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  • Gollnisch reçu à haut niveau en Russie : face au mondialisme, la nécessaire préservation des indépendances nationales

    Bruno Gollnisch rentre aujourd’hui de Russie après deux jours de rencontres et de débats aussi intéressants que fructueux qui ont retenu l’intérêt des médias russes. A la tête, de facto, d’une délégation de plusieurs parlementaires et élus européens (autrichien, néerlandais, letton, polonais, tchèque), le président de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux, accompagné également de plusieurs membres de l’AEMN, dont Valerio Cignetti, répondait notamment à l’ invitation de la Commission des droits de l’homme à Moscou. Ils ont été reçus à la Douma (parlement russe) avant de se rendre jeudi en République autonome de Karatchaïévo-Tcherkessie.

    A la Douma, nos amis russes étaient intéressés par l’opinion de Bruno Gollnisch et de ses collègues sur les activités, rarement désintéressées, des associations, ONG et autres fondations, quand celles-ci sont financées par l’étranger.En présence notamment de plusieurs dizaines de députés russes de différents courants politiques, les débats ont été supervisés par Yaroslav Nilov, jeune et brillant président de la Commission parlementaire pour les organisations sociales et religieuses.

    Ouvrons ici une parenthèse pour rappeler que M. Nilov fut un des parlementaires qui, en pleine tempête médiatique générée par les provocations  contre les chrétiens orthodoxes du groupe anarchiste Pussy riot, fut à l’origine d’une résolution de la Douma portant sur « les meurtres de chefs spirituels », « le vandalisme contre des propriétés de l’Eglise », et «les actes blasphématoires de hooliganisme».Ladite résolution appelait à des peines plus sévères contre toute personne qui offenserait les sentiments religieux.

    Chroniqueur pour l’agence de presse RIA Novosti, Alexandre Latsa rappelait dernièrement –nous nous en faisions l’écho sur ce blog en septembre 2012- que cette question revêt en Russie une importance cruciale.« La Russie notait-il, sort de 70 ans de communisme (…) de relatives tensions interreligieuses et intercommunautaires à la dislocation de l’Union-Soviétique et à ce titre, les Russes ont conscience de l’importance de faire respecter les lieux de culte (…). »

    « La Russie est un pays multiconfessionnel, pluriculturel (…) encore aujourd’hui victime du terrorisme fondamentaliste et qui maintient assez habilement une cohabitation entre des groupes religieux et ethniques très variés, sur un territoire gigantesque (…). Au sortir de presqu’un siècle de dictature athéiste, le renouveau de la foi est quelque chose de particulièrement sensible. »

    Autant dire que les menaces sur la paix civile, de déstabilisation, que portent en germe toute atteinte à la foi religieuse,  sont prises au sérieux par le gouvernement et les élus russes, toutes étiquettes politiques confondues.

    Menaces de déstabilisations qui sont aussi réelles, au travers des activités des « ONG », « associations » et « fondations » évoquées plus haut, qui doivent être comme telles portées à la connaissance des citoyens, et qui étaient donc l’objet des discussions à la Douma évoquées plus haut.

    Rappelons que cette subversion sous faux drapeaux ne  concerne pas que la Russie. Eric Denécé, ancien du renseignement, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (Cf2R), le rappelait au sujet des révolutions du « printemps arabe », qui étaient en préparation depuis plusieurs années et qui n’avaient pas de caractère « spontané. »

    « Dès 2007-2008, des conférences organisées sous l’égide d’ONG américaines, comme Freedom House, l’International Republican Institute ou Canvas, et où étaient présents la plupart des blogueurs et des leaders de ces mouvements, ont instillé le germe de la démocratie, créant un contexte favorable aux révolutions. Le processus était le même que celui qui a précédé le démantèlement de l’URSS, la Révolution serbe, la Révolution orange en Ukraine ou encore celle des Roses en Géorgie. »

    A titre d’exemple, l’Open Society Institute, un des « outils » du milliardaire mondialiste George Soros, très impliqué dans la défense des Roms, mais aussi partisan de la poursuite d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe, est intervenu à de nombreuses reprises en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place de dirigeants ayant l’aval de Washington.

    La « Fondation Soros » joua également un rôle de tout premier plan dans la déstabilisation des ex-républiques yougoslaves et de la Russie, par le biais du soutien apporté à certaines révolutions « colorées » (Ukraine, Géorgie …).

    Bruno Gollnisch a été également reçu avec beaucoup de chaleur par Alexandre Vladimirovitch Konovalov, le ministre de la justice de Vladimir Poutine, pour un entretien portant sur la nécessaire préservation des indépendances et des intérêts nationaux face aux menées du mondialisme.

    Jeudi, Bruno Gollnisch et la délégation européenne se sont rendus à plus de 1500 kilomètres de Moscou, en République autonome de Karatchaïévo-Tcherkessie, membre de la Fédération de Russie, pour la commémoration très émouvante d’un des drames de la seconde guerre mondiale. A savoir la déportation meurtrière (plus de 40 000 morts) par Staline du peuple Circassien (Tcherkesse), au prétexte que celui-ci fut accusé de collaboration avec l’armée allemande.

    Le président de l’AEMN a été reçu avec beaucoup de sympathie par le président de la République autonome qui a tenu à rappeler à ses invités son attachement indéfectible à l’unité de la Fédération de Russie, mais aussi que contrairement à une certaine propagande « occidentale », on peut s’exprimer librement en Russie !

    http://www.gollnisch.com

  • Monsieur Hollande, de quel droit ?...

    Certains sites présentent cette lettre comme ayant été écrite par Philippe Bouvard. D’autres l’attribuent à Carole Farjala. Malgré ses recherches, « Le Gaulois » n’est pas en mesure d’en préciser le véritable auteur. Il n’empêche que ce texte mérite bien sa place dans nos colonnes tant il est criant de vérité, de colère et de bon sens.

    L’élection démocratique a fait de vous un Président. Elle vous a donné des Droits, certes, mais pas TOUS les Droits. Elle vous a surtout donné des Devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre Nation. En aucun cas, elle ne fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.
    Alors, de quel droit ?... 
    De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Élysée ? L'’Élysée ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Il appartient aux Français qui vous l’'ont prêté pour la durée de votre mandat.
    Rendez-nous nos Couleurs !
    De quel droit faites-vous disparaître les archives de l'’Élysée ? La mémoire de la France ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui vous l’'ont confiée pour la durée de votre mandat. Faire croire que l'’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
    De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’'Élysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c'’est-à-dire « RIEN DU TOUT », et d'’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Élysée ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre Mandat. Rendez- nous notre Argent !
    De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable » (engagement 53 : je garantirai l’'Indépendance de la Justice). La Justice ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
    Rendez-nous notre Justice !
    De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’'antichambre du Parti Socialiste ? (Engagement 48 : 'j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l'’État afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d'’une autorité indépendante et non plus du Chef de l'’État).
    Rendez-nous notre Indépendance, MENTEUR !
    De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d'’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l'’instrumentaliser à des fins électorales.
    Honorez nos fêtes chrétiennes !
    De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu'’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l'’Inter LGBT ?
    Rendez-nous nos écoles Monsieur Hollande !
    De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d'’une douzaine d’'autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
    De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ? Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande. Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre Pays.
    Rendez-nous nos Papas et nos Mamans.
    Rendez-nous notre Famille !
    Cela fait des Semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, « mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le Chapitre 8 », avait répliqué la Ministre de la Justice Christiane Taubira.
    « Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.
    De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ? Les élus ne vous appartiennent pas Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qu'’ils représentent.
    Respectez nos Parlementaires !
    De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d'’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?
    Qu’avez-vous à votre actif Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l'’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?
    Rendez-nous la valeur du travail !
    De quel droit mettez-vous en danger l'’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les Indicateurs de votre mauvaise gestion ? (Rapport cinglant de la Cour des Comptes, Rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et 'j’en passe).

    Quand tous, unanimement, réclamons d’'urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité. Rendez-nous notre économie  !

    De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse ?
    De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
    De quel droit faites-vous le paon lorsque le Vice-Président des US honore nos soldats ? C’est un scandale Monsieur Hollande. Honte à vous. Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne. Ils sont derrière leur armée et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre. Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
    Rendez- nous notre Armée !
    De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ? Le droit de vote est un acte citoyen Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas. Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’'exercer ? Que n’'ont-ils demandé la citoyenneté française ?
    Rendez- nous notre Identité Nationale !
    De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
    De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
    De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l'’union civile, le renforcement du Pacs ?
    Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s'’en souvenir lors des prochaines élections.
    Rendez-nous nos voix !
    Rendez-nous notre démocratie!
    Monsieur Hollande, vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre Économie, notre Justice, nos Valeurs, notre Démocratie, notre Armée et notre Identité.
    GARE À LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS. IL N’A PLUS RIEN À PERDRE. VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS !
  • Le tabou de la souffrance morale suite à avortement

    Près de neuf femmes sur dix ayant subi un avortement révèlent subir une souffrance morale d'une intensité supérieure à 6/10 dans l'échelle d'évaluation de la douleur. Elle était même très intense (au moins 8/10) pour 62 % des femmes.

     

    Une femme sur trois a recours à l'avortement en France. Avec environ 210 000 avortements par an en métropole.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • Au nom de toutes les victimes : “Quand la justice crée l’insécurité”

    Ce livre n’est ni un brûlot ni un réquisitoire contre notre Justice. Xavier Bébin, secrétaire général de l’Institut pour la Justice, tente simplement un audit pour expliquer le malaise et les dysfonctionnements de l’institution judiciaire.

    La récente affaire dite du Mur des cons où, dans les locaux du Syndicat de la magistrature, se trouvaient épinglées des personnalités de droite mais aussi des pères de victimes de tueurs en série, a eu le mérite d’identifier le malaise. Ce dazibao, absolument hors de saison dans des locaux fréquentés par des juges, c’est-à-dire par des hommes impartiaux, qui, par profession, récusent toute idéologie, n’indique pas seulement une nostalgie soixante-huitarde un peu immature mais d’abord un engagement politique, qui fait fi même de l’élémentaire respect des personnes: « Mettre fin à la politisation des juges, écrit Xavier Bébin, ce n’est pas seulement indispensable à ce grand corps malade qu’est la justice. C’est aussi un levier pour atteindre un objectif plus important: rendre la justice aux citoyens. »

    En France, l’institution judiciaire, il faut se rendre à cette évidence désagréable, est trop souvent confisquée par l’idéologie, annexée par des idéologues.

    Et c’est le fait non seulement du Syndicat de la magistrature, dont les options sont connues, mais du syndicat majoritaire, l’Union syndicale des magistrats, qui, début 2012, n’a pas hésité à produire une étude au titre tout en nuances: « 2007-2012, les heures sombres. » Du vitriol !

    Xavier Bébin s’applique à repérer les différents aspects du credo idéologique qui meut beaucoup de juges aujourd’hui. Il souligne avant tout que le Parquet ne suffit pas pour représenter les victimes: les exemples qu’il donne, en particulier autour de crimes sexuels sont éloquents. Il plaide pour la reconnaissance d’un droit des victimes à tous les niveaux de l’instruction: « Il n’existe aucune raison purement juridique pour priver la victime de droit au stade de l’enquête pénal », dans le cas par exemple d’enquêtes qui seraient potentiellement à charge pour elle.

    C’est toujours la victime qui subit un véritable traumatisme

    Au nom de toutes les victimes : "Quand la justice crée l'insécurité"

    Quand la justice crée l’insécurité

    De la même façon, il faudra bien en venir à ménager « les mêmes droits de recours » pour le prévenu et pour la victime.

    « Il ne s’agit pas de donner à la victime un droit de veto » mais de prendre en compte le fait que « la victime est personnellement et directement concernée par les décisions pénales qui seront prises à l’encontre de son agresseur présumé. C’est elle qui risque des représailles immédiates si le juge refuse d’incarcérer celui qui l’a agressée. C’est elle qui sera condamnée à vivre dans le même quartier que son agresseur sexuel si la justice “oublie“ de prononcer une peine complémentaire d’éloignement. C’est toujours la victime qui subit un véritable traumatisme psychologique si son agresseur bénéficie d’une remise en liberté dix ans plus tôt que prévu ».

    De nombreux exemples sont donnés de telles circonstances dans les quelles il est clair que la justice a oublié le droit des victimes, sans doute parce que la victime, aujourd’hui, réduite au rôle de « partie civile », ne peut pas faire appel d’une décision injuste. Elle est devenue la grande muette.

    Dans cet audit, qui est avant tout un tissu de faits, de jugements prononcés et de dénis de justice enregistrés, Xavier Bébin entend parler au nom des victimes. Il est important pour nous tous qu’il soit entendu.

    Joël Prieur http://fr.novopress.info/

    - Xavier Bébin, Quand la justice crée l’insécurité, éd. Fayard, 294 pp., 19 euros.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 15 mai 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Au nom de toutes les victimes : “Quand la justice crée l’insécurité”

  • “Aligner les salaires français sur ceux du Bangladesh” : le scénario du pire

    Par Paul Jorion

    Parler de “réformes structurelles de compétitivité”, c’est accepter le principe d’un moins-disant salarial au plan international : c’est admettre qu’il existe un pays où le niveau du salaire de subsistance est le plus bas, et que ce salaire de subsistance du travailleur le plus misérable de la planète doit jouer le rôle d’un “attracteur” pour l’ensemble des salaires à la surface du globe.

    Le salaire moyen au Bangladesh étant aujourd’hui cinq fois plus faible qu’en Chine, j’ai choisi de traduire dans mes conférences l’expression obscure “réformes structurelles de compétitivité” par “aligner les salaires français sur ceux du Bangladesh”, une phrase dont la signification est identique, mais présente l’avantage d’être comprise aisément par tous mes auditeurs.

    En utilisant cette expression polémique, je ne pensais cependant pas qu’une actualité tragique en ferait à ce point résonner la pertinence.

    Le 24 avril, l’effondrement à Savar, un faubourg de Dacca (Bangladesh), du Rana Plaza, un immeuble de huit étages rassemblant un grand nombre d’ateliers de confection aux conditions de travail dickensiennes, a causé la mort de plus de mille personnes, des femmes essentiellement.

    A la vue d’étiquettes de marques familières mêlées aux corps sans vie au milieu des gravats, l’indignation est à son comble. La presse financière internationale n’est pas en reste : à de telles situations où des ouvrières et des ouvriers sont renvoyés dans des locaux en voie d’effondrement et aux issues de secours bloquées par une “police industrielle”, elle connaît la réponse. Son nom, affirme le Financial Times, c’est la syndicalisation, qui permet aux travailleurs de faire valoir leurs droits.

    HAVRES FISCAUX

    Tout occupés à échapper à l’enfer du monde rural pour découvrir la paix relative des ateliers urbains (migration qui en vingt ans a fait baisser la pauvreté de moitié), les Bangladais auraient négligé la protection qu’offrent les syndicats. Sans doute, mais peut-être ont-ils en mémoire le syndicaliste Aminul Islam, dont le cadavre portant les marques de sévices fut retrouvé l’année dernière abandonné sur une autoroute.

    La révélation spectaculaire des conditions dans lesquelles est produit dans le tiers-monde notre low cost occidental modifiera-t-elle la philosophie de nos dirigeants ? Il en faudrait certainement plus, car nous vivons dans un monde où, si les individus sont encore ancrés dans une logique territoriale, les entreprises ont cessé de l’être depuis plus d’un siècle.

    Par le biais de l’instrument juridique qu’est le “trust” anglo-saxon, les individus les plus fortunés, grâce à des montages fondés sur l’anonymat qu’autorisent les havres fiscaux, ont le moyen d’accéder à titre personnel au pouvoir dont disposent les transnationales : pouvoir économique, mais aussi pouvoir politique en raison du poids que l’argent permet d’exercer sur le mécanisme démocratique.

    Dans le cadre actuel, la logique du moins-disant salarial est l’un des principes de base de l’économie de marché, à preuve l’indifférence des populations à l’annonce de ces “réformes structurelles de compétitivité”.

    L’horreur de Rana Plaza restera-t-elle sans conséquences ? Rien n’est moins sûr cependant, car c’est la philosophie du “moins-disant” sous toutes ses formes qui se retrouve aujourd’hui sur la défensive, depuis que l’affaire Cahuzac a mis sur la sellette le moins-disant juridique et fiscal des havres fiscaux, et que l’inviolabilité qui faisait leur force s’est vue compromise dans la résolution de l’affaire de Chypre.

    Si en effet les sommes déposées sur un compte dans un havre fiscal ont cessé d’y être en sécurité, c’est l’édifice entier qui s’effondre.

    TALON D’ACHILLE

    Et c’est là que se situe le talon d’Achille du moins-disant salarial : dans le fait que les opinions publiques sont désormais en rébellion ouverte contre la philosophie du moins-disant dans toutes ses manifestations.

    Ce ne sont pas les dirigeants eux-mêmes qui ont mis le holà, mais la réprobation générale les a obligés d’installer des coupe-feu dans l’urgence pour contenir la vague d’indignation. Qu’on pense à la promptitude de la réponse, même si ce n’était pas une transparence voyeuriste que réclamait de la classe politique, l’opinion, mais, bien plus banalement, des gages d’honnêteté.

    Le moins-disant juridique et fiscal a atteint le seuil de l’intolérable, parce qu’il instaure en régime idéal la piraterie que les grosses entreprises – transnationales de fait – exercent sur l’économie mondiale : prédation par elles des entreprises plus petites, quant à elles confinées de par leur taille sur le territoire national et contribuant seules par le versement de l’impôt aux frais de maintien de l’ordre commercial, ordre dont les transnationales bénéficient sinon gratuitement, du moins avec un rabais considérable.

    Ces transnationales n’en voient pas moins le contribuable voler à leur secours en période de vaches maigres, pour régler non seulement leurs pertes économiques réelles, mais également leurs paris spéculatifs perdus, illustration tragique du principe de “privatisation des profits, socialisation des pertes”.

    Le moins-disant salarial des “réformes structurelles de compétitivité” relève de la même logique exactement que le moins-disant fiscal : il s’agit là aussi, par la baisse des salaires, de maximiser la part de la richesse créée, qui passera en dividendes et en bonus extravagants que les dirigeants des plus grosses entreprises s’octroient à eux-mêmes.

    Le Monde  http://fortune.fdesouche.com

  • France : entrée en récession et baisse historique du pouvoir d’achat

    L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) a annoncé dans la journée que la France est entrée en récession, autrement dit que son Produit Intérieur Brut (PIB) a baissé pendant deux trimestres consécutifs. Celui-ci a en effet reculé de 0,2 % au quatrième trimestre, 2012 comme au premier trimestre de cette année.

    Pour l’ensemble de l’année 2012, la croissance a été nulle. Cette stagnation s’explique par la baisse de la consommation des ménages, - 0,4 %, « deuxième baisse depuis l’après-guerre après celle de 1993 », précise l’INSEE, mais aussi par le recul des exportations, qui s’est d’ailleurs accentué au premier trimestre 2013.

    L’Institut a d’autre part révélé que la perte du pouvoir d’achat des ménages en 2012 a été nettement plus forte que les 0,4 % qu’il avait initialement annoncés en mars. Le recul a en effet été de 0,9 %. Il faut remonter à 1984 pour trouver une baisse plus importante (- 1,1 %).

    Pour l’INSEE, ce sont les mesures prises par le gouvernement pour tenter de diminuer le déficit public, et de satisfaire ainsi aux exigences de l’Union Européenne, qui explique cette baisse historique du pouvoir d’achat. De fait, ce déficit est passé de 5,3 % en 2011 à 4,8 % en 2012. Ce qui n’a pas empêché la dette publique de continuer à augmenter l’année dernière. Elle équivalait alors à 90,2 % du PIB, soit 1 833,8 milliards d’euros, contre 85,8 % un an auparavant.

    http://www.voxnr.com

  • Français en colère à la Sorbonne

    Des flics en civil tentent d'attraper un manifestant et sont repoussés par la foule

  • FN/UMP : J.-F. Copé prend ses électeurs pour des benêts !

    Souvenez-vous, c’était le 27 mars devant le bureau politique de l’UMP. Son président Jean-François Copé rappelait qu’il ne « donnerait pas de consigne », que « la liberté était tout à leur honneur » et qu’il était « important que chacun puisse exprimer sa position sur le sujet ».

    Il s’agissait du vote de la loi par les sénateurs sur le mariage pour tous. Bien sûr, à l’UMP, aucun sénateur, aucun député ne serait sanctionné pour avoir aidé le gouvernement à faire passer le mariage gay. Pensez-vous, à l’UMP, on ne mange pas de ce pain-là. Jean-François Copé est bien trop épris de démocratie, de liberté (sur mes cahiers d’écolier, j’écris ton nom) et tutti quanti. Seulement voilà, les postures de poète façon Paul Éluard, c’est sympa, mais c’est comme tout, ça a ses limites. Et Jean-François Copé, il faut bien le dire, ne fait pas toujours preuve d’autant d’ouverture d’esprit magnanime. Il y a, à l’UMP, des dogmes de foi indiscutables avec lesquels on ne transige pas, des péchés mortels qui vous valent de facto une excommunication immédiate : Arnaud Cléré, représentant de L’UMP à Gamaches, dans la Somme, vient de le comprendre. [...]

    Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Interpellations : selon que vous manifesterez contre le mariage gay ou que vous serez casseur

    Interpellations : selon que vous manifesterez contre le mariage gay ou que vous serez casseur

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Avant-hier soir, les manifestants opposés à la destruction du mariage n’ont une fois de plus, rien lâché. Un premier rendez-vous était donné près de l’Hôtel Matignon pour débuter la soirée. Déjà sur place, les forces de l’ordre ont rapidement appelé les CRS et gendarmes mobiles en renfort.

    Avant même d’avoir pu déployer une banderole, les manifestants étaient traqués

    La centaine de manifestants s’est rapidement déplacée vers les Invalides. Une dizaine d’interpellations ont eu lieu. Puis des groupes se sont constitués dans différents lieux parisiens. Un premier est parti de la gare de Lyon pour rejoindre la place de la Bastille en bloquant la rue de Lyon. Sept personnes ont été alors interpellées. Puis un deuxième groupe s’est formé devant le Lutetia, manifestant bruyamment sur le carrefour Sèvres-Raspail. Environ quinze personnes ont encore été interpellées. Les deux groupes ont ensuite convergé vers la rue de Rivoli où une quinzaine de manifestants ont à nouveau été raflés par les forces de l’ordre.

    Au total dix camions de gendarmes mobiles et cinq à sept cars de CRS traquaient ces manifestants pacifiques.

    Une cinquantaine d’interpellations pour avoir déployé une banderole et marché sur les rues parisiennes. Par comparaison, lors des émeutes de lundi (image en Une) suite à la victoire du PSG, seuls trente-six casseurs ont été interpellés.

    Crédit photo : DR.http://fr.novopress.info/

  • Convention entre le ministère de l'éducation nationale et une association raciste

    Bulletin officiel de l'éducation nationale du 16 mai :

     

    "Partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et l'association « Le Planning familial » [...]

    Article 1 - Objet de la convention
    Par la présente convention, les deux parties s'engagent, en cohérence avec les objectifs des politiques publiques mentionnés ci-dessus, dans la construction de projets. Ces derniers porteront tant sur l'éducation à la sexualité, l'amélioration de l'information en matière d'accès à la contraception ou à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) que sur la lutte contre les stéréotypes de genre, les comportements sexistes et homophobes. [...]"

     

    Pour mémoire, l'idéologie du Planning familial, centrée sur la culture de mort, appelait, jusque dans les années 50, en des termes violents à la ségrégation et à la stérilisation des "incompétents", des "asociaux" et des "races génétiquement inférieures". Le Docteur Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, fondatrice en 1956 de la Maternité heureuse devenue plus tard le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF), s'était séparé de ce mouvement, estimant que "Le "droit de la femme" à l'avortement est une expression qui ne consacre en réalité que son esclavage."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com