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  • Et maintenant, QUE FAIRE ?

    On l’a dit, le combat mené par la France des valeurs contre le mariage homosexuel révèle une vivacité et un esprit de résistance d’une bonne partie de la jeunesse de notre pays et plus largement des familles, ce qui en fait une mobilisation pluri générationnelle.

    La répression sauvage qui s’est abattue sur ces français habituellement silencieux révèle, non seulement l’importance des enjeux par la force de la mobilisation d’une France décomplexée mais encore le trouble de nos adversaires jamais avares de formules assassines qui ont déversés par la force des matraques et par des propos sur les réseaux sociaux et autres médias, un torrent hallucinant de haine et de ressentiment, ce qui laisse augurer de l’ambiance des prochains mois.

    Bien sûr, il ne faut rien lâcher, mais il faudra faire preuve à l’avenir d’imagination et de créativité pour organiser la résistance dans tout le pays. Le « Printemps Français » est un exemple, mais il existe de nombreuses organisations, comme les veilleurs, les mères veilleuses, mais aussi les mouvements et groupes patriotiques que l’on voit renaissants aujourd’hui, des associations laïques et confessionnelles, lesquels semblent converger vers le même but : Combattre le totalitarisme rampant et redresser le pays par la primauté des valeurs constitutives de l’humain.

    De l’autre côté la révolution semble avoir repris son cours. Tous les voyants sont au rouge : Sectarisme et autoritarisme d’état, Idéologies de la déconstruction dans nos écoles primaires, voire maternelles, poursuite accélérée du « grand remplacement » dénoncé par Renaud Camus, dans un pays qui atteint un taux de chômage record, renonciation à la souveraineté monétaire, économique et politique pour sans doute mieux se consacrer à l’application d’une idéologie suicidaire, stigmatisation outrancière des oppositions, refus du dialogue.

    Face à cela, le pays doit entrer en résistance, mot qui fait bien sûr horreur à notre président normal, comme à quelques évêques toujours en retard d’une guerre.

    Alors que l’on nous rebat les oreilles avec la démocratie, on refuse une demande de référendum avec 700 000 signatures et on fait voter à marche forcée par un parlement désormais minoritaire en termes de réelle représentativité et en dépit de manifestations monstres, des lois qui s’en prennent aux fondements de notre société.

    Nos sectateurs ne voient toujours pas qu’ils ont réveillé une force française qui coulait comme la lave dans les profondeurs de la terre et qui pourrait bien se muer en volcan furieux. Avec les cadres de l’AF d’abord, et nos partenaires les plus constructifs ensuite, nous allons proposer une réflexion cet été et à la rentrée, dans la perspective d’une mise en place d’un dispositif capable de fédérer cette force.

    Un genre de « conseil national de la résistance » s’appuyant sur la révolte spontanée de ceux qui sont le sel de la terre de France.

    La république se meurt d’avoir renié la France, débranchons les tuyaux.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française http://www.actionfrancaise.net

  • 40 agents secrets turcs entraînés par le Mossad capturés en Syrie

    mondialisation.ca: Selon le quotidien israélien Haaretz, « 40 officiers du renseignement turc ont été capturés par l’armée syrienne ».

    La Turquie a mené la semaine dernière d’intenses négociations avec la Syrie pour assurer leur libération [...] (Zvi Bar’el et DPA, Report: U.S. drones flying over Syria to monitor crackdown, Haaretz, 18 février 2012.)

    Leur libération serait accordée en échange de transfuges syriens actuellement en Turquie, précise Haaretz. De plus, la Syrie poursuivrait les négociations à condition que la Turquie bloque sur son territoire « le transfert d’armes et le passage de soldats de l’Armée syrienne libre » vers la Syrie.

    Selon des sources turques, la Turquie refuserait les demandes syriennes et s’apprêterait à durcir le ton envers le gouvernement Assad, ajoute le quotidien.

    Le quotidien hébreu rapporte que les agents turcs auraient confessé aux autorités syriennes avoir été entraînés par le Mossad israélien, dont ils auraient reçu « l’ordre de mener des attaques à la bombe afin de porter atteinte à la sécurité de la Syrie ». (Ibid.) L’un des agents aurait affirmé que le « Mossad entraîne des soldats de l’Armée syrienne libre ». (Ibid.) Des agents du service de renseignement israélien auraient par ailleurs formé des représentants d’Al-Qaïda en Jordanie afin de les envoyer attaquer la Syrie.

    Ces témoignages corroborent plusieurs informations, incluant des sources du renseignement israélien, indiquant la participation du Mossad dans l’insurrection armée en Syrie. Plusieurs reportages mentionnent également l’implication de la CIA et du MI6 britannique, ainsi que de troupes spéciales européennes et étasuniennes.

    Les autorités turques ont nié les informations du Haaretz.

    Pour plus de renseignements à ce sujet voir le dossier Syrie de Mondialisation.ca.

    http://fr.altermedia.info/

  • Le Forum Civique est né

    Lu sur La Table Ronde :

    "Le Forum Civique est né ce matin, lors d’une conférence de presse qui a eu lieu, symboliquement, devant le Panthéon à Paris. Né du constat de la nécessité de donner un cadre à la formidable mobilisation citoyenne contre le mariage gay afin de la pérenniser et d’élargir son champ d’action, le Forum Civique est un groupement d’associations, de médias et de mouvements politiques qui se proposent de travailler ensemble, selon le principe de subsidiarité, afin de fournir à tout citoyen désireux de s’engager (ou de poursuivre son engagement) de quoi se former, agir, réfléchir, selon les besoins et les aspirations de chacun.

    [...] Le Forum Civique est bâti sur cinq piliers :

    • La défense de la dignité humaine de la conception à la mort naturelle,
    • Le respect des libertés de conscience, d’expression, d’éducation, d’entreprise et de religion,
    • La défense de la famille naturelle,
    • La solidarité entre les hommes,
    • L’établissement d’une politique au service du Bien Commun.

    Concrètement, le premier acte du Forum Civique est la constitution de cahiers de doléances, à laquelle vous pouvez contribuer via leur site Internet. Ces cahiers de doléances serviront de base au déroulement d’états généraux qui auront lieu le 14 juillet. Sur le site Internet figure également la liste des 25 signataires de l’appel, parmi lesquels le Parti chrétien démocrate (PCD), le Salon Beige, le Cercle des avocats contre la répression policière (CARP), l’Institut Montalembert, Français en Révolte, le Printemps Français, l’ECJL de Gregor Puppinck ainsi que nos amis des gazettes en ligne Nouvel Arbitre et Le Rouge & le Noir."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Sondage : L’Union Européenne menace les Européens au lieu de les défendre

    BRUXELLES (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Un sondage a été réalisé par l’institut Gallup sur le sentiment des Européens vis‑à‑vis de l’UE dans six pays membres à savoir la France, le Danemark, l’Allemagne, les Pays‑Bas, la Pologne et le Royaume‑Uni. Cette étude révèle que l’Union européenne est perçue « Comme une menace externe de plus en plus forte et non plus comme une institution défendant les intérêts des Européens ».

     

    Pour Robert Manchin, directeur général de Gallup Europe les gens doutent de la faculté de l’UE “à pouvoir gérer les flux migratoires et l’identité propre à chaque pays” ainsi que le chômage, les retraites, ce qui sont les questions les plus préoccupantes pour eux.

    Mais le plus surprenant est que la méfiance envers l’UE est la plus ancrée au sein des pays membres constituant le cœur même du projet européen notamment la France. Ainsi, 62 % des Français pensent que l’UE prend une mauvaise direction contre 17 % qui pensent le contraire. Si les Allemands semblent les moins critiques à l’encontre de l’UE, on constate que leur soutien à l’UE est de plus en plus volatil : 31 % pensent que l’Allemagne devrait quitter l’UE. Un sondage à méditer par Attali pour qui toujours plus d’UE est la solution.

    http://fr.novopress.info

  • « Chrétiennes anti-Femen »

    C’est sur Facebook :

    « Dans le sillage des femmes catholiques Polonaises “Christian Women Against Femen”, nous défendons notre spécificité féminine et notre attachement à notre religion. »

    Pour leur « description », elles citent ce beau texte :

    « Vous femmes, vous avez toujours en partage la garde du foyer, l’amour des sources, le sens des berceaux. Vous êtes présentes au mystère de la vie qui commence. Vous consolez dans le départ de la mort. Notre technique risque de devenir inhumaine. Réconciliez les hommes avec la vie. Et surtout veillez, nous vous en supplions, sur l’avenir de notre espèce. Retenez la main de l’homme qui, dans un moment de folie, tenterait de détruire la civilisation humaine.
    Paul VI »

    Ce m’est l’occasion de découvrir une curiosité. La citation est signée Paul VI. Il s’agit d’un des « messages » publiés à la fin du concile Vatican II. Ils furent alors publiés comme « messages du concile » (comme en témoigne l’édition classique des textes du concile aux éditions du Centurion), et c’est ainsi que je les commente dans mes Notules sur un concile. Mais je découvre qu’en effet, sur le site du Vatican, ces messages sont attribués à Paul VI, et ne figurent pas parmi les textes du concile. Si quelqu’un sait depuis quand la paternité des messages a été transférée du concile au pape, ça m’intéresse (mais ça n’a pas grande importance…).

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/
  • Le vrai visage de la République

    La grande mobilisation qui, loin d’avoir faibli durant ces six mois, n’a fait, comme une mer immense de colère contenue, que grossir semaine après semaine en réponse aux provocations gouvernementales, n’était malheureusement pas destinée à devenir ce raz-de-marée qui eût tout emporté sur son passage, et en premier lieu ce désordre établi que le président normal cherche à garantir par tous les moyens, même et surtout illégaux.

    Les jeux sont toujours faits à l’avance dans ce régime républicain où les rôles sont prudemment répartis entre une majorité et une opposition parlementaires dont la hantise commune est de devoir un jour abandonner le monopole du pouvoir. Non, cette grande mobilisation, que d’aucuns ont jugée inespérée, fut avant tout l’expression d’une résurrection, celle du pays réel.

    Aussi, cette mobilisation laissera-t-elle des traces. Pas seulement celles des coups de matraques, des gaz cancérigènes et des interpellations arbitraires. Elle laissera aussi des traces dans les esprits et dans les cœurs. Des familles françaises, qui paient leurs impôts en France, dont les enfants ne sont ni trafiquants de drogue ni casseurs et dont le seul crime est de vouloir vivre librement dans une société respectueuse des droits fondamentaux de la personne humaine — le droit de l’enfant à avoir un père et une mère, le droit à la différence sexuelle, le droit d’afficher son opinion sans être arrêté —, ces familles françaises ont vu qu’un ministre de l’intérieur pouvait ordonner, en toute impunité, du moins jusqu’à aujourd’hui, le viol brutal et répété des libertés publiques et qu’il y avait des policiers pour exécuter avec le plus grand zèle ces ordres déshonorants. Elles ont vu que des media, ceux de l’Etat comme ceux de la finance — car les journalistes des chaînes privées et publiques ont rivalisé dans l’absence de déontologie — pouvaient mentir effrontément sur les motifs et la nature d’une mobilisation, ...et se taire sur des violences policières et des abus de pouvoir qui, commis en Russie, eussent provoqué l’hystérie de nos chiens de garde. Elles ont vu comment des barbouzes, qu’on croyait appartenir à une époque révolue, pouvaient frapper et provoquer des manifestants pacifiques... avant de les enlever pour les séquestrer plusieurs jours dans les différents commissariats de police de Paris, sans que cela suscite la réprobation d’une opposition complice, par son silence, de ce détournement de la mission régalienne de la police au grand soulagement des délinquants. Oui, ces familles françaises, d’ordinaire si tranquilles et si sages que le pays légal les croyait réfugiées dans les catacombes de l’histoire, ont vu de quels forfaits ou de quelle compromission étaient capables la majorité et l’opposition parlementaires, au nom, bien sûr, des sacro-saintes valeurs républicaines.

    Or c’est précisément aux institutions républicaines qu’on nous avait demandé de faire confiance. Si l’Assemblée nationale était évidemment perdue, tout pouvait encore se jouer au Conseil économique, social et environnemental, qui s’autosaisirait si on lui présentait 700 000 pétitions, au Sénat, où la majorité était incertaine, voire au Conseil constitutionnel, qui ne pourrait pas laisser passer cette loi contraire aux fondements du « mariage républicain » — objet conceptuel non identifié mais qu’il s’agissait de défendre à tout prix contre la loi Taubira. Las ! L’une après l’autre ces vénérables institutions se sont piteusement dérobées, confortant jusqu’à la caricature l’imposture du pays légal. Oui, les « valeurs républicaines » n’engagent, à l’image des promesses électorales, que ceux qui sont assez naïfs pour y croire. Et ce sont les mêmes qui défendaient avec les plus mâles accents le « mariage républicain » contre Taubira qui, parce qu’ils sont ...de « bons républicains », procéderont « maintenant que la loi est promulguée » à des parodies de mariage. Ou comment avouer que république et liberté de conscience ne sauraient faire bon ménage. Quelle que soit la forme qu’elle prend, la république est et restera toujours le régime de Créon, et ce n’est pas pour rien que, pour s’opposer aux Femen, ces idiotes utiles de la police politique, des jeunes femmes libres que, pour cette raison, le pouvoir n’hésitera sans doute pas à persécuter, ont récemment décidé de se regrouper sous le nom d’ « Antigones ».

    Oui, cette mobilisation a ceci d’historique qu’elle a « révélé », au sens chimique du terme, la République : pas une institution « républicaine » qui, aujourd’hui, ne soit discréditée aux yeux de Français, lesquels assistent, en direct, à la décomposition d’un régime qui, tout en recourant au mensonge institutionnel pour imposer le mensonge anthropologique, est parallèlement devenu incapable de dissimuler les pratiques mafieuses qui n’ont cessé d’alimenter ses profiteurs, droite et gauche confondues. C’est désormais à la page des faits divers qu’il faut prendre connaissance de la vie politique française, et ce, comble de l’indécence ou de l’insouciance, alors que le chômage touche désormais de plein fouet 5 millions de nos compatriotes ! Ô certes, le pays légal peut respirer ! Paris ne vaut plus une messe puisque NKM a été élue candidate de la droite parlementaire aux municipales parisiennes et que le prochain maire sera de toute façon sociétaliste. Hollande peut continuer en toute tranquillité à racketter les familles pour rééquilibrer une branche famille qui n’est en déséquilibre que parce que l’Etat la pille allègrement, puisque l’opposition, d’accord sur le fond, fait le service minimum. L’Europe peut continuer à faire semblant de nous donner des leçons et de vouloir nous imposer ses « réformes », puisque nos élites dénationalisées ont déjà tout abdiqué ! N’empêche, retourner à ses occupations comme si rien ne s’était passé, ce serait ignorer ce qui frappe les observateurs les plus impartiaux : à savoir que ce n’est pas un pays réel vieilli et fatigué qui s’est levé et s’est mobilisé, et ne cesse désormais de veiller, mais la jeunesse même du pays, celle qui, assurément, ne vole, ne casse ni n’organise de tournantes — c’est pour ça qu’elle n’intéresse pas Taubira — mais qui, en revanche, est destinée, demain, à prendre les rênes du pouvoir. A côté de cette jeunesse-là, la quadra NKM paraît d’un autre siècle — d’un vingtième qui n’en finit plus de se liquéfier dans ses utopies permissives.

    Tous les espoirs sont permis. Ils le sont parce que ces jeunes ont eu, finalement, la chance à leur premier engagement d’être confronté au vrai visage de Marianne. Ils ont en même temps appris et compris que les fameuses valeurs républicaines dont ils étaient bassinés depuis l’enfance dissimulaient un mensonge et une compromission, bref, une imposture de tous les instants, sur fond de corruption et d’indifférence aux malheurs réels des Français. Oui, ce qui s’est levé depuis six mois finira bien par croître et produire ses fruits car cette espérance repose sur des racines solides : celle d’un peuple qui, en dépit des attaques de toutes sortes — morales, intellectuelles, démographiques, sociales et avant tout spirituelles — dont il est l’objet depuis tant de décennies, continue de résister. C’est à cette résistance du peuple français contre la tyrannie de l’imposture qu’il convient de consacrer toutes ses forces. La résurrection est à ce prix.

    François Marcilihac - L’AF n° 2864  http://www.actionfrancaise.net

  • [Vidéo] Manuel Valls dénoncé au Conseil des droits de l’homme à Genève

    Manif pour tous : la répression policière dénoncée au Conseil des droits de l’homme à Genève

    Intervention complète de M. Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour les Droits de l’Homme et la Justice, au Conseil des droits de l’homme à Genève lors de la 23ème session régulière, le 6 juin 2013.

    Merci Monsieur le Président,

    Dans le cadre de l’Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identités, d’arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de violences policières.

    Depuis plus de huit mois, des millions — je dis bien des millions- de français manifestent pacifiquement dans toute la France pour défendre la famille et les droits des enfants contre une loi nouvelle qui crée un droit à l’adoption d’enfants et au mariage par les couples de même sexe. Ce mouvement social est le plus important en France depuis Mai 68.

    Plutôt que de tenir compte de ce mouvement, le gouvernement a menacé de l’interdire, il le réprime par l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre la foule, par des violences policières, des arrestations et des détentions arbitraires par centaines, je dis bien — arbitraires et par centaines.

    Monsieur le Président, Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été interpellées (par la Police parisienne) et détenues en garde à vue jusqu’à trois jours durant. Sur ces 350 détenus, sept seulement ont été condamnés, très légèrement. L’arrestation des 343 autres était arbitraire et politique. En plus, des centaines d’autres personnes ont été arrêtés et retenus pendant plusieurs heures au prétexte de contrôles d’identités. Souvent, elles ont été arrêtées « au faciès », parce qu’elles portent ce vêtement marqué du symbole du Mouvement.

    A aucun moment, la légalité de ces arrestations n’a été contrôlée par un magistrat indépendant.

    Ces manifestants sont à présent fichés, leurs identités et empreintes sont conservées par la police. En outre, le gouvernement a ordonné l’identification dans l’armée des officiers proche du mouvement.

    L’ECLJ documente tous ces cas de répression : nous recevons de très nombreux témoignages, notamment de victimes de brutalités policières, y compris sur des enfants et des mères de famille.

    Monsieur le Président, cette répression doit cesser et être dénoncée.Elle démontre en particulier un dysfonctionnement grave des procédures de contrôles d’identité et de gardes à vues. L’ECLJ invite donc respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces violations particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être exemplaire dans le respect des droits de l’homme.

    Je vous remercie.

    Manuel Valls va-t-il gazé et interpellé les membres du Conseil des droits de l’homme à Genève ?

    http://www.actionfrancaise.net

  • La conscience sociale de Pierre Mauroy

     Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Pierre Mauroy, qui vient de mourir à l’âge de 84 ans, aura été, sur le plan national, le Premier ministre de la « rupture avec le capitalisme », mettant en œuvre le « programme commun de la gauche » avec des ministres communistes, sous la présidence de François Mitterrand.

    Il fut donc le chef du gouvernement responsable d’une politique de destruction de l’économie française, en 1981-82, qui conduisait le pays très rapidement à la faillite. Sous la pression internationale et notamment européenne, et aussi des électeurs qui aux municipales avaient (dès 1983) rejeté la gauche, il changea de politique in extremis, avec Delors aux finances. Mais si la catastrophe fut évitée, le chômage continuait de grimper, l’inflation aussi, et l’attaque contre les libertés scolaires, vigoureusement repoussée par les Français, sonna le glas du gouvernement Mauroy.

    Il faut se souvenir au moins de cela, qui est un strict minimum, pour goûter toute la saveur surréaliste du communiqué par lequel Steeve Briois, au nom du Front national, fait le panégyrique du grand homme. (Quant à Marine Le Pen, elle envoie ses condoléances à la famille, sans autre commentaire…)

    Le communiqué de Steeve Briois (texte intégral)

    "Suite à l'annonce ce matin du décès de Pierre Mauroy, Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais et Conseiller municipal d'Hénin-Beaumont, tient à rendre hommage, au nom du Front National, à un acteur politique majeur de la Vème République.

    "
Il a fait partie de ces authentiques hommes de gauche dont la conscience sociale n'a jamais été feinte. On ne peut que saluer aujourd'hui un engagement réel et sincère pour la défense des travailleurs français. Homme des 39 heures, de la retraite à 60 ans, des nationalisations dans des secteurs stratégiques tels que l'énergie et le secteur bancaire, Pierre Mauroy n'était pas soumis à l'ultralibéralisme et à la financiarisation à outrance. Il avait par ailleurs une profonde et salutaire estime de la notion d'Etat.

    "
Si les désaccords politiques étaient évidents et nombreux tant au niveau national que local, notamment sur l'Europe et l'immigration, il convient de saluer l’opiniâtreté et le courage de l'ancien Premier ministre, député, sénateur, Président du Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais et président de la Communauté urbaine de Lille Métropole."

    En février 2011, Pierre Mauroy avait été condamné pour "abus de confiance" dans une affaire d'emploi fictif à la communauté urbaine de Lille en 1992.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/