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  • Frigide, tais-toi et mets-toi à genoux devant ce qui te dépasse !

    « C’est un monsieur qui n’allait pas bien et qui était dans une idéologie mortifère », voilà ce que Frigide Barjot trouve à dire, entre autre âneries et écœurantes jocrisseries, alors qu’un très grand bonhomme, dont je ne partageais pas toutes les positions, vient de se suicider. 
    Voilà ce que cette cervelle de poule, qui ne sera jamais capable de saisir le millième de la beauté et de la puissance de l’œuvre de Venner, est capable de produire alors que dans un geste hideux mais puissant, cet homme s’est tiré une balle dans la bouche en pleine cathédrale. Voilà ce que cette fille, qui se prétend catholique, produit en exemplaire sale relais de toutes les pourritures satisfaites de notre temps
    Voilà l’égérie que tant de jeunes nigauds pleins de bonne volonté ont choisie. 
    Frigide Barjot, tu n’as ni décence, ni profondeur, ni épaisseur. Tu es l’image parfaite de cette époque, bruyante, insane et creuse. Tu aurais pu te taire, ignorant tout de cet être profond qui vient de mourir, éclaboussant les pierres de Notre Dame d’un sang que Dieu chérit infiniment, malgré le refus même de Venner d’être chéri. Non, tu as choisi de parler, de parler sans savoir, sans comprendre, te servant de façon ignoble de cette mort comme d’un repoussoir, usant de ce suicide pour paraître plus lisse, plus normale, plus conforme, plus « irréprochable » que jamais
    Si le sang de Venner doit retomber sur quelqu’un, qu’il retombe sur toi, qu’il t’inonde de sa culture, de sa finesse, de sa grâce et de son amour de la France, et que tu apprennes, enfin, à te taire, et à te mettre à genoux devant ce qui te dépasse.

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • Luc Chatel pour une fédération franco-allemande au sein de l'UMP

    Luc Chatel, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale sous Sarkozy, avait déjà inscrit la théorie du « gender » dans les programmes et supprimé Charles Martel, Louis XI, Louis XIV et Napoléon au profit de « l’étude des empires africains ». Comme quoi les socialistes ne sont pas les seuls à détruire la France et nos racines.
    Anti-national notoire, fédéraliste européiste, il préside aujourd’hui le courant « France moderne et humaniste » au sein de l'UMP, et défend le projet d'une union budgétaire et d'une fédération franco-allemande devant les Français dans la perspective des élections européennes de 2014. Ce qui n’empêchera nullement ce triste sire de faire jouer la fibre patriotique lors de ces mêmes élections. Des fois que ça marche…
    Alors que le principal parti d'opposition organise une convention, la semaine prochaine, pour débattre de son projet européen, l'ancien ministre de l'Éducation nationale de Nicolas Sarkozy était, mardi, au Parlement européen à Strasbourg pour une réunion sur le thème provocateur : "Y-a-t-il encore une place pour les Européens à l'UMP".
    "Nous devons porter l'image d'un nouvel idéal européen qui fasse rêver, mais qui soit pragmatique", a-t-il dit devant quelques dizaines de parlementaires nationaux et européens.
    "Si nous ne hissons pas haut le drapeau européen, il n'y en a pas beaucoup d'autres, au sein de l'UMP, qui le feront à notre place", a-t-il ajouté.
    Le député de la Haute-Marne, qui est aussi vice-président délégué de l'UMP, prône, pour sortir de la crise "une nouvelle étape de l'union politique avec une union budgétaire" et, au-delà, "aller vers une fédération franco-allemande au moment où notre pays tourne le dos à la relation franco-allemande".
    Luc Chatel estime que François Hollande est responsable de cette situation, en dépit de son ralliement, la semaine dernière, au projet d'Angela Merkel d'union politique et de gouvernement économique de la zone euro.
    "C'est lui qui a mis la relation franco-allemande dans une situation de défiance, c'est lui qui a parlé de tension amicale, c'est lui qui a laissé faire le parti majoritaire dans une véritable agression vis-à-vis de la chancelière allemande", a-t-il dit à des journalistes après la réunion.
    "Le Parti socialiste est beaucoup plus divisé sur les questions européennes que nous le sommes", a-t-il estimé.
    Alain Lamassoure, fédéraliste convaincu et pilier de la délégation de l'UMP au sein du Parlement européen, a toutefois invité les "Européens" de l'UMP à répondre aux préoccupations plus immédiates de l'opinion dans une situation de crise.
    "Si nous donnons systématiquement raison à Angela Merkel contre François Hollande, nous finirons par avoir quelques problèmes avec nos concitoyens", a-t-il averti.
    Il a aussi invité l'UMP à prendre à "contrepied" les socialistes, qui revendiqueront la nécessité d'une Europe sociale, en reprenant à son compte le principe d'une "Europe de la solidarité".
    Ces gens-là aiment bien jouer avec les mots…

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Un homme d’honneur, un homme debout dans la bataille

    Au détour d’un des tomes paru en 1979 de son Livre des armes, Dominique Venner soulignait « la signification rituelle » de l’arme chez Henry de Montherlant. L‘auteur du Solstice de Juin  qu’il admirait tant,  qui célébrait le suicide comme un vieux Romain et   »qui  se donnera la mort avec un pistolet ». Il relevait aussi   »les confidences d’une autre écrivain mort tragiquement, Pierre Drieu La Rochelle: Je voulais être un homme complet, non pas seulement un  rat de cabinet, mais aussi un  homme d’épée , qui prend  des responsabilités, qui reçoit des coups ». Dominique Venner a été tout cela. Figure emblématique de la mouvance nationale et nationaliste, l’écrivain, historien, essayiste, âgé de 78 ans, s’est donné la mort hier à l’aide d’un pistolet devant l’autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un suicide à teneur  hautement symbolique, en  un lieu sacré  qui incarne toute une part du génie et de la spiritualité de notre civilisation européenne. C’est sous le signe de la  défense  de celle-ci, de notre identité, que Dominique Venner s’engagea en politique et dans le combat des idées jusqu’à son dernier souffle. Nous adressons à sa famille,  ses proches, sa femme,  ses  enfants,  nos très sincères condoléances.

    Membre fondateur du mouvement  Jeune Nation avec Pierre Sidos,  Dominique Venner  sera embastillé  après son service militaire en Algérie pour son activisme au sein de l’OAS. A sa sortie de prison, il fonde en  1963  le mouvement Europe-Action et surtout s’oriente vers la rédaction de textes doctrinaux – Pour une critique positive,   Qu’est-ce que le nationalisme ?- pour réarmer intellectuellement, donner des outils  à  l’opposition nationaliste au Système.

    Approché un temps pour prendre la tête du Front National lors de sa création en 1972, il choisira le combat métapolitique et  jouera un rôle influent dans la mouvance dite de la « Nouvelle  droite« . Ses  livres  d’histoire  et ses  essais érudits, d’un style  sobre et vigoureux,  feront autorité.

    Ses ouvrages  sur les corps-Francs (Baltikum), la  guerre de sécession,  son Histoire de l’Armée rouge (prix d’histoire de lAcadémie française en 1981), son superbe récit autobiographique (Le coeur rebelle), son admirable travail au sein de la très belle publication  qu’il dirigeait  depuis des décennies -Enquête sur l’histoire, devenue en 2002 La Nouvelle Revue d’Histoire-  en feront un auteur très lu au sein de la famille de pensée dans laquelle il évoluait, et même bien au delà.

    Sa passion pour les armes et notamment pour l’art cynégétique  (il y  consacrera  de très nombreux ouvrages) lui ouvrit  aussi d’autres portes. C’est d’ailleurs  son amitié avec l’ex résistant François de Grossouvre, ami et conseiller de François Mitterrand, président du Comité des chasses présidentielles  jusqu’à son suicide présumé le 7 avril 1994 dans son bureau de l’Elysée,qui fut la genèse de  sa magistrale « Histoire critique de la Résistance »..

    Il y démontrait que loin des mythes propagées par la gauche socialo-communiste, ladite Résistance  fut surtout et principalement structurée par des hommes et de femmes issus des courants du nationalisme français.

    Alors, comment expliquer la fin  tragique de Dominique Venner qui avait subi il y a quelques années les assauts d’une longue maladie?  Marine Le Pen y a vu comme beaucoup un «  dernier geste, éminemment politique » pour  » tenter de réveiller le peuple de France« , même s  »Il n’en demeure pas moins que c’est dans la vie et l’espérance que la France se redressera et se sauvera. »

    L’historien Bernard  Lugan qui co-animait  avec lui Le libre journal des historiens sur Radio Courtoisie a lu à l’antenne hier  une lettre que D. Venner  a  laissé à ses amis:

    « Je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. Je choisis un lieu hautement symbolique (…) que je respecte et j’admire. Mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort pour réveiller les consciences assoupies. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge contre le crime visant au remplacement de nos populations. »

    Très engagé dernièrement dans le combat pour la défense de la famille traditionnelle et contre le mariage et l’adoption par les couples homosexuels, il écrivait dans le dernier texte mis en ligne sur son blog hier  que « les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée.« 

    Il rappelait qu’à part  » le FN », « depuis 40 ans, les politiciens et gouvernements de tous les partis , ainsi que le patronat et l’Église, ont travaillé activement à la disparition de notre identité », « en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine ». « Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. » 

    « Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable  réforme intellectuelle et morale, comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu. »

    « Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes. »

    Geste spectaculaire  et symbolique,  Bruno Gollnisch interrogé sur BFM-TV-,  a analysé ce suicide comme « une protestation contre la décadence de notre société ». « C’est un témoignage de désespoir, c’était certainement un homme d’honneur et qui a vécu la situation actuelle très mal. »

    Bruno a regretté, par ailleurs, que cet « intellectuel extrêmement brillant » n’ait « pratiquement jamais été invité dans les débats historiques et politiques où il aurait tout à fait eu sa place ».  Directeur d’une revue historique «parfois politiquement incorrecte», il s’est peut-être «inspiré de Montherlant, de Drieu La Rochelle, de l’écrivain japonais Mishima, qui s’est suicidé aussi». «Il admirait beaucoup les samouraïs, il admirait les chevaliers, c’était un peu un chevalier des temps modernes, hérissé contre la décadence de notre civilisation».

    Son éditeur Pierre-Guillaume de Roux -fils de Dominique de Roux- a constaté  lui aussi que ce suicide  revêtait «une puissance symbolique extrêmement forte qui le rapproche de Mishima»,  nationaliste,  défenseur du Japon traditionnel et de l’Empereur , contempteur du monde moderne américanisé et  décadent.

    Sur le site de l‘Express, le journaliste Tugdual Denis  n’a rien compris  au geste de Venner lorsqu’il y voit  celui d’un «  païen, en proie à un combat obsessionnel envers le christianisme. Dans la religion catholique, le suicide est un pêché mortel; dans la religion des combattants fous, un acte d’héroïsme. »

    Certes, Dominique Venner,  nous l’avions relevé sur ce blog , regrettait comme d’autres, et notamment  comme beaucoup de parfaits  catholiques,  que « l’Église n’a jamais engagé son influence toujours grande dans le rejet de l’immigration de peuplement extra-européenne ».

    Il savait aussi que cette politique de substitution de population est surtout  le fruit d’une odieuse volonté politique: «  adoptant le métissage comme horizon, la plupart des pays d’Europe occidentale ont favorisé les flots migratoires en provenance de l’Orient ou de l’Afrique. Au regard de nouvelles lois, par un complet renversement de la morale vitale, le coupable cessa d’être celui qui détruisait son peuple, pour devenir celui qui, au contraire, œuvrait pour sa préservation. »

    Le spécialiste anti FN du Front de Gauche, Alexis Corbière  n’a lui aussi rien compris pour le coup à ce qu’est le Front National -ou fait semblant de ne pas comprendre- lorsqu’il s’étonne de l’hommage rendu par Jean-Marie Le Pen,  Bruno,  Julien  Rochedy (FNJ)  ou encore  Marine à un   »ex de l’OAS » comme Venner , alors que Florian Philippot saluait la mémoire de De Gaulle il y a quelques semaines.

    Mouvement   de rassemblement, de réconciliation nationale,  le FN a toujours accueilli dans ses rangs des hommes et des femmes venus de tous les horizons politiques,  qui de bonne  foi, et par delà les militantismes ou les votes  passés ,  s’engagent   ici et maintenant autour du plus grand dénominateur commun:  la défense de la patrie, de notre identité, de nos valeurs,   la survie de la France française.

    Cela est n’est pas  plus incohérent que la salade de courants qui traversent le PS, de clubs rivaux qui phagocytent  l’UMP ou que de  voir cohabiter au sein  du Front  de Gauche communistes orthodoxes, écolo-gauchistes et trotskystes francs-maçons…

     Frigide Barjot n’a elle aussi pas compris grand chose à ce geste de D. Venner, et surtout à  ce qui est en train de se passer dans la société française,  et dont le succès des manifs pour tous est un révélateur parmi d’autres.

    Sur RTL , mélangeant un peu tout, elle  a affirmé  que « La manif pour tous est un mouvement de paix, un mouvement d’accueil et un mouvement tourné au contraire vers la vie. Je suis très attristée que les gens (l’aient) aussi mal compris, mais (le)  parcours d’extrême droite (de D. Venner, NDLR)  (n’)était effectivement pas tout à fait dans la compréhension de l’évolution de la société. »

    Mme Barjot ne se bat donc pas contre l’évolution de la société -imposée par le Système-   quand elle s’oppose au « mariage pour tous »? Et pense-t-elle que les foules, très majoritairement  »blanches et catholiques » qui défilent depuis cet automne contre la loi Taubira,  sont  plus favorables à l’immigration de peuplement que les ouvriers (largement)  déchristianisés  victimes du mondialisme?

    A la vérité,  comme nous le confiait un ami normand  de longue date de Dominique Venner,  Gilles D., « ils seront nombreux  les braves gens, ce  dimanche 26 mai,  à marcher dans les rues de Paris,  en pensant à son  sacrifice et à sa  résonance, voire  au combat de toute une vie mené par Venner contre la décadence. Quelque part, on peut dire que pour l’accompagner par l’esprit dans sa dernière demeure, Dominique aura une foule aussi importante  que celle qui a accompagné Victor Hugo dans la sienne!« 

     Dominique Venner faisait le constat selon lequel   notre civilisation est la seule dont les crimes et les fautes ne furent jamais le fruit de ses principes, mais la conséquence de leur trahison.

    Ainsi, dans  Histoire et tradition des Européens » (2002) , livre que les jeunes générations frontistes se font (se feront) un devoir de lire, Venner  posait parfaitement l’enjeu essentiel du combat intellectuel: « Qu’ils le sachent ou non, les hommes sont dépendants de leurs représentations, de leurs idées  même incertaines, mêmes inconscientes. »

    « Aussi n’est-il pas faux de prétendre que les idées mènent le monde, quelle que soit la cause de leur formation. En dépit des apparences, les actions humaines ne sont pas déterminées par l’utilitaire mais par de systèmes de valeurs en conflit. Et toujours se posera l’obligation de gagner la bataille des idées ou d’être terrassé dans sa substance même. » Tout est dit.

    http://www.gollnisch.com

  • Bon pour la casse. Où est passé le civisme ? Par Pierre Le Vigan

    Made to break (fait pour casser) dit le canadien Giles Slade dans son livre sur l’obsolescence dont s’est inspiré Serge Latouche. On le sait : des défaillances techniques sont introduites volontairement dans nombre de produits manufacturés. Objectif : qu’ils ne durent pas « trop » longtemps. C’est cela, l’obsolescence programmée. Un moyen de faire acheter un nouveau produit le plus vite possible. « Le point de départ de l’obsolescence programmée c’est l’addiction de notre système productif à la croissance. » L’obsolescence programmée est un moyen d’éviter une crise des débouchés. En cas d’insuffisance du pouvoir d’achat, les crédits y pourvoient.

    Notre système repose sur l’addiction à la croissance

    Günther Anders avait bien résumé le principe du consumérisme : « Apprends à avoir besoin de ce qui t’est offert. (…) Le refus d’acheter est considéré comme un véritable sabotage des ventes. » Les sybarites ont ainsi remplacé les spartiates. L’acte d’achat est ce qui reste du civisme.

    Les primes à la casse participent de ce système : il s’agit de jeter pour acheter du nouveau, quand bien même l’ancien produit donnerait encore toute satisfaction. L’obsolescence artificielle s’appuie sur le culte de la nouveauté. Le comble de l’obsolescence programmée, c’est le concept du jetable. On a développé ainsi, aux Etats-Unis, le concept de « maison jetable ».

    Pour une société durable

    Les limites de ces projets ont toutefois été atteintes. La plasticité de l’homme n’est pas encore illimitée. Il y a une prise de conscience de la nécessité d’une économie circulaire, qui, comme la nature, recycle systématiquement ses productions. C’est le concept de développement durable.

    Mais il atteint lui-même ses limites si on ne remet pas en cause l’impératif de croissance. « La construction d’une société de décroissance, nécessaire si nous voulons que l’humanité ait un avenir, implique un changement radical de nos manières de produire, de consommer et surtout de penser. En particulier, nous devons substituer à l’obsolescence systématique la durabilité, la réparabilité et le recyclage programmé des produits afin de réduire notre empreinte écologique et de revenir à un niveau soutenable de prélèvement des ressources naturelles. (…)».

    Il y a dans l’économie des choses à développer et d’autres à restreindre. C’est l’économie qui doit être durable. Dans certains domaines, ce qu’il faut développer c’est… la décroissance. Avant même l’économie durable, l’impératif premier doit être celui d’une société durable.

    - Serge Latouche, Bon pour la casse. Les déraisons de l’obsolescence programmée, Les Liens qui Libèrent, 144 p., 13 €.

    Pierre Le Vigan http://fr.novopress.info/

    Source : Metamag.

  • Insultes, déni du réel, duplicité : le Système dans le texte…

    Le calamiteux Léon Blum déclarait qu’il était du devoir des «races supérieures   d’imposer la civilisation aux autres races » ; le très sectaire  Jules Ferry clamait pareillement que « le devoir des peuples civilisés (est) de mettre dans leurs rapports avec les peuples barbares plus grande longanimité, celle d’une race supérieure  qui ne conquiert pas pour son plaisir ». Ces deux modèles de la gauche droit-de-l’hommiste et colonialiste, sûre d’elle-même et dominatrice, célébrés par  François Hollande, seront-ils chassés des bibliothèques du parti? L’Assemblée nationale a adopté jeudi 16 mai une proposition de loi du Front de Gauche supprimant le mot race de la législation française. Le groupe PS a souligné qu’il s‘agissait d’une première étape puisque François Hollande s’était en effet engagé pendant la campagne présidentielle à supprimer le terme  race de la Constitution.

     Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot race, « ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n’a pas sa place dans notre ordre juridique ». Les députés socialistes ont fait aussi adopter un amendement affirmant explicitement, dans l’article premier, que « la République combat le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue race ».

     Alors, nous le notions en mars 2012 si ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre, ce n’est pas en supprimant un mot que disparaît la réalité qu’il recouvre. A moins de se complaire dans la pensée magique propre aux sociétés primitives, d’instruire des procès en sorcellerie, d’emprunter le chemin de la démonologie, il est vrai souvent parcouru par la gauche.

     S’il s’agit de dénoncer le racisme, il n’en reste pas moins que les races existent bien évidemment, qu’elles ont une réalité qui vient démentir le discours officiel, le négationnisme  gaucho-mondialiste. 

     L’éminent docteur es génétique et docteur es Sciences, professeur à l’Ecole d’Anthropologie de Paris, spécialiste des marqueurs génétique – il est à l’origine de la découverte des variants ADN du chromosome Y et de leur utilisation en anthropologie moléculaire- le professeur Gérard Lucotte  le rappelait sans langue de bois:  « La biologie tout entière est contre cette notion que les races n’existent pas.  Au contraire, et de nombreux travaux vont dans ce sens, on étudie les particularismes ethniques (…). »

    Mais  constate Bruno Gollnich, l’affirmation par un Français, un Européen  de son identité non  seulement physique, mais aussi culturelle, civilisationelle , semble toujours insupportable, suspecte, une épouvantable provocation  aux yeux des gardiens du dogme égalitariste et « antiraciste. »

     En 1959,  le Général De Gaulle constatait  en parlant des Français que « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne »

     Que de chemin parcouru, dans son programme présidentiel de juillet 2006, Nicolas Sarkozy, écrivait l’inverse affirmant qu’il « (pensait) que les Français attendent une France d’après (…), une France où l’expression Français de souche aura disparu » et donnait comme cap politique, à l’instar de  la candidate socialiste Ségolène Royal, la réalisation d’une société intégralement métissée.

     Restons dans le registre sémantique, puisque le choix des mots utilisés par les adversaires du FN pour le qualifier, lui ou ses dirigeants,  éclaire  aussi particulièrement  leur nature profonde.

    Réagissant à la fracture (très douloureuse, mais fort heureusement sans conséquence grave)  subie par Marine la semaine  dernière, l’ex notable   socialiste et toujours partisan  de l’immigration et de l’euro,  Jean-Luc Mélenchon,  a commis ce tweet d’une kolossale  délicatesse : « En attendant, je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans sa piscine. »

    Encore plus immonde et comme l’a rapporté le site Infos-Bordeaux, le mélenchoniste Alain Bousquet, un des responsables du Parti de gauche  en Gironde, conseiller municipal de Villeneuve d’Ornon, s’est fendu sur son blog d’un article  d’une violence ahurissante  contre Marine Le Pen. Le  sans-culotte Bousquet s’est  réjoui de  sa chute, a appelé « à lui briser les os », la comparant à une « truie » dont le  « squelette (…)  charpente une masse informe, qui répand la haine et la confusion ».

     Il est vrai que M. Mélenchon  traitait déjà  la présidente du FN –arrivée en tête des votes chez les ouvriers…-  de « semi démente » pendant la campagne présidentielle, faisant écho au député UMP Jean-Claude Goasguen  affirmant que « le FN est un parti de primates. »

    Qu’il s’agisse de renouer avec les vieux tics  communistes  consistant à  dénier toute raison à ses adversaires, comme  les opposants au régime de Brejnev internés en hôpital psychiatrique, ou de ravaler l’adversaire au rang de l’animal,  de  lui  refuser toute réelle humanité –Bruno Gollnisch a subi aussi ce type de traitement!-, nous sommes là en plein dans  la logorrhée propre aux systèmes totalitaires.

     Un FN frappé d’indignité républicaine » par la caste comme a tenu à le rappeler dernièrement le porte-parole du PS, David Assouline, mais aussi symboliquement Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet  qui ont refusé de serrer la main de  Marion Maréchal-Le Pen lors de la séance inaugurale de la nouvelle session parlementaire l’année dernière….

    A cette aune,  c’est bien  la même mentalité, les mêmes  intérêts, peu ou prou la même vision du monde que partagent  la  plupart des dirigeants des partis du Système.

    Certes, ici ou là, on s’essaye mollement de nous faire croire le contraire.  Ce fut encore le cas dimanche avec la déclaration conjointe  du vice-président copéiste de l’UMP  et ex catastrophique ministre de l’Education,  Luc Chatel, et  de la bobo NKM candidate à Paris (dans l’indifférence générale).

    Ils ont  fustigé de concert  un François Hollande coupable de « faire monter le Front National » avec  l’annonce du retour du débat sur le  droit de vote des étrangers non communautaires,  après les municipales de 2014, alors qu’une nette majorité de Français y est opposée.

    Tout aussi désopilant,  le très antifrontiste Geoffroy Didier, cofondateur du courant de l’UMP   la Droite forte (sic) , avec Guillaume Peltier, a   fustigé de son côté le «  cynisme électoral (de la gauche) pour faire monter le FN ».

     M. Didier n’en était pas moins  un des piliers de La Diagonale, club de  sarkozystes de gauche  qui défend le mariage homosexuel et le droit de vote des immigrés. Mais bon, au diable les convictions, il  faut savoir prendre la vague porteuse coco !

    Parlons clair: pendant une décennie  l’UMP au pouvoir  disposait de la majorité à l’Assemblée comme au Sénat.  Jamais il n’est venu à l’esprit de nos indignés d’abroger le droit du sol, le regroupement  familial, d’en finir avec l’immigration et  les régularisations massives qui fabriquent des Français de papier et partant,  des électeurs…

    http://www.gollnisch.com/

  • Concert à la Bastille pour fêter la loi Taubira : bide complet !

    [ALERTE ENLEVEMENT] On recherche les partisans du « mariage » gay, prétendument « majoritaires » en France !

     

    http://www.contre-info.com

  • Quelle droite voulons-nous vraiment ?

    La droite n’est pas un concours de beauté entre présidentiables. La droite doit être une espérance pour des Français capables de se rassembler pour un immense sursaut.

    Curieux paradoxe. Jamais le pays n’a eu autant besoin d’une droite forte.

    Jamais la France n’a eu autant besoin d’une opposition qui propose, qui rassemble largement et qui s’oppose durement. Jamais nous n’avons eu autant besoin de personnalités capables d’incarner non seulement l’alternance, mais surtout le sursaut, la remise sur pied d’une France abattue par une année de socialisme imbécile. Et malgré cela, à droite, c’est toujours le vide absolu, le règne des petites phrases et le choc des ambitions de canton.

    François Fillon a cru bon de sortir le pays de sa torpeur des ponts de mai en déclarant depuis Tokyo qu’il serait candidat, en 2017, « quoi qu’il arrive », reprenant ainsi les mots qu’avait utilisés Michel Rocard en 1987. Pendant ce temps, Jean-François Copé continuait de labourer le terrain de l’exaspération des Français, en appelant à manifester fortement le 26 mai prochain. Cela ne lui permet pas de rattraper son retard en termes de popularité. Et puis il y a tous les autres, de la génération suivante, qui s’échinent à vouloir être là, au cas où la droite manquerait de candidats en 2017. [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net

  • L'Eglise catholique est persécutée

    et les évêques dénoncent des actes « inhumains et honteux » et accusent les autorités d’inertie. Cela se passe en Tanzanie : 

    "L'Eglise catholique tanzanienne, dans une déclaration lue aux fidèles durant la messe du dimanche 19 mai, se dit persécutée par un groupe de musulmans et accuse le gouvernement d'inertie à l’égard de ceux qui la menacent ou l'attaquent.
     
    Ce texte de la conférence épiscopale fait suite à l'attentat qui a fait trois morts et une soixantaine de blessés le 5 mai dernier parmi les fidèles à l'église Saint-Joseph-Le-Travailleur d'Olasiti, à Arusha (nord). Moins de cinq mois auparavant, le jour de Noël, un prêtre catholique avait été abattu devant son église dans l'archipel de Zanzibar.
     
    « Divers signes précurseurs avaient annoncé ces actes inhumains, sauvages, honteux et indignes de notre pays », affirment les évêques en citant dépliants, tracts, articles de journaux ou émissions de radio  « menaçant l'église et ses responsables ».

    « Ces attaques s'inscrivent sans doute dans le cadre de ces maux planifiés par ceux-là qui ne veulent pas du bien à l'église », déclare la conférence épiscopale.

    Selon le texte, des musulmans ont déclaré lors d'une réunion le 15 janvier 2011à Dar-es-Salaam, la capitale économique, que le pays était « dirigé de façon chrétienne ». Le groupe a même demandé, selon le texte, « la fermeture de la représentation du Vatican », en Tanzanie.

    « Ce qui est très pénible pour nous, c'est que notre gouvernement n'a jamais condamné les revendications et les accusations de ces gens-là, pas plus qu'il ne les a arrêtés », poursuit les évêques dans leur déclaration écrite en swahili" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le droit de vote des étrangers, le retour !

    PARIS (NOVOPress) – Lors de sa conférence de presse de jeudi dernier, tout le monde se demandait ce que François Hollande allait bien pouvoir dire aux Français. Et voilà que celui-ci nous ressort cette vieille histoire de la gauche : le droit de vote des étrangers. Vous me direz, ce n’est pas nouveau ! C’était un sujet abordé dès 1981 avec François Mitterrand, et ensuite c’était l’une des promesses de la campagne de François Hollande. Oui, mais, pourquoi maintenant ?

    Tous les journaux de gauche comme de droite s’interrogent. La France commence à peine – du moins le gouvernement l’espère – à sortir d’une réforme qui déchire la société : celle du mariage homosexuel. La majorité au pouvoir – maintenant que cette loi bâclée a été votée – espère pouvoir souffler un peu, et voici que François Hollande ne trouve rien de mieux que de se lancer aussitôt sur un autre sujet qui va diviser les Français. On se demande également l’intérêt de lancer ce nouveau débat, puisque François Hollande, comme s’il était encore en période électorale, en fait une promesse vague pour après les municipales de 2014, plutôt que d’en faire un projet concret.

    Alors pourquoi maintenant ? Beaucoup en viennent à penser que le but est d’occuper le terrain : mettre en avant une nouvelle réforme sociétale, afin de distraire des sujets préoccupants, comme le chômage, auxquels Hollande n’apporte aucune solution. Au moins une réforme sociétale, ça occupe, ça agite, ça divise, et ça donne l’impression que le président est encore président, qu’il a un peu de pouvoir et les moyens de mener les réformes qu’il souhaite. Bien sûr, cette loi ne sera pas aussi évidente à faire adopter que celle du mariage homosexuel, étant donné que le président est loin d’avoir une majorité sur ce sujet au Parlement (c’est une réforme constitutionnelle qui nécessite les 3/5 des députés et sénateurs). Mais ceci est un problème qu’il ne faudra affronter qu’après les municipales : chaque chose en son temps !

    Occuper le terrain : est-ce réellement la seule raison ? La popularité de Hollande dans les sondages est totalement catastrophique, si bien que ses partisans eux-mêmes sont déçus. Or le droit de vote des étrangers est une réforme qui tient cœur à la gauche depuis des années. Remettre le sujet sur le tapis pourrait donc être une façon de tenter, dans un dernier sursaut de désespoir, de regagner la confiance de ses électeurs.

    Peut-être pas uniquement : les électeurs du PS ne cessent de changer et la gauche traditionnelle a cédé peu à peu la place à la gauche immigrée. On ne peut que tenir compte du vote immigré qui a permis de faire pencher la balance du côté de Hollande lors des dernières élections. Remettre sur la table ce sujet du droit de vote des étrangers, juste au moment où des milliers d’immigrés envahissent les Champs-Elysées et le Trocadéro, et saccagent tout, ne serait-ce pas une façon de tendre la main à ceux qui l’ont élu ou qui l’éliront demain ? Une supplication, comme si Hollande leur adressait un petit message : « S’il vous plaît, calmez-vous, tenez-vous tranquilles, vous ne voyez donc pas ce que je suis prêt à faire pour vous ? »

    Marie Vermande http://fr.novopress.info