Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 32

  • Ce n’est pas en Syrie, c’est dans la France du dictateur Hollande

    La vidéo présentée sur NDF nécessite une deuxième article, bien différent du premier pour montrer la gravité des enjeux. Voici les deux seules hypothèses de travail à envisager à froid, hors tout sentiment.

    Risquer sa vie au Panthéon

    Première hypothèse : tout est fabriqué avec des acteurs plus ou moins manipulés.

    Techniquement, cela n’a rien d’impossible. On a déjà vu le coup avec les bébés prétendument arrachés des couveuses, les armes de destruction massive, et la suite. D’autres exemples sont à disposition, dont le célèbre et morbide « coup de Carpentras » au profit de la bande du François alors en place, à qui se réfère l’actuel. Mais alors pourquoi ? Et au profit de qui ? Dans ce cas, les grosses caisses médiatiques auraient déjà sonné leur tocsin de circonstance.

    Évidemment, on peut toujours envisager le coup du billard à huit bandes : les flics piégés par un faux manifestant, on monte une enquête interne, on condamne trois lampistes, on fait donner la publicité nécessaire, on charge les juges de gauche de mettre le paquet pour faire oublier leur mur des cons, le Valls gazeur se refait une virginité, sur laquelle rebondit le président délégitimé.

    En faveur de cette hypothèse, il y a la rapidité d’apparition de ce faux faisant croire que le blessé est mort. Et la disparition du dit blessé jusqu’à ce jour (à ma connaissance), alors que nous sommes submergés de communiqués médicaux sur les deux malheureux malades atteints d’un virus potentiellement mortel. [...]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le budget de l’UE à court d’argent en novembre

    Le Parlement européen a jugé mercredi “inacceptables” les conditions posées par les Etats de l’UE pour une augmentation du budget 2013 et a averti qu’il n’y aura plus d’argent disponible en novembre pour financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    “Dès novembre, il manquera 2,5 milliards d’euros pour financer les actions du Fonds Social Européen”, a affirmé à l’AFP l’eurodéputé conservateur français Alain Lamassoure, président de la Commission des Budgets du Parlement européen.

    Le budget européen pour la période 2014-2020 approuvé en février par les dirigeants européens prévoit 960 milliards d’euros en crédits d’engagements et 913 milliards en crédits de paiements. Une enveloppe de 6 milliards d’euros doit financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    Mais le compromis trouvé par les dirigeants de l’UE doit encore être approuvé par le Parlement européen, qui juge les montants insuffisants.

     

    Le chef de l’Etat français François Hollande et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont plaidé mercredi lors d’une rencontre à Bruxelles pour un accord rapide avec le Parlement européen.

    “Le budget 2013 est trop bas. Dès le 1er janvier, il a fallu régler 16 milliards d’arriérés impayés en 2012. Il n’y a pas de marge de manoeuvre”, a averti Alain Lamassoure.

    Le Parlement européen a conditionné son accord au budget pluriannuel à un engagement des Etats d’augmenter le budget 2013 de 11,2 milliards d’euros afin de solder les impayés de 2012.

    Les Etats ont concédé mardi un accord politique pour augmenter le budget 2013 de 7,3 milliards d’euros à condition que le Parlement européen marque son accord sur le budget pluriannuel.

    “C’est inacceptable”, s’est insurgé Alain Lamassoure. “Nous voulons engager le fer dès la semaine prochaine pour voir le degré d’ouverture de nos partenaires sur nos demandes pour plus de flexibilité et une clause de révision”, a-t-il expliqué.

    Le groupe des Libéraux présidé par l’ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt a annoncé mercredi être sur cette même ligne.

    7 sur 7.be  http://fortune.fdesouche.com/

  • Des comités d'accueil pour les représentants de l'UMP ?

    Le débat semble être lancé au sein de l'UMP à propos due la loi Taubira en cas d'alternance comme l'explique Le Point :

    "Que faire de la loi sur le mariage homosexuel en cas d'alternance en 2017 ? Cette question, qui pèse déjà sur les municipales de 2014, divise l'UMP, dont le président, Jean-François Copé, navigue entre partisans et adversaires d'une abrogation. Dans l'immédiat, si la participation à la manifestation du 26 mai pour la défense de la famille constitue un autre point de clivage - Jean-François Copé ira, mais pas François Fillon -, les responsables du parti se retrouvent en revanche pour ne pas embrayer sur la position du maire UMP de Vienne (Isère), Jacques Remillet, qui a déclaré lundi dans le Figaro refuser "de célébrer les mariages de même sexe"."

    Au sein de l'UMP, la plupart des responsables (Fillon, Juppé, NKM, Copé) semble avoir déjà renoncé à considérer ce débat comme un changement de civilisation puisque très peu voire aucun ne parlent d'abrogation. A quoi cala aura-t-il donc servi pour des millions de Français de descendre dans la rue si, au final, il faut abandonner le combat 4 ans après ? Ainsi, Luc Chatel, ancien ministre de l'Education et responsable de l'introduction du gender à l'école déclare :

    "Je crois qu’il faut, si nous voulons reconquérir le coeur des Français, si nous voulons retrouver leur confiance, je crois qu’il faut être crédibles et responsables. C’est un texte que nous avons condamné, sur lequel je me suis opposé mais je ne crois pas qu’on reviendra en arrière. Sur des sujets aussi sensibles que cela, qui sont des sujets de société, très personnels, il faut respecter la sensibilité, l’avis de chacun"

    En clair, nous avons fait semblant d'être d'accord avec les millions de Français scandalisés par cette loi pour retrouver des électeurs perdus mais pas au point d'être courageux en 2017. François Hollande sera ravi de savoir qu'il pourra ainsi être réélu haut la main en 2017... Et ce n'est pas la poudre aux yeux de l'union civile, véritable arnaque sémantique, lancée par certains, dont Hervé Mariton, qui changera quoi que ce soit !

    On ne lâche rien : ni loi Taubira, ni union civile, abrogation pure et simple ! 

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mariage homosexuel : pourquoi l’UMP se moque-t-elle du bon peuple ?

    Louis Tode entraîne son lecteur dans un vaste retour en arrière implacable.
    Dans un long entretien donné à trois journalistes du « Monde » et publié dans ce quotidien des 19-20 mai 2013, Jean-François Copé annonce qu’ « une fois au pouvoir, il nous faudra réécrire le texte sur le mariage gay » et il « appelle les partisans de La Manif pour tous à “ transformer cet engagement ” dans les urnes », sous entendant, bien évidemment, avec un bulletin de vote pour l’UMP. Il ne se prive d’ailleurs pas, à l’occasion de cet entretien, de déclarer que le seul recours contre cette loi socialiste, c’est l’UMP et rien d’autre.
    Polémia

    Retour en arrière

    L’UMP court après la Manif pour tous, cherche à tout prix à se réapproprier ce grand mouvement populaire contre la dénaturation du mariage, la préservation des valeurs face à un pouvoir voulant à tout prix écraser ce qui reste de civilisation, d’ordre et de beauté dans notre société, afin de mieux la guider vers la médiocrité, la décadence et l’hédonisme. Les Français seront-ils dupes ? Il reste à souhaiter que non !
    Mais malgré cette écœurante tentative d’OPA du mouvement par le prétendu principal parti de droite, celui-ci, à la lumière de ses votes et de son histoire, est il crédible pour défendre la famille et la vie ?
         C’est sous la droite qu’a été voté l’avortement en 1974, et l’ensemble des gouvernements et majorités de droite depuis maintenant 40 ans ne l’ont jamais supprimé ; les conditions n’ont jamais été alourdies, jamais un grand projet de soutien à la vie pour encourager à ne pas avorter n’a été pensé et mis en place, malgré 10 ans de majorité absolue de la droite (Elysée, Sénat, Assemblée nationale, entre 2002 et 2012) ;
         C’est encore sous la droite qu’a été votée la loi sur le divorce, déstructurant totalement la cellule familiale ; au lieu d’opérer une reconquête de la morale et de défense de la famille, le pouvoir « de droite » se plie déjà à l’idéologie de la déconstruction et du néant ;
         C’est sous un président de droite qu’a été voté le PACS, en 1998, auquel la droite a au début fait semblant de s’opposer, pour aujourd’hui l’invoquer avec fierté et proposer de l’améliorer pour contrer le mariage homosexuel, alors même qu’il est bien évident que le premier mène inexorablement vers le second ;
         En 2006, Nicolas Sarkozy se déclare favorable à un « contrat d’union civique », faisant un pas vers la mariage gay ;
         En 2008, plusieurs députés UMP, dont Alain Milon, Henri de Richemont et Nadine Morano s’expriment en faveur de la Gestation pour autrui (GPA, plus vendeur que « mères porteuses »…) ;
         En 2009, une trentaine de députés UMP emmenés par André Wojciechowski proposent de légaliser l’euthanasie, arguant que « les mœurs doivent évoluer » ;
         Toujours en 2009, l’UMP propose un texte de loi visant à reconnaître le statut du beau parent ; encore un pas vers le mariage gay en reconnaissant alors l’homoparentalité et en lui donnant un statut juridique. L’une des opposantes qui se fait connaître est alors Béatrice Bourges, porte parole du collectif pour l’enfant.
         Le 11 mai 2011, le gouvernement français, UMP, signe la convention d’Istanbul, qui impose d’ « éradiquer toute pratique fondée sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes » (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique). La théorie du genre est officiellement reconnue par l’UMP et le gouvernement français.
        Le projet de loi visant à autoriser le mariage entre personnes du même sexe a été voté grâce au vote pour ou abstention des députés et sénateurs UMP (NKM, Apparu, Lellouche, etc.). Ces parlementaires n’ont toujours pas été suspendus (à la différence de le tête de liste UMP de Gamache qui a passé une alliance avec le FN, preuve du sens des priorités à l’UMP ) ;
         L’UMP a durant ses années d’exercice du pouvoir grassement financé le lobby lesbiennes/gay/bi/trans, notamment, entre autre, par le biais de son association interne Gaylib, promouvant l’homosexualisme au sein de l’UMP.
    Malgré ses grandes déclarations de soutien à la Manif pour tous, n’oublions pas que l’UMP a tout d’abord déclaré qu’elle ne reviendrait pas sur le mariage homosexuel (comme elle a accepté le PACS), avant, constatant l’ampleur du mouvement, d’envisager, comme le fait Jean-François Copé aujourd’hui, à « réécrire la loi », en cas de victoire en 2017.
    Les Français doivent ouvrir les yeux sur ce qu’est vraiment la fausse droite, et ne plus se laisser bercer d’illusions.
     Louis Tode 14/05/2013 http://www.polemia.com

  • Le SIEL manifestera le 26 mai à Paris

    IL FAUT QUE LE SIEL MOBILISE UN MAXIMUM
    DERRIÈRE "LA MANIF POUR TOUS" ET "LE PRINTEMPS FRANÇAIS" !
    Rendez-vous aux prochaines manifestations des collectifs
    "La Manif pour tous" et "Printemps Français"
    Le SIEL appelle à participer (sur Paris)
    à la manifestation du dimanche 26 mai
    consacrée "à la défense de la famille"
    (Point de convergence : soit les Invalides, soit le Champ-de-Mars)

    Communiqué de Souveraineté Indépendance et Libertés

    Devant la situation du pays et l'extrême faiblesse de la légitimité gouvernementale, l'idée d'un Gouvernement de Salut Public dépassant les rigidités des partis s'impose aux esprits. Le 9 mai, M. Dupont-Aignan appelait de ses vœux une Union Nationale regroupant aussi bien des personnalités du Front National que du Front de gauche.
    Le SIEL juge intéressante cette proposition, mais estime que sa base politique ne saurait procéder que d'une alliance ouverte entre les différentes oppositions de droite, alliance qui s'esquisse d'ores et déjà dans plusieurs villes de France en vue des prochaines élections municipales.
    Pour beaucoup d'élus, cadres ou membres de l'UMP, cette alliance parait s'imposer, lors des scrutins locaux, face à une gauche qui pour sa part sait s'allier malgré d'importantes divergences de vues entre ses composantes.
    Un exemple vient d'en être donné à Gamaches (Somme), où un candidat UMP, Arnaud Cléré, ouvre sa liste à des membres du FN. La très brutale mesure d'exclusion dont il a aussitôt fait l'objet témoigne significativement de la hantise des états-majors de l'UMP devant la multiplication de telles initiatives, qu'ils savent potentiellement nombreuses.
    Elle témoigne aussi du désarroi d'un parti sans véritable chef, et profondément divisé, notamment entre ses dirigeants et leur base.
    Le SIEL, auquel M. Cléré a d'ailleurs adhéré ce jour, regrette cette réaction, comme il regrette que MM Copé et Fillon se montrent plus ouverts aux propositions de gauche (voir la liberté de vote sur le « mariage homosexuel ») qu'au dialogue avec les formations de droite. Il regrette aussi que les personnalités de l'UMP qu'il convie à ses manifestations dédaignent de s'y rendre, tout en se réjouissant d'exceptions notables, en particulier d'élus UMP de la région parisienne.

    Soucieux qu'il ne soit pas fait obstacle à un mouvement d'union largement spontané et comme naturel, le président fondateur du SIEL, Paul Marie Coûteaux, a écrit aux dirigeants de l'UMP, et à travers eux à ses cadres et militants, leur proposant d'explorer les voies d'un PROGRAMME COMMUN DE SALUT PUBLIC que la catastrophique situation du pays rendra tôt ou tard nécessaire, et inévitable.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • François Hollande : Des coups de canif dans le Contrat social

    La loi sur le mariage des individus de même sexe a été votée en deuxième lecture à l'Assemblée nationale mardi 22 avril en grande pompe, toutes les formes de la légalité paraissant parfaitement respectées. 331 voix pour ; 225 contre et 10 abstentions. Circulez, rien à voir, tout cela est parfaitement républicain...
    Entre dix-mille, le maire PS de Reims, Adeline Hazan, n'a pas tardé à exprimer sa satisfaction : « C'est un grand et beau jour pour la République Française. Je suis fière que la France, patrie des Droits de l'Homme, devienne le 14e pays à légaliser le mariage et l'adoption pour tous les couples dans le monde (...) Aujourd'hui, par cette loi, la société française renoue avec ses plus belles valeurs : celles de liberté, d'égalité et de fraternité ». Pour Adeline Hazan, comme pour l'ensemble des élus socialistes, la loi Taubira est parfaitement légitime, puisqu'elle permet plus de liberté (ceux qui ne pouvaient pas se marier le peuvent), plus d'égalité (si un homme peut épouser une femme, pourquoi une femme n'aurait-elle pas le droit d'en faire autant?), plus de fraternité (plus de lien social)... Elle est donc dans le sens de l'histoire.
    La légitimité de cette loi, pour les socialistes, qui ont scandé « Egalité » depuis leurs bancs au Palais Bourbon lorsqu'ils ont appris le résultat du vote, est une légitimité absolument idéologique, qui remonte aux idéaux abstraits de la Révolution française. Seulement, cette fois, l'idéologie s'éloigne tellement de l'expérience commune de la vie que, entre ridicule (il tue encore !) et dénaturation, l'image que la loi Taubira est censée promouvoir ne passe plus. Résistance à ce qui est perçu comme une violence !
    Violence ? Le mot n'est pas de moi. Dans un récent entretien avec Manuella Affejee au micro de Radio Vatican, Marcel Gauchet, qui dirige la prestigieuse revue Le Débat, souligne : « Il y a un climat de violence et de ressentiment violent contre un gouvernement qui ne fait pas son travail, puisqu'en fait, on a l'impression qu'il ne sait pas ce qui se passe dans la société, et qu'il ne se rend pas compte des énormes problèmes qu'il traite, sans en mesurer l'importance. »
    Depuis le début, François Hollande a sous-estimé l'importance du problème qu'il pose à la conscience commune, j'allais dire, pour reprendre une formule de George Orwell, à la « décence commune ». Il s'est rassuré en pensant au peu d'impact réel de cette loi (combien de mariages homosexuels à prévoir chaque année ?). Il a sous-estimé le choc qu'elle représente dans les consciences.
    La vraie question est désormais : jusqu'où va aller le divorce entre le Pays et ses élites ? En imposant cette loi antinaturelle, François Hollande perd encore de sa crédibilité, j'allais dire dans l'inconscient des Français, quelque chose que les sondages ne mesurent pas... Et les opposants à la loi Taubira peuvent jeter à la figure du président : « On ne lâchera rien, jamais ». Ils se savent appuyés sur la loi naturelle la plus élémentaire et sur la légitimité que donna jadis à Antigone la défense de cette « loi non-écrite ».
    Une République antidémocratique
    En effet, la République a montré son vrai visage en contredisant la nature de l'homme au point d'imaginer le mariage de deux hommes ou de deux femmes. Vrai visage ? L'affaire Cahuzac nous montre aussi celui d'une République moralisatrice pour les petits mais profondément immorale avec les grands. Dans ce contexte, les mensonges éhontés sur le nombre des manifestants (300 000 au lieu d'un million et demi) ont revêtu pour ces derniers une gravité particulière. Il est sans doute plus grave - chacun le perçoit obscurément - de mentir sur l'expression de la volonté populaire que de mettre son argent dans un paradis fiscal. C'est plus grave parce que cela constitue une attaque terriblement efficace contre le régime. La République a fait voter à main levée l'assemblée sénatoriale, selon une pratique que l'on croyait révolue, elle a supprimé tout échange d'arguments lors de la deuxième lecture du vote de la loi Taubira, en faisant taire les députés socialistes et en laissant les députés UMP parler dans le vide, elle a fait gazer ses opposants sans discuter avec eux, elle a introduit des provocateurs dans le mouvement comme agirait une Police politique. Bref le premier résultat de ces manifestations est un discrédit jeté sur ce que l'on n'appelle plus que « le système », considéré à l'évidence comme largement antidémocratique.
    Que faut-il faire pour que la République soit démocratique ? Avant tout respecter le contrai social et non en préjuger.
    La démarche des socialistes consiste à dire : le contrat social est constitué par l'unanimité des citoyens adultes qui vont dans le sens de l'histoire, c'est-à-dire qui veulent plus de liberté d'égalité ou de fraternité. Or la loi Taubira réalise plus d'égalité. Donc la loi Taubira est une exigence du Contrat social. Ceux, parmi les citoyens qui ne voudraient pas aujourd'hui de cette loi l'accepteront forcément demain. D'ailleurs, s'ils ne l'acceptent pas, ils ne sont pas des citoyens dignes de ce nom, ils refusent le Progrès de l'Histoire sur lequel repose l'Idée républicaine.
    Cette démarche vaut bien celle des communistes rêvant à la société sans classe. Elle est typiquement idéologique, c'est-à-dire à la fois religieuse et politique.
    Mais cette fois, alors que la Crise est à nos portes et que l'appauvrissement européen nous est imposé par les mêmes voies idéologiques de l'unanimité républicaine présumée, la dictature du relativisme dans laquelle nous sommes est devenue tangible pour l'homme de la rue. Comme il est devenu clair que le Contrat social n'est plus ce qu'il devrait être : un pacte de gouvernement - un ensemble de perspectives concrètes autour desquelles se cristallise une grosse majorité de citoyens; il s’est sclérosé en une idéologie de l'individualisme triomphant et du nihilisme heureux qui ne recueille pas l'assentiment de la population, mais seulement celui des élites autoproclamées, qui profitent de ce système d'une façon ou d'une autre.
    À force d'idéologiser le Contrat social, François Hollande est en train, bien malgré lui, d’en supprimer l'impact.   
    Joël Prieur monde & vie 30 avril 2013

  • Tensions au sein du gouvernement néerlandais à propos de l’immigration clandestine

    AMSTERDAM (via le site de Lionel Baland) - Aux Pays-Bas, la politique d’asile et de détention des étrangers provoque des tensions au sein du gouvernement regroupant le VVD (Parti libéral de droite) et le PvdA (Parti travailliste). Lors du congrès du PvdA qui s’est déroulé il y a quelques semaines, le parti s’est déclaré presque à l’unanimité contre le fait que le fait d’être un immigré clandestin devienne légalement punissable.

    Pourtant, le fait de rendre la clandestinité juridiquement punissable a été inscrit dans l’accord de gouvernement. Pour le PvdA, cette mesure est seulement le symbole de la volonté d’une politique plus stricte en matière d’immigration.

    Les partis d’opposition, parmi lesquels le PVV de Geert Wilders, ne sont pas content car le VVD et le PvdA refusent l’organisation d’un débat sur le sujet à la Chambre.

    http://fr.novopress.info/

  • Italie: agression contre le candidat de Casapound Italia à la mairie de Rome

    ROME (NOVOpress) – Simone Di Stefano, vice-président de Casapound Italia et candidat à la mairie de Rome, a été agressé par plusieurs individus casqués et masqués munis de manches de pioches.
    Di Stefano venait de terminer une réunion électorale de quartier et se trouvait en voiture rue Tauranga, quand, à une intersection, il a été pris à partie par les voyous qui ont brisé les vitres du véhicule (photo) et également frappé au visage l’un des militants de Casapound qui accompagnait le candidat.

    C’est un épisode très grave, surtout parce que Simone Di Stefano a été victime d’un véritable guet-apens, un traquenard prémédité - a déclaré Gianluca Iannone, président de Casapound Italia, dans un communiqué de presse – Il ne fait aucun doute que ce qui s’est passé cet après-midi était un plan organisé, fruit de l’atmosphère délétère et empoisonnée créée par les politiciens qui, tout en divisant toujours plus la nation ou ce qu’il en reste, ne cessent de diffamer les adversaires du système que nous sommes en laissant libre-cours au sang anti-fasciste qui coule dans leurs veines. Cette agression est un acte intolérable et lâche perpétré contre un homme qui, en conformité avec les règles de la démocratie, est candidat à la mairie de Rome. Un tel acte exige donc une réponse immédiate des institutions et un solidarité inconditionnelle des autres candidats”.

    Pour le moment on ne sait si cet appel du président de Casapound Italia a été entendu par le monde politique italien, même si, dans le contexte actuel où la gauche et l’extrême gauche semblent vouloir rejouer la funeste « stratégie de la tension » qui accoucha des terribles « années de plomb », il est à craindre qu’il reste largement lettre morte.

    http://fr.novopress.info/

  • Le devoir d'inventaire: prémices

    Le devoir d'inventaire: prémices « Le contraire d’une vérité banale, c’est une erreur stupide. Le contraire d’une vérité profonde, c’est une autre vérité profonde. » Niels Bohr.

    On sait l'aphorisme de Nietzsche : «Toute vérité est simple, n'est ce pas doublement un mensonge ? » Doublement donc. Dans un premier temps, Nietzsche postule que la vérité est nécessairement complexe. Par la suite, il souhaite aussi s'impliquer en affirmant qu'il n'existe pas réellement de vérité. Ceux qui connaissent la philosophie et notamment celle de ce penseur germanique devenu suisse d'adoption, savent que son terroir philosophique initial est celui de la « philosophie de la vie » (1) dont sont aussi issus des penseurs aussi différents que Freud et surtout Schopenhauer. Cela à un point tel que Nietzsche ira jusqu'à écrire un chapitre entier intitulé « Schopenhauer éducateur ». En aucun cas, celui veut des certitudes émanant de vérités définitivement établies, n'a pas vocation à lire Nietzsche dont l'objectif est plutôt de nous apprendre la vie en modifiant notamment notre rapport à celle ci. On sait aussi que Nietzsche un un penseur dont la philosophie est méconnue, ce malgré sa célébrité, cela au motif d'interprétations erronées de certains de ses aphorismes ou de paragraphes écrits en trop peu de lignes, favorisant ainsi les mésinterprétations.

    Ainsi, les citations suivantes de Friedrich Nietzsche:

    «Que de bière dans la pensée allemande.» Façon pour le philosophe de fustiger toute pensée par trop conceptuelle, spéculative, comme c'est souvent le cas pour les penseurs allemands.

    «Quelle bénédiction qu'un Juif au milieu d'allemands.»Nulle ironie dans cette phrase: elle est à comprendre au premier niveau.

    D'ailleurs, «Pour être antisémite, il faut détenir une bonne couche de mentalité populacière.» Friedrich Nietzsche.

    «L'homme de l'avenir est celui qui aura la plus longue mémoire.» Bien évidemment pour Nietzsche, la mémoire est un fardeau, une chaîne, qui empêchent l'homme de vivre libre.

    Bien évidemment, cette parenthèse concernant Nietzsche qui n'est qu'une introduction, a deux vocations d'être: montrer que Friedrich Nietzsche n'est probablement pas celui qu'on croit, mais aussi s'interroger sur l'aphorisme mis en exergue dès l'origine «Toute vérité est simple, n'est ce pas doublement un mensonge ?»

    L'appartenance caractérologique de Nietzsche est telle que c'est un impulsif de type émotif. Cela se perçoit dans sa façon d'écrire, utilisant très souvent aphorismes et courts paragraphes. L'aphorisme, parce qu'il est slogan utilisé à l'écrit, est le plus souvent réducteur, quand il n'est pas erratique. C'est ainsi que:

    «Toute vérité est simple, n'est ce pas doublement un mensonge ?» est assez facilement récusable: six multiplié par sept font quarante deux. Non seulement c'est vrai (la vérité dans le camp présent s'impose), mais on m'avouera aussi que c'est assez simple.

    Dans les faits, si certaines vérités sont triviales, d'autres ne le sont pas. L'individu non lettré par exemple, a accès naturellement aux vérités de base: par exemple, si un groupe humain vous dit qu'il pleut, c'est probablement parce qu'il pleut (vrai et facile). Tel n'est malheureusement pas des cas bien particuliers où la vérité ne peut s'obtenir que par un long travail. L'inflation, par exemple, n'est pas la hausse des prix, puisse qu'un pays peut connaître simultanément inflation et baisse des prix de façon concomitante. De même, la planète terre, approximativement de forme sphérique, a un contenu physique, non pas plein, mais presque vide. Tel est aussi le cas pour des problématiques où la notion de vérité est inopérante ou, autre cas, dans les circonstances où on ne peut encore se prononcer.

    J'aurai par la suite à revenir beaucoup plus en détail sur cet aspect, y voyant une des caractéristiques majeures de la postmodernité. Dès maintenant, il faut bien avouer qu'une structure dirigeante a tout intérêt à favoriser que chacun puisse s'exprimer comme bon lui semble, y compris sur des sujets qui n'ont pas été travaillés (se souvenir des deux exemples que j'ai pris en considération: l'inflation et le contenu de la planète terre). Il s'ensuit alors une cacophonie généralisée, bien entretenue par les tenants du Système, les prises de position des uns et des autres se neutralisant, laissant les pouvoirs sans adversaires réels.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    Note : (1) Lebensphilosophie pour employer le terme technique.