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  • Sur "Les faux prophètes", d'Yvan Blot : la critique d'Henri Bonnier*

    Les tontons flingueurs 

    Rousseau, Voltaire, Marx et Freud. Ces quatres hommes ont été présentés commes des Lumières, sinon des phares, de la pensée en Europe. Pourtant, ce sont bien eux les philosophes désignés par Yvan Blot comme les faux prophètes dans son dernier ouvrage. Leurs pensées y sont passées au crible et déconstruites en les confrontant à Pascal, Nieztsche, Kierkegaard et Heidegger. 

    rousseau.JPGQu’il me soit permis d’évoquer un souvenir personnel. Ce jour-là, je travaillais avec Hassan II à son livre majeur, Le défi. Etonné par une remarque du Souverain chérifien, je lançais : « Parole de Roi ! ».

     Il haussa un sourcil, surpris par ma véhémence ; puis il me dit avec douceur : « Apprenez que je ne suis pas un roi, mais de l’être qui persévère dans l’être ! »;

     Posant alors mon stylo, je regardais avec gratitude Hassan II, avant d’ajouter : « Sire, je vous remercie, vous venez de m’offrir la plus juste définition de la monarchie ».

    voltaire.JPGCes précieuses minutes sont revenues à mon esprit à la lecture des Faux prophètes, le nouvel et passionnant essai d’Yvan Blot. De quoi s’agit-il ? De quatre penseurs éminents, dotés d’un immense talent, qui ont contribué à conduire notre monde là où il se trouve aujourd’hui, et j’ai nommé Karl Marx, Sigmund Freud, Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. « Prophètes de malheur, écrit Jean-François Mattéi dans sa préface, qui ont annoncé, non pas l’advenue de Dieu, mais la disparition de l’homme ».

    Déjà, dans Le sophiste, Platon, le grand initié des temples égyptiens, parlait d’un « combat de géants au sujet de l’être ». L’affontrement n’est pas nouveau. Il se poursuit le long des siècles, opposant (s’il se peut) deux géants : Héraclite d’Ephèse, d’après qui le Logos découle de ce monde-ci, et saint Jean l’Evangéliste, suivant qui « Au commencement était le Logos », le Verbe divin, créateur de ce monde. à hauteur d’Histoire, Héraclite donne le branle à la grande tradition des matérialistes qui ira jusqu’à Karl Marx et au-delà, tandis que Saint Jean inaugure la longue et sublime cohorte des saints et des martyrs.

    marx 1.jpgTel est l’enjeu. Yvan Blot l’a si bien compris qu’il confronte ses « faux prophètes » à quatre penseurs tout aussi prophétiques, à savoir : Pascal face à Voltaire, Nietzsche face à Rousseau ; Kierkegaard face à Marx et Heidegger face à Freud. Il crée de la sorte une dialectique qui donne sens et relief à sa réflexion, non pas dans un souci polémique, mais dans un désir de clarté. Chaque système philosophique, en effet, a sa logique totalitaire, et le seul moyen d’en prendre la réelle mesure est de le comparer à un autre. La liberté de la pensée est à ce prix.

    Avec beaucoup de finesse, Yvan Blot montre en quoi ces « faux prophètes » - René Char les appelait « les tontons flingueurs » - ont été avant tout des séducteurs. Semblables en cela à Méphistophélès devant Faust, ils ont commencé par promettre aux hommes des biens après lesquels ceux-ci ne cessaient de soupirer. Ainsi, Voltaire a promis la liberté, Rousseau le pouvoir, Marx l’argent, Freud la libération du moi par le sexe.

    FREUD 3.jpgSur la psychanalyse, Malraux porta un jugement terrible : « Elle a réintroduit les démons dans l’homme . Cela est si vrai que Freud, arrivant par le paquebot aux états-Unis, vit sur le quai une foule qui l’attendait et qui l’accueillait avec des vivats. Appuyé au bastingage, il dit alors à Férenczi, qui l’accompagnait : « Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste ! » En vérité, le mot de Malraux s’applique à chacun de ces « faux prophètes ». Tous, et en toute conscience, ils se sont dressés contre ce qu’ils croyaient être « l’ordre établi » et ils se sont ingéniés à réveiller le démoniaque – à moins que le démoniaque ne les eût guidés…

    Las ! Siècle après siècle, le christianisme a édifié une civilisation destinée à éveiller les âmes, à ouvrir les coeurs, à maîtriser les corps, suivant par là l’intuition majeure qu’eut Platon sur les trois cerveaux qui nous constituent, c’est-à-dire le reptilien ou paléo-cortex qui commande aux instincts, le méso-cortex qui régit la sphère affective et le néo-cortex qui préside à la raison. Il a fallu que ces « faux prophètes » missent à terre cette belle civilisation. Au total, ils ont fini par tuer l’homme en le privant de Dieu, et ce total se chiffre par centaines de millions de cadavres.

    « La peste ! » disait Freud. Nous y sommes. Avez-vous remarqué les visages sans regard de nos contemporains ? Comment pourrait-il en aller autrement ? Nous vivons désormais parmi des âmes mortes. Ce monde sue la désespérance.

    Gageons que cet essai aidera à une nouvelle Renaissance. Nous en avons tellement besoin.

    *Critique parue dans le n° 118 de Politique magazine (Mai 2013).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Dopage : « La commission d’enquête du Sénat est une mascarade ! »

    Entretien avec le docteur Jean-Pierre de Mondenard.

    Le docteur Jean-Pierre de Mondenard est un historien du cyclisme et son dernier ouvrage, Les Grandes Premières du Tour de France, vaut le détour. C’est aussi un des plus grands spécialistes mondiaux de la lutte contre le dopage. A ce titre, il a été entendu par la commission d’enquête « sur l’efficacité de la lutte contre le dopage », lancée en février par le Sénat. En exclusivité pour « Minute », il nous explique comment certains sports, comme le tennis, passent à travers les mailles du filet, et pourquoi la commission sénatoriale le laisse perplexe.

    Minute : Devant le Sénat, Francesco Ricci Bitti, président de la fédération internationale de tennis, a expliqué que le tennis étant un sport d’adresse, il n’était pas touché par le dopage?

    Jean-Pierre de Mondenard : Comme argument, c’est affligeant ; c’est prendre les gens pour des imbéciles. Le tennis est un sport très physique, les joueurs font de la musculation, et quand ils restent cinq heures sur un court, ce sont les qualités physiques qui finissent par faire la différence. L’alibi d’un sport d’adresse est bidon.

    Regardez aux Etats-Unis. Le basket-ball, c’est un sport d’adresse et ils sont tous dopés; le base-ball, c’est un sport d’adresse et ils sont tous dopés…

    Les déclarations du président de la fédération internationale de tennis démontrent, une nouvelle fois, que les dirigeants du sport n’ont aucune volonté de lutter contre le dopage. Ils font juste semblant, pour donner l’illusion…

    Est-ce pour cela que l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) n’a pas le droit de mettre les pieds à Roland-Garros?

    L’action de cette agence « indépendante » est limitée. Elle s’arrête là où commence le droit des grandes fédérations internationales: la fédération de tennis, la fédération de football, la fédération de sport automobile, qui cautionnent des événements comme Roland-Garros, la Coupe du monde de foot, les grands prix de F1, et qui génèrent des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires. Pas question de tuer la poule aux œufs d’or.

    Alors ces fédérations ont verrouillé le système: personne n’a le droit de mettre son nez dans leurs affaires, les contrôles et les sanctions restent à leur discrétion. Leur demander de s’occuper des histoires de dopage, c’est leur demander de se tirer une balle dans le pied; alors elles tirent à côté.

    Les contrôles inopinés

    Francesco Ricci Bitti avance pourtant que sa fédération diligente plus de 200 contrôles à Roland-Garros?

    Mais faire des contrôles sur les finalistes de Roland-Garros, c’est perdre son temps! Faire des contrôles sur les demi-finalistes, c’est perdre son temps. Pourquoi ?

    Les joueurs qui se dopent sont des pros du dopage, qui suivent un programme annuel qui tient compte des échéances. Ils savent qu’à un certain stade de la compétition, ils vont être contrôlés; donc ils ont géré leur programme de dopage en conséquence, pour être négatif ce jour-là.

    Les seuls contrôles qui permettent d’épingler les tricheurs, ce sont les contrôles inopinés, quand les sportifs sont en phase de préparation. Tout le reste c’est de la foutaise, c’est de l’argent foutu en l’air.

    En tant qu’expert, vous avez été convoqué par la commission d’enquête du Sénat. Vous étiez dans quel état d’esprit?

    J’ai reçu une lettre du Sénat m’informant que j’étais convoqué pour être auditionné devant la commission d’enquête. Je n’avais pas envie d’y aller, parce que je sais d’avance comment se termine ce genre d’histoire: quand on veut enterrer un problème, on fait une commission…

    J’ai donc traîné des pieds. Je leur ai rappelé que j’étais un médecin libéral toujours en exercice; je leur ai indiqué que j’allais paumer quatre heures; je leur ai demandé qui allait m’indemniser… Ils m’ont répondu que je n’avais pas le choix, que c’était obligatoire, et que je risquais une amende de 7.000 euros en cas de défection. Le 14 mars, j’ai donc répondu présent.

    Et alors, ça vaut le coup?

    On doit prêter serment, jurer de ne dire que la vérité, rien que la vérité! Comme devant le grand jury américain… Sauf qu’aux Etats-Unis, si vous mentez, vous risquez de vous retrouver en taule ! Alors qu’au Sénat…

    J’ai suivi les auditions de certains acteurs et témoins de la lutte contre le dopage, et je peux vous le dire, beaucoup d’entre eux ont men ti à 90 % ! Pourtant, ils ne seront pas poursuivis… J’aimerais que cette commission ne soit pas une mascarade, mais au final j’ai le sentiment que c’est une mascarade.

    Quand un sénateur découvre l’eau tiède…

    Et que pensez-vous des sénateurs qui composent cette commission?

    Ecoutez, je vous livre une anecdote. Il y a une quinzaine de jours, à Vichy, j’étais invité à une table ronde sur le Tour de France à laquelle participait un sénateur du Puy-de-Dôme, Alain Néri, membre de la fameuse commission. Il nous a rapporté que récemment, avec une délégation du Sénat, il avait fait un voyage aux Etats-Unis, pour notamment s’entretenir avec les responsables de l’Usada, l’agence américaine de lutte contre le dopage.

    Et là, il raconte qu’il a appris l’existence d’un nouveau produit dopant, les stéroïdes « designer », des stéroïdes modifiés, indécelables dans les contrôles. Mais l’existence de ces stéroïdes « designer » a été révélée aux Etats-Unis quand le scandale du laboratoire Balco a éclaté, en… 2003 ! Le sénateur était ainsi tout content de nous livrer un scoop vieux de dix ans ! Accablant.

    Aux frais de la princesse, des gens qui ne savent même pas ce qu’est une molécule se voient confier des missions pour évaluer l’efficacité de la lutte contre le dopage. Je crois rêver.

    Propos recueillis par Pierre Tanger

    - Les Grandes Premières du Tour de France, par Jean-Pierre de Mondenard, éditions Hugo Sport, 208 pages, 16,95 euros.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 12 juin 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Dopage : « La commission d’enquête du Sénat est une mascarade ! »

    http://fr.novopress.info

  • Défendons la Manif pour tous ! par Tugdual Derville

    Après la mort, le 6 juin à Paris, d’un militant d’extrême gauche au cours d’une rixe avec des skinheads d’extrême droite, l’homme d’affaires Pierre Bergé dénonce la « responsabilité » de la Manif pour tous. Analyse de Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance VITA et porte-parole de la Manif pour tous.

    Propos recueillis par Frédéric Aimard

    Comment comprenez-vous qu’on attribue aux opposants à la loi Taubira la responsabilité de la mort de Clément Méric  ? Tugdual Derville  :

    Le procédé est évidemment indigne. Il relève d’un piège dialectique bien connu  : la «  mutation de responsabilité  ». Pour faire perdre à un adversaire tout crédit, on lui impute la responsabilité d’un drame (catastrophe naturelle, meurtre, suicide, etc.). Certains syndicalistes attribuent ainsi au patron d’une entreprise le geste désespéré d’un salarié, sans vérifier s’il n’est pas lié à une dépression ou un drame sentimental… L’innocence de la Manif pour tous étant plus qu’évidente dans cette rixe tristement classique entre extrêmes, en marge d’une vente de vêtements qui les réunissait, il reste à analyser l’objectif et la portée d’un tel amalgame…

    Nous avons vécu, cette fois en direct, les ravages de l’imprégnation émotionnelle qui a déjà abouti à déformer dans l’esprit des Français des pans entiers de leur Histoire. Deux faits indépendants sont accolés pour que la violence de l’un efface le caractère paisible de l’autre. Finira-t-on par enseigner dans quelques années que le mouvement social de 2012-2013 a fait un mort, un militant antifasciste et anti-homophobie  ?

    Faut-il réagir et comment  ?

    Il n’est pas sain de laisser un amalgame se propager sans le dénoncer. Quand BFM Télévision m’a réveillé vers 6 h 30, le matin du jeudi 6 juin, pour m’apprendre ce drame et l’accusation proférée par Pierre Bergé, j’ai accepté de «  réagir  » par téléphone dans leur journal de 7 h. La dialectique manipulatrice doit être contrée en trois étapes  : repérer le piège, le dénoncer publiquement et revenir au réel.

    Le «  réel  », après une rixe mortelle, conduit d’abord à présenter ses condoléances aux proches de la victime, quelle que soit sa part de responsabilité, et à dénoncer cette violence aux conséquences irréparables. Le réel, c’est aussi chercher à comprendre ce qui peut conduire un homme aussi puissant que Pierre Bergé à déraisonner. Peut-être le fait-il en toute sincérité… Je pense qu’il donne à vérifier la précieuse maxime d’Aristote  : «  Je perçois les choses de la façon dont je suis disposé.  » Son extrême richesse ne l’empêche pas d’être inféodé à ses émotions (peurs, souffrances, colère) comme l’est un petit enfant dans sa période narcissique. Au point d’être aveuglé par son système de pensée, et de s’obstiner dans un amalgame injuste.

    Quel est l’objectif du billet que vous avez diffusé sur Twitter ce jour-là (voir ci-dessous) ? [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net

  • Qui est le fondateur de la théorie du genre?

  • Bilderberg : mais que font les médias français ?

    Service minimum :

    "Seuls de petits médias en ligne comme Le Cercle des Volontaires et Info-Libre.fr, qui révèlent l’information, étaient présents dans « l’enclos » réservé aux journalistes. Malgré la présence, cette année, de François Fillon et de Valérie Pécresse à cette réunion ultra-privée entre puissants de ce monde, aucun médias français ne s’est déplacé. Le Figaro a bien fait un papier, évoquant dans un réflexe pavlovien la fameuse « théorie du complot » (un peu comme si le Bilderberg était un fantasme complotiste…) ; Le Nouvel Obs a aussi mis son grain de sel pour discréditer d’avance tous ceux qui s’y intéresseraient de près, parlant de « petit club » alors qu’il compte chaque année un grand nombre d’oligarques internationaux de premier rang.

    Côté britannique par contre, le Guardian, le Sun, le Financial Times, The Independant, et le Daily Telegraph ont envoyé des journalistes sur place. Le journal local en a même fait sa une… Il revient donc de s’interroger sur le silence des médias français, en ébullition lorsqu’une flopée de vedettes prend ses quartiers à Cannes mais rasant les murs quand l’élite politique, économique et médiatique se réunit dans le plus grand secret."

    Quelques autres des 140 participants du Bilderberg 2013 : Christine Lagarde, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le chancelier de l'échiquier britannique George Osborne, le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, les patrons de BP, HSBC, KKR, Goldman Sachs, Nicolas Barré, patron des Echos, sous la houlette d'Henri de Castries, Pdg d'Axa, qui préside le Bilderberg Group.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ploutocratie : Les affaires se suivent et se ressemblent

    Après l’affaire de la fraude fiscale de l’ancien ministre du budget Jérôme Cahuzac, Pierre Condamin-Gerbier ancien directeur de la délégation UMP en Suisse, affirme détenir les preuves de l’implication d’une quinzaine de ministres dans le même type de magouilles.
    «Je n’ai pas fourni de noms de fraudeurs aux enquêteurs pour des raisons de sécurité. Mais mes documents et mes notes sont consignés auprès d’une partie tierce, et ils seront dévoilés quand mon environnement sera plus sûr. Il y a eu des menaces écrites et orales sur mon intégrité physique ainsi que sur celle de ma famille», a-t-il également déclaré au Sénat. (Le Figaro)

    Les ministres concernés doivent faire des pieds et des mains pour empêcher la divulgation de leurs noms. Espérons que Condamin-Gerbier ait un jour le courage de divulguer le nom des escrocs.

    Puisque que l’on parle de Cahuzac, une nouvelle affaire vient de lui éclater à la figure! Cette fois-ci il est accusé de corruption par les journalistes de Médiapart.

    Des dessous-de-table auraient été versés à l’époque pour obtenir des décisions favorables du ministère dans l’attribution de scanners et d’IRM (appareils d’imagerie par résonance magnétique) à des établissements de santé.
    Un ancien dirigeant d’une société israélienne, Elscint, mettrait directement en cause Jérôme Cahuzac. Il affirme que son entreprise versait de l’argent à l’ex-ministre pour obtenir des marchés. Montant des pots-de-vin? « 200.000 francs pour un scanner, de 500.000 francs pour une IRM »

    http://www.contre-info.com

  • Manif interdite ? Soit ! Mais qu’ils fassent fermer toutes les mosquées… par Beate

    La manifestation du 22 juin interdite en raison de son caractère provocateur à l’égard d’une partie de la population… Soit, mais que tous les préfets de police de France fassent fermer toutes les mosquées sur le territoire en raison du caractère provocateur et totalitaire du Coran qui appelle aux meurtres de tous les non-musulmans.
    Attention : Les musulmans déclarent que l’Islam condamne le meurtre… mais les mots en Islam n’ont pas la même signification qu’en Occident. Selon le code de l’Islam le meurtre signifie tuer un musulman. Tuer un infidèle n’est pas un meurtre, bien au contraire c’est une obligation religieuse. Le Coran est un appel à la haine et à la violence contre les non-musulmans.
    (Voir : http://unmondesansislam.wordpress.com/2012/08/29/la-liberte-guidera-le-peuple/)

    Que tous les hijabs soient interdits en raison du caractère provocateur d’un symbole totalitaire qui définit les femmes comme des sous-êtres humains qu’il faut effacer de l’espace public.
    Que tous les kamis soient interdits en raison du caractère provocateur d’une tenue vestimentaire qui rend hommage à un criminel de guerre coupable des pires atrocités.
    Que l’abattage halal soient interdit en raison du caractère provocateur d’une pratique qui va à l’encontre de la compassion envers les animaux que nous sommes en devoir de respecter puisqu’ils nous aident à vivre.
    Que le CCIF soit interdit en raison des maintes provocations de leur stratégie qui vole notre patrimoine et notre mémoire pour falsifier l’Histoire et imposer l’Islam en France.
    Il est donc légitime d’exiger l’interdiction du Coran et de l’Islam en France et en Europe.
    Interdire la manifestation du 22 juin ne changera pas cette évidence et ne faiblira pas la détermination des citoyens à DÉFENDRE LA LIBERTÉ, L’ÉGALITÉ, LA FRATERNITÉ ET LA LAÏCITÉ.
    Beate pour résistance Républicaine

  • Empire colonial et capitalisme français : Histoire d’un divorce

    La campagne actuelle contre le « colonialisme » repose, en partie, sur l’idée que les pays européens, et la France en particulier, auraient colonisé des territoires, spécialement en Afrique, pour s’enrichir. Rien n’est plus faux. Comme le faisait observer le professeur Lugan, si tel avait été le cas, en 1974, à la veille de l’indépendance du Mozambique et de l'Angola, le Portugal aurait dû être le plus riche et le plus prospère d’Europe puisque c’est celui qui avait conservé le plus longtemps ses colonies. Or, c’était l’inverse. Le Portugal ne s’est enrichi que depuis qu’il a abandonné ces deux fardeaux. Le procès contre le « colonialisme » est donc faux. Jacques Marseille en fait la démonstration pour la France dans sa thèse de doctorat.
    Avantages apparents
    On oublie trop souvent de rappeler que ce sont les missionnaires, rappelons-nous le cardinal Lavigerie, et des hommes de cœur qui ont poussé à la colonisation de l’Afrique afin d’éradiquer l’esclavage. Par la suite, une poignée de politiciens, radicaux pour la plupart, ont voulu compenser la perte de prestige subie par la France en 1870 par la conquête d’un empire auquel la majorité des gens ne croyaient pas. Ils furent appuyés par certains industriels avides de profits faciles. L’Algérie mise à part, les premières conquêtes africaines et asiatiques datent du moment où les républicains s’emparèrent de tous les pouvoirs.
    En agissant ainsi la gauche s’attira les bonnes grâces du monde des affaires qui, à l’époque, manquait de débouchés. Comme disait clairement Jules Ferry : « La consommation européenne est saturée ; il faut donc faire surgir des autres parties du globe de nouvelles couches de consommateurs sous peine de mettre la société moderne en faillite [...] Les colonies devaient offrir des marchés sûrs et protégés donc très rentables. Les capitaux investis avaient des taux de profits alléchants allant de 25 à 30 % et même plus dans le cas des mines »
    Mais il faut bien voir que ces rendements élevés ne furent possibles que parce que l’investissement public servait de « béquille » à l’investissement privé.
    L’inversion des images
    À partir des années trente, la majorité des Français, jusqu’alors indifférents au fait colonial, lui devint favorable. Les cérémonies marquant le centenaire de notre présence en Algérie et surtout l’exposition coloniale de 1931, visitée par 34 millions de personnes, y contribuèrent puissamment. Or, en raison de la crise, une minorité de patrons et de grands commis de l’État commençaient à douter de l’utilité de l’empire.
    Certes le système colonial protégeait les indigènes en cas de crise. Ceux-ci pouvaient continuer à acheter des cotonnades et des produits alimentaires dont les cours s’effondraient en métropole alors que les prix des produits coloniaux se maintenaient en général grâce au soutien apporté par la métropole à travers le système autarcique mis en place depuis les années 1880. De cela, le grand public n’était guère conscient mais on eût pu croire que le Front populaire, confronté à de graves problèmes monétaires, entamerait des réformes. Il n’en fut rien. Là, comme ailleurs, il fallut attendre le régime de Vichy pour avoir une politique novatrice.
    Le plan élaboré de 1942 à 1952 dénonçait le protectionnisme malthusien qui avait inspiré tous les gouvernements jusqu’alors. Il fallait placer la France et son empire dans le contexte international. Pour cela l’amiral Platon, secrétaire d’État aux Colonies, demandait qu’on favorise leur industrialisation.
    N’était-il pas paradoxal, comme l’écrivait l’un de ses collaborateurs, qu’on importe des cotonnades dans des colonies qui fournissaient cette fibre ? L’industrialisation éviterait aussi la monoculture et serait une voie de promotion pour les indigènes.
    Les hauts fonctionnaires de Vichy s’opposaient aussi au travail forcé. Decoux, en Indochine, aligna le salaire des fonctionnaires vietnamiens sur celui des métropolitains et il leur ouvrit la haute fonction publique. Cette politique intelligente et novatrice qui aurait permis des évolutions en douceur fut contrecarrée par De Gaulle. À la conférence de Brazzaville, la commission de l’économie impériale se révéla très divisée sur l’industrialisation des colonies alors que le commissariat aux colonies exigeait que le travail forcé fût maintenu. Quel progrès !
    Capitalisme et décolonisation
    Avec l’établissement d’une comptabilité publique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les hauts fonctionnaires, comme Claude Gruson, comprirent « pour la première fois que l’empire colonial, loin d’être une richesse était une charge très lourde ».
    Désormais, la haute fonction publique proposa au monde politique deux options : soit mettre la France en symbiose avec le monde développé, c’est-à-dire abandonner l’empire qui nous coûtait cher, soit vivre en autarcie avec lui. On devine où allaient leurs préférences.
    Ces idées nouvelles pénétrèrent jusqu’à l’intérieur du Comité central de la France d’Outre-Mer où les représentants de la haute finance défendirent l’idée qu’il valait mieux rompre les « liens politiques avec l’empire pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire les liens monétaires et financiers ». En face, certains industriels exigeaient le maintien de liens politiques mais leur position était faible dans la mesure où ils représentaient souvent des secteurs en perte de vitesse comme le textile. Le comité fut bientôt paralysé par la lutte entre ces deux tendances. Progressivement, les premiers, partisans d’une rupture avec les colonies, Algérie comprise, « qui forçaient la puissance publique à gaspiller dans l’empire des capitaux considérables sans aucun bénéfice », l’emportèrent, y compris dans le monde politique.
    « En 1954, Pierre Mendès- France avait été le premier à dire qu’entre l’Indochine et le redressement économique de la France, il fallait choisir ». De son côté, Alfred Sauvy faisait savoir que le coût de l’Algérie serait bientôt de 400 milliards, chiffre qui inquiéta Paul Reynaud, président de la commission des Finances. Bientôt, avec le retour au pouvoir de De Gaulle s’imposa l’idée « que la France ne pouvait appartenir en même temps à deux marchés communs, l’un avec l’Europe, l’autre avec l’Outre-Mer ».
    Après avoir donné leur indépendance aux colonies d’Afrique noire, De Gaulle déclarait le 11 avril 1961 : « L’Algérie nous coûte cher - c’est le moins qu’on puisse dire - plus cher qu’elle ne nous rapporte... C’est un fait, la décolonisation est notre intérêt et, par conséquent, notre politique ».
    Ainsi, loin d’avoir exploité leurs colonies, comme la gauche colonialiste d’hier veut nous le faire croire, les pays européens ont été exploités par elles. L’exemple français étudié par Jacques Marseille (1) le prouve, comme celui de l’Angleterre, de la Hollande et du Portugal.
    Yves LENORMAND L’’Action Française 2000– du 5 au 18 janvier 2006
    (1) Jacques Marseille : Empire colonial et capitalisme français - Histoire d’un divorce. Éd. Albin Michel, 2005, 640 p., 21,50 euros.

  • L’appel de Moscou d’Aymeric Chauprade

     Le 13 juin 2013 à Moscou, en compagnie d’Odile Tequi, François Legrier, Hugues Revel et Fabrice Sorlin, Aymeric Chauprade est intervenu à la Douma d’État (Parlement russe) pour appuyer les efforts de la Russie visant à résister à l’extension mondiale voulue par l’Occident des « droits » des minorités sexuelles. Voici l’appel :

    "Mesdames et Messieurs les députés de la Fédération de Russie,

    C’est un grand honneur que de m’exprimer devant vous aujourd’hui, l’honneur d’un Français patriote qui regarde la Russie en alliée historique.

    Depuis 1989, l’Amérique tente d’accélérer son projet de domination unipolaire et de l’imposer à tous les peuples de la planète.

    Avec un écrasant budget de défense, égal à la somme de tous les autres États, avec une monnaie de référence qui lui donne la main sur l’économie mondiale, avec des réseaux de recrutement des élites mondialisées, avec un pouvoir médiatique et culturel global, l’oligarchie financière américaine mène la guerre aux peuples libres sur le double théâtre de l’information et de la géopolitique. Entraînant avec elle l’Union européenne, elle dessine le visage des « Bons et des méchants », viole nos conversations et données privées, bombarde, envahit ou détruit par la guerre civile et l’embargo les États qui lui résistent.

    Mais la guerre géopolitique que cette oligarchie occidentale mène contre la Russie et contre l’indépendance des Européens, se double d’une guerre idéologique. Hier, les révolutions « colorées » en Géorgie et en Ukraine, aujourd’hui, les FEMEN, les « Pussy Riot« , ou le mariage homosexuel en France, ne sont l’expression que d’un seul et même phénomène : l’alliance du mondialisme occidental avec le nihilisme anarchiste, cette idéologie destructrice, qui, sous des formes variées dans l’Histoire, n’a eu de cesse que de s’attaquer aux fondements de la civilisation, à la dignité de la personne, à la famille, à la nation souveraine.

    Bien qu’ultra-minoritaire, ce nihilisme anarchiste contrôle largement les médias occidentaux, terrorise la classe dirigeante européenne, et bénéficie du soutien financier de milieux d’affaires mondialistes et pro-américains.

    Face à cette nouvelle forme de terrorisme, pour défendre le monde multipolaire que nous voulons, seul garant d’une paix globale et juste, le temps est venu de constater qu’une nouvelle bipolarité idéologique se superpose à la multipolarité géopolitique.

    La nouvelle bipolarité met face à face, dans un affrontement qui va s’amplifier, d’un côté ce totalitarisme planétaire, qui détruit simultanément la famille et la nation, en réduisant la personne à un consommateur esclave de pulsions marchandes et sexuelles, de l’autre côté, des peuples trahis par leurs élites, assoupis devant la perte de souveraineté et l’immigration massive, mais que l’attaque contre la famille commence à réveiller.

    Mais attention ! Mis en échec sur le terrain géopolitique, grâce à la multipolarité, le projet mondialiste essaie de se relancer par une nouvelle idéologie révolutionnaire.

    Dans ce nouveau combat, Mesdames et Messieurs les Députés, ceux qui ne veulent pas du bouclier anti-missiles américain, de la domination de l’OTAN, de la guerre contre la Syrie et l’Iran, sont dans le même camp que ceux qui refusent la perte de souveraineté, le grand remplacement de population, les FEMEN, la théorie du genre, le mariage des homosexuels, et bien d’autres marchandisations du corps humain encore.

    Mesdames et Messieurs les Députés, c’est avec le Président Poutine et toutes les forces vives de Russie, que votre pays a engagé un redressement sans précédent, militaire, géopolitique, économique, énergétique et spirituel, qui force l’admiration des patriotes français !

    Les patriotes du monde entier, attachés à l’indépendance des peuples comme aux fondations de notre civilisation, tournent en ce moment leur regard vers Moscou.

    C’est plein d’espoir qu’ils voient la Russie légiférer contre la promotion publique de l’homosexualité, contre le risque d’adoptions internationales d’enfants russes par des couples unisexe et contre l’ingérence d’ONG nihilistes et manipulées par les réseaux américains.

    Mesdames et Messieurs les Députés, la Russie est devenue l’espoir du monde contre le nouveau totalitarisme ! Le temps est venu de former, autour de la Russie, et avec les patriotes de tous les pays, l’Internationale de ceux qui aiment leur identité, leur famille, et qui refusent que la personne soit réduit à une marchandise !

    Vive la civilisation, vive la Russie, vive la France !"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Protestation contre la future mosquée : la Cour de cassation confirme la relaxe de Benoît Couëtoux, responsable identitaire angevin

    ANGERS (NOVOpress) - Au terme d’un long feuilleton judiciaire, la Cour de cassation a rejeté ce 11 juin la demande de pourvoi du parquet général de la cour d’appel d’Angers, suite à la relaxe dont avait bénéficié en juin 2012 Benoît Couëtoux, responsable identitaire angevin, poursuivi pour avoir protesté contre le projet de construction d’une mosquée cathédrale lors d’une séance du conseil municipal à Angers au printemps 2011.

    L’action judiciaire est donc close au terme de deux ans de procédure, caractérisée par un véritable acharnement du ministère public à l’encontre du militant identitaire à l’initiative de cette manifestation. Le jugement de 1ère instance en novembre 2011 avait déjà douché les enthousiasmes liberticides des émules de Fouquier-Tinville : l’incrimination d’incitation à la haine raciale n’avait finalement pas été retenue par le parquet qui s’était rabattu sur un article de la LOPPSI-2, promulgué une dizaine de jours seulement avant les faits et créant un supposé délit d’entrave aux débats du conseil municipal. Lors de ce premier procès, le prévenu avait été condamné à une amende de 1.500 euros, très en-deçà des réquisitions du procureur de la République qui avait réclamé 5 mois de prison avec sursis et une privation des droits civiques.

    Estimant la sanction insuffisante, le parquet d’Angers avait fait appel de la décision du tribunal correctionnel. L’affaire avait donc été renvoyée devant la cour d’appel d’Angers qui décidait en juin 2012 de relaxer purement et simplement le responsable identitaire. S’obstinant dans son acharnement, le parquet général de la cour d’appel d’Angers déposait alors un pourvoi en Cassation.

    Un an plus tard, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté cette demande de pourvoi, considérant qu’une brève intrusion de deux minutes en début de séance ne pouvait s’apparenter à un délit d’entrave.

    Dans cette affaire, l’acharnement du ministère public n’est pas sans rappeler les réquisitions délirantes du parquet de Paris à l’encontre des opposants à la loi Taubira ces dernières semaines, menacés systématiquement de peines de prison ferme pour des délits inexistants (la plupart des manifestants déférés feront d’ailleurs l’objet d’un simple rappel à la loi), la multiplication des gardes à vue abusives souvent conduites jusqu’au terme du délai légal de 48 heures, la systématisation des contrôles judiciaires, la plupart du temps sans raison d’être, comme pour les 4 de Poitiers, les militants de Génération identitaire qui ont posé la banderole au siège du PS rue de Solférino ou les Hommens de Roland Garros, témoignent d’une Justice aux ordres, qui semble perdre toute retenue et toute mesure lorsqu’il s’agit de faire condamner des opposants politiques !

    Cette décision de la Cour de cassation c’est aussi une nouvelle victoire de la liberté et de la démocratie à mettre au crédit des Identitaires, car désormais une jurisprudence solide encadre l’article 431-1 du Code pénal qui punit d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende « le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, (…) le déroulement des débats d’une assemblée parlementaire ou d’un organe délibérant d’une collectivité territoriale». Cette jurisprudence empêchera désormais toute interprétation hasardeuse et extensive de la loi criminalisant le droit légitime des citoyens d’interpeller publiquement les élus au sein des assemblées. A travers cette victoire juridique, c’est le principe d’iségorie, consacrant l’égalité de droit à la parole de tous citoyens et considéré comme sacré dans la Démocratie athénienne, qui est sauvegardé, bref une victoire pour la liberté et une victoire de l’identité !

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