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  • La gauche supprime le mot "race" de la législation

    Décidément, la gauche n’aime pas la Nature. En effet, l'Assemblée Nationale a adopté jeudi une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française. Ces lamentables députés continuent ainsi d’exceller dans l’inutile et l’absurde ! N’ont-ils donc rien d’autre à faire ? Il est vrai qu’ils ont transféré la plupart de leurs « compétences » à l’UE… Alors il faut bien que ces gens-là tentent de justifier leurs indemnités parlementaires !
     
    La majorité PS et les écolos –qui prétendent défendre la Nature- se sont ralliés à cette proposition soulignant qu'il s'agissait d'"une première étape". François Hollande s'était en effet engagé pendant la campagne présidentielle à supprimer le mot "race" de la Constitution. De la même manière qu’ils ont supprimé les termes de « père et mère » par la loi Taubira, ainsi que le masculin et le féminin par la théorie du "gender", ils continuent de croire qu’ils changeront la réalité en supprimant les mots qu’ils n’aiment pas. Suprême prétention ! Prochaine étape : pourquoi pas un texte décrétant que tout le monde est bleu ? Problème : de « mauvais esprits » continueront de constater qu’il y a des bleus clairs et des bleus foncés.
    Le texte, débattu dans le cadre d'une "niche" parlementaire réservée aux propositions du Front de gauche, se propose donc de supprimer le mot "race" du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
    Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot "race", "ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n'a pas sa place dans notre ordre juridique".
    Pour ne pas risquer de faire tomber l'incrimination de racisme, les députés socialistes ont fait adopter un amendement affirmant explicitement, dans l'article premier, que "la République combat le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race". On ne peut pas mieux faire en matière de négation de la réalité !
    Autrement dit :
    Pour supprimer le racisme, on supprime les races…
    Pour supprimer les accidents de voiture, on supprime les voitures…
    Pour supprimer les cancres, on supprime les programmes…
    Pour supprimer le chômage, on le déclare illégal…
    Pour supprimer les coupables, on supprime les délits…
    Et pour supprimer les imbéciles, comment fait-on ?...

  • Quoi qu’il arrive, le "mariage pour tous" est amené à disparaître

    De Bertrand Vergely, philosophe et théologien :

     

    "Durant l’Antiquité, Socrate et le sophiste Protagoras se sont opposés au cours d’une controverse mémorable. À Protagoras qui déclarait que « l’Homme est la mesure de toutes choses », Socrate a répondu avec l’ironie cinglante qu’on lui connaît que c’est la folie qui devient la mesure de toutes choses quand tel est le cas. Pourquoi ? Parce que quand l’Homme mesure tout, plus rien ne mesure l’Homme.

    Les Sages du Conseil constitutionnel ont rendu leur verdict. Le mariage pour tous n’est pas anticonstitutionnel. Ce qui, dans le contexte actuel se comprend. Dans le monde laïc qui est le nôtre, la loi des hommes ayant remplacé la loi ontologique, il est normal qu’il en soit ainsi. Faisons du mariage un simple contrat comme un autre, le mariage pour tous n’a effectivement rien qui viole la loi. Quand quelqu’un souscrit un contrat d’assistance avec un vendeur de machines à laver, ce vendeur ne lui demande pas s’il est hétérosexuel ou pas. Il n’a pas à le faire. D’où la légitimité du mariage pour tous entendu comme contrat. Faisons du mariage un droit et rien qu’un droit. Ayant la même valeur qu’un contrat d’assistance avec un vendeur de machines à laver, il n’y a aucune raison de refuser le mariage aux homosexuels. Dans l’avenir toutefois, il est fort possible que le Conseil constitutionnel ait à repenser cela pour tous pour trois raisons.

    I- Dans un premier temps, très vite va se poser la question de la PMA (Procréation médicalement assistée) ainsi que celle de la GPA (Gestation pour autrui). Il va falloir alors se demander si, pour que les parents homosexuels soient des parents comme les autres, il est légal d’enlever son père à un enfant en remplaçant le père absent par des paillettes ou par un tiers. Tout comme il va falloir se demander s’il est légal d’enlever sa mère à un enfant en remplaçant celle-ci par le ventre d’une mère porteuse. L'État considère aujourd’hui le fait d’être un orphelin comme un drame qu’il faut secourir. Sera-t-il constitutionnel de promulguer le contraire ?

    II- Admettons que les Sages qui auront à statuer sur ce cas décident de ne pas autoriser la GPA pour ne pas condamner certains enfants à l’orphelinat par avance, comment vont-ils s’y prendre pour expliquer aux couples homosexuels qu’ils ont le droit de se marier mais pas d’avoir des enfants ? S’ils disent effectivement non, cela reviendra de fait de fait à supprimer le mariage pour tous en faisant de ce mariage un demi-mariage que les homosexuels n’accepteront certainement pas. D’où crise.

    III- À l’inverse, si, pour satisfaire le désir des couples homosexuels les Sages entérinent la PMA et la GPA, il faudra qu’ils expliquent aux Français qu’une nouvelle ère est venue. Celle d’une humanité sans filiation. Les êtres humains auront une traçabilité de leurs origines comme la viande. Mais ils n’auront pas plus de valeur qu’elle. Ce qui amènera à se demander si le Droit n’est pas en train de tuer l’Homme. D’où une autre crise.

    Autrement dit, quoi qu’il arrive, du fait de la question de l’enfant, le mariage pour tous est amené à disparaître. Sauf si, au nom du Droit souverain de l’Homme, on en décide autrement. Cela voudra dire alors  qu’au nom du Droit et de l’égalité on n’est plus dans le Droit mais dans la violence et dans la folie. Et là, c’est Socrate qui aura raison. On est fou quand on pense que l’Homme et le Droit sont la mesure de toutes choses."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • Nicolas Doze : La FED songerait à débrancher prochainement

    Le 17 mai, Nicolas Doze est revenu sur les propos du patron de la FED de San Francisco qui envisage de “débrancher plus tôt que prévu”, sur BFM Business.

    Les américains sont dans une phase où l’on va faire une exit strategy. C’est compliqué parce que l’on ne maîtrise pas tout. En 1994 Greenspan décide de débrancher. 25 points de base de hausse de taux. Et tout à coup les taux américains et les taux longs commencent à repartir vers le haut et l’on se dirige vers une forme de Krach obligataire.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Revue de presse économique de Pierre Jovanovic (15/05/2013)

    Émission diffusée sur Radio Ici et Maintenant le 15 mai 2013


  • [Vidéo] Paris, 11 et 12 mai 2013 : le meeting et le défilé

     

    La Vidéo, réalisée par La Faute à Rousseau, du meeting d’AF, samedi 11 mai 2013.

    Un document à diffuser largement !

    Et pour que vive la France... vive ... ?

    http://www.actionfrancaise.net

  • [Vidéo] Éric Zemmour : La Chronique d'Eric Zemmour : Hollande et les incidents du Trocadero

    « Jamais comme cette semaine, on avait eu l’impression d’un tel deux poids, deux mesures. Des jeunes qu’on brutalisait et des jeunes qu’on craignait, des jeunes qui ne cassaient rien – même pas un pare-brise de voiture mais qui représentaient un danger pour la République et des jeunes qui brisaient tout, volaient, pillaient mais constitués de chances pour la France,...

    ...des coupables qu’on devait redresser et des victimes qu’on devait protéger, des sous-citoyens que leurs opinions réactionnaires rendaient méprisables tandis qu’on était compatissant à l’égard de ceux qui ne voulaient justement pas être citoyens. La police avait ordre de rudoyer les premiers en souvenir des grandes luttes de la République contre les putschistes et les factieux, les seconds étaient intouchables en souvenir de la mort de Malik Oussekine qui, depuis 1986, hante les nuits de toute la classe politique de droite comme de gauche. Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande avait expliqué que l’égalité était l’âme de la France. Il n’avait pas tort… »

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le témoignage de jeunes chrétiens manifestants

    Le Mouvement initié par la Manif pour tous est difficile à décrypter : pas de mots d'ordre officiels, des consignes qui passent par les réseaux sociaux. Cela veut-il dire que ces manifestants sont des militants de rencontre ? Nous avons souhaité donner la parole à deux jeunes qui participent aux manifestations. Guillaume Lévi, centralien et jeune professionnel, a 25 ans. Carl Moy-Ruifey, 22 ans, est élève à Sciences Po Paris et blogueur sur Le Rouge et le Noir. Leur point commun : ils sont chrétiens.

    Guillaume et Carl, j'aurais d'abord envie de vous demander qui vous êtes... D'où parlez-vous ?
    Guillaume : Nous sommes des militants de base, ni Printemps français, ni Veilleurs, ni Camping pour tous, ni Hommens, ni « Salopards », ni « Comité d'accueils » pour ministres en déplacements professionnels, mais n'hésitant pas à aider les uns et les autres. Depuis le début de cette affaire de mariage homosexuel, nous essayons d'être présents sur tous les fronts dans une opération qui compte déjà quelques réussites... Nous représentons l'un et l'autre, deux parmi des milliers, un mouvement fondateur qui implique toute une génération de catholiques : les manifestants viennent de partout mais ils se sont regroupés autour de viviers de gens formés, comme l'Institut Albert le Grand (Angers), l'ICES (La Roche sur Yon), l’IPC (Paris), qui fournissent des cadres à notre révolte. Pour la plupart, on pourrait dire que nous relevons de « la jeunesse JMJ ». Au départ, nous sommes des catholiques bisounours qui découvrent l'hostilité des médias et du monde. François Hollande a réussi à transformer ces bisounours en militants politiques engagés... contre lui. Un tour de force !

    Carl : Je voudrais ajouter une précision à ce que dit Guillaume sur la génération JMJ. Je crois que c'est plus précisément la génération Benoît XVI. Nous n'avons vu que la fin du pontificat de Jean Paul II et une fin difficile. Nous n'avons vraiment reconnu toute l'importance de ce pape qu'au moment de sa béatification... Mais Benoît XVI est un marqueur beaucoup plus important pour notre jeunesse, un marqueur de résistance. Il nous laisse un enseignement, un héritage intellectuel. Sans son Motu proprio sur la liturgie, je ne connaîtrais pas la liturgie traditionnelle et ne serais pas le chrétien que je suis.

    Quelle action envisagez-vous ?
    Guillaume : Descendre dans la rue et manifester, c'est déjà une action en soi, qui montre que les jeunes ne se résignent pas à la ghettoïsation et à l'enfermement communautariste dans leur sacristie. Les mots ont leur importance à cet égard : « la manifestation pour tous », cela dit bien ce que cela veut dire. Pour ce qui est d'actions à mener, on parle aussi de listes aux municipales, face à des élus UMP qui auront voté pour le mariage homosexuel ou se seront abstenus. Pourquoi pas tenter d'organiser ces représailles ? Cela peut constituer un tremplin pour que certains se lancent en politique.

    Carl : Je ne crois pas que l'avenir soit à chercher du côté de la politique. Je crois plutôt à l'émergence d'une élite culturelle, consciente de son identité chrétienne et qui la revendique, avec ou sans la foi explicite et personnelle. La société rompt en visière avec le droit naturel. On ne peut plus rester indifférent devant cette rupture. Je vois à Sciences Po quelques étudiants qui ne sont pas catholiques, mais suivent avec beaucoup de sympathie les militants qui manifestent...

    Guillaume : Pour être plus précis au niveau des actions à soutenir, je dirais d'un point de vue personnel, que je suis 100 % en faveur des actions coups de poing. Les militants que nous sommes constituent une minorité dans la population, donc vouloir faire des sit-in ou une veillée sur l'Esplanade des Invalides, comme les Veilleurs, n'exerce pas de véritable pression sur le Pouvoir. Il y a un côté positif parce qu'ils forment leurs militants par des lectures et une ouverture à la culture. Mais la comparaison avec le mouvement de Gandhi aux Indes ne marche pas ! Gandhi avait avec lui 90 % de la population, c'est pourquoi ses actions non-violentes ont eu un tel retentissement. Il nous faut des modes d'action proportionnels à ce que nous sommes.
    Mais nous ne sommes pas non plus pour la violence. Il faut organiser des actions démonstratives, symboliques, « médiatisables » immédiatement. Je crois aussi au harcèlement démocratique, qui ne s'en prend pas aux personnes mais à leur fonction. Les Comités d'accueil qui partout en France saluent à leur manière les personnalités en voyage, ont un impact important. J'en profite pour dire qu'il y a une deuxième comparaison incorrecte, après celle de Gandhi : celle de Mai 68. Les barricades, cela ne fonctionne plus. En Mai 68, les étudiants avaient avec eux la plupart des intellectuels, tous ceux que l'histoire retient autour de la French theory, Foucault, Derrida, Deleuze, etc., qui s'employaient à justifier l'action violente des étudiants. Nous n'avons rien de comparable aujourd'hui.

    Carl : Pour nous qui tenons le blog Le Rouge et le Noir, nous pensons que la contre-révolution est culturelle d'abord et intrinsèquement liée à l'évangélisation. Mais on constate une ignorance abyssale de notre génération. Même les connaissances les plus élémentaires manquent...

    Quel serait le programme des chrétiens de la Manif pour tous ?
    Carl : Un programme éthique, avec en première ligne la défense de la famille, de la vie, de la culture de vie. Cette défense passe par un attachement aux réalités, qui signifie le refus de toute idéologie. Ce qui nous différencie avant tout du PS et de l'UMP, c'est la question des valeurs... Et cette affirmation commune des valeurs chrétiennes, favorise l'unité de tous les catholiques sur le terrain. Il naît un respect mutuel entre jeunes catholiques, une volonté de se comprendre indépendante des mots d'ordre venant du clergé ou des évêques.

    Guillaume : Il ne faut pas hésiter à évoquer un véritable retour identitaire.
    Les manifestations se terminent en veillées scouts avec une affirmation claire de ce qu'on est... des chrétiens !   
    Propos recueillis par Claire Thomas monde & vie 30 avril 2013

  • L’absurdité ou la fin de l’Algérie Française, par Jean Faure

    Commençons par définir l’absurdité et l’absurde. D’après le dictionnaire Paul Robert, en six volumes, « absurde » signifie « qui viole les règles de la logique, de la raison ». Selon Lalande (Vocabulaire de la Philosophie) : « l’absurde doit être distingué du non-sens ; car l’absurde a un sens, et est faux, tandis que le non-sens n’est probablement ni vrai ni faux. »Un certain nombre d’écrivains ont examiné le monde absurde ou les situations absurdes. Il faut remonter à la Grèce antique pour trouver l’absurde dans le mythe de Sisyphe. Un terrible châtiment est infligé à Sisyphe qui est condamné à faire rouler éternellement un rocher sur une pente pour atteindre le sommet d’une montagne, alors qu’il sait que dès qu’il est parvenu à son sommet, le rocher retombera. Et Sisyphe devra recommencer éternellement son ascension jusqu’au sommet.
    Selon Albert Camus, qui a écrit une œuvre intitulée « Le Mythe de Sisyphe », le mythe signifie que l’on vit une situation absurde, répétitive, dont on ne voit jamais la fin ou l’aboutissement. Quatre œuvres de Camus ont été écrites sur le thème de l’absurde : « Le Mythe de Sisyphe », « L’étranger », « Caligula » et « La peste ».
    Selon notre grand écrivain d’Algérie, l’homme est le seul vivant à prendre  conscience  que le monde est  silencieux, et que jamais ce dernier ne répondra à nos appels de la  raison.  C’est en cherchant un sens à son existence que l’homme s’est dénaturé, car la nature ne lui répond pas. D’où ce sentiment de l’absurde, qui résulte d’une séparation de l’homme et de la nature.  « L’absurde nait de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. »
    C’est en prenant conscience de ce silence qu’il ressent un sentiment d’absurde. Camus nous dit que l’absurde fait partie de la vie et que chercher à le supprimer conduit  à nier la vie, comme c’est le cas pour le suicide.  Il parvient même à penser que Sisyphe arrive à être satisfait de son destin, par ce qu’il en prend conscience, assume cette douloureuse épreuve avec courage et lucidité, ce qui lui permet de surpasser sa douleur. Sisyphe n’est pas celui qui pousse indéfiniment son rocher, mais une personne lucide et courageuse, quelle que soit sa corvée. Camus arrive même à imaginer Sisyphe heureux. Il refuse le poids de l’absurde sur la vie. Et ce refus provoque la révolte. « Ce n’est pas la révolte elle-même qui est noble, mais ce qu’elle exige », a écrit Camus dans « L’homme révolté ». Dans ce livre, il écrit : « Qu’est-ce qu’un homme révolté ? C’est un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas, c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. » Il faut être révolté pour goûter pleinement de la vie.
    D’autres écrivains se sont aussi intéressés à l’absurde.
    Eugène Ionesco, né en Roumanie, a écrit des œuvres  théâtrales ayant pour sujet l’absurde : La Cantatrice chauve, Les chaises, Le Rhinocéros et La Leçon.
    Louis Ferdinand Céline écrivit : Voyage au bout de la nuit, qui révèle l’absurdité du monde, de la première guerre mondiale qu’il a qualifiée « d’battoir international en folie ».
    Kafka a aussi écrit des romans traitant de l’absurde, en particulier La métamorphose, qui est l’histoire absurde d’un homme qui se réveille un matin transformé en scarabée ; Le Château, où le personnage principal vient d’un pays lointain pour un emploi de géomètre-arpenteur, et à qui on répond que l’on a pas besoin de lui  puisque toutes les mesures ont été effectuées ; Le Procès, qui relate l’histoire d’un homme, qui,  à la barre des accusés, ne sait pas pourquoi il est accusé.
    Il convient de faire remarquer que Camus a consacré un chapitre du Mythe de Sisyphe à Kafka.
    LA SITUATION ABSURDE DE LA FIN DE L’ALGÉRIE FRANÇAISE
    L’arrivée de De Gaulle après la révolution du 13 mai 1958 avait donné un grand espoir aux Pieds-Noirs et aux Musulmans fidèles à la France. Après avoir déclaré au monde entier qu’il était partisan de l’Algérie Française « de Dunkerque à Tamanrasset », il changea sa politique en se déclarant pour l’indépendance de notre belle Algérie, violant ainsi la constitution de la 5ème République qu’il avait fait faire pour lui-même.
    C’est à l’époque où le plan Challe obtenait d’excellents résultats sur le domaine militaire, le FLN étant pratiquement vaincu, qu’il décida d’établir une rencontre entre les représentants de l’État français et certains dirigeants du FLN.
    Cela a abouti à ce qu’on a stupidement appelé « les accords d’Évian ». En effet, ces accords signés par les deux belligérants ne devaient être respectés que par la France, les terroristes ayant déclaré, dès la signature de ces accords, qu’ils ne les respecteraient pas.
    C’est à cette époque (1961-1962) que l’absurde situation commença du côté français, aussi bien dans l’Armée, chez  les Pieds-Noirs, et chez les Harkis et les Musulmans qui étaient pour la France. Cette époque totalement absurde eut pour résultat de créer une division au sein de l’Armée, c'est-à-dire  entre les troupes d’élite (Parachutistes et Légionnaires) et les troupes du contingent qui n’avaient qu’un objectif : la quille, c’est-à-dire rentrer dans leurs foyers  en métropole.
    La raison principale de cette absurdité était que l’Armée Française avait pratiquement vaincu le FLN, et que la France, dans ces « accords » avait la position d’une armée vaincue. Nous avons tellement été dominés politiquement à Évian, que de Gaulle accepta de laisser la Sahara à l’Algérie avec toutes ses réserves d’hydrocarbures, estimées être bien supérieures à celles du golfe persique.  C’était vraiment absurde !
    Étant vainqueurs nous avons agi comme des vaincus. Le Sahara pouvait, si nous l’avions gardé, nous apporter une indépendance énergétique pour plusieurs dizaines d’années. Nous aurions même eu un fort excédent, ce qui nous aurait permis d’exporter du pétrole et du gaz.
    Cette terrible absurdité consécutive à l’attitude stupide de celui qui avait déclaré à des officiers, lors de la tournée des popotes du 3 au 5 mars 1960 : « Le combat va durer longtemps. Mais il n’y aura pas de Diên Biên Phu en Algérie. L’indépendance de l’Algérie est une absurdité ». Il faut signaler aussi cette autre absurdité : après les « barricades », 200 officiers furent mis aux arrêts de rigueur, plus de 500 furent mis en congé spécial, 500 furent rayés des cadres de l’armée et 1300 démissionnèrent en 1961.
    D’ailleurs, Camus avait écrit : « Les accords d’Évian sont une absurdité. »
    Lors de la seconde tournée des popotes, de Gaulle a déclaré à des officiers : « Moi vivant, le drapeau vert et blanc ne flottera jamais sur Alger. » Une absurdité de plus, et un mensonge de plus !
    Tout le monde sait que de Gaulle est mort après l’indépendance de l’Algérie. Comme le dirait Monsieur de la Palice : De Gaulle était donc vivant à l’indépendance de l’Algérie.
    Messmer n’a pas hésité à dire à de Gaulle que : « La grande majorité (des officiers) ne comprend pas la politique du général de Gaulle. »
    Puis, d’absurdités en absurdités, la révolte se déclencha aussi bien dans l’Armée que chez les Pieds-Noirs.
    LA RÉVOLTE
    Il y eut d’abord le putsch des généraux Challe, Salan, Zeller et Jouhaud, qui ne dura que trois jours, Challe ayant refusé que sang français coule dans un affrontement entre les putschistes et les gaullistes.
    Puis ce fut la révolte de l’OAS qui dut combattre, à la fois, le FLN et les forces gaullistes (gendarmes mobiles et CRS).
    Ce fut ensuite une des dernières phases de cette révolte avec les condamnations et exécutions de certains officiers putschistes.
    Lorsque Salan fut condamné à la prison à perpétuité, le 23 mai 1962, de Gaulle a déclaré : « Nous sommes un pays complètement décadent. N’importe qui serait condamné à mort en Grande-Bretagne, en Allemagne ou aux États unis, mais en France, on vous envoie jouer au ballon dans la cour de la prison de Tulle. »
    La fusillade du 26 mars 1962, que l’on pourrait qualifier de génocide, vint encore endeuiller notre Algérie. Sur un ordre du pouvoir gaulliste, des tirailleurs furent installés pour arrêter la marche pacifique et silencieuse des Algérois qui voulaient soutenir le quartier de Bab el Oued qui était victime d’une attaque des forces gouvernementales. Des avions T6 sont même passés à l’offensive en larguant des bombes et en utilisant des mitrailleuses. J’ai pu observer ces attaques du boulevard Bru, d’où je voyais toute la ville. Ces attaques m’ont fait penser à l’attaque par les nazis du ghetto de Varsovie.
    La marche des Algérois vers Bab el Oued fut attaquée à la mitrailleuse et au fusil-mitrailleur par des tirailleurs qui n’avaient pour mission que de stopper cette marche pacifique, sans utiliser leurs armes.
    Il y eut plus de 100 morts au voisinage de la Grande Poste, et plusieurs milliers de blessés. Je puis apporter mon témoignage, m’étant trouvé au voisinage de cette tuerie, mais ayant eu la chance de ne pas me trouver dans l’axe des tirs. Cette tuerie fut l’un des prémices de la fin de notre Algérie. De Gaulle voulait nous prouver que nous devions accepter sa politique.
    Puis ce fut la fin de notre belle Algérie. L’exode de plus d’un million de Pieds-Noirs et de quelques milliers de Harkis, qui purent être sauvés grâce à des officiers français qui n’ont pas obéi aux ordres de notre sanglant dictateur, mais qui ont préféré obéir à leur conscience.
    En conclusion, il semble nécessaire de citer encore Albert Camus :
    « La vérité jaillira de l’apparente injustice. » (La peste, Albert Camus)
    « La liberté, seule valeur impérissable de l’histoire. » (L’homme révolté, Albert Camus)¢
    Références
    1 – Œuvres complètes, Albert Camus
    2 – Eugène Ionesco Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Eugène_Ionesco
    3 – Louis Ferdinand Céline Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Céline
    4 – Absurde http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Absurde&oldid=88616606

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Dostoïevski et les violences illuminées du Parti socialiste

    par Nicolas Bonnal.

    — Nous savons qu’un doigt mystérieux a désigné notre belle patrie comme le pays le plus propice à l’accomplissement de la grande œuvre.

    Parti des banques et des médias, le PS se veut aussi un parti d’avant-garde, un parti refondateur de notre France et de l’espèce humaine.

    On se doutait que la destruction de la famille et l’achat de nouveau-nés, encouragés par les temps globalisés qui courent, ne rencontreraient pas un grand écho public ; surtout si une loi destinée à favoriser les théories d’avant-garde illuministe et les intérêts d’un lobby surreprésenté dans la mode et les médias, les affaires et la politique (et ce de la gauche à l’extrême droite maintenant) heurtait de front une énorme majorité de la population. Mais on n’osait présager ce qui allait se passer : le passage à tabac du petit peuple contestataire et familial.

    Je ne réside pas en France, je n’en ai pas le cœur. Je peux témoigner qu’à l’étranger les médias n’ont rien dit, et qu’ils ont à peine insisté sur les… milliers de manifestants (les milliers de manifestants ??? On est bien gardés partout.)

    J’ai eu plusieurs amis et amies arrêtés et tabassés par la police ; des gardes à vue, des nuits au poste, des charges, des gazages fondés sur des théories de la conspiration (nous on s’affronte à la réalité de la conspiration, ce n’est pas la même chose) ; c’est d’autant plus étonnant qu’il s’agissait non pas de militants musclés mais de gentils pères et mères de famille, des cathos comme il faut, comme disent les médias officiels avec leur mépris raciste et ricaneur. Il devait même y avoir des bobos au sens strict, des petits laïcs avec leur bonne famille. J’ai même su que de bons petits étudiants pourtant gentiment conditionnés par la lecture de Luther King ou Mandela avaient aussi été tabassés. On a balancé le gaz (changer le mot, comme chez Orwell) sur les mères et leurs enfants, et comme on avait tort, on s’est acharné sur les victimes, ce qui est dans la logique de ces temps post-libéraux (fonctionnaires, retraités, assistés, c’est vous qui nous ruinez et pas l’euro !) et post-démocratiques : on vous prendra vos sous, vos vies, vos idéaux. Paris est en état de siège et l’on se doute que les Invalides, le Champ de Mars et les quartiers traditionnels ne seront plus les mêmes. Les forces spéciales seront prêtes. Un ground zero se prépare, c’est bon pour les sondages, car les socialistes qui ont mis tout le monde à bout en quelques mois, ont encore quatre années à tirer, et ils ne se sont pas près de se tirer, même s’ils ne s’en tireront pas comme ça. Entre deux tenues et deux partouzes, ils nous préparent un sale coup à la manière des méchants des péplums hollywoodiens. Un grand incendie de Rome, arrosé à l’hélium ?

    L’important est de haïr le peuple dont l’ordre mondial vous adonné la charge ; et le traiter en conséquence. Le gouvernement sera francophobe ou ne sera pas. C’est comme ça qu’après un ministre deviendra commissaire européen ou bossera pour les pétroles ou Goldman Sachs.

    L’arrogance, la muflerie, la vulgarité et la mauvaise foi du sous-ministre en charge ne connaît pas de limite. Je le soupçonne, ce membre actif du club milliardaire et conspirateur des Bilderbergs, de guetter la salive à la bouche le moment où il y aura des morts pour interdire entre autres toute manifestation, cette dernière tradition française et populaire. Il criera alors à la conspiration intégriste, en appellera à Dan Brown et incriminera la filière tchéchène pour faire plaisir à son copain Obama (un libéral est toujours un lèche-bottes, remarque aussi Dostoïevski). On ouvrira des camps, sans doute, pour enfermer les ennemis de la liberté. Ils sont 99%. On n’est plus à ça près dans la démocratie-marché, cette société qui considère que la civilisation est un marché ou plutôt un centre commercial ; que les populations sont remplaçables ; et que les élections ne sont plus même nécessaires là où elles se font gênantes.

    Le ministre à matricule avait morigéné il y a un an les journalistes les plus soumis du monde, comme FOG, au motif que ces derniers avaient bêlé avec les moutons du paysage médiatique américain lors d’une arrestation-spectacle. On a vu que ce pauvre DSK n’était pas si innocent que cela, et que les socialistes sont des innocents aux mains sales, pour reprendre un titre célèbre. Pour les taxes et le sexe, les socialos sont des champions ; pour trafiquer les feuilles de vigne des impôts aussi.

    Les socialistes sont des bourgeois illuminés, comme les avocats guillotineurs de la Révolution, avec un certain nombre de tares sociales et sexuelles, et ce sont aussi des possédés. Adorateurs des contes de fées et comptes en banque, personne ne les a mieux expliqués que Dostoïevski dans son meilleur opus : « J’ai remarqué, me faisait-il observer un jour, que tous ces socialistes fanatiques, tous ces communistes enragés sont en même temps les individus les plus avares, les propriétaires les plus durs à la détente ; on peut même affirmer que plus un homme est socialiste, plus il tient à ce qu’il a. »

    La folie de la théorie du genre qui ne repose sur rien de moral ni même de scientifique (je mets la science après la morale ; j’ai encore le droit ?) mais seulement sur des fantaisies de psychanalystes est aussi présente dans l’œuvre du grand maître russe : le despotisme marche de concert avec l’aberration idéologique. Rappelez-vous 93, les nouveaux prénoms de la révolution, le nouveau calendrier, les nouveaux cultes. Avec ces illuminés, on n’a jamais fini.

    Mais rappelez-vous que dans Fourier, dans Cabet surtout, et jusque dans Proudhon lui-même, on trouve quantité de propositions tyranniques et fantaisistes (ou fantastiques) au plus haut degré.

    Dostoïevski annonce aussi les bric-à-brac déments de notre enseignement avancé, de nos magistrats investis par le trotskysme et de l’avant-garde idéocratique qui rêve de parader dans les soirées milliardaires et phil-entropiques : « Le précepteur qui se moque avec les enfants de leur dieu et de leur berceau, est des nôtres. L’avocat qui défend un assassin bien élevé en prouvant qu’il était plus instruit que ses victimes et que, pour se procurer de l’argent, il ne pouvait pas ne pas tuer, est des nôtres. Les écoliers qui, pour éprouver une sensation, tuent un paysan, sont des nôtres. Les jurés qui acquittent systématiquement tous les criminels sont des nôtres. Le procureur qui, au tribunal, tremble de ne pas se montrer assez libéral, est des nôtres. »

    Frapper la mère de famille et gazer son bébé devient la blague du salon rose et le devoir du CRS briefé et conditionné ; tout comme détaler devant les racailles de banlieue et encenser le criminel moyen qui en somme ne fait que son devoir rousseauiste de redresseur des torts sociaux. Dali disait déjà aux surréalistes qu’il serait « plus amusant » de faire sauter les pauvres. Et Dostoïevski : « Savez-vous combien nous devrons aux théories en vogue ? Quand j’ai quitté la Russie, la thèse de Littré qui assimile le crime à une folie faisait fureur ; je reviens, et déjà le crime n’est plus une folie, c’est le bon sens même, presque un devoir, à tout le moins une noble protestation. »

    Le plus inquiétant est que des canards bourgeois ont encensé le ministre en question ; que le monde sagouin et subventionné de la presse écrite s’acharne contre les deux millions de français descendus dans la rue ; et que la folie absolue de la bourse et de la spéculation accompagne cette descente aux enfers de la politique, de la justice et de la morale. La destruction par la dette et l’euro – créé à cet effet – de l’emploi et du patrimoine français attend la destruction de ce qui reste de la famille et la nature.

    Le plus inquiétant aussi est que la dégénérescence des partis politiques de droite et d’extrême-droite censés jadis représenter une France réelle et non plurielle, conservatrice et non moderne, interdit de songer à une alternance crédible dans quatre ans ou moins maintenant… Jamais la démocratie parlementaire si souvent en crise dans notre histoire n’a semblé aussi courte, aussi inadaptée, aussi dérisoire. Il va falloir que le peuple des parents et des enfants prenne son destin en main laissant la matraque aux ministres et les prébendes aux autres malotrus.

    On n’en a pas fini avec la nuit ; pas celle du moyen âge bien sûr, mais celle des temps modernes et illuminés.

    Les mesures proposées par l’auteur pour supprimer le libre arbitre chez les neuf dixièmes de l’humanité et transformer cette dernière en troupeau par de nouvelles méthodes d’éducation, – ces mesures sont très remarquables, fondées sur les données des sciences naturelles, et parfaitement logiques.

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