Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 49

  • Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    BRUXELLES (via le site de Lionel Baland) - Le Vlaams Belang (VB) rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie. Le VB entend défendre la liberté d’expression et affirme le fait que le terme « islamophobie » est conçu afin de pouvoir poursuivre toute critique de l’islam. Ensuite, il estime que l’islamophobie est un fait démocratique de résistance face à une religion totalitaire.

    Le Vlaams Belang dénonce le comportement des socialistes, tant néerlandophones que francophones, qui, par pur électoralisme, sont de plus en plus alliés à l’islam. Filip Dewinter parle même d’« islamo-socialisme ». Selon lui, l’islamophobie n’existe pas au sens littéral du terme : « Le fait d’avoir une peur irrationnelle de l’islam », car il n’est pas irrationnel mais acceptable et justifié d’avoir peur de l’islam, une religion totalitaire, théocratique, à  l’attitude discriminante envers le femmes et violente.

    Le Vlaams Belang rappelle enfin que que cette proposition de loi tend à réduire la liberté d’expression. De plus, reprécise le VB,celui qui se sent blessé ou heurté dans ses croyances religieuses peut déposer plainte sur base de la législation actuelle.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • 18, 19 et 20 mai 2013 : Pèlerinage Paris-Chartres.

    Notre-Dame de Chrétienté

    Inscriptions au pèlerinage 2012 N’attendez pas pour vous inscrire ! (un tarif préférentiel est réservé aux inscriptions reçues avant le 19 avril)

    A toux ceux qui veulent partager trois jours de prière entre militants et sympathisants d’Action française, rejoignez le chapitre Sainte Jeanne de France..Ce chapitre est historiquement le chapitre d’Action Française, ce qui signifie qu’il est ouvert à tous ceux qui voient dans l’engagement royaliste un prolongement du devoir de charité, mais aussi à tous les sympathisants d’hier et d’aujourd’hui qui souhaitent simplement vivre trois journées édifiantes, sur les traces de Charles Péguy.

    Chef de chapitre : Louis-Charles Bonnaves / lcbonnaves@yahoo.fr / 06.60.75.49.12 Nom du chapitre : Sainte Jehanne de France

    Pour connaître les tarifs en fonction de votre lieu de résidence principale et du nombre de personnes que vous inscrivez, reportez-vous au bulletin d’inscription .

    http://www.actionfrancaise.net

  • Valls est-il le nouveau maquereau des Femen ?

     

    On peut se poser la question après la lamentable provocation de ces prostitués, ce dimanche matin à Paris.
    Juste après que le Renouveau français ait terminé son hommage devant la statue de Sainte Jeanne d’Arc et avant que d’autres ne prennent le relais, les quelques « militantes » (en réalité salariées) « féministes » (en réalité capitalistes et libertaires) ont déployé seins nus une banderole du haut de l’hôtel Regina, avec un slogan débile en anglais (!).

    Ce qui est le plus lamentable dans cette affaire, c’est que tout le monde était au courant de ce projet, depuis la veille au soir, mais que la police d’une part n’a pas voulu l’empêcher, et d’autre part a protégé les prostituées des manifestants nationalistes mécontents (matraques et jets de gaz lacrymogène à l’appui), et elles ont ainsi pu rester un bon moment perchées sur leur balcon.

    A quoi joue la police ?!
    La collusion entre elle et ces activistes stipendiées ne fait maintenant aucun doute.
    Seront-elles poursuivies pour les divers délits dont elles se sont rendues coupables ce matin (trouble à l’ordre public, atteinte à la pudeur, etc.) ? Gageons que non.
    Devront-elles rembourser l’intervention des pompiers venus les déloger avec leur échelle ? Gageons que non.

    Le milliardaire mondialiste Soros, soupçonné de financer les Femen, a-t-il le bras assez long pour diriger la préfecture de police ?

    Précisons par ailleurs que la sécurité de l’hôtel Regina s’est aussi opposée aux nationalistes (voulant les livrer à la police) et a protégé les Femen.

    Hotel Regina : 01 42 60 31 10.

    http://www.contre-info.com/

  • Jihadistes ou brigadistes ?

     

    [Tribune libre] Les ministres de l’Intérieur français, Manuel VALS, et belge, Joëlle MILQUET, s’étonnent et s’offusquent que des volontaires musulmans, issus des « banlieues » puissent s’engager dans les rébellions en Lybie, en Syrie ou au Mali aux côtés des mercenaires payés, entraînés et armés par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

    Quoi de plus normal puisque depuis plusieurs années les gouvernements européens ont aidé à la déstabilisation de l’Irak, de l’Afghanistan, de l’Egypte, de la Tunisie ou de la Lybie hier, et aujourd’hui de la Syrie.

    Les complices de la parodie de procès de Saddam Hussein ayant conduit à sa pendaison, les commanditaires de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, les responsables de l’échec afghan, de l’éviction de Moubarak et de Ben Ali, ceux qui exigent la peau de Bachar-el-Assad, refusent maintenant que des milliers de maghrébins inassimilables puissent rallier les sunnites au Proche-Orient, au Maghreb ou ailleurs en Afrique.

    Pourquoi reprocher à ces volontaires d’aller défendre leurs convictions ou leur idéal pour une cause qui leur a été présentée comme indispensable à l’instauration de la « démocratie » ?

    Pourquoi critiquer ces « jeunes » et condamner leur engagement, alors que dans le même temps les médias, aux ordres du gouvernement, dénoncent en permanence ces « dictatures » à abattre ?

    Les donneurs de leçons de la mafia socialaud-libéro-écolo-humaniste feraient bien de se taire et balayer devant leur porte. Durant la guerre d’Espagne (1936-1939) des dizaines de milliers d’européens ont rejoint les Brigades Internationales au prétexte d’instaurer, les armes à la main, le communisme (chanté et adulé par Dolorès Ibarruri la « Pasionaria ») contre la volonté de la majorité du peuple espagnol. Ces brigadistes du marxisme mondialiste ont toujours et partout été montrés en exemple, tout au long de la seconde moitié du XXème siècle, par les charlatans de la démocrasse.

    Il est donc naturel, logique et compréhensible que le combat pour défendre le domaine de l’Islam soit aujourd’hui alimenté par des volontaires – janissaires du 21ème siècle – nourris et lobotomisés par ceux qui durant des décennies ont saboté et vilipendé les valeurs séculaires qui ont fait la grandeur de l’Europe.

    Mais le déclin de notre civilisation et la décadence de notre culture conduisent une partie des immigrants à se tourner vers d’autres horizons. C’est pourquoi le boomerang droit de l’hommiste et la culture de l’excuse se retournent contre les saltimbanques de la Pensée Unique, du Politiquement Correct et du Melting-Pot à tous les étages !

    Et quand Carla DEL PONTE, membre de la Commission de Recherche de l’ONU sur les violations des Droits de l’Homme, confirme maintenant que les rebelles de l’ASL et les katibas salafistes utilisent la torture, commettent d’innombrables viols envers les civils et font usage de gaz sarin pour assassiner la population, il est grand temps d’ouvrir les yeux, de changer de discours et de tout mettre en œuvre pour sauver le soldat BACHAR ! ! !

    Pieter KERSTENS http://www.contre-info.com/

  • François, le premier pape péroniste ?

    François, le premier pape péroniste ? Le nouveau pape François se veut avant tout celui des pauvres – progressisme ? – tout en affirmant son attachement aux exercices spirituels de saint Ignace de Loyola – traditionalisme ? Dans le même temps, il apparaît comme le berger des pays émergents, puisque cet Argentin, quoique de vieille souche italienne, est Américain du Sud, et non point du Nord. Quelles réflexions cela peut-il inspirer ?

    Il est aussi le premier pape à avoir appartenu dans le passé à une organisation péroniste ! Ce n’est pas sans importance puisque le péronisme était un « traditionnisme » fondé sur la justice sociale. Pour l’instant, ce que les médias disent du nouveau souverain pontife n’est qu’une suite de variations sur le triptyque simplicité-pauvreté-humilité. Ce n’est pas pour me déplaire, mais on sait bien que, pour le pape François, « l’option préférentielle en faveur des pauvres » n’a pas le même sens que dans la théologie de la libération, qui avait fait adopter ce mot d’ordre à la Conférence épiscopale de Puebla en 1979. Le pape François veut une Église tournée vers le peuple plus qu’une « Église du peuple ». Il tient compte, autrement dit, de ce que le théologien Erik Peterson appelait la « réserve eschatologique », expression reprise après lui par Ernst Käsemann et Jean-Baptiste Metz. Dom Hélder Câmara disait : « Quand je défends les pauvres, on m’applaudit, mais quand je demande pourquoi ils sont pauvres, on me traite de communiste ! » Je ne pense pas que l’on fera ce reproche au nouveau pape.

    Qu’il ne soit pas un Européen n’a rien pour étonner. La religion chrétienne est une religion universelle, comme le rappelle d’ailleurs l’étymologie du mot « catholique ». Historiquement parlant, le christianisme est la première religion à avoir séparé croyance et appartenance à un peuple. D’où la distinction entre le temporel et le spirituel, que l’Antiquité avait totalement ignorée. Le christianisme pose l’individu avant le citoyen, et donc indépendamment de lui. L’individu étant considéré comme irréductible à la communauté politique, il en résulte un statut nouveau du citoyen, qui modifie du même coup l’objet du culte. Le Dieu des chrétiens ne peut être le Dieu d’un seul peuple, puisqu’il a autorité sur tous les hommes, et que ceux-ci ont tous vocation à l’adorer : l’idée d’un Dieu unique implique celle d’une famille humaine qui soit spirituellement une elle aussi. La foi, du même coup, ne coïncide plus avec l’appartenance à un peuple particulier. En dissociant pouvoir temporel et pouvoir spirituel, le christianisme instaure un pouvoir religieux distinct et rival du pouvoir politique. Rousseau constatait qu’il en a résulté un « perpétuel conflit de juridiction qui a rendu toute bonne politique impossible dans les États chrétiens ».

    Dans Monde et vie du 9 avril dernier, votre ami l’abbé Guillaume de Tanoüarn écrit à propos du pape François : « Lorsque j’ai appris que le pape était un jésuite, je me suis dit avec quelques-uns : enfin un jésuite qui obéira au pape ! » Au-delà de la boutade, quels changements éventuels à venir dans l’institution vaticane ?

    Je ne fais pas métier de prédire l’avenir. Attendons déjà de savoir si le nouveau pape aura la capacité de réformer la Curie romaine, ce qui est loin d’être sûr. Attendons aussi de savoir quels seront ses premiers actes concrets, et quel sera le contenu de sa première encyclique. J’ai tendance à penser qu’il décevra vite, aussi bien les traditionalistes, en raison de ses prises de position politiques et de son indifférence aux problèmes liturgiques, que les « progressistes », en raison de son intransigeance sur les questions de morale et de société. Reste à savoir comment il mettra en œuvre sa volonté de rompre avec une Église trop tournée sur elle-même, qu’il voudrait visiblement réorienter vers les « périphéries existentielles ».

    Dans l’immédiat, ce qui reste pour moi un mystère, ce sont les conditions de son élection. On disait que Benoît XVI avait nommé quantité de cardinaux à sa dévotion, et que son « candidat » était le cardinal-archevêque de Milan. Jorge Mario Bergoglio, lui, n’était même pas cité dans toutes les listes de papabile que l’on a publiées. On sait par ailleurs (ou l’on devrait savoir) que, par sympathie fraternelle pour la foi musulmane, il avait violemment critiqué les déclarations faites par Benoît XVI dans son discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006 à propos de l’islam. Il a pourtant suffi de quelques tours de scrutin pour qu’il remporte la majorité des suffrages des cardinaux réunis en conclave. Une opération du Saint-Esprit ?

    De manière plus malicieuse, la journaliste Caroline Pigozzi, de Paris Match, l’une des meilleures « vaticanistes » au monde, à laquelle il était posé sur le plateau du Grand Journal de Canal Plus la sempiternelle question d’un éventuel pape noir, a répondu qu’il était parfaitement inenvisageable d’asseoir un père de famille sur le siège de saint Pierre. Cela vous fait-il rire et, plus sérieusement, cela ne signifie-t-il pas que le facteur culturel puisse être plus important que le facteur religieux, fût-ce chez les évêques subsahariens ?

    Cela me fait seulement sourire. J’ignore si les cardinaux africains sont fréquemment pères de famille (ce fut le cas de certains papes de la Renaissance), mais j’en doute un peu. En général, ce sont en effet des conservateurs purs et durs – si bien que les médias qui, par conformisme niais, rêvent de voir un Noir élu pape, déchanteraient vite !

    Sous ses airs bonhommes, le pape François dit encore : « Je pourrais accepter l’Apocalypse, car c’est le livre de la vie quotidienne de l’Église ! » Si certains paraissent oublier que l’histoire, par nature, est tragique, le pape nous rappelle aussi que cette Apocalypse n’est pas forcément synonyme de fin des temps, mais d’achèvement d’un cycle. Ne renouons-nous pas ainsi avec la pensée païenne de jadis ?

    L’Apocalypse, dont l’auteur n’est certainement pas le même que celui de l’Évangile placé sous le nom de Jean (cette assimilation a été contestée dès son apparition au IIe siècle, chez Justin de Naplouse), n’a été définitivement acceptée dans le canon catholique que par un décret du pape Damase, en 382. Son caractère eschatologique interdit d’y voir autre chose que l’annonce de la fin des temps. Elle s’inscrit pleinement dans la conception biblique de la temporalité historique, conception linéaire et vectorielle d’un sens de l’histoire conduisant de manière unitaire l’humanité vers sa fin, conception en tous points opposée à la conception cyclique ou sphérique des anciens Grecs. Pour un retour à la « pensée païenne », il va falloir attendre encore un peu !

    Alain de Benoist, le 1 mai 2013 http://www.voxnr.com/

  • Violation des droits de l'homme : la France de François Hollande comparable à la Biélorussie de Loukachenko

    Manif pour tous : le Conseil de l’Europe saisi pour les violences policières

    Une question écrite dénonçant une « répression croissante » a été adressée par un élu italien au Comité des ministres.

    Il est plutôt habitué à dénoncer les violences policières dans les républiques du Caucase… Voilà que le Conseil de l’Europe se penche sur la « répression croissante » contre les opposants au mariage gay en France ! Le Comité des ministres de cet organisme siégeant à Strasbourg vient d’être saisi par l’Italien Luca Volontè, président du groupe PPE à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, d’une question écrite mettant en cause la gestion, par le gouvernement français, des manifestations contre la loi Taubira.

    « Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France, écrit Luca Volontè, fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un État membre du Conseil de l’Europe ». « Ainsi, lors de la manifestation du 24 mars 2013, poursuit-il, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées par les forces de l’ordre. Régulièrement, des passants dans la rue sont arrêtés et verbalisés seulement en raison du port d’un vêtement à l’effigie du mouvement. » « Quelles mesures, demande le parlementaire, le comité des ministres entend-il prendre pour engager le gouvernement français à mettre un terme à cette violence ? » Le Comité des ministres, qui regroupe les ambassadeurs des 47 États membres du Conseil de l’Europe et exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces États de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit, devrait répondre avant la fin du mois.

    Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé ( Luca Volontè (PPE) )

    Mais si jamais la réponse n’était « pas satisfaisante », prévient l’Italien, il ne s’en tiendrait pas là. « Les abus de pouvoirs de ces dernières semaines seraient une nouvelle raison d’insister, indique-t-il. Rendez-vous compte qu’une femme handicapée a été battue à Caen par la police ! Ce sont des violations des droits de l’homme comme on en voit en Ukraine ou en Biélorussie ! Si l’on veut être crédible en défendant les droits de l’homme, on ne peut pas accepter que l’un de nos membres ne les respecte pas… »

    Directeur de l’European Center for Law and Justice, une ONG chrétienne accréditée auprès du Parlement européen et des Nations unies, Gregor Puppinck fera lui aussi un suivi. « On envisage, explique-t-il, de soumettre un mémoire en soutien à cette question écrite. » En attendant, Luca Volontè continue d’accumuler « de nombreux témoignages, vidéos et photos », enrichis « malheureusement presque quotidiennement ».

     « Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé et aura à se justifier !, lance-t-il. S’il ose continuer, je rassemblerai facilement de nombreux collègues derrière moi pour déposer, pourquoi pas, une proposition de résolution. »

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Du discrédit de la Commission européenne archive 1999

    Pour la cinquième fois, la Commission européenne échappe à la censure du très timide Parlement européen. Un scandale qui intervient après l'euphorie des milieux financiers et de la modification honteuse de la Constitution qui prive la France de sa souveraineté. D'un côté on abandonne le franc, de l'autre le contrôle de l'immigration au profit d'une bureaucratie impliquée dans l'affairisme et soupçonnée de corruption.
    Les eurocrates de Bruxelles, qui prétendent gouverner les nations, sont discrédités et jamais les parlementaires européens n'ont manifesté une telle défiance. Certes, ils n'ont pas été jusqu'au bout, mais ceux qui prétendent régenter les autres se retrouvent contrôlés par un comité d'experts... Comme quoi on trouve toujours plus bureaucrate que soi.
    La Commission européenne se trouve hiérarchiquement juste au dessous du Conseil européen, organe de décision représentant les nations, et qui donne des directives préparées par ladite Commission. Elle est la cheville ouvrière et décisionnaire de l'Europe mondialiste.
    Elle est composée de vingt commissaires désignés par leurs gouvernements respectifs, des fromages souvent lots de consolation comme le prouve la présence, pour la France, de l'ancien et calamiteux Premier ministre socialiste, Edith Cresson qui, rejetée de Paris, aurait dû se faire oublier à Bruxelles. On a du mal à croire que l'apparition de son nom au cœur du scandale en compagnie de l'Espagnol Manuel Marin, est due à la seule méchanceté des médias allemands comme elle le prétend.
    Ce que l'on reproche à Manuel Marin et ses semblables, et dont il ne devra pas rendre compte - sauf si le comité d'experts que Jacques Santer, le président discrédité de la Commission, a dû accepter pour sauver son organisme, en décidait autrement - c'est tout de même une fraude gigantesque à l'aide humanitaire... C'est dans ce domaine que les fraudes sont les plus évidentes, pas les seules, mais les plus choquantes, ont été trouvées. Les crédits sont tellement multipliés que le personnel en place, débordé, fait appel à des consultants extérieurs, à des sociétés écrans. On connaît le processus. On agit dans l'urgence et, au passage, on se sert un peu dans la caisse, toujours pour la bonne cause, on établit des contrats bidon, des aides exagérées avec fausses factures à l'appui. Pour cent fois moins, le moindre petit maire qui fait tailler son jardin par un employé municipal se retrouverait en prison. Les fraudeurs de l'eurocratie, eux, doivent se sentir comme certains jeunes délinquants en banlieue : intouchables. Sauf que Santer et la Commission sont discrédités et sous tutelle. La Commission de Bruxelles termine son mandat sur un constat d'échec et dans un climat délétère, son action eurocratique s'en trouve paralysée.
    De ce scandale peut sortir un bien. À quinze jours de l'euphorie et en plein abandon de la souveraineté française, l'Europe est ramenée à ce qu'elle est : une construction sans âme et sans peuple, régie par des fonctionnaires vivant dans l'affairisme et risquant à chaque instant de devenir de super-Tapie en super-Carignon. Si ce n'est déjà fait...
    National Hebdo du 28 janvier au 3 février 1999

  • Le pape François a canonisé les 800 martyrs d’Otrante qui avaient refusé de se convertir à l’islam

    ROME (NOVOpress) - Bien que cela soit un “héritage” de son prédécesseur Benoît XVI, la première canonisation du pape François n’en reste pas moins symbolique. Ce dimanche 12 mai 2013, il a en effet canonisé les 800 martyrs d’Otrante (Italie du Sud).

    Le 13 août 1480, au lendemain du saccage d’Otrante par ses troupes, le commandant turc Gelik Achmet Pascia avait ordonné que tous les hommes survivants à partir de l’âge de quinze ans soient conduits à son campement et obligés de renier leur religion.

    La réponse immédiate avait été donnée par le seul des 800 martyrs à être aujourd’hui connu, un modeste cordonnier du nom d’Antonio Primaldo . Il aurait déclaré au nom de tous ses compagnons : “Nous considérons Jésus-Christ comme notre seigneur et le vrai Dieu. Nous préférons plutôt mille fois mourir que de le renier et devenir turcs”.

    Ils furent alors tous passés au fil de l’épée et décapités. Lors de la libération d’Otrante en 1481, leurs corps suppliciés a été découvert à l’église nommée ”A la source de la Minerve”.

    Leur martyre a commencé d’être honoré à partir de 1485. Les premières pièces du dossier en canonisation sont versées en 1539 par l’évêque local, recueillant les témoignages de survivants. En 1771, le pape Clément XIV acceptait un décret reconnaissant la béatification de fait des martyrs.

    C’est la guérison d’une religieuse en 2011 – un cancer en phase terminale qui a disparu suite à l’invocation des martyrs -, reconnue comme valide par la congrégation vaticane pour la cause des saints, qui a permis de canoniser ces 800 chrétiens fidèles.

    http://fr.novopress.info

  • L'immigration « nécessaire » : BRUXELLES REVIENT À LA CHARGE

    La Commission européenne revient à la charge sur le thème de l'immigration nécessaire.  Mais elle a dû mettre de l'eau dans son vin, car nombre d'Etats refusent de la suivre. Y compris, curieusement, la France...

    Au début de l'année, la Commission avait publié un « livre vert » dans lequel elle appelait à une relance de l'immigration en Europe, rendue nécessaire selon elle par le déclin démographique (considéré comme inéluctable), et donnait diverses pistes pour mettre ce projet en œuvre. Le livre vert fut généralement accueilli dans un silence gêné par des gouvernements qui veulent bien se soumettre aux instances européennes, mais sont confrontés à une opinion publique jugeant qu'il y a trop d'immigration, et non pas assez.
    Près d'un an a passé, et la Commission européenne remet son ouvrage sur le métier. Après avoir établi les principes et le diagnostic dans son livre vert, elle présente son programme de développement de l'immigration économique, censé résulter de la "consultation" des Etats sur le livre vert. D'ici 2009, elle proposera pas moins de quatre directives en ce sens.
    Cela dit, ces directives ont une portée très limitée, car elles concernent les conditions d'entrée et de séjour de catégories très précises de travailleurs (personnes hautement qualifiées, saisonniers, salariés transférés au sein de leur entreprise, stagiaires rémunérés).
    Autrement dit, la montagne accouche d'une souris. La raison en est que ces directives doivent être adoptées à l'unanimité, et que plusieurs gouvernements sont ouvertement ou secrètement hostiles à l'ouverture des frontières de leur pays à un surcroît de main d'œuvre immigrée. Sur ce plan, l'Allemagne de Schroeder a joué un rôle considérable. C'est en effet grâce à l'Allemagne que les directives sur l'immigration doivent être prises à l'unanimité. Le traité d'Amsterdam stipulait que dans un délai de cinq ans toutes les politiques d'immigration seraient du domaine communautaire. C'était l'abandon essentiel de souveraineté nationale que comportait ce traité. Mais au bout des cinq ans, à savoir fin 2004, l'Allemagne a catégoriquement refusé que la politique d'immigration légale puisse être définie à la majorité. Seule la lutte contre l'immigration illégale est désormais communautaire. A savoir nulle, bien entendu, et empêchant les gouvernements de prendre les mesures adéquates, s'ils en avaient l'intention.
    Quant à l'Allemagne de Merkel, elle vient d'annoncer sa volonté de remplacer 10 % des travailleurs agricoles saisonniers étrangers par des chômeurs allemands. Ce qui est diamétralement contraire à l'un des projets de directive ...

    Ce n'est pas une priorité, murmure la France
    Fort curieusement, l'un des gouvernements qui ont réduit comme peau de chagrin les velléités de la Commission européenne est celui... de la France. En effet, dans sa réponse, très confidentielle, à la consultation de Bruxelles, la France a fait valoir que, pour elle, « le recours à une main d'œuvre immigrée n'est pas actuellement une priorité ». C'était une fin de non-recevoir. Polie et diplomatique, mais claire. A quoi s'ajoutait cette précision : « L'effet concret des différents dispositifs d'immigration régulière sur les flux d'immigration clandestine n'a pas été démontré à ce jour. » C'était là un rejet sans ambiguïté de l'argument infantile (repris aujourd'hui dans le projet de la Commission) selon lequel une ouverture organisée des frontières à l'immigration légale supprimerait une bonne part de l'immigration clandestine.
    On ne peut que constater la flagrante contradiction entre la réponse de la France à Bruxelles et les propos de Villepin et Sarkozy sur "l'immigration choisie", venus directement du livre vert de la Commission. II y a là un double jeu qui laisse perplexe.
    Quoi qu'il en soit, l'immigration légale, non pas de travail, mais de peuplement (par le regroupement familial) se poursuit de plus belle, et l'immigration clandestine continue de déferler...
    Yves Daoudal National Hebdo du 12 au 18 janvier 2009

  • Israël bombarde la Syrie dans un assourdissant silence médiatique

    Pour une fois, je citerai Le Figaro, qui est à peu près le seul journal à en parler.

    Même (et surtout) le podcast de France Inter retire les paroles "imprudentes" du journaliste qui évoquait ce sujet brûlant dans les titres ce matin à 7h (si on compile les 4 articles entre 7h et 7h30, on s'aperçoit qu'il manque 2 minutes et 33 secondes : celles qui correspondaient à cette annonce).

    Ce qui s'appelle de l'auto-censure, au minimum, car je pense que des directives sont tombées avant que le sujet ne puisse être développé.

    En fait, il n'y a à ma connaissance aucun écho à cette info, nulle part, en dehors du Figaro et de quelques discrets media alternatifs..

    On nous parle comme d'habitude de sujets sans grande importance, mais sur ce sujet capital, motus et bouche cousue.

    C'est pourtant d'une importance majeure, un pas vers la guerre israélo-syrienne, en prélude à la guerre israélo-iranienne et donc à un conflit généralisé.

    Ainsi, des avions israéliens ont pu bombarder la Syrie, survoler le palais présidentiel, ce qui est un acte guerre caractérisé, sans attirer l'attention de nos journalistes, à part ici (citation) :

    Syrie : un troisième raid israélien passé sous silence

    Par Georges Malbrunot le 6 mai 2013

    Outre les deux raids menés le week-end dernier, un premier bombardement de l’aviation israélienne en Syrie est en revanche resté sous silence aussi bien à Tel Aviv qu'à Damas. Il eut lieu la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril, nous ont affirmé plusieurs sources diplomatiques et militaires. 

    Après avoir frappé leur cible dans la banlieue de Damas, les avions de combat israéliens ont ensuite survolé le palais présidentiel de Bachar el-Assad dans la capitale syrienne, selon un diplomate qui suit de près la crise syrienne. Comme ils l’avaient fait en 2007 lorsque l’aviation israélienne avait détruit un site nucléaire syrien dans le désert à l’est du pays.
    (http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/05/syrie-un-troisiemeraid-
    israel.html )
     
    Et il faut féliciter Georges Malbrunot, un des rares à avoir le courage d'en parler, puisque apparemment il en faut pour proclamer la vérité.        
    En fait, il s'agit bien de provocations israéliennes : devant l'impuissance des insurgés (une bande de mercenaires voyous surarmés par le Qatar avec l'appui marqué des USA et d'Israël) à renverser le gouvernement syrien, l'état israélien, tout en cachant ses provocations par la mainmise qu'il a sur toute la presse, tente de provoquer une riposte syrienne, qui aurait, elle, toute la publicité qui convient. Mais le pouvoir syrien se garde bien de marcher dans la combine, et n'offre aucun prétexte aux appétits guerriers de Tel-Aviv, préférant en appeler aux instances internationales pour faire cesser l'agression (sans grand écho d'ailleurs, car il y a longtemps que l'ONU a choisi son camp). Obama, pour sa part, semble bien embêté, et semble craindre qu'Isrël ne lui force la main, ce en quoi il n'a pas tort :  http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/06/01003-20130506ARTFIG00791-barack-obama-tente-de-calmerlejeu.php                                                                          
     
    Extrait : "Devant la crainte d'une contagion régionale, Washington résiste aux pressions pour intervenir dans le conflit. Avec la stupéfiante affirmation de Carla Del Ponte, selon laquelle l'utilisation de gaz sarin en Syrie pourrait avoir été le fait des rebelles et non du régime d'Assad, la confusion redouble à Washington sur la marche à suivre, même si la Maison-Blanche s'est dite hier « hautement sceptique » sur l'hypothèse d'une utilisation d'armes chimiques par les insurgés, pointant du doigt le pouvoir. Dans le brouillard de la guerre syrienne, l'appel à la prudence d'Obama s'en trouve renforcé, lui permettant de gagner du temps."             
     
    L'ONU a par ailleurs immédiatement réagi aux propos de Carla Del Ponte pour en minimiser l'importance, parce qu'évidemment c'est la version "armes chimiques gouvernementales syriennes" qui doit prévaloir....Il faut retenir de tout cela qu'il ne faut pas compter sur nos média aux ordres pour nous tenir informés d'autre chose que des âneries et des choses sans importance, et que les événements les plus dramatiques, avant-coureurs d'un conflit mondial, nous sont soigneusement cachés.