEF), notre repris de justice est donc soutenu dans cette idée novatrice par une pointure, un cador, un ponte de la connaissance de la mouvance fâchiste, Roger Bruno-Petit, spécialiste on ne peut plus pointilleux et surtout totalement neutre sur le sujet « Ordre Noir ». Si vous l’avez raté, Soudarded vous conseille de visionner l’émission « Le match des éditorialistes » sur I-Télé du 14 mai, c’est à mourir de rire ou à s’étrangler de rage comme failli le faire Philippe Tesson. BRP y manie l’allusion perfide à la mode gauchiasse, soutenant qu’en gros, les militants anti-mariage homo sont venus s’échauffer avant la grande manif du 26 mai prochain (http://www.itele.fr/chroniques/le-match-des-editorialiste... ). Et ce turlupin est diplômé de l’IEP…

     La preuve par l’image. Si, si, puisqu’on vous le dit…

    Comme vous allez pouvoir le constater plus bas, il va falloir faire un petit effort pour casser vos repères habituels sur le sujet « extrême droite », si tant est que vous pensiez connaître le sujet. Pour suivre J2C, un peu de pédagogie par l’image s’impose donc.

    Malgré un œil aiguisé, Soudarded à sa grande honte n’avait pourtant pas réalisé que les fafs version 2013 n’avaient plus grand-chose à voir avec les gudards d’Assas, ces gravures de modes cravatées de l’Œuvre Française ou les Malliarakisistes de Troisième Voie (ndlr : certains se revendiquant Malliarakiniens, ont fait scission pour fonder un nouveau groupuscule mouvement : Troisième Voie 2.0). Tout va si vite de nos jours…

    Voilà donc selon J2C,  à quoi ressemblent de nos jours, les nervis de l’ordre brun, les fachos en uniforme et autres nostalgiques d’un IIIème Reich que l’on disait millénaire :

    Art 145 - Visages de l'extrême droite 1.jpg

    L’extrême droite avant Cambadélis, défilait comme ça (à noter : sobriété vestimentaire, très propres sur eux et marchant en bon ordre) :

    Art 145 - Visages de l'extrême droite 2.jpg

    Maintenant, ce serait plutôt comme ça (moins sobres côté frusques et largement moins disciplinés) :

    Art 145 - Visages de l'extrême droite 3.jpg

    A noter également, la profonde évolution de la symbolique fâchiste. Elle semble délaisser les croix celtiques traditionnelles et autres runes germaniques, pour des graphismes plus hauts en couleur et surtout beaucoup moins connotés « Europe ». Un vent de fraicheur (jasmin, musc, santal, chichons, beuh) soufflerait-il enfin sur la fachosphère ?

    Art 145 - Visages de l'extrême droite 4.JPG

    Même l’encadrement fait des efforts conséquents pour permettre à leur message nauséabond de passer sur des médias habituellement hors de portée des fachos d’hier :

    Art 145 - Visages de l'extrême droite 5.jpg

    Un monde en perte de repères

    De quoi être quelque peu déstabilisé par ce bouleversement sociologique et anthropologique, que jamais un Goebbels ou un Rosenberg n’auraient pu imaginer. Le choc est rude et nous allons devoir revoir tous nos codes habituels (encore qu’un certain antisionisme semble avéré chez ces nouveaux extrémistes de « droite »…). Le sweat à capuche, les breloques bling-bling, la lippe pendantes et une démarche chaloupée seront, entre autres, des signes qui ne trompent pas sur leurs penchants idéologiques. Si vous croisez nuitamment ces fafounets new age, vous les blancs, les blonds aux cheveux courts, ne tentez pas de scander des « Oï, oï ! » ou autres « France Jeunesse Révolution ! », la méprise peut être fatale.

    De même les anciens hymnes et chants qui égayaient les veillées autour de feux de camps auraient été remplacés par d’autres mélodies, rythmées certes, mais faisant assez peu référence aux exploits des lansquenets d’antan (« ce monde vétuste et sans joie, faïlala… »).

    En vous baladant dans certains quartiers parisiens (Belleville, Barbès, Bâb el Oued) ou dans les banlieues de nos grandes métropoles (Bobigny, Montreuil, les Tarterêts…), vous constaterez par vous-même que cette mouvance « extrême droite 2.0 » a de bâti de solides bases arrières et que l’hydre brune (très brune) semble prête à fondre sur nos richesses, comme les raids de la semaine dernière semblent l’attester. Mais traîner dans ces repaires reste assez peu prudent pour des réacs « old school » n’ayant pas anticipé ce glissement ethnologique.

    Remercions donc comme il se doit, les Lumières citoyennes qui guident gaillardement notre pays vers l’abîme le bonheur pour tous et qui nous éclairent sur cette nouvelle version du paysage politique français.

    Il ne reste plus qu’à refonder l’ensemble du paysage politique français à l’aune de cette révélation (appelée aussi « révolution cambadéliscienne » en référence à la révolution copernicienne), car nos références passées doivent être oubliées. Après tout, le modèle héliocentrique ne succéda t-il pas au modèle géocentrique, il y a cinq cents ans de cela.


    L'extrême droite pour les nuls (version 2013)

    Histoire de se détendre, voici un petit quiz destiné à se remettre les idées à l’endroit au vu de ce nouveau contexte (évidement, il y a des pièges) :

    • Le sigle CRAN signifie :
      • Carrément Rigolo et Anti-Neurasthénique
      • Centre Réellement Apathique et Neutre
      • Conseil Représentatif des Associations Noires (il n’y a plus d’espoir…)
      • Centre de Recherche en Automatique de Nancy
    •  Petit brun et moustachu, avec un accent germanique, je suis :
      • National-socialiste, donc de droite ?
      • Socialiste-national, donc de gauche ?
      • Adenoid Hynkel ?
    •  L’OAS était :
      • Un gang de fâchistes assassins et exploiteurs ?
      • Des résistants ?
      • Une ONG ?
    •  Qui a écrit : « Parmi tous les mouvements politiques connus jusqu'à présent, le fascisme est peut-être celui qui a tendu, qui s'est attaché le plus sciemment à produire des impressions sensibles, sensorielles, laissant en tous cas un immense matériel photographique »
      • Jules César (Rome)
      • Ernst Nolte (Berlin)
      • Boubacar Mbiwa Touré (hall 3, bat. Les glycines, av. Maurice Thorez, Aubervilliers)
    •  Chez les centristes :
      • Borloo est-il encore à droite de Bayrou ?
      • Bayrou est-il à gauche de Fillon, plus à droite que Morin, mais plus centro-fâchiste que Jean Christophe Lagarde (hein ? qui ça ?) ?
      • Baroin a-t-il terminé sa mue ?
      • Pour eux, rien ne change fondamentalement…
    •  Quel fâchiste a chanté (attention, un repenti s'est glissé dans cette liste) :

    « Tu as tué l’enfant d’un amour

    Je veux ta mort

    Je suis pour »

      • Henri Dès
      • Michel Sardou
      • Sexion d’Assaut
    •  Je porte des bottes, un couvre-chef et je marche au pas sur de la musique. Je suis :
      • Le Maréchal Ludwig Von Apfelstrudel ?
      • Un membre des Jeunesses Socialistes en 1935 ?
      • Une danseuse du Crazy-Horse ?

    http://soudarded.hautetfort.com

  • Le 2e JT de Télé Bien !

    Humour

  • La crise, quelle crise ?

    Nous évoquions le 5 mars dernier les démêlés judiciaires de cette caricature de député antinational qu’est Sylvie Andrieux , ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, élue depuis 1997 des quartiers nord de Marseille. Lors des législatives de l’année dernière, elle n’avait sauvé son siège que d’une courte tête face à notre ami Stéphane Ravier dans cette 13e circonscription des Bouches-du-Rhône, avec 51% des suffrages, seulement 699 voix d’avance sur le frontiste.

    Elle comparaissait devant le tribunal correctionnel il y a deux mois et demi, pour détournement de fonds publics, à destination d’associations présumées fictives…pour un total estimé à 740 000 euros. Des détournements de fonds publics à des fins clientélistes commis au préjudice du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 2005 et 2008.

    L’Afp rapportait que « la justice soupçonne Sylvie Andrieux d’avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives, créées avec l’unique objectif de rétribuer des personnes l’ayant aidée à s’implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement. »

    Cet argent lui aurait donc permis de s’acheter une clientèle électorale dans les quartiers nord, certains n’hésitant pas à comparer la méthode Andrieux avec celle de la mafia.

    Une méthode Andrieux qui fausserait singulièrement le résultat des urnes notait Bruno Gollnisch, alors que Mme Andrieux, privée de l’investiture du PS, bénéficiait tout de même du soutien moral du Système puisqu’elle avait axé sa campagne sur la nécessité de faire barrage au « danger FN ».

    Hier, en présence de Stéphane Ravier, le verdict du tribunal est tombé : Sylvie Andrieux, a été condamnée à trois ans de prison, dont une année ferme, à une amende de 100.000 euros et à cinq ans d’inéligibilité. Ses avocats ont annoncé que l’élue va faire appel, ce qui suspend les effets de sa condamnation

     Les 22 autres prévenus de ce réseau sont condamnés à verser 716 593 euros de dommages et intérêts au conseil régional, partie civile.

    La Provence précise que « L’argent a enrichi les principaux organisateurs de l’escroquerie, Benyoub Same, Boumedienne Benamar et Cédric Doco, condamnés aux plus lourdes peines (…) . Après avoir évoqué leur rôle de relais électoral et de facilitateur des déplacements de la députée dans les cités des quartiers Nord, ces prévenus avaient fait volte-face à l’audience, contestant le système de donnant-donnant décrit par l’avocat du conseil régional, Me Gilles Gauer, comme la forme moderne du clientélisme : je t’aide parce que tu m’as subventionné ».

    Hier, le premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Désir, n’avait pas de mots assez durs pour cracher son mépris et fustiger Dominique Venner, décrit comme « un marginal d’extrême droite ». Marginale, elle, Mme Andrieux ne l’est apparemment pas tellement aux yeux des socialistes puisque le brave Harlem, s’est contenté beaucoup plus poliment et mezzo voce de demander à Mme Andrieux de se mettre en congé du parti le temps de la procédure d’appel…

    Mais vivre grassement avec l’argent des Français accablés de taxes et d’impôts est une seconde nature chez les socialistes qui profitent à plein des fromages républicains, y compris les plus « légaux », et qui en créent de nouveau à l’occasion .

    Bien sûr, comme leurs prédécesseurs UMP, ils n’hésitent pas à en faire profiter les petits copains du camp d’en face selon une technique de réciprocité qui assure la cohésion du système.

    C’est dans ce contexte que l’Insee qui vient d’annoncer que le pouvoir d’achat des ménages français a baissé de 0,9% en 2012, la plus forte baisse depuis 1984, baisse qui découle directement de la hausse des impôts (+10% en 2012), des cotisations sociales salariales et de la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires –suppression qui n’a pas créé un seul emploi de plus.

     François Hollande a pourtant un certain talent pour créer des structures qui assurent à ses membres des revenus confortables. Ainsi a-t-il crée une Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, plus connue sous le nom de Commission Jospin, l’ex Premier ministre en  étant le président.

    Ladite « commission est chargée de proposer les réformes à répondre aux préoccupations exprimées par le Président dans une lettre, et de formuler toutes les autres recommandations qu’ elle jugera utiles. Le rapport de cette  commission sera rendu en novembre.

     Bruno Gollnisch fait plus que douter l’urgente nécessité de ce nouveau bidule. Il souligne depuis fort longtemps que la France meurt aussi des gaspillages engendrés par la multiplication de structures et de comité Théodule qui sont de véritables pompes aspirantes de nos impôts. Qui plus est en période de crise,  dans un pays qui compte des millions de chômeurs et 8 millions de pauvres, cette gabegie est une insulte et un bras d’honneur adressés aux contribuables français qui n’en peuvent.

     Ainsi cette Commission Jospin (son président touchera 122 000 euros) , dans laquelle siège quinze membres, dont Olivier Schrameck et Roselyne Bachelot (rémunérée à hauteur de 90 000 euros, 80 000 euros pour les autres membres), qui indemnise 34 consultants (35 000 euros pour leurs conseils),dont Sylviane Agacinski épouse de M. Jospin et Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot, va coûter 2 444 000 euros aux contribuables.

     Il est vraiment temps pour les Français de tourner la page !

    http://www.gollnisch.com