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  • Silence d’État ! par Manuel Gomez

    Le rapport commandé à Thierry TUOT (conseiller d’État) sous le titre : « La grande nation pour une société inclusive » a été remis au premier ministre le 11 février 2013 et a été diffusé par Matignon le plus discrètement possible.
    Un conseiller d’état se doit de respecter le devoir de neutralité et de réserve incombant à tout fonctionnaire et Thierry Tuot reconnait que son rapport est loin d’être conforme à ce devoir, qu’il est même manifestement engagé mais qu’il le justifie par le droit de rêver… sans doute à une France multiraciale exclusivement.
    L’on en comprend parfaitement la pudeur, ou plutôt la précaution, dont le gouvernement a fait preuve quand on le lit avec attention.
    Thierry Tuot propose de retirer à l’État tout contrôle sur l’immigration et l’intégration des étrangers, rien que ça, et il n’hésite pas dans son délire névrosé de conseiller tout bonnement de confier ce contrôle exclusivement aux associations communautaires.
    L’État se réservant uniquement le droit et le devoir de subventionner largement les dites associations avec l’argent public, c’est-à-dire le nôtre bien sûr.
    Quel esprit demeuré peut proposer de confier à des associations telles que MRAP, LICRA, SOS Racisme ou France Terre d’Asile, le soin d’organiser, et surtout de réguler, le flux migratoire vers la France ? Une aberration.
    Examinons d’abord les généralités de ce rapport Tuot qui donnent le ton à tout le reste. Des extraits évidemment puisqu’il se lit sur 97 pages et autant de « perles » qui dénotent une méconnaissance totale du danger communautaire qu’il ne peut qu’amplifier et aggraver dangereusement :
    1)La question musulmane est une invention de ceux qui la posent et non une réalité. Elle ne cesse d’enfler et de soucier (sic) jusqu’à polluer le débat public. La république les appelle (les émigrés bien entendu).
    2)Il existe des problèmes plus urgents que la délinquance des jeunes. « Les vieux sont devenus une urgence sociale. Il ne faut donc pas tout focaliser sur les jeunes délinquants !
    3) L’adhésion aux valeurs nationales est dépassée. Quel anachronisme que de vouloir absolument obtenir l’intégration des jeunes d’origine étrangère par l’apprentissage du patriotisme! « Droits et devoirs ! Citoyenneté ! Histoire ! Œuvre ! Civilisation française ! Patrie ! Identité ! France ! Etc... Dans quel monde faut-il vivre pour croire un instant opérante la frénétique invocation du drapeau ? »
    4)L’égalité homme-femme se réglera d’elle-même. « Aux pourfendeurs effarouchés du statut qu’il pense diminuer de la femme en islam, rappelons que les églises avaient, il y a cinquante ans, une idée de la femme assez peu égalitaire. »
    5)Concentrer tous les moyens financiers du ministère de la Culture sur les quartiers “défavorisés”. Au point d’aboutir à cette recommandation étonnante : «Interdire par la loi et pour une période donnée la création de toute nouvelle institution culturelle ailleurs que dans les quartiers de la politique de la ville, sauf pour les formes d’expression culturelles elles-mêmes issues de ces quartiers.» (Donc le hip-hop, les rappeurs, et les textes culturels et patriotiques de leurs chansons à l’Opéra de Paris, à la Comédie française, etc.)

     Et à présent les propositions de Thierry TUOT, actuellement à l’étude du gouvernement.

    Naturalisation immédiate de tous les étrangers afin de mieux les intégrer. Avec pour seule condition d’avoir suivi une scolarité en France. Mais également de tous les parents d’étrangers nés en France à la seule condition que ces dits parents y soient installés depuis plus de vingt ans.
    Régularisation automatique de tous les clandestins en mesure de prouver qu’ils vivent en France depuis plus de cinq ans (comme ils sont clandestins, et donc non enregistrés, il leur suffira probablement soit d’une déclaration sur l’honneur, soit le témoignage de deux personnes… qu’ils n’auront aucune difficulté à trouver). Effectivement et grâce à ces dispositions judicieuses, l’intégration se fera d’autant plus facilement qu’il n’y aura très bientôt plus aucun Français de souche dans notre pays qui a pourtant connu de grandes vagues migratoires sans pour autant perdre son identité.
    J’ose croire que notre Président de la République et son gouvernement, même s’ils ne brillent pas par leurs décisions s’éviteront des lendemains très désenchanteurs en négligeant de suivre ces recommandations délirantes.

    Car, dans le cas contraire, ce ne sont pas des manifestations pacifiques, comme celles occasionnées par le « mariage pour tous » qu’il aura à « réprimer » mais bien au contraire, quelques millions de « casseurs » qui, cette fois, ne viendront pas des « banlieues »

    http://www.francepresseinfos.com/

  • La manif du 26 mai et Heidegger

    La manif du 26 mai et Heidegger Voiçi ce que ce grand écrivain et historien écrivait sur son blog aujourd'hui avant de se suicider dans l'église Notre-Dame à 16 heures.

    Beaucoup cherchent des réponses à son geste. Voilà ses derniers mots.

    Son geste nous rappelle à celui de Yukio Mishima, le dernier des samouraï.


    Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée.

    Je viens d’écouter un blogueur algérien : « De tout façon, disait-il, dans quinze ans les islamistes seront au pouvoir en France et il supprimeront cette loi ». Non pour nous faire plaisir, on s’en doute, mais parce qu’elle est contraire à la charia (loi islamique).

    C’est bien le seul point commun, superficiellement, entre la tradition européenne (qui respecte la femme) et l’islam (qui ne la respecte pas). Mais l’affirmation péremptoire de cet Algérien fait froid dans le dos. Ses conséquences serraient autrement géantes et catastrophiques que la détestable loi Taubira.

    Il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités. Depuis 40 ans, les politiciens et gouvernements de tous les partis (sauf le FN), ainsi que le patronat et l’Église, y ont travaillé activement, en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine.

    Depuis longtemps, de grands écrivains ont sonné l’alarme, à commencer par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints (Robert Laffont), dont la nouvelle édition connait des tirages record.

    Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.

    Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable « réforme intellectuelle et morale », comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu.

    Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.

    Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien.

    Dominique Venner http://www.voxnr.com/

  • Les CRS se comportent comme des sauvages - Manif et Camping pour Tous aux Invalides

  • Agression policière contre la Ligue du Midi

    COMMUNIQUÉ “Ils sont devenus fous” : agression sauvage des forces du désordre contre la Ligue du Midi

    Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, était convoqué, jeudi 16 mai, au commissariat de police de Montpellier pour être entendu suite à une plainte de Hussein Gourgi, secrétaire départemental du Parti Socialiste. On notera au passage que les plaintes du Parti Socialiste contre un jet de crottin de cheval avancent plus rapidement que lorsque une mamie se fait arracher son sac ou quand un étudiant se fait agresser dans l’Écusson.
    Une vingtaine de sympathisants de la Ligue du Midi, dont la moitié de plus de 60 ans et de femmes, étaient venus soutenir leur président et s’étaient positionnés à l’extérieur du commissariat sur la rampe d’accès aux locaux, devisant calmement et sans gêner le passage. Richard Roudier avait pris soin de prévenir 48 h à l’avance les services de police de la présence de cette délégation indiquant qu’il y aurait un drapeau occitan et une banderole de la Ligue.
    Dès son arrivée, Richard Roudier était conduit dans les étages pour son “audition” et après avoir produit son identité, et comme la loi lui en confère le droit, refusait de donner des détails sur “l’affaire” des jets de crottin du P.S. et demandait à être autorisé à quitter les lieux. Nous estimons en effet que la disproportion est trop grande entre les exactions commises contre la France par le Parti Socialiste et les reproches faits au Président de la Ligue du Midi. Richard Roudier examine par ailleurs avec son conseil l’opportunité d’une plainte contre Hussein Bourgi. Tout le monde a en effet en mémoire les dérives maffieuses de ce gang : affaires Navarro, Pradilhes, Guerini, Fabius, Cahuzac, Teulade, Trierweiler, etc, etc, etc, etc, etc, etc…
    On peut s’interroger sur le lien qu’il pourrait exister entre le mutisme du président de la Ligue, attitude dont le parquet était informé en temps réel, et les évènements graves qui étaient en train de se dérouler à l’extérieur du commissariat. En effet au même moment un groupe de 20 policiers en tenue, commandés par un officier,  se jetaient sans avertissement ni sommation contre les adhérents de la Ligue du Midi : étranglements, clefs de bras, balayages qui ont entrainé des blessures avec ITT – on entend distinctement sur la vidéo les coups de rangers portés à un militant à terre-.... on a même vu un policier déchainé casser la hampe du drapeau et piétiner celui-ci. Évidemment la scène a été filmée par une équipe de la Ligue du Midi et une cinquantaine de clichés de très bonne qualité, sur lesquels on reconnait les agresseurs, étaient pris par le Colonel Hamilton (E.R), présent sur les lieux. Un petit voyou qui passait par là, écarquillait les yeux en s’exclamant : “Ils sont devenus fous”.
    Lors d’un briefing organisé dans la foulée sur les berges du Lez, une riposte a immédiatement été mise en place en plusieurs étapes:
    - Examens des blessés par un médecin
    - Lettre  au préfet de région demandant une audience ainsi qu’une enquête administrative sur ces évènements
    - Large diffusion des documents vidéos et photos à la presse
    - Plaintes au procureur de la République
    - Information du Conseil de l’Europe  et du parlement européen pour dérive autoritaire des méthodes policières en France
    - Demande d’une enquête de l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale)
    À noter que, dès la nouvelle diffusée, trois adhésions de jeunes étudiants ont été enregistrées.
    Ligue du Midi
    Membre du Réseau-identités
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
  • [Municipales parisiennes] Battre NKM : Pourquoi et comment ?

    Une tribune de Sébastien de Kerrero sur NdF

    Le principal motif qui nous pousse à participer à cette primaire – non seulement en votant mais en prenant une part aussi active que possible à la campagne – c’est de sanctionner Nathalie Kociusko-Morizet en raison de ses positions sur la dénaturation du mariage, mais pas seulement (ci-après).

      Nathalie Kocisuko-Morizet (NKM dans la suite de l’article) n’a rien d’une femme de droite, mis à part l’héritage paternel, elle fera sans doute pire que Delanoë, parce qu’elle sera tentée d’en rajouter pour compenser son affiliation nominale à la « droite ».

    Le motif suffisant pour vouloir sanctionner NKM est son abstention « militante et engagée » (sic) lors du vote à l’Assemblée de la loi Taubira.

    Dans une tribune désormais célèbre intitulée « Du bitume aux urnes, participez aux primaires à Paris ! », le site officiel de La Manif pour tous propose un lien direct pour s’inscrire et voter à la primaire, en rappelant « le positionnement des candidats sur le mariage et l’adoption pour tous ». On ne peut que se féliciter de cette « politisation » de la mobilisation.

    La consigne de LMPT est claire, cependant, il m’a semblé utile d’y apporter quelques précisions qui ont donné lieu à une conférence devant les militants de Dextra le vendredi 17 mai 2013 résumée dans la présente tribune (1). [...]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net

  • Exorcisme sémantique sur la race. Changer les mots pour nier les faits

    Nous sommes dans une société totalitariste d’apparence. Le pouvoir politico-médiatique tente d’imposer une société virtuelle pour ne pas affronter la réalité. Parfois d’ailleurs, cela marche. Cela passe cependant par une hypocrisie sémantique permanente. Ainsi en supprimant le mot race de la législation, on croit supprimer le racisme. On cède en fait partiellement au lobby anti raciste qui manipule cette notion pour imposer ses vues métissées à une société encore rétive.

    La proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot «race» de la législation française a donc été définitivement adoptée, jeudi 16 mai, à l’Assemblée nationale.

    La majorité PS s’est ralliée à cette proposition, soulignant qu’il s’agissait d’“une première étape”. François Hollande s’était en effet engagé durant la campagne présidentielle à supprimer ce terme de la Constitution. Certains députés se sont, quant à eux, abstenus. «Evidemment, votre proposition a du sens (…), mais supprimer ce mot dans la législation sans l’éliminer dans le bloc constitutionnel pose un problème juridique», a commenté Jean-Frédéric Poisson (UMP).

    Le terme devrait ainsi disparaître prochainement de nombreux textes, parmi lesquels le Code pénal, le Code de procédure pénale ou encore la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

    Comme l’a rappelé le Front de gauche, cette disparition du mot «race» devra aller de pair avec la suppression du terme dans la Constitution de 1958 et dans le préambule de la Constitution de 1946. Une promesse qui n’est pas «enterrée», selon l’Élysée. «On n’a pas renoncé à le faire durant le quinquennat. C’est un engagement auquel le président tient, mais il faudra prendre le temps de la conviction», a-t-on précisé auprès du chef de l’État.

    La réforme divise aussi les juristes. Pour ses opposants, le texte entretient une confusion sur la nature même du droit : « la vocation du droit n’est pas de valider telle ou telle thèse scientifique mais de juger des comportements sociaux », explique le constitutionnaliste Bertrand Mathieu L’affirmation que les races n’existent pas est combattue par certains scientifiques mais également et surtout par un bon sens populaire. On reconnait les races dans la rue et certains traitements médicaux sont adaptés à des spécificités raciales, pour ne prendre que deux exemples. Mais combattre le racisme par les mots c’est bien dans le totalitarisme sémantique de nos sociétés. On croit que changer le mot, ne pas le nommer ou l’interdire peut résoudre le problème. Mortelle illusion. Elle est cependant bien française.

    Un pays où, par peur de l’islamisme, on a abandonné l’Afrique pour courir le “Paris Dakar”. Mais comme on n’ose pas le dire on continue depuis des années à courir le “Paris Dakar”… en Amérique du sud. Tout est dit non ?

    Jean Ansar http://fr.novopress.info

    Source : Metamag.

  • Ordre du jour n°1 du Printemps français

    Du 20 mai :

    "Le Printemps Français prend acte de l’ultime coup de force du gouvernement, qui a publié samedi 18 mai au Journal Officiel la loi établissant l’idéologie du genre dans le Code civil. Cette loi, qui dénie au mariage le caractère d’une institution pour en faire un simple contrat, permet à un couple unisexe de priver délibérément un enfant de sa filiation légitime, en reconnaissant le droit à l’adoption plénière. Contre les lois de la biologie et contre tout sens commun, la République affirme qu’un enfant peut avoir deux pères ou deux mères. Par ce mensonge d’Etat, le père ou la mère authentique de l’enfant adopté sera déchu de tout statut. Le droit de l’enfant à avoir un père et une mère est nié.

    Derrière cet artifice imposé - sans débat digne de ce nom - se révèle une idéologie, qui prétend que la nature sexuée des individus est indifférente et ne créée aucune obligation ni aucun droit. Quand la loi prétend s’imposer aux réalités de la nature et de la société, elle conduit aux pires excès. L’histoire récente nous a montré les conséquences d’une loi qui prétendait fonder la société sur la supériorité d’une race, ou sur celle d’une classe. De ces deux cas, les pires totalitarismes sont sortis, provoquant la ruine de la civilisation. Il n’existe pas d’idéologies anodines… elles conduisent à l’asservissement des peuples!

    Mais l’histoire a aussi montré que ces idéologies ont été défaites. La France, en particulier, sait dans quels bas-fonds elle est tombée sous le joug d’une idéologie, mais aussi à quelle libération elle est parvenue par sa résistance.

    Aujourd’hui, le Printemps Français proclame l’Ordre du Jour Numéro 1 d’une nouvelle résistance à l’idéologie. La France est actuellement soumise à des forces qui veulent l’asservir entièrement. La bataille ne fait que commencer. Elle se prolongera jusqu’à la victoire.

    A l’aube de ce combat, des partis politiques annoncent déjà leur collaboration avec le pouvoir idéologique, en affirmant faussement que la loi Taubira ne pourra pas être abrogée. En se plaçant dans le camp ennemi, ils se désignent eux-mêmes comme des adversaires. Le Printemps Français énonce donc que seront tenus pour cibles :

    • le gouvernement actuel et tous ses apendices,
    • les partis politiques de la collaboration,
    • les lobbies où s’élaborent les programmes de l’idéologie et les organes qui la diffusent.

    Cet ordre du jour est immédiatement exécutoire."

  • Le Père Goriot et la Mère Vauquer par Jean-François Mattéi

    Copie de mattei detouré 1 copie.jpgLa littérature est décidément prémonitoire. Dans Le Père Goriot, Balzac décrit une pension parisienne, rue Neuve-Sainte-Geneviève, avec son allée bordée de lauriers roses. On y pénètre par une porte surmontée d’un écriteau sur lequel on lit : MAISON-VAUQUER, et dessous : Pension bourgeoise des deux sexes et autres.

    L’auteur de La Comédie humaine est enfin exaucé. Sous la pression des associations Homosexuels, Bisexuels, Queer et Transgenres, les alternatives à la sexualité traditionnelle, qui avait pourtant fait ses preuves, permettent à la maison de Madame Vauquer de recevoir de nouveaux pensionnaires. On les traitera comme les habitués des deux sexes, plus même, on imposera à ces derniers de se mettre à l’école des nouveaux venus. Le terme d’« école » est justifié puisque cette institution a trop longtemps reconnu le primat des sexes masculin et féminin au détriment des sexes « autres ».  

    Ne voit-on pas encore parfois, sur de vieux linteaux, les inscriptions outrageantes « École de garçons » ou « École de filles » ? Comment concilier cela, même dans les écoles mixtes, avec l’obligation d’égalité entre les êtres ? On lit ainsi, sur le portail du Ministère de l’Éducation nationale (education.gouv.fr) : « Si les écoles et les établissements sont devenus mixtes dans les années 70, trop de disparités subsistent dans les parcours scolaires des filles et des garçons. L’éducation à l’égalité est nécessaire à l’évolution des mentalités ».

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    Les poupées pédagogiques de la garderie éducative Égalia, en Suède.

    À l’évidence, elles évoluent très vite. On apprend ainsi que certaines crèches scandinaves ont supprimé les termes « fille » et « garçon » pour les remplacer par « enfant », un mot qui neutralise selon le vœu des gender studies, les distinctions héritées de la grammaire plus que de la biologie. Mais ce n’est qu’un début. Un établissement secondaire sélectif de Stockholm, le Södra Latins Gymnasium, a proposé de réaliser un vestiaire spécifique, ni masculin ni féminin, pour les élèves qui ne s’identifieraient ni comme hommes ni comme femmes. Il doit être inauguré le 6 mai à la demande de l’association HBQT du lycée. Les leçons de morale commenceront donc moins dans les salles de classe que dans les trois vestiaires destinées aux « deux sexes et autres ».

    On a également appris, ces derniers temps et en divers lieux, que telle école ou telle famille n’habillait plus les enfants en fille ou en garçon, mais alternativement, tantôt en fille, tantôt en garçon, pour les dissuader d’avoir une identité sexuée. Mais le vêtement ne fait pas tout. Certains parents ont décidé de donner des prénoms qui n’auraient pas de coloration féminine ou masculine pour ne pas inciter leurs enfants à supporter une sexualité imposée par la langue. Ou alors ils ont donné des pronoms masculins, comme Jack ou Joe, à des filles, et des prénoms féminins, comme Élisa ou Joanne, à des garçons. L’État civil suédois reconnaît en outre officiellement 170 prénoms neutres.

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    Du prénom, on passe allègrement au pronom. Toujours en Suède, les adeptes de la neutralité sexuelle, non contents d’égaliser les comportements des filles et des garçons, en attendant d’en finir avec ces termes infâmants, ont demandé de supprimer les pronoms masculins et féminins. L’Encyclopédie nationale suédoise a donc remplacé récemment il (han en suédois) et elle (hon) par hen, intraduisible en français sinon par çà. Ni lui ni elle : on reconnaît la double dénégation des déconstructeurs des années 60, le ni ... ni, qui, pour Jacques Derrida, définissait la dissémination de la langue. Car, au fond, ce n’est pas au sexe que l’on en veut, bien qu’il soit, horreur, naturel, alors que nous savons que tout est culturel. C’est à la langue, ni la meilleure ni la pire des choses, mais la matrice du phallocentrisme qui fonde toute notre tradition.

    Pourquoi s’arrêter aux vestiaires de l’école et de la langue quand on peut aller aux toilettes ? La région du Södermanland, toujours en Suède, va débattre au Parlement d’une loi obligeant les hommes à uriner assis, comme les femmes, et non debout, ce qui souligne trop leur hauteur de vue. On ne demandera pas, notons-le, aux femmes de se lever et d’uriner debout ; on contraindra les hommes à s’asseoir et à faire pipi assis. La défécation ne fait pas encore objet d’une loi, comme la miction, car les deux sexes, et autres, semblent assis à la même enseigne. Il reste que la future loi conserve comme un relent de sexisme puisqu’elle laisse entendre que si les hommes peuvent uriner assis, les femmes ne peuvent uriner debout, ce qui, on en conviendra, est non seulement fâcheux, mais discriminatoire.

    Les mauvais esprits se demanderont jusqu’où peut aller la folie de l’égalité quand elle se niche, non plus dans l’engagement républicain, mais dans la neutralité sexuelle. Elle revient à confondre, dans une même exigence d’indifférence, la Père Vauquer et la mère Goriot. Balzac en avait conscience : « La bêtise a deux manières d'être : elle se tait ou elle parle. » Doit-on alors lui laisser la parole ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Manuel Gaz interpellé par Bernard Debré à l'assemblée

    Lors des questions au gouvernement :

     

    "Monsieur le Premier ministre, une semaine après la mise à sac du Trocadéro par des bandes de casseurs, c’est toujours l’heure des comptes et des rappels historiques. Souvenez-vous : le 24 mars dernier, votre ministre de l’intérieur avait donné l’ordre de charger et de gazer des familles en poussettes, sans doute parce qu’elles envoyaient de dangereux nounours ou des biberons aux CRS ! Ces gens étaient alors traités de « dangereux casseurs » par Manuel Valls.

    La semaine dernière, au Trocadéro, Monsieur Valls a cette fois donné l’ordre, irresponsable, aux CRS de reculer. Ils ont, sous les yeux des habitants et des commerçants, abandonné la place aux casseurs, aux barres de fer et aux tessons de bouteille. Ceux-là étaient de véritables casseurs, il ne s’agissait pas de simples mouvements de foules. Les témoignages des habitants sont accablants. Vous le sauriez, monsieur le Premier ministre, si votre ministre s’était rendu sur place constater lui-même les dégâts.

    L’ordre public, cela ne peut être deux poids, deux mesures ! Le manque d’anticipation et la naïveté de M. Valls ont coûté cher : les commerces ont été saccagés, le mobilier urbain dévasté ; l’image de la France a souffert ! Paris a souffert ! Les Parisiens ont été meurtris et les commerçants traumatisés.

    Depuis une semaine, ils doivent réparer vos dégâts. Les démarches auprès des assureurs seront longues. Il faut remplacer les vitrines, racheter les biens détruits, se faire indemniser des pillages et surtout reprendre une vie normale. Certains commerçants ont mêmes dû fermer plusieurs jours.

    Qu’avez-vous prévu pour faciliter les démarches de ces hommes et de ces femmes qui ont investi parfois toute une vie dans leur commerce ?

    Monsieur le Premier ministre, un an de fuite et de défaussement, cela suffit ! Prenez vos responsabilités maintenant."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Manif pour tous : dimanche 26 mai, Paris...

     

     

    la manif pour tous.jpg

    http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    La Manif sera divisée en 3 cortèges, qui convergeront vers le centre de Paris depuis les points de départs suivants :

    - Porte Maillot
    - Porte de Saint Cloud
    - Place Valhubert