L’occasion était trop belle pour les épigones d'Harlem Désir. Rester sous le boisseau, le projet cinématographique consacré à ce que les média du Système a appelé La Marche des beurs (une sorte de manifestation très encadrée et interminable organisée en 1983 à la suite des événements de l'été de la même année aux Minguettes dans la bonne ville de Vénissieux près de Lyon) a facilement trouvé preneur puisque le réalisateur Nabil Ben Yadir s'est lancé dans l'aventure, assurément lucrative (puisqu'il jouira certainement d'une publicité monstre), en engageant comme acteur vedette l'allogène primesautier Jamel Debbouze. Trente ans après cette mascarade de pleurnicheries publiques, les Français résiduels seront-ils aussi sensibles au discours prétendument antiraciste (pour la plus grande joie du gouvernement en place et des agitateurs cosmopolites) ?
LA MARCHE POUR L'ÉGALITÉ ET CONTRE LE RACISME OU UNE HOUTZPA DE "RÊVE"...
La démonstration de force orchestrée par les agents de la dissolution de notre nation le 15 octobre 1983 constitue un véritable horion balancé dans la face du peuple blanc autochtone dont la candeur politique a atteint apparemment son acmé. Comment les petites familles françaises Martin, Dupont, Cordonnier, Faure, Durand ont-elles pu se faire avoir de la sorte ? Comment une telle masse de Français a-t-elle pu prendre pitié d’une population qui avait d'emblée fait la preuve de « ses capacités » ? Pendant l'été 1983, la bonne jeunesse beurette, émoustillée par un climat torride lui rappelant quelque inclinaison atavique, se mit à faire un gros bazar dans la cité. La police intervint et dérangea une faune qui avait pris goût à la pratique du rodéo urbain et d’une manière générale à la violence tous azimuts confrontation avec la police ressembla à un nouveau jeu urbain inventé par des "jeunes" considérant la France comme un immense terrain vague où tout était permis. La police pensait encore avoir le droit de se défendre (avec prudence) contre la délinquance allogène il y a trois décennies. Les autorités systémiques en avaient décidé autrement. L'Engeance médiatisa intensivement un petit bobo et l'hospitalisation de Toumi Djaïda, un responsable associatif qui s'était mêlé à la petite guérilla menée contre des « forces de l'ordre » qui ne bastonnaient pas encore des familles placides lors de manifestations de salubrité publique. Les "jeunes" surexcités redoublèrent alors de violence pour protester, selon le média propagandiste, contre le racisme de la police et de la société blanche, « cette salope » (vocable utilisé aujourd'hui sans compter par les rappeurs "revendicatifs" de nos cités). Alors que la néo-barbarie mise en pratique par une myriade de xénopithèques aurait dû être flagrante pendant cet épisode de violences, ce fut paradoxalement le moment choisi par l'énorme machine de guerre propagandiste et de toutes les forces confédérées du métissage pour prôner, en pleurnichant sur les ondes, le combat absolu contre l'intolérance, la "xénophobie", le chauvinisme...
L'ANTIRACISME COMME PROGRAMME POLITIQUE...
L'année 1983 constitue en effet une période charnière de l'histoire politique récente de notre malheureuse nation. Non pas parce qu'un guignol mulâtre a remporté, il y a exactement trente ans, le tournoi de tennis de Roland-Garros malgré une coupe de cheveux agaçante et épouvantable. Quoique ce succès pesât d'une manière subliminale sur l'explosion du sentiment antiraciste en France. Les ménagères, téléspectatrices et étudiantes boutonneuses ne furent-elles pas abusivement émues lorsqu'elles virent le grand coloré se jeter dans les bras de son papa camerounais ? Comment les "racistes" pouvaient-ils être si fermes vis-à-vis de la question immigrée alors qu'un tel talent a origine étrangère avait le don de les émoustiller ?
Mais l'idéologie antiraciste n'était plus seulement ce vernis logique utilisé par les petites Françaises effarouchées et les jocrisses bernés par la télévision. Elle devenait d'une importance vitale pour toute une gauche qui avait failli sur le plan économique. Incapable de juguler le chômage massif qui touchait déjà toutes les populations hexagonales, la gauche et Mitterrand mirent l'accent sur des thématiques sociétales afin de rassembler une jeunesse écervelée et séduite par la geste théâtrale de Jack Lang, la musique festive, l'anarchisme de papier, le mélange des races, une sexualité débridée malgré un SIDA qui devait hanter tous les cerveaux, la légèreté momentanée d'une existence sans transcendance malgré leur Shoah vénérée, et la fumette cannabique malgré les méfaits du tabac exposés dès l'école primaire. Cette jeunesse était toute prête à s'engager culturellement, idéologiquement, politiquement, religieusement, pour promouvoir, défendre, enrichir les hordes d'allogènes qui déferlent chez nous depuis 40 ans et l'instauration de ce funeste regroupement familial qui signa la colonisation effrénée de notre terre. Aussi n'est-ce pas un hasard si la création de SOS-Racisme suit de peu la Marche des beurs... et l'enterrement de la politique dirigiste du pouvoir alors en place. Remarquons, en passant, que pour fonctionner à plein régime, c'est-à-dire pour que la nécessité apparente de l'idéologie antiraciste semblât évidente et impérieuse, le Système médiatisa comme jamais un Front National encore balbutiant, parti réifiant la menace raciste et l'intolérance dénoncées par les jeunes et les progressistes à la manette. Avant même la création officielle de SOS-Racisme, les méthodes, utilisées ensuite par Harlem Désuet ses acolytes pour asseoir leur magistère moral sur la société, étaient appliquées ; d'une manière, certes, moins systématique.
PAS D’ANTIRACISME SANS RACISME OSTENTATOIRE
Jouissant d'un monopole médiatique fort précieux, les antiracistes (dont les responsables sont, dans leur immense majorité, juifs) ont arrosé les journaux télévisés et radiophoniques de faits divers impliquant une victime ou une prétendue victime frisée. Une bousculade, une claque, une bagarre pluriethnique et hop les racistes fantasmes sont convoqués ! Momo est tombé de sa mobylette ? C'est un crime raciste ! Mouloud n'a pas de boulot ? C'est la faute à Jean-François ! Mamadou n'a pas de petite amie ? Un scandale raciste évident révélant l'égoïsme des Françaises et des blondes qui refusent de tripoter l'ébène ! Et puis, il y a les drames savamment utilisés par les orfèvres de la désinformation. C'est bien opportunément que se produisit pendant la marche sur Lyon (La Marche des beurs prit son départ à Marseille avec une trentaine de participants pour finir à Lyon avec plus de mille fanatiques antifrançais), une stupide agression dans le train Bordeaux- Vintimille perpétrée par trois candidats légionnaires qui balancèrent du wagon un jeune Algérien qui décéda sur le coup. Le média obèse s'est gavé de cette sordide histoire mais en la garnissant de sa mayonnaise maison. Les agresseurs étaient présentés comme des Gaulois de souche, racistes et nationalistes alors qu'au moins deux sur trois sont juifs (l'un d'entre eux a d'ailleurs envoyé une lettre au Nouvel Observateur en 1986, une semaine avant son procès, dans laquelle il explique que le juif qu'il est ne peut se pardonner...). La propagande orchestrée autour de cet homicide galvanisa les immigrés et leur progéniture. Roger Hanin, acteur israélite, en fit même un film dans lequel il effaça, éhonté, la judaïté des tueurs pour les grimer en nationalistes et militants investis... Les promoteurs de la future association SOS-Racisme ne pouvaient rêver meilleur "lancement" ! Tout était parfaitement millimétré ! La manifestation était encadrée par le pasteur Jean Costil et l'obscur curé, star de la messe dominicale sur France 2, Christian Delorme (le 4 juin 2008, Delorme publie une tribune incroyable intitulée « Non, l'Algérie n'est pas antichrétienne » dans le journal Le Monde. Celle-ci justifie tout simplement les mauvais traitements dont sont victimes des chrétiens en Algérie. En 1975 il est "l'avocat" des prostituées qui occupent l'église Saint-Nizier à Lyon ). Comme on le voit, l'antiracisme captieux amène à la détestation de soi et au suicide collectif.
TRENTE ANS APRÈS, LES MINGUETTES, C'EST LA FRANCE !
Dernièrement (le premier juin dernier), ce n'est pas à une manif contre le "racisme-assassin" à laquelle se sont adonnées des centaines d'habitants des quartiers nord de Marseille. Non, non... Aucune trace de racisme dans les meurtres et autres exécutions commis par des Beurs de Marseille. Juste une volonté de contrôler un territoire pour vendre plus de drogue, plus d'armes, plus de "filles". Les caïds canardent partout, tuent où ils veulent, quand ils veulent, qui ils veulent. Il est assez compréhensible que les Phocéens et les allogènes vivant cette puissante insécurité se rassemblent pour clamer leur fatigue, leur crainte de voir leurs gosses tués par ricochet ou par vengeance. Il est logique que cette petite population rassemblée ne condamne point l'immigration-invasion, ne la désigne pas comme la principale cause de la délinquance explosive qui contribue, aussi, à « tiers-mondiser » des pans entiers de notre territoire. Initialement, les habitants en colère voulaient manifester pour que le ménage soit fait dans la cité, pour que les assassins soient tous retrouvés (avant d'être tués à leur tour ?). Mais les organisateurs ont eu la drôle d'idée d'ajouter à ces revendications spontanées des slogans débiles prônant « l'égalité des droits et de traitements pour tous et partout. » Que cela signifie-t-il ? Les victimes des règlements de compte médiatisées aujourd'hui seraient-elles aussi et surtout, seraient-elles d'abord, les victimes d'un racisme insidieux relevant d'un défaut de solidarité nationale à l'endroit de ces quartiers abritant moult étrangers ? Les assassins seraient-ils devenus ce qu'ils sont à cause d'une Education nationale défaillante, qui ferait donc preuve d'un pareil racisme ? Bientôt, soyons-en assurés, des sociologues conformes stigmatiseront les derniers blancs de Marseille, et de la France entière, ces privilégiés égoïstes qui ne sont pas concernés par les règlements de compte et par le gros trafic de drogue. Pourquoi les Blancs ne crèveraient-ils pas à l'instar des Beurs sur les trottoirs puants des zones urbaines ? Pourquoi l’espérance de vie de Rachid ou de Mustapha est-elle plus courte que celle de Jean-Baptiste ou de Christophe dans les quartiers populaires de Marseille ?
PROPAGANDE D'EXTERMINATION CONTRE LES "SOUCHIENS"
Force est de constater que la marge de manœuvre de l'homme blanc pour se sortir d'une situation socialement et racialement critique, voulue par l'Engeance qui nous gouverne, est fort étroite. Une médiasphère soucieuse de préserver au jour le jour un climat antiraciste, antifasciste, shoatique, cosmopolite, féminin, souvent gnangnan, qui ne favorise pas vraiment la naissance de grands combattants identitaires. Les nationalistes, qui ont été capables de percevoir l'immonde réalité politique du système les entourant et qui se sont engagés héroïquement dans la lutte les opposant à cette engeance de mort, agissent constamment sur le fil du rasoir. Nous voyons, en ce moment même, les conséquences médiatiques, politiques, et demain, peut-être, judiciaires et juridiques, d'une agression gauchiste contre de placides fafs qui a mal tourné précisément du fait de la brutalité des premiers ! Fafs qui auraient dû, si l'on écoute le média proprement démoniaque, se laisser violenter tranquillement comme de vieilles gaupes échevelées et édentées. Ou même se laisser suriner, comme cela se produit régulièrement en Hexagonie...
Nous retrouvons la même logique assassine lors des agressions commises par des Arabes ou des Noirs à rencontre d'honnêtes citoyens blancs. Si les allogènes tuent le souchien, la presse, les média n'en parlent pas ou si peu. Mais si, par chance, l'agressé parvient à parer les coups des délinquants africains ou à les neutraliser en en blessant un plus ou moins grièvement, alors l'église universelle de l'antiracisme obligatoire se lève et déverse son ire jusqu'à la mortification la plus complète du rescapé qui n'en peut mais. Hier encore, le décès du jeune homme, Gadzart (étudiant de l'école d'ingénieur des Arts et Métier (CNAM), en l'occurrence de Chalon-en-Champagne) de 22 ans, François Noguier, la France pour une raison dérisoire, montre, s'il le fallait, la pertinence de cette macabre réalité. Hollande, Ayrault, Valls, Le Monde, TF1, et j'en oublie, ont-ils pleuré sur le sort de cette véritable chance pour la véritable France ? Evidemment non. On ne va pas en faire un fromage.
François-Xavier ROCHETTE. Rivarol du 14 juin 2013
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L’impensé de la théorie du genre
Avant d’entrer dans le sujet, je précise que je suis historien de formation et que je « cherche sur l’homme », suis anthropologue. Ceci afin non de donner à ma parole une autorité mais pour situer le lieu où je place le débat qui va se révéler choquant pour certains. Je précise en outre que contrairement à l’homo latin qui a donné humus, anthropôn désigne celui « qui voit en haut ». Le Parlement vient d’adopter le mariage homosexuel. Il a pour lointaine origine, il faut le savoir, la théorie du genre. Cette décision est historique.
La théorie du genre est une invention féminine étatsunienne. Elle est, disons-le sans crainte de faire hurler les suppôts, dégénérée. Dégénérée au sens d’une incapacité à générer, à régénérer. L’américanisme étatsunien est un Système en dégénérescence. Sur le modèle pourtant de la réplique célèbre « Sire, pire qu’un crime c’est une faute », plus que dégénérée, elle est irrationnelle et folle. Elle revient à dire que si la femme n’était pas formatée par l’éducation pour être femme elle serait… quoi ? un homme évidemment, pas un ouistiti ! Donnez des voitures rouges, un marteau, des clous, à une petite fille et la barbe lui poussera après 14 ans ! offrez une poupée bleu-virginal au bambin turbulent, il deviendra bon papa, féministe et peut-être homosexuel non-violent! Dans la première hypothèse, notre chirurgie prométhéenne, lui donnera le membre désiré, dans la seconde « la femme sera l’avenir de l’homme ». Au fond, que souhaite cette « gendrie » ? C’est simple, elle veut un monde uniquement masculin car ces femmes là ont leur féminité en horreur. Ces menstrues, ces enfantements, cet allaitement, cet « esclavage millénaire », elles n’en veulent plus! Ce masculin, qu’elles trouvent haïssable quand il est revêtu d’un corps d’homme devient magnifique déguisé en Elles !
Si la théorie gendrique, qui n’est qu’une suite en mal majeur de l’œuvre insipide de madame de Beauvoir, prétend que les filles élevées « comme des femmes » le deviennent (c'est-à-dire ces femmes esclaves de l’homme), elle aura du mal à affirmer que les hommes ne sont pas eux aussi élevés « comme des hommes » et que donc, leur machisme, plus appris qu’inné, ne devrait en aucune façon les rendre capable du moindre féminisme alors que justement notre époque en est pleine de ces hommes dont le parti pris -à l’insu de leur plein gré !- crève les yeux, qu’ils soient sociologues, éducateurs, journalistes, ministres. Ils hantent les médias, les écoles, les services sociaux, les ministères, les tribunaux, la police, et… l’armée!
Inversement, ce qui est contestable dans l’éducation des femmes parce que produisant des « esclaves », peut difficilement faire comprendre qu’elles soient devenues féministes malgré cette éducation et qu’en ce qui concerne les hommes élevés comme des machistes il devrait être impossible qu’ils deviennent des féministes et plus encore de vraies femmes, si l’on pense aux transsexuels recourant eux aussi au bistouri pour se faire ouvrir une fente dans le corps et surtout dans l’esprit. Des hommes féminisés, des hommes désireux d’être femme et se comportant comme elles, il y en a toujours eu et il y en aura toujours et ce de plus en plus, vu la loi Taubira désormais votée par les FLR, les féministes-libéraux-républicains (gauche et droite mêlées) qui veulent nous faire croire (et se faire croire), qu’ils votent pour l’« égalité » alors qu’ils votent pour l’abolition des sexes, confirmant en cela la prédiction de Freud, plutôt humoristique à l’époque, qui désormais tourne au cauchemar.
Un « machiste » par contre, c'est-à-dire un homme éduqué par une mère aimante mais pas possessive et un père droit mais pas dur, est quelqu’un qui ne deviendra ni un "pédé", ni une "tante", termes interdits selon la loi car homophobes, mais qui avaient le mérite, (pour ceux qui ont passé la cinquantaine), de situer l’enjeu avec une bienveillante ironie. Alors bien sûr, dès que vous utilisez ces termes, non seulement vous êtes mis au ban de la bien pensance mais certains psychanalystes féministes déclarés, vous envoient à la figure leur verdict : Vous êtes homophobe, cher monsieur, parce vous refoulez votre homosexualité !... c’est pour ça que vous la repoussez avec horreur !... Refouler, notion psychanalytique devenue une sorte de « chef d’accusation », appréciation psychologique tombant au niveau du juridique.
A contrario, l’homme féministe (outre le fait qu’il a été éduqué par une mère castratrice et un père sans autorité, sans phallus au sens freudien) est un homme qui, si on y réfléchit deux secondes, n’a pas eu beaucoup de peine à le devenir pour la simple raison que, n’ayant pas ce phallus que le père aurait dû lui transmettre, mais possédant quand même un organe percé au bas de son dos, en est préoccupé. Et les psy, d’autres psy, savent aussi que ce « trou-la-la » là (humour qui je l’espère n’hérissera personne), quand on y pense trop, qu’on lui pose comme jadis le sphinx des questions métaphysiques, il finit lui aussi par questionner l’esprit juché au sommet du même dos en lui murmurant : Ne suis-je pas une femme comme tout le monde ? Si cet homme vit avec une féministe, les chances existent qu’il se laisse aller à l’homosexualité et devienne la "tante" déjà mentionnée, qu’il quitte son épouse et aille faire couple avec celui qui le confirmera dans son choix du même. Ça sera souvent celui qui fera de lui la femme qu’il a rêvé d’être, celui que pudiquement on appelle sodomite, terrorisé qu’on est à l’idée de dire avec des mots grossiers, des choses grossières : celui qui l’enc… Le sodomite étant (hormis le héros sadien qui est souvent un fou furieux meurtrier) celui qui, récusant ou craignant l’orifice féminin et le féminin en général, se dévoue pour faire plaisir à celui qui veut être une femme sans en avoir les organes ni les vertus et qui, à ce titre, lève l’interdit, l’angoisse, que tout mâle ressent devant le féminin et qui, pour cette raison, n’hésite pas à souiller son sexe, en l’introduisant - charitablement il est vrai - dans un anus masculin.
« Vous oubliez la fellation », rétorquent les poètes, ces bonnes âmes qui s’efforcent -sans être sûr d’y arriver-, de ne pas porter de jugement, de rester neutres, « scientifiques » ! C’est en effet une autre option de l’homosexualité masculine. L’ampoule rectale – peu ragoûtante, il faut bien le dire, y compris pour ceux qui la préfèrent à d’autres vestibules – est alors évitée ainsi que le risque de contamination que la médecine souligne en invitant aux préservatifs. Le goût de l’impétrant est invité à se convertir à sa propre substance comme jadis Atoum-Rê le dieu primordial. Et je ne fais pas cette escapade dans l’histoire pour distraire, j’essaye de faire image, de faire imaginer ceux qui ont encore un sens métahistorique et artistique. C’est à ces époques révolues – et plus loin encore – qu’il faut faire retour pour saisir ce mystère.
Atoum-Rê, dieu originel égyptien, comme l’est le couple Ouranos-Gaia des Grecs, est une des clés de cette énigme. S’enfantant lui-même il vint au monde, sur la colline primordiale. Ceci fait, il continue et le texte ajoute: « Ayant pris sa semence dans sa bouche, il cracha ou éternua, créant Shou, le dieu de l'air, et Tefnout, la déesse de l'humidité ». Atoum-Rê (son double nom indique sa double capacité comme pour le couple ouranien-chtonien) est donc l’initiateur de la première distinction mâle/femelle, le discriminateur de ce qui avant en lui était uni. On a bien sûr une histoire similaire au début de la Genèse, à laquelle le lecteur se reportera. L’Atoum-Rê d’il y a dix mille ou cent mille ans (nos repères temporels habituels se brouillent), est un briseur de rêve, celui précisément fusionnel du Féminin. Rêve qu’on a le droit ici encore de dire dé-généré puisque nos féministes d’un drôle de genre génèrent du sens avec ce mot genre (genus, generis) qui engendre la confusion puisqu’il sous-tend le physique et la… morale. Curieusement, on retrouve ce genre mentionné dans le traité de l’Union européenne reformulé (1), comme dans la loi taubira à l’issue de laquelle l’état civil ne devrait plus indiquer un père homme et une mère femme, mais un genre désexualisé, appelé parent 1 et parent 2. Pourquoi pas parente d’ailleurs ?! On aurait deux Femen, « qu’elles soient hommes ou femmes » !
L’homosexualité masculine exclusive, permanente, n’est plus une maladie depuis que l’OMS l’a déclassifiée et il serait donc criminel de le prétendre, mais rien ne nous empêche de la dire régressive. Permanente ou intermittente, elle exprime l’angoisse-fascination de l’homme devant la violence d’une sexualité ambivalente et son désir de la nier tout en… l’explorant ! Elle est alors un piment nécessaire aux aventureux pour comprendre par action vécue et non par théories, fussent-elle gendreuses, ce qui s’agite, dans leur subconscient. L’homosexualité féminine par contre, est moins taboue, scandalise moins le commun, car n’invite pas à se nourrir de l’ « étrange substance du dieu ».
Dans l’acte de fellation, ce qui sauve l’être humain-femme, contrairement à l’homme, c’est l’absorption consciente de son principe opposé, le sperme, hostie unique en son genre que seul le masculin peut lui offrir. Absorber le « jus divin », s’en constituer ou s’en reconstituer, se « masculiniser » par lui de façon fantasmatique, peut alors être vu dans la perspective du geste atoumien comme redécouverte par notre Eve moderne de l’instinct divin originel. Pour être Elle, elle s’abouche au Dieu Originel, recule dans l’archaïque, revient au « premier matin du monde », dans le Monde d’Avant qu’Il Fut. Elle visite la colline primordiale, lointain « mont de Vénus » quand Vénus-Aphrodite était vivante et « plongeait dans l’écume » (aphros = écume, dutès = qui plonge).
Pour l’homosexuel homme, dont l’être féminin caché jalouse celle qui seule a ce privilège, les choses s’inversent. S’il s’y livre, ce « retour » fait de lui un ouroboros mimétique, falsifié, où se brise la dynamique de la bisexualité, un Narcisse charnel si insatisfait de l’image de son corps qu’il doit trébucher sur « sa chair identique », sur le corps du presque autrui, être à lui-même et pour l’autre, pierre de scandale, se compromettre en impliquant l’autre, s’acter out sur la scène publique pour y être « puni » une seconde fois après s’être puni lui-même dans le secret brûlant de son manque. Explorer plus avant cette thèse (2) dans ses dimensions historiques, anthropologiques, psychologiques ou médicales, exigerait un développement très long. C’est pour l’instant inenvisageable de la proposer à la plupart des sexués humains aveuglés par la propagande mondialiste uniformisante, sauf à quelques happy few qui ne manifestent pas, n’agitent pas d’arc-en-ciel multicolore, mais portent peut-être sur leur front des « lettres de feu ».
Marc Gébelin http://euro-synergies.hautetfort.com
Notes :
(1) Initialement, l’article 2 du Traité sur l’Union européenne dispose que “l’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité ...” Or, dans la résolution du 12 décembre 2012 sur la situation des droits fondamentaux dans l’UE, les parlementaires européens ont légèrement reformulé cet article. Ils considèrent que ce dernier “fonde l’Union sur une communauté de valeurs indivisibles et universelles de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de genre“.
(2) Des ethnologues ont approché le mystère sans lui apporter des explications convaincantes. Reprenant l’accusation que je dénonçais plus haut, serait-il absurde de leur retourner le compliment d’être « aveuglés par leur homosexualité latente » ? ce qui, je m’empresse de le souligner, ne serait pas une condamnation. Maurice Godelier en est un exemple. Ex-marxiste, donc féministe (puisque le marxisme est un féminisme, une philosophie positionnant le non-agir plus haut que l’agir, l’immanent plus authentique que le transcendant, l’existence plus certaine que l’essence, bref un matérialisme), il tente d’éclairer dans son livre "La production des grands hommes", le système des Baruyas de Papouasie qui vivent une homosexualité masculine initiatique adossée à une domination des hommes sur les femmes qui, toutefois, c’est lui qui souligne, est loin d’être totale. Fidèle à son préjugé de départ qu’il mondialise, il tente de générer une théorie globale où l’homme-dominateur-prétentieux-de-la-femme, est le fil rouge. Il a donc approuvé le fameux « mariage-pour-tous » comme Françoise Héritier, ethnologue de renom elle aussi, mais qui a l’« excuse », elle, d’être une femme. Il était piquant de voir au Palais du Luxembourg, cet hiver, ces deux prophètes de la modernité essayant de convaincre les sénateurs du bien fondé d’une « loi » qui déjà, seulement par son intitulé (mariage pour tous et non mariage homosexuel), montre son mensonge et son désir corollaire de tromper. Godelier, incapable de subsumer son marxisme communisant, en une théorie plus haute qui, tout en tenant compte de la mécanique qui entraine les sociétés humaines à leur insu, n’essaye même pas d’y insérer la transcendance comme le font les grands penseurs tels Shakespeare, Borges ou De Retz, cités dans l’article sur le Kairos.
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Romain Lecap: Manipulations médiatiques
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EXCLUSIF. La condamnation qui ébranle la magistrature
Un haut magistrat, indigné, anonyme et rebelle, brise son devoir de réserve pour crier sa rage après la condamnation d’un manifestant contre le mariage gay.
La condamnation, jeudi, à deux mois de prison ferme pour "rébellion" envers les forces de l’ordre de Nicolas, un étudiant sympathisant de la Manif pour tous, choque dans les commissariats et les tribunaux. Mais pas seulement. Ce jeune homme de 23 ans devient un martyr sur les réseaux sociaux. L’étudiant, engagé dans le mouvement en janvier dernier, a participé, dimanche 16 juin, à un rassemblement devant les locaux de M6 alors que François Hollande y était interviewé. Il a ensuite manifesté sur les Champs-Élysées en compagnie de 200 opposants au mariage pour tous. Repéré par les forces de l’ordre, déjà condamné en comparution immédiate le 28 mai dernier pour "non-dispersion après sommation", Nicolas est en détention.
Sa condamnation sévère ébranle la magistrature comme la hiérarchie policière. Non que tous ces magistrats et grands policiers soutiennent aveuglément le mouvement anti-mariage gay, mais ils s’inquiètent d’une dérive, d’un glissement, d’une certaine partialité, d’une justice qu’ils craignent de voir devenir injuste, d’une police aux ordres. Ces hauts fonctionnaires ne se reconnaissent pas dans les interpellations et condamnations des manifestants anti-mariage pour tous. Et certains affirment, non sans grandiloquence, être entrés en résistance face à cette dictature. Une défiance qui ne saurait être un bon signe dans une société crispée et fragile. Le Point.fr reçoit de nombreux témoignages d’incompréhension et de révolte à l’égard de ce que certains serviteurs de l’État vivent comme une supposée répression.
Nous donnons aujourd’hui la parole à l’un d’eux. Un magistrat anonyme, indigné, rebelle. Excessif sûrement, mais son cri est le symptôme d’une France qui se clive.
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Illuminatis, Preuve et plan général
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Soutien au maire de Mésanger
Ce matin plus de 200 personnes se sont rassemblées à Mésanger pour soutenir Jean-Yves Clouet le maire qui refuse la loi Taubira. Sur les marches de la mairie 3 maires attendaient. Jean-Yves Clouet, bien sûr, mais également le maire de Trans sur Erdre et celui de Saint Sulpice des Landes. Tous trois, écharpes tricolores ceintes, ont réclamé la clause de conscience que l’Etat leur refuse ! Pourtant, c’est le peuple qui les a élus et à qui ils devront rendre des comptes, pas l’Etat ! C’est un immense espoir qui se lève de voir nos maires entrer en résistance !
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La République sans politique extérieure ?
Les voyages de M. Hollande sont-ils inutiles ? En tout cas, ils n’ont pas encore assuré au président de la République la stature internationale dont la France pourrait tirer profit et ils ont souvent laissé la drôle d’impression d’un certain amateurisme aux interlocuteurs du président ou aux observateurs et commentateurs, ce qui n’était évidemment pas le but recherché… D’autant plus que, dans la tradition de la Cinquième République, la politique étrangère est l’une des prérogatives les plus importantes du Chef de l’Etat ! Mais il est certain que la République française, en semblant aujourd’hui indécise sur le plan diplomatique, affaiblit ses positions et prête le flanc à la critique : « où est la France ? », demandent certaines capitales, déçues de l’absence apparente de stratégie française et d’un certain « dilettantisme » de la magistrature suprême sur quelques sujets brûlants comme la francophonie ou « la politique des mers ». M. Hollande, à rebours d’un de Gaulle ou d’un Mitterrand, voire de leurs successeurs (souvenons-nous du discours de M. de Villepin devant l’assemblée générale de l’ONU en 2003 face aux velléités bellicistes des Etats-Unis), semble bien « ne pas avoir de plan », là aussi, en politique étrangère : c’est regrettable, même si la réalité est sans doute moins simple. On peut murmurer la fameuse phrase d’Anatole France mise dans la bouche d’un de ses personnages de roman, à propos de la République et que Maurras avait mis en couverture de son essai « Kiel et Tanger », comme un avertissement à qui se ferait encore des illusions : « Ne sois pas de mauvaise foi : tu sais que nous n’en avons pas, de politique extérieure, et que nous ne pouvons pas en avoir. » La République hollandiste semble le confirmer, au grand dam des diplomates français eux-mêmes !
Ce constat d’Anatole France renouvelé en 2013 est l’occasion, a contrario, de rappeler que la France, née de la fondation et de l’action des Capétiens et de leurs successeurs Valois et Bourbon, trouverait plus d’avantage, en ce domaine, en la Monarchie « à la française » qu’en cette « absence de prince », définition que donnait ce même Anatole France de la République.
De plus, l'intérêt d'une monarchie politique pour la France est, par une présence diplomatique forte, de limiter les abus de l'économie sauvage en pesant lors des négociations internationales : en renforçant l'Etat à l'intérieur, vous lui donnez plus de poids à l'extérieur.
Enraciner un Etat politique dans la durée par une magistrature suprême qui ne doive rien aux forces économiques et aux promesses des puissants (puisqu'elle est héréditaire et que la naissance, contrairement aux élections, ne s'achète pas...), c'est le meilleur moyen de jouer un rôle de médiation efficace et de ne pas être soumis aux oukases des multinationales qui font tout, aujourd'hui, pour déposséder les Etats de leurs pouvoirs, parfois même en prônant l’idée d’une « gouvernance mondiale », véritable piège pour les Etats et leurs peuples... -
Goldman Sachs finance la prostitution des mineures
« Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures. L’info ne vient pas d’un site alter, allumé à l’anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d’un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.
Kristof écrit : « La plus grande plateforme du trafic sexuel de jeunes filles mineures aux Etats-Unis semble être un site Internet appelé Backpage.com ». Ce site gère les annonces pour les escort girl. Mais écrit Kristof, Backpage joue un rôle majeur dans la prostitution des mineurs. Le journaliste fait état de nombreuses démarches de la justice et de parlementaires, et il évoque notamment une affaire judiciaire en cours à New York concernant une jeune fille de 15 ans « droguée, ligotée, violée et vendue à travers Backpage »
Ce véritable magasin de femmes et de fille est la propriété de la société Village Voice Media, et comme pour nombre de sociétés US, il est difficile d’en connaitre les propriétaires. C’est sur cette question que Kristof a enquêté… et a trouvé : « Nous avons résolu le mystère. Il apparaît que les vrais propriétaires incluent des sociétés financières, parmi lesquelles figure Goldman Sachs dans une proportion de 16% ».
Kristof raconte que, lorsque la banque a appris qu’il enquêtait sur le sujet, elle s’est activée pour vendre ses actions, et elle l’a appelé vendredi après midi pour lui dire qu’elle venait de signer la fin de sa participation à la direction du site.
Andrea Raphael, porte-parole de Goldman Sachs, plaide comme un voyou de seconde zone : « Nous n’avons eu aucune influence sur la conduite de cette compagnie ». Donc, en gros, « on est planté jusque là, mais nous ne sommes que de misérables financiers, sans pouvoir de décision ». Mais Kristof précise que Scott L. Lebovitz, l’un des managing directors de Goldman, a siégé pendant quatre ans au conseil d’administration de Village Voice Media, jusqu’en 2010.
Un repentir ? Tu parles ! A cette époque, la situation leur est apparue intenable… car après des enquêtes judiciaires, le Congrès avait lancé les premières enquêtes sur cette société. Scott L. Lebovitz s’est cassé, mais le fric est resté !Village Voice Médias annonce être vigilant pour écarter les annonces des trafiquants, mais c’est une juste une plaisanterie. L’État de Washington vient d’adopter une loi prévoyant des sanctions pénales qui seraient applicables si Backpage publie des annonces sans vérifier l’âge des femmes, loi qui s’annonce d’application délicate du fait de la protection de la vie privée.
Kristof conclut : « Ainsi, depuis plus de six ans Goldman détient une participation importante dans une société connue pour ses liens avec le trafic sexuel, et a siégé parmi les dirigeants de l’entreprise pendant quatre ans. Il n’y a aucun indice pour dire que Goldman a utilisé sa participation au capital pour pousser Village Voice à abandonner annonces d’escort girl ou à vérifier l’âge des jeunes femmes ».
Comme je suis moins modéré que Nicholas D. Kristof, je conclurai en disant que les dirigeants de cette banque sont des fumiers. »
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Pierre Bergé, un George Soros à la française
George Soros et Pierre Bergé n’ont pas seulement en commun un âge avancé et un compte en banque bien garni. Ils ont aussi, chacun à leur manière, une façon bien précise d’influencer le monde culturel et politique. Comme nous allons le constater, notre philanthrope français utilise les mêmes leviers que son homologue américain.
Né en 1930 sur l’ile d’Oléron, d’une mère institutrice progressiste adepte de la pédagogie Montessori et d’un père fonctionnaire des contributions, il monte sur Paris en 1948 et fait connaissance de nombreuses personnalités du monde culturel, telles que Cocteau, Aragon, Camus, Sartre. Il sera même le compagnon et gestionnaire de carrière de Bernard Buffet pendant 8 ans [1].
Il créé en 1950 son premier journal, Patrie mondiale, en collaboration avec Garry Davis, dont il avait rejoint le mouvement au nom très évocateur de « Citoyens du monde ». Il est d’ailleurs toujours au conseil consultatif de la World Citizen Foundation à laquelle contribuent, entre autres, le think tank « progressiste » Terra Nova ainsi que Le Monde diplomatique [2].
La rencontre avec « l’homme de sa vie », Yves Saint-Laurent, remonte à 1952. Ils créent en 1961 la maison de couture « Yves Saint-Laurent » en s’appuyant sur le financement du milliardaire américain J. Mack Robinson [3]. Ils acquièrent en 1966 la villa du serpent dans la médina de Marrakech et le Jardin Majorelle plus tard dans la même ville en 1980 [4]. Ils publient en 1967 La Vilaine Lulu, bande-dessinée sataniste aux allusions pédophiles plus qu’explicites [5].
Du coté politique, Pierre Bergé soutient d’abord Mitterrand lors des élections présidentielles de 1988, à travers le magazine Globe, puis ensuite Jacques Chirac lors des élections de 1995 [6]. Lors des municipales de 2001 et 2008, il se range officiellement du coté de la gauche parisienne de Delanoë [7]. Il s’engage pour Ségolène Royal dans la présidentielle de 2008, en prenant en charge le loyer du siège de la candidate et en créant l’Association des amis de Ségolène Royale. Il continue à la soutenir lors de la primaire de 2011 en affirmant néanmoins ne plus la financer. Rappelons que son homologue américain est, quand à lui, connu pour financer le parti démocrate et les associations avec lesquelles ce parti est affilié, même s’il déclare ne pas être l’homme d’un parti [8].
Bergé a présidé l’association Arcat Sida avant de créer en 1994, avec Line Renaud, Ensemble contre le Sida, qui deviendra plus tard le Sidaction (mais aussi en 2009 le fonds de dotation Pierre Bergé, qui s’engage à verser 2 millions d’euros par ans pendant 5 ans) [9]. Dans la foulée, en 1995, il créé le magazine Têtu, qu’il revendra pour 1 euro symbolique en 2013 à un proche de François Hollande, Jean Jacques Augier, qui fut son trésorier de campagne lors de l’élection présidentielle de 2012 mais aussi actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans, par le biais de son holding financier Eurane [10].
Pierre Bergé soutient par ailleurs activement SOS Racisme et Act Up Paris (il a d’ailleurs été entendu par la justice dans le cadre de l’affaire Julien Dray). Soros est lui aussi engagé dans la lutte contre le sida, à l’échelle mondiale, et il est intéressant de noter que l’Open Society est en lien avec Gregg Gonsalves, qui a longtemps été l’une des figures d’Act Up avant de critiquer l’activisme thérapeutique d’Act Up Paris, qu’il jugea « irrationnel et dangereux pour les malades » [11].
Du coté des médias, George Soros est supposé avoir des liens avec une trentaine de médias dont le New York Times, le Washington Post, Associated Press, NBC et ABC. Pierre Bergé, lui, a créé en 1990 avec Jacques Rosselin le Courrier International [12]. En 2010, en association avec Xavier Niel et Matthieu Pigasse, il devient actionnaire majoritaire du Groupe Le Monde et il fait voter une augmentation de capital, ainsi que la perte de contrôle du groupe par ses salariés actionnaires et internes (dont notamment les journalistes). Le 15 décembre 2010 Il devient président du Conseil de surveillance du Monde SA et de la SEM (Société éditrice du Monde) [13].
Comme George Soros par l’intermédiaire de l’Art and Culture Program de l’Open Society, c’est aussi dans la culture que Pierre Bergé s’investit le plus à travers sa fondation Pierre Bergé/Yves Saint-Laurent.
En 1977, il achète le théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet, avant de le revendre à l’État. Il créé l’Institut français de la mode et du textile en 1986 (il en assure toujours la présidence). Il est nommé président de l’Opéra national de Paris en 1988, poste qu’il conserve jusqu’en 1994 avant d’en devenir président d’honneur. Il participe à la souscription nationale pour l’achat du tableau Saint Thomas à la pique de Georges de La Tour par le Musée du Louvre la même année [14].
En 1993, il est nommé ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO et promu commandeur de la Légion d’honneur, puis nommé commandeur des Arts et des Lettres [15].
Il est en 1996 le mécène de Charlotte Perriand pour son exposition au Design Museum de Londres. Il supporte aussi en 1998 avec Yves Saint-Laurent la rénovation de deux salles de l’aile nord de la National Gallery à Londres et du pyramidion de bronze posé sur l’obélisque de la place de la concorde [16].
Il créé en 2001 la maison de vente Pierre Bergé & associés et fait du mécénat pour la rénovation et les aménagements intérieurs des collections historiques du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou et de l’exposition « Picasso érotique » à la Galerie nationale du Jeu de Paume à Paris. La même année, il est nommé Grand Mécène des Arts et de la Culture. Il devient, en 2007, actionnaire du journal Libération [17].
En 2009, après le décès d’Yves Saint-Laurent, il organise des ventes de leurs collections dont les profits iront à la recherche sur le VIH et le Sida. Il finance en 2010 le projet de restauration de la Maison Zola à Medan et crée le musée Alfred Dreyfus, dont il assure la présidence. La même année, il s’illustre internationalement en proposant de restituer à la Chine des statues de bronze rares volées par l’armée française en 1860, à condition que la Chine applique les droits de l’homme : « Je suis absolument prêt à donner ces deux têtes à la Chine. Tout ce que je demande en contrepartie est que ce pays donne les Droits de l’Homme, la liberté au Tibet et accueille le dalaï-lama. » Ceci avait évidement provoqué la colère de Pékin [18].
Il est par ailleurs le financier de la Fondation Danielle Mitterrand et de la Fondation de l’université d’Avignon [19].
Il organise au Théâtre du Rond-Point, par le biais d’un collectif qu’il préside avec Jean Michel Ribes, une soirée de soutien au « mariage pour tous » le 27 janvier 2013, qui compte parmi les partenaires médias la fondation Terra Nova, qui travaille parfois en partenariat avec l’Open Society de George Soros ou qui reprend les recherches de celle-ci [20].
D’ailleurs, Terra Nova compte parmi ses partenaires des think tanks progressistes financés par l’Open Society [21].
Ajoutons que la fameuse pièce très controversée de ce même théâtre, Golgota Picnic, était déjà financée par la Fondation Pierre Bergé/ Yves Saint-Laurent, la société anonyme Baron de Rothschild, EDF, Arte, Air France, le ministère de la Culture et celui des Affaires étrangères et européennes, le Conseil régional d’Île-de-France et la mairie de Paris [22].
On peut donc s’apercevoir assez facilement que Pierre Bergé, tout comme George Soros à une échelle supérieure, influence le monde culturel, médiatique ou politique par le biais de ses groupes communautaires et élitistes, mais aussi grâce à sa fortune. La culture, l’information sont ainsi aux mains d’une minorité homogène d’un point de vue idéologique. La « démocratie » est-elle donc le reflet de la volonté bien comprise des peuples, ou un outil au service d’une minorité apatride ?
http://www.egaliteetreconciliation.fr
Notes
[1] http://www.evene.fr/celebre/biographie/pierre-berge-14929.php
[2] http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/qui-vraiment-pierre-berg%C3%A920121026.html
http://www.worldcitizen.org/advisory-council
http://www.worldcitizen.org/contributors
[3] http://www.fondation-pb-ysl.net/fr/Rencontres-30.html
[4] http://www.riadaladdin.com/hotel-marrakech/riad-marrakech/guide-maroc/marrakech/tourisme/jardins-de-majorelle.html
[5] http://www.lelibrepenseur.org/2009/09/07/satanisme-ysl-et-la-vilaine-lulu-12/
[6] http://www.humanite.fr/node/207425
[7] http://www.rfi.fr/actufr/articles/013/article_5545.asp
[8] Pierre Bergé : http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Pierre-Berge-arrete-de-payer-le-loyer-du-QG-de-Segolene-Royal-a-Paris-277265
[9] http://www.liberation.fr/vous/0101168210-frederic-edelmann-prend-la-tete-d-arcat-sida-pierre-berge-celle-d-ensemble-contre-le-sida
[10] http ://www.liberation.fr/medias/2013/03/29/jean-jacques-augier-bille-en-tetu_892381
[11] Pierre Bergé : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/pierre-berge-temoin-dans-l-affaire-julien-dray_767125.html
[12] http://www.lepoint.fr/politique/pierre-berge-fier-d-etre-multimillionnaire-et-a-gauche-16-03-2012-1442074_20.php
[13] http://www.lefigaro.fr/medias/2010/06/28/04002-20100628ARTFIG00643-berge-niel-et-pigasse-rachetent-le-monde.php
http://phbm.blog.lemonde.fr/structure-du-groupe/lmsa-surveillance/
[14] http://www.fondation-pb-ysl.net/medias/fichiers/Reperes_chronologiques_Pierre_Berge.pdf
[15] http://www.fondation-pb-ysl.net/medias/fichiers/Reperes_chronologiques_Pierre_Berge.pdf
[16] http://www.fondation-pb-ysl.net/medias/fichiers/Reperes_chronologiques_Pierre_Berge.pdf
[17] http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/un-fondateur-de-la-repubblica-pierre-berge-et-bhl-au-capital-de-liberation_118520.html
[18] http://www.rue89.com/2013/04/26/mystere-cadeau-bronzes-pierre-berge-a-chine-241845
[19] http://www.midilibre.fr/2012/11/29/pierre-berge-finance-la-fondation-de-l-universite-d-avignon,602565.php
[20] http://www.francetv.fr/culturebox/une-soiree-en-faveur-du-mariage-pour-tous-au-theatre-du-rond-point-130741
http://www.tnova.fr/note/jeunes-et-police-du-conflit-au-dialogue
http://www.cnrs.fr/inshs/recherche/docs-actualites/rapport-facies.pdf
[21] http://www.tnova.fr/les-partenaires
http://www.opensocietyfoundations.org/about/programs/us-programs/grantees/center-american-progress-3
http://www.demos.co.uk/projects/opensocietydialogues
[22] http://www.ndf.fr/identite/23-07-2011/paris-deferlement-christianophobe-a-lautomne
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Zone euro : accord pour la recapitalisation des banques
Ci-dessus : contributions des états au MES (en pourcentage).
LUXEMBOURG (NOVOPress via Bulletin de réinformation) – Au terme d’une réunion avant-hier soir à Luxembourg, les 17 ministres de l’euroland se sont mis d’accord sur la manière dont le Mécanisme européen de stabilité (le MES) va fonctionner pour la recapitalisation des banques, directe ou rétroactive.
Le MES est un gigantesque mécanisme supra-étatique doté d’une force de frappe de 700 milliards d’euros.
Dès le printemps 2012, l’Espagne avait ainsi bénéficié d’un prêt de plus de 40 milliards d’euros d’aide à ses banques.
La contribution de la France, votée en février 2012 par la majorité UMP de l’époque, est de 143 milliards d’euros, alors même que l’actuelle majorité socialiste, également aux ordres de Bruxelles, entreprend des coupes claires dans tous les budgets sociaux de la nation.Crédit image : Wikipédia. http://fr.novopress.info