Comme tous les ans, des militants et sympathisants d’Action française ont partagé trois jours de prière et d’amitié dans le chapitre Sainte Jeanne de France..Ce chapitre est historiquement le chapitre d’Action Française, ce qui signifie qu’il est ouvert à tous ceux qui voient dans l’engagement royaliste un prolongement du devoir de charité.
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La faillite c’est maintenant ? 42,3 % : le vrai chiffre du déficit de l’Etat depuis le début 2013
L’information commence à être réellement difficile à dissimuler, la France est foutue, avec l’aide entre autres nations de l’Allemagne qui souhaite la mise sous tutelle complète des pays européens à Bruxelles, des Etats-Unis qui sont à l’origine de l’Europe et qui avec leur pacte transatlantique veulent nous bouffer, etc… Nous y revenons donc continuellement, nous-en revenons à l’article sur la baisse des salaires à venir pour les français et à la véritable situation du pays.
Le déficit budgétaire s’est réduit en 2012, mais pas autant que le gouvernement le prévoyait. La dette a quant à elle explosé, dépassant le seuil de 90% du PIB.
Depuis le début 2013, sur quatre mois, les recettes fiscales se sont élevées à 90,8 milliards d’euros et le déficit à 66,8 milliards. Crédit flickr
1 – La Faillite, nous voilà !
Alors que le gouvernement, sous la houlette de l’Enfumeur en chef, sis au palais de l’Elysée à Paris, nous montre du doigt un hypothétique résultat de 3,8 %, censé figurer le déficit prévisible en 2013 par rapport au produit intérieur brut, ne faisons pas comme l’imbécile du dicton, regardons plutôt la vieille lune de ses promesses et les tristes réalités d’un déséquilibre astronomique.
Résumons-nous. Depuis le début 2013, sur quatre mois, les recettes fiscales se sont élevées à 90,8 milliards d’euros et le déficit à 66,8 milliards. Le premier collégien venu peut se livrer à deux petits calculs. D’une part, le déficit représente 42,3 % de la masse totale des dépenses lesquelles sont par construction égales aux recettes augmentées dudit déficit. D’autre part, ce fameux déficit s’élève à 73,56 % des recettes ! Curieusement, il apparaît que ce genre de rapprochement n’intéresse pas le gouvernement et les médias.
Autant dire que nous sommes d’ores et déjà en faillite. Imaginez que, sans espoir réel d’amélioration de vos revenus, vous dépensiez chaque mois 7 880 euros avec des rentrées s’élevant à 4 900 euros. Puis allez voir vos banquiers Mario et Angela. Un conseil : soyez poli !
D’où vient ce désastre ? Sur les quatre premiers mois de l’année, les recettes sont quasiment stables par rapport à la même période de 2012 malgré une hausse sensible du produit de l’impôt sur le revenu. Le coup de massue fiscal donné à la plupart des contribuables et non aux seuls « riches » produit ses effets. L’impact du gel du barème et de la suppression du régime antérieur de fiscalisation des heures supplémentaires joue à plein, au détriment des petits revenus.
À l’inverse, les rentrées de TVA, qui représentent la moitié des recettes de l’État, reculent de 2,3% du fait du ralentissement de la consommation des ménages. La collecte de l’impôt sur les sociétés baisse quant à elle de 5,8% et celle de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques de 6,1%.
Deux facteurs récessifs se liguent pour nous faire boire la tasse : la conjoncture européenne, toujours tirée vers le bas par un euro surévalué et la hausse de la fiscalité doublée d’un discours anti-riches, qui produit indubitablement un effet de Laffer. Bref, le serpent socialiste se mord la queue et blesse gravement au passage l’économie française.
Combien de temps cette saignée va-t-elle pouvoir durer ?
Quand les marchés financiers, aujourd’hui les meilleurs soutiens de François Hollande, nonobstant ses déclamations de campagne, commenceront à s’inquiéter, la pression d’une hausse des taux d’intérêt se fera à nouveau sentir.
Soit Mou-Président prend alors des mesures drastiques de baisse des dépenses publiques qui feront passer le projet hypocrite de réforme des retraites pour un conte de fée, soit il va rapidement à la crise diplomatique avec l’Allemagne, Bruxelles et nos partenaires nord-européens. Quand on parle de réduction des dépenses, il faut par exemple avoir en tête, qu’au rythme actuel, le déficit public annuel représente plus des deux-tiers de l’ensemble des traitements et pensions versés aux fonctionnaires actifs et retraités. Pour simplement rétablir l’équilibre budgétaire, il faudrait suspendre la rémunération de la quasi-totalité des fonctionnaires !
Source et suite de l’article : Atlantico.fr
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La faillite des services de renseignement américains
Ci-dessus : Surveillance informatique des pays par la National Security Agency américaine. Vert pour les pays les moins surveillés, puis jaune, orange et rouge de plus en plus surveillés. Surveillance de mars 2013. Document top secret révélé par une fuite début juin 2013, voir ci-dessous.
WASHINGTON (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Depuis quelques jours, la polémique est vive autour des révélations sur la surveillance des sites Internet du monde entier par les services secrets américains. A ces opérations auraient, d’ailleurs contribué, les géants de l’Internet tels que l’entreprise Facebook de Monsieur Zuckerberg.
Pourtant, les renseignements américains ont surtout montré des faiblesse
Déjà, la semaine passée, les systèmes informatiques de l’armée américaine ont été victimes d’une cyber‑attaque depuis la Chine. Des secrets militaires et stratégiques ont ainsi été dérobés et observés par Pékin. Il s’agit notamment des plans du dernier avion de chasse Raptor qui représente près de quinze années de travail pour Washington.
Par ailleurs, les fuites concernant l’espionnage à l’échelle mondiale par les Etats‑Unis proviennent d’un ancien employé de la CIA et travaillant aujourd’hui pour une société privée … sous-traitée par les services de renseignement !
Qu’en est‑il de ce recours au secteur privé ?
Il est assez important. En 2010, un peu moins de 2000 entreprises privées travaillaient pour les agences de renseignement américaines. La lutte contre le terrorisme et les nouvelles orientations stratégiques des Etats-Unis expliquent ce besoin grandissant de prestations commerciales. Ce recours à des entreprises privées par le gouvernement américain dans le domaine de la Défense n’est cependant pas nouveau. Parmi les soldats présents en Irak depuis 2003, plus de la moitié des troupes est composée d’armées privées.
Qu’impliquent ces révélations d’espionnage et de faiblesses ?
Cela signifie tout d’abord que la guerre se déroule désormais sur un terrain virtuel. Dans ces conflits, les principes diplomatiques s’effacent et la lutte est acharnée. Plus grave encore, des compétences pourtant régaliennes sont désormais confiées à des acteurs privés, preuve du vacillement des Etats, notamment occidentaux qui tentent de se rattraper en espionnant les populations : la bête est blessée.
Crédit iùmage : U.S. National Security Agency (NSA), via Wikipédia, domaine public depuis qu’elle est révélée.
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Le changement c'est désespérant
Il y aurait tant à dire, tant à changer, tant à réprimer et tant à pleurer. Ces hommes et ces femmes voulant changer l’ordre du monde avant même de connaitre l’utilité de l’ornement vestimentaire, plaidant pour la liberté et enfermant ceux qui la prenne, réduisant la famille à un attachement sexuel, aux slogans indécents plaidant pour une égalité pas assez naturelle ; feront-ils l’avenir de notre pays ?
Cette fièvre qui s’étale de part le monde – ne laissant aux populations que le maigre droit de se rassembler contre une morale injustement fondée – a eu raison d’un homme bon et trop humble pour se sentir capable d’accomplir une tâche rendue de plus en plus difficile. Quel sera le résultat de tant de réformes, de tant de questionnement, de cette volonté de passer de l’état de créature à celui de créateur ?
Je suis née le 8 aout 1994, d’un père et d’une mère dont l’amour toujours aussi fervent continue de m’éduquer. Direz-vous que ma vie n’est qu’un exemple parmi tant d’autre ? Direz-vous que les normes ont changé ? Direz-vous que Vous avez le droit de les changer ?
Il y a bien longtemps que la vie n’a – aux yeux des politiques – pas plus de valeur qu’un investissement économique ! Nous perdons notre humanité au profit de plus de normalité. Nous perdons notre liberté au profit de plus d’égalité. Vous qui parlez de liberté d’expression, vous démocrates, vous présidents, toi peuple mouton n’ayant pour toute envie que celle de plaire ; vos yeux, vos oreilles saignent à la moindre vérité, à la moindre expression de bon sens, à la moindre opposition.
De mes parents je retiens l’Amour et non la luxure, le courage face à l’obstacle et non la couardise du divorce, le sentiment de certitude quand à ce que je suis et non la remise en cause de ma propre personne, mais le plus important : le lien filial, plus fort que tout ce qui peut être ressenti. Papa, Maman merci pour la vie. De ma mère je retiens l’agissement d’une femme forte à qui je veux ressembler, la tendresse et la patience. De mon père je retiens l’éducation et la sévérité aimante, la persévérance et le soutien. [...]
Claire, étudiante en Sciences Politiques - La suite sur Le Printemps Français
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Personne n'a le droit de nous convertir à l'islam ! par Éric Muth
Où est la liberté de la Presse proclamée en 1789 ? Pourquoi convoquer le journaliste Ivan Roufiol du Figaro qui n'a fait que son travail ? (voir l’article du Gaulois « Pourquoi je suis convoqué à la PJ, par Ivan Rioufol »)
« Mais où sont les bonnes consciences, les belles âmes, toujours prêtes à faire la morale et qui ne disent mot quand un journaliste courageux ose analyser les dangers d'un islam radical et qui se retrouve convoqué par la police pour répondre de propos tenus lors d'une émission télé sur le sujet ? » s'inquiète très justement J.P. Garraud, secrétaire de l'UMP et ancien député de Gironde.
Ivan Roufiol n'a fait que son devoir de Français et de journaliste libre de dénoncer ce fléau que représente l'Islam radical en France. Pour mémoire, une déclaration de Marwan Muhammad, porte-parole du CCIF, à la mosquée d'Orly, il y a quelques mois : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n'a le droit de nous enlever ça, personne n'a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d'espérer dans une société globale fidèle à l'Islam. Personne n'a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu'est l'identité française ».On croit rêver bien sûr… et non, ce monsieur est très sérieux et c'est ce qui pose problème.Alors, que faire contre cette horde de sauvages qui détruisent la France sans que personne ne réagisse ? Avec la complaisance du gouvernement socialiste et la complicité active de l'extrême gauche.Cette mort lente infligée à la chrétienté et à notre pays, le Père Marie-Antoine de Lavaur surnommé le « Saint de Toulouse » la dénonçait déjà il y a plus de cent ans : « Au radicalisme maçonnique nous égorgeant, nous étouffant sans bruit, il faut opposer le radicalisme divin, en nous défendant et en combattant avec éclat. À ce prix seul sera la victoire. Les martyrs ont-ils craint d'être intransigeants ? Et, sans cette intransigeance, l'Église aurait-elle remporté une seule victoire ? ».Quel visionnaire et quelle lucidité attribué à ce capucin, et quelle liberté dans la vérité… Ivan Roufiol, vous avez toute mon estime.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, religion 0 commentaire -
2014: l’heure de vérité
La ronde sans fin des scandales. Après l’affaire Cahuzac (et Moscovici, coupable d’un silence complice ?), Claude Guéant est apparu pour ce qu’il est : « un menteur qui, en plus, nous prend pour des imbéciles » dixit Robert Ménard. « Alors qu’il avait interdit, lorsqu’il était le patron de la police en 1998, de puiser dans les frais de police pour verser des primes, ne vient-on pas d’apprendre qu’il a empoché quelque 10.000 euros par mois en provenance des frais d’enquête et de surveillance entre mai 2002 et l’été 2004 ! » Éternels dindons de la farce des roueries de l’UMPS, les électeurs-contribuables ont appris hier la mise en examen de Stéphane Richard, PDG d’Orange, dans la cadre de l’affaire Tapie. Dans les colonnes du quotidien Sud Ouest, Benoît Bartherotte qui fut en 1996 à l’origine de l’offensive juridique des petits porteurs d’actions du groupe Tapie qui a remis en selle l’ex ministre de Mitterand, livre une anecdote éclairante. « En 2007, le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy, on l’a tous vu (Bernard Tapie, NDLR) exulter : ça y est, j’ai les sous ! (les 210 millions d’euros, dont 45 millions d’euros au titre du « préjudice moral » empoché par Tapie dans le cadre du règlement de l’affaire Adidas, NDLR). Il semblait sûr de lui, l’avenir a prouvé qu’il avait raison, mais à court terme. »
Cette ambiance générale de corruption qui s’ajoute au marasme économique et social explique selon certains doctes analystes, la montée en puissance des intentions de vote au profit de l’opposition nationale.
« Au rythme où vont les choses, le Front National va terminer premier aux élections européennes de mai 2014 », pronostiquait récemment Marine Le Pen. Force est de constater que la poussée en faveur de l’alternative portée par la droite nationale, populaire et sociale est perceptible dans tout le pays.
Nous faisions état le 5 juin du sondage Ifop pour Valeurs actuelles créditant la liste FN de 21% des suffrages aux élections européennes de 2014, à égalité avec les listes UMP et PS.
Une nouvelle enquête de l’institut britannique britannique YouGov pour l’édition française du Huffington Post et la chaîne i-Télé , indique que la liste frontiste recueillerait 18% des intentions de vote, juste derrière l’UMP (19 %), mais devant le Parti socialiste et le Front de Gauche (15% chacun).
Notons que dans le sondage Ifop que nous évoquions plus haut, la liste emmenée par Jean-Luc Mélenchon n’était créditée que de 9% des voix. Cet écart de six points en quelques jours et selon deux instituts différents, nous rappelle que les sondages sont toujours à prendre avec le recul nécessaire.
Suzanne Ter-Minassian. responsable de la recherche politique et sociale chez YouGov, explique dans le Huffington Post que « ce faible score (du parti de gauche au gouvernement) s’explique par une dispersion de l’électorat PS au profit des autres listes de gauche modérée (EELV, ou divers gauche), plutôt que par la concurrence du Front de Gauche ».
Ainsi, cette enquête souligne que si 73% des sympathisants de l’extrême gauche communiste et trotskiste font « plutôt pas confiance au gouvernement »), quatre sympathisants socialistes et écolos sur dix partagent également ce sentiment (41%).
D’ailleurs, tandis que 55% des Français jugent que le scrutin aura des conséquences « très ou assez importantes » (66% pour les électeurs de droite), alors que 71 % des sympathisants UMP déclarent vouloir voter pour la liste de leur parti, à peine plus d’un sympathisants du PS ou d’EELV (52%) se dit prêt à voter pour le PS.
Cette enquête, et ce n’est pas pour nous étonner, indique également la persistance de l’importance des « fondamentaux » pour les électeurs du FN. A titre d’exemple, si l’immigration est un sujet de « préoccupation principale » pour seulement 3% des sympathisants du PS et 2% de ceux de l’extrême gauche, ce pourcentage monte à 35% chez les électeurs frontistes, devant « le chômage et l’emploi » (28%).
Il est tout aussi révélateur que 55% du total des électeurs, et surtout 64% de ceux du FN, estiment que l’UMP n’a pas de « ligne claire dont elle ne bouge pas. » L’UMP paye ici son double langage, et l’actualité récente a mis à jour ses fractures internes, que ce soit sur la question des valeurs traditionnelles, de l’identité française voire de l’Europe de Bruxelles.
Il est vrai que MM. Copé et Fillon ont dit et répété sur tous les tons qu’un élu UMP qui accepterait, dans le cadre des élections municipales de l’année prochaine, de s’entendre avec le FN serait exclu.
Or, 50% des sympathisants de l’ UMP, 60% de ceux du FN , selon ce même sondage, seraient favorables à des accords aux municipales. Une possibilité évoquée notamment par Marion Maréchal, au cas par cas, entre les deux formations pour faire barrage aux socialo-communistes.
Le FN pourrait ainsi, a avancé Marion, ne pas présenter de liste FN aux municipales dans certaines villes gérées par des élus UMP de bonne volonté, en échange de la présence de frontistes au sein la liste de l’UMP et sur la base d’engagements clairs, précis et concrets.
Accords locaux mais non pas généraux insistons sur le mot, car le FN n’entend pas donner un quelconque blanc-seing à l’Etat-major Filloniste et copéiste au nom des positions euromondialistes qui sont les leurs.
Mais la politique du « cordon sanitaire anti FN » défendue par les dirigeants de l’UMP est elle encore tenable ? En effet, 53% des personnes interrogées estiment qu’une alliance UMP-FN au niveau local ne changerait rien à leur vote. Mieux encore, seulement 16% des électeurs de droite jugent « moins probable » de voter UMP si un accord de cette nature devait être scellé, alors que 34% des sympathisants UMP et 45% des électeurs du Front jugent au contraire qu’un tel accord les inciterait à voter pour le candidat de droite.
L’UMP aborde donc 2014 en étant en porte à faux avec une très grande partie de son électorat. Interrogé sur le site Atlantico, Guillaume Bernard, maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures), souligne la bêtise consistant à réduire le vote FN à un vote simplement protestataire puisqu’il est aussi, bien évidemment , un vote d’adhésion à des idées.
Celles dit-il d’un « Etat souverain suffisamment fort pour être capable d’assurer une défense de l’identité culturelle et de la production économique nationales , et, d’autre part, au principe d’un système social qui distribue les droits non pas de manière indifférenciée mais en respectant la hiérarchie des appartenances et les degrés de proximité. »
Ses préoccupations sont elles étrangères à la grande masse des électeurs de l’UMP ? Bruno Gollnisch ne le croit pas et Guillaume Bernard souligne aussi à raison que « les prochaines élections, municipales et européennes, sont des scrutins à risque pour les partis modérés, en particulier l’UMP : ils y jouent leur leadership sur le système partisan et leur unité, car une fraction assez importante de leurs électorats partagent un euroscepticisme en forte progression (d’ailleurs dans tous les pays de l’Union) ».
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Le Cercle Aristote rencontre Jean-Claude Martinez
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La récupération politique pour tous, c'est non
Lu sur Nouvelles de France :
"La nouvelle est tombée à 17h42 le mercredi 12 juin : sans attendre l’université d’été annoncée par la Manif pour tous en septembre prochain, deux associations fondatrices viennent de faire dissidence. Dans un communiqué de presse lyrique, les AFC (Associations familiales catholiques) et le Collectif des maires pour l’enfance invitent les militants de la Manif pour tous à s’engager dans les associations et les partis politiques, bref, n’importe où, même au PS, avec la caution des Poissons roses, également signataires de l’appel. Partout, sauf à la Manif pour tous ! [...]
Un indice nous est fourni par la liste des signataires de cet appel implicite à déserter les bataillons de la Manif pour tous : à côté d’Antoine Renard et de Philippe de Roux, co-fondateur des Poissons roses, figure Pierre-Yves Gomez, co-fondateur de l’Ecologie humaine. [...]
Tout ça pour ça… Après avoir contribué à la levée en masse de la société civile contre la loi Taubira, les AFC, le Collectif des maires pour l’enfance et l’Alliance Vita, qui n’est autre que la matrice originelle de l’Ecologie humaine, ont choisi le quitter en haute mer le navire de la Manif pour tous pour aller naviguer sur les canaux sinueux d’un « Tour de France pour s’engager en politique » aux allures de pré-campagne électorale. Ils ont simplement remplacé les trotskistes contre la PMA et la GPA par une caution de gauche empruntée au PS : les Poissons roses. [...]
Nous espérions, après le psychodrame de l’union civile au mois de mai, que la Manif pour tous retrouverait son unité, sa détermination à ne rien lâcher, son remarquable dynamisme issu de toute la France. Les combats de la rentrée s’annonçaient rudes : contre l’enseignement du gender à l’école, contre la PMA et la GPA dans la future loi famille, contre le changement de civilisation qu’on veut nous imposer. Au lieu de ça, nous assistons au retrait tactique de trois des principales structures de la Manif pour tous. Destination : l’engagement dans les associations (jusque-là rien de nouveau, ce sont toutes trois des associations), et dans les partis politiques. Vous avez bien lu : les partis politiques ! Pas seulement le PS et ses Poissons roses. Pour ceux qui n’auraient pas saisis, ce pluriel de circonstance désigne en réalité l’UMP.
Ce que l’UMP n’a pas obtenu avec l’union civile, un gadget hâtivement vendu à Frigide Barjot pour qu’elle s’en fasse la bonimenteuse au sein de la Manif pour tous, elle tente de le récupérer avec le Tour de France de l’engagement politique. Chassée par la porte, l’UMP revient par la fenêtre, et par un savant mouvement de courant d’air, siphonne la Manif pour tous de trois de ses principales composantes. La manœuvre révèle tout le savoir-faire des partis politiques, habitués comme des vieux singes à grimacer pour mieux nous attendrir. On commence par soutenir la manif en y envoyant des dénicheurs de talents, on poursuit en nouant des alliances avec les entités qui fournissent les plus gros bataillons et l’essentiel de l’encadrement, on achève en annonçant, sans coup férir, qu’il est temps de passer à autre chose que défiler dans la rue en criant « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! ». Et, pour avancer masquer, on brandit le cache-sexe d’un appel à s’engager en politique dans « les partis » et les associations.
Au fond, dans cette opération, tout le monde est gagnant : l’Ecologie Humaine et les AFC, qui peuvent faire leur marché parmi les nombreux primo-militants que la Manif a mobilisés, l’UMP, qui peut détourner vers ses listes les meilleurs cadres du mouvement, les Maires pour l’enfance, qui se constituent une clientèle captive en vue des municipales. Tous gagnants ? Non, pas la Manif pour tous. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir multiplié les mises en garde contre la Ré-cu-pé-ra-tion. Souvenez-vous, ce n’est pas si vieux, quand tous les porte-paroles affirmaient vertueusement qu’il n’était pas question de laisser la Manif pour tous être récupérée. [...]
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300 veilleurs à Angers face à quelques nervis
Selon Angers info.
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Emoi chez les démocrates après la fermeture de la TV publique grecque
En fermant en quelques heures les écrans des cinq chaînes de télévision publiques et toutes les radios d’Etat, le premier ministre grec Antonis Samaras, qui rend des comptes cette semaine à la troïka des créanciers internationaux du pays, a sans doute voulu montrer sa détermination à s’attaquer aux « vaches sacrées » du service public, expression péjorative utilisée par le porte-parole du gouvernement.
En tout cas, l’Europe officielle (commission européenne, merdias, politiciens, syndicats, etc.) est en émoi et les condamnations fusent.Le ministre français de la culture Filippetti a déclaré que « C’est une tragédie pour la démocratie ». La Commission européenne a insisté sur la place « essentielle » du service public « dans la démocratie européenne », etc. etc.
Si l’on entend par « démocratie » le Système, nous sommes tout à fait d’accord avec eux et nous ne pouvons que nous réjouir de la fermeture de certaines chaînes (malheureusement provisoire, on peut le craindre) : le Système maçonnico-capitalo-mondialiste asservit mentalement les peuples en large partie grâce à l’influence colossale des médias. On comprend que l’Oligarchie et tous ceux « qui en croquent » s’émeuvent à ce point.
En Grèce, où tout le monde est « sous le choc », le parti « patriotique », nommé « Les Grecs indépendants » s’oppose à la fermeture de la télévision publique, alors que le parti nationaliste « Aube dorée » approuve et apprécie la fermeture.