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  • "Merde in France" (1)

    Chacun sait que durant les vingt-trois premières années de la cinquième république la gôche resta dans l'opposition. Fortement empreinte de marxisme dès lors où il était question de critiquer la structure en place, la Sfio et ses descendants incarnèrent, contrairement à d'autres pays européens, l'ancrage politiquement excentré. La critique du capitalisme, notamment durant la première décennie de la cinquième république fut tellement peu fondée, que même Albin Chalandon, ministre de l'industrie sous Pompidou, finit par reconnaître que l'économie française ressemblait à cette époque davantage à l'économie soviétique qu'à celle des Etats-Unis. Depuis 1981, soit 32 ans, la gôche exerça le pouvoir 18 ans. En conséquence, même si c'est de peu, elle eut durant cette période davantage les rênes en ses mains que la droate.

    Le bilan si on prend en compte le dernier tiers de siècle, droate et gôche confondues, apparaît aujourd'hui comme particulièrement désastreux. Il me semble nécessaire d'ajouter à cette période, l'intégralité du septennat de Valéry Giscard d'Estaing, tant il augure les décennies qui suivirent, avec la furieuse envie d'y inclure aussi le quinquennat de Georges Pompidou, responsable par exemple de la détestable loi Pompidou-Giscard de 1973.

    En revanche, tout à fait différente, fut la décennie précédente lorsque le général de Gaulle fut au pouvoir. Le général donna à la France une nouvelle république, autrement plus musclée que les précédentes, gage de stabilité politique. Concernant l'économie, le gaullisme fut le choix d'un juste milieu entre capitalisme et communisme, que l'on peut qualifier d'économie mixte voire planifiée. Dernier volet, cette fois ci concernant la géostratégie et le diplomatie, le choix du général, peut être bien marqué par son attirance originelle pour l'Action Française, fut celui du renvoi dos à dos de l'Urss et des Usa. Cette option courageuse était à l'époque d'autant plus risquée que le pacte de Varsovie attendait son heure à nos portes.

    Alors que, pour l'instant, Valéry Giscard d'Estaing passe pour être le président le moins aimé de cette république, il me semble que sur le long terme, c'est lui qui a gagné. La société dans laquelle nous vivons aujourd'hui n'est autre que la sienne. Jamais Vge ne fut républicain, même s'il appartint à un parti du même qualificatif, thuriféraire de la démocratie libérale qu'il fut. La société dans laquelle nous sommes aujourd'hui contraints de vivre est la sienne et nullement celle du général de Gaulle le jacobin ou de François Mitterrand son lettré opposant. Souvenons nous justement du gouvernement Mauroy, celui-là même qui maintint les magnétoscopes japonais bloqués dans les ports français. Souvenons nous aussi du plan de nationalisations opéré par le ce gouvernement, même si la nationalisation à 100% était à l'évidence abusive, permettant de conserver dans le giron français de très nombreuses entreprises qui eurent été avalées sinon...

    Le grand vent libéral, initié par Reagan et Thatcher voici plus de trente ans , a dévasté le monde et occasionné bien des naufrages. L'Europe de Bruxelles qui n'est autre que celle qui s'inspire de la pensée anglo-saxonne, est peut être satisfaisante pour l'Angleterre, mais nullement pour les colbertiens que nous sommes par tradition. La diminution de nos avantages, inhérents au fait français, vient de cet absurde choix d'une société qui n'est pas conforme à notre génie national. L'erreur serait de croire que les Français aient tous à pâtir de ce choix. On vient d'apprendre ainsi que les 500 Français les plus riches, avaient vu le montant de leur fortune augmenter de 25% en l'espace d'un an. 25% ! Dans le même temps, les Français que l'on peut qualifier de normaux ou de représentatifs, viennent de voir les intérêts - déjà faibles - de leur compte épargne, encore une fois diminuer. Voilà qui ne surprendra pas les marxistes, dont le modèle sociétal de référence en matière de capitalisme est pyramidal. Si l'extrême pauvreté ne touche pas, en terme de pourcentage, beaucoup de Français, force est de constater, qu'ils sont très nombreux à surveiller de très près leur compte courant par peur de passer dans le rouge. C'est ainsi que la formulation naguère erronée et propagandiste, d'une France de riches toujours plus riches et de pauvres toujours plus pauvres, est aujourd'hui devenue valide. A titre d'exemple et de justification, l'exécutif a déjà autorisé pas moins de 10 milliards de hausse de prélèvements pour l'année 2014. La TVA par exemple, augmentera de 6 milliards. Rappelons que la Tva est payée par tous , et que les différents taux vont grimper. Rappelons aussi que ce sont les plus pauvres – merci la gôche, l'autre façon d'être libéral – qui sont les premières victimes de cet impôt indirect. Bien évidemment, une diminution majeure de l'impôt sur les sociétés – entendez les grandes – est aussi prévue.

    Le phénomène est général et engendre des conséquences sociales. A titre d'exemple, au début des années 60, c'est 22% des élèves des grandes écoles d'ingénieurs qui étaient issus de milieu populaire; aujourd'hui ils ne sont plus que 9%. Rappelons aussi que le fait "Sdf" n'était pas voici 35 ans. C'est un aspect désormais banal de la société contemporaine.

    Les Etats-Unis, Bruxelles, et nos gouvernements successifs et complices, descellent progressivement les différentes briques du mur français. L'idée même d'immigration, ridicule en période de crise économique intense à fort taux de chômage – qui peut contester ? - continue d'être portée aux nues malgré les évidences. Il n'est d'ailleurs pas impossible que cette immigration avec ce qu'elle implique de communautarisme et d'affaiblissement de la nation, ne satisfasse les «élites» au motif que notre société ressemble de plus en plus à celle existant outre-atlantique, contribuant ainsi à souder les deux entités.

    Je pense sincèrement que tout ce processus a été élaboré et pensé. Et en ce sens, il y a préméditation. Voilà qui justifie au motif des évidences, quitte à choquer les donneurs de leçons qui pousseront les hauts cris, le terme bien connu de «complot».

    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com

    note

    (1) Jacques Dutronc, bien sur.

  • Immigration : l’Australie expulsera tous ses clandestins

    CANBERRA (NOVOpress) – L’Australie ne compte pas baisser les bras face à l’immigration de masse. Ce pays-continent a annoncé vendredi la fermeture de ses frontières aux migrants clandestins. Si ces derniers atteignent l’Australie, ils seront désormais expulsés vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée, une île de 7 millions d’habitants au nord de l’Australie. « A l’avenir, nos gouvernements ont l’intention de s’assurer que le message soit délivré clairement aux réseaux de passeurs à travers le monde et aux criminels qui les soutiennent en Australie : les espoirs qu’ils vendent à leurs clients sont de faux espoirs », a déclaré Kevin Rudd, le Premier ministre australien.

    Cette décision politique, motivée par une population australienne soucieuse du respect de son identité, fait suite à une mesure récente mettant en place l’internement des immigrants illégaux dans des camps de détention offshore. Chaque année, plus de 15.000 clandestins débarquent en Australie, particulièrement venus d’Iran et d’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde (200 millions d’habitants à 90% islamiques). Des milliers d’Indonésiens se dirigent vers Christmas Island (photo), le point du territoire australien le plus proche des côtes indonésiennes.

    http://fr.novopress.info/

  • Lettre ouverte à un député qui a le courage de proposer une réforme du code de la nationalité, par ALCESTE

    Je crois, Monsieur le Député de la Nation, que nous sommes déjà en guerre civile ; d'ailleurs les récents propos de MM. Berger et J.P. Michel montrent que certains s'emploient à l'entretenir par doses homéopathiques, et que sous ces "évènements  spontanés" se dessine le test : jusqu'où les "souchiens "et les "forces de l'ordre" supporteront-ils provocations, insultes, agressions, mensonges, incendies de voitures, caillassages, sabotages ? Attentats ?...
    Vous   proposez, enfin de  changer les règles d'acquisition de la nationalité ? OUI, mais cela commence par supprimer le droit du sol.
    Nationalité par le mérite, OUI.
    Par le sang versé, OUI.
    Par simple occupation des lieux, NON.
    Et puis ce mot de communautarisme ne convient plus désormais : nous avons bien une communauté chinoise, mais retirée, décente, respectueuse de nos lois (pour l'instant, le mauvais exemple est contagieux, les Roms n'étaient pas naguère si revendicatifs...)
    Et encore dans les grandes villes des communautés provençales, auvergnates, gasconnes, un tantinet folkloriques, au souvenir du "petit pays ", mais Françaises avant tout, pro patria.
    L’islam fut  un envahisseur, l'Histoire le prouve : aujourd’hui  nous sommes envahis. Je dis envahis, pas encore "occupés".
    Mais vient le moment où le plus fort impose sa loi, Jean de La Fontaine l'a écrit. C'est un jugement de fait, pas un jugement de valeur.
    Vous ne réussirez probablement pas à obtenir la création d'une Commission d'enquête sur les dérives communautaristes, et encore moins, pour l’instant, un projet de loi pour refondre le code de la nationalité ; je crains même le passage en force, comme pour la loi Taubira, du vote des étrangers.
    Cette mesure de sécurité aurait dû être prise par N.Sarkozy ; il avait assez de culot , si j'ose dire, pour le faire.
    Merci pourtant pour votre initiative. Au moins aurons-nous eu le plaisir de lire cela sous la plume d'un élu de notre pays, nous qui n'avons plus d'estime pour le plus grand nombre, et d'avoir eu le courage de la rendre publique.
    Et je persiste : nous sommes déjà en guerre civile, sentiment généralisé. Insidieuse, mais guerre civile quand même.
    Mais… quelle police, quelle armée nous défendront ? Peau de chagrin déjà  sous les précédents présidents, et par leur indifférence à  notre territoire et à notre identité.
    Ceci est un mot inconvenant, je le sais, mais alors pourquoi avons-nous tous une carte d'identité ?
    Devrons-nous former des milices pour protéger nos vies ? Notre reste d'aviation viendra-t-il nous sortir de nos réduits ? Vous avez trop lu le "Camp des Saints ", me direz-vous ? Mais avec gpa, pma et euthanasie, nous vivons déjà le "Meilleur des mondes".
    Avec mes sentiments les meilleurs, Monsieur le Député.

  • Que répondre à un Témoin de Jéhovah ?

     

    Tel est le titre d’un petit fascicule très bien fait, des Editions du Sel,  sur ce qu’un catholique peut répondre à un membre de cette secte (à laquelle Laurent Glauzy vient de consacrer un livre).
    En voici le contenu :

    HISTOIRE :  D’où viennent-ils ?

    Une origine protestante
    Premier fondateur : C.T. Russell (1852-1916), protestant adventiste.

    Le protestantisme apparaît au 16e siècle quand Luther et Calvin, révoltés contre l’Église, la quittent, en emportant la Bible, qu’ils prétendent pouvoir interpréter librement. — Résultat : des centaines de sectes qui se contredisent.

    L’adventisme est l’une d’elles. Son fondateur, Miller (1782-1849), interprétant librement la Bible, prédit la fin du monde pour 1843, puis 1845. La date passée, une de ses disciples, Ellen White, affirme avoir eu une vision montrant que le Christ a spirituellement commencé la fin du monde en 1845. — Le mouvement adventiste se divise ensuite en cinq sectes concurrentes.
    Les prophéties de Russell

    Au sein du courant adventiste, C.T. Russell, interprétant librement la Bible, annonce, lui, la fin du monde pour 1874 puis pour 1914. Il fonde en 1878 son propre mouvement : la Tour de garde (Watchtower society), à Brooklyn (USA).
    En 1914, il rectifie ses calculs pour annoncer la fin du monde en 1918. Il n’aura pas besoin de les modifier une troisième fois, car il meurt en 1916.
    Les prophéties de Rutherford
    J.F. Rutherford (1869-1942), qui succède à Russel, explique que la fin du monde a spirituellement commencé en 1914. Il réinterprète la pensée de son prédécesseur, remplaçant ses écrits par les siens et excluant les réfractaires (qui lui reprochent d’avoir modifié l’enseignement du fondateur sur plus de 100 points doctrinaux). Il annonce le retour d’Abraham, Isaac et Jacob pour 1925. En 1931, malgré certaines oppositions, il impose à son groupement le nouveau nom de Témoins de Jéhovah.
    Les prophéties de Knorr
    N.H. Knorr (1905-1977), chef du « service publicité », lui succède. La transfusion sanguine (jusque là autorisée) est déclarée interdite par la Bible, et Harmageddon (fin du monde actuel) est annoncé pour 1975. L’échec de cette prophétie provoque une crise interne. Les pouvoirs du Président sont limités, au profit d’un « Collège central » d’une quinzaine de membres.

    Les réinterprétations de Franz, Henschel et Adams

    Ses successeurs F.W. Franz (1893-1992), F.M.G. Henschel (1920-2003) et D.A. Adams évitent de proférer de nouvelles prophéties. En 1980, ils autorisent la transplantation d’organes (condamnée en 1967 comme du cannibalisme). Ils gomment peu à peu la thèse selon laquelle la génération née en 1914 verrait le retour du Christ (défendue en 1920 dans la brochure : Des Millions actuellement vivant ne mourront jamais). Cependant, en 1981, le propre neveu du président, Raymond Franz, est exclu du Collège central pour avoir mis en doute la réalité de l’événement fondateur de 1914.

    PRATIQUE : Comment discuter ?

    Les « Témoins de Jéhovah » (TJ) aiment beaucoup discuter. Bible à la main et pied dans la porte, ils invitent au débat. — Connaissez-vous les règles du jeu ?
    La seule Bible ?
    « Notre seule autorité, c’est la Bible » affirment les TJ (comme tous les protestants). Et là-dessus, pilotés par l’index thématique qui figure à la fin de leur Bible, ils commencent à vous bombarder de citations. Mais…

    SENS STRICT OU SENS FIGURÉ ?

    • En parlant, on utilise les mots tantôt en leur sens strict (un manteau de laine) tantôt en un sens plus ou moins figuré (un manteau de neige, etc.)
    • Il en va de même dans la Bible. Avant de s’y référer, il est donc indispensable de s’entendre sur les règles d’interprétation. Comment savoir si tel passage doit être pris au sens propre, ou au sens figuré ? Et comment déterminer avec certitude ce sens figuré ?

    L’UNANIMITÉ DES TJ

    • Les TJ, par exemple, sont unanimes à dire que la phrase de Jésus à la Cène : Ceci est mon Corps, doit être prise au sens figuré. Dans leur Bible, ils traduisent sans scrupule « Ceci est mon Corps » par « Ceci représente mon corps ».
    • Les mêmes TJ sont tout aussi unanimes à affirmer que le nombre des élus indiqué par saint Jean [Ap 7] doit, lui, être pris au sens strict : 144 000 élus ; mais attention, avec la même unanimité, ils assurent que la mention qui vient juste après, « De la tribu de Juda, 12 000 » [Ap 7, 5], doit être prise, elle, au sens figuré.
    • D’où vient cette certitude, et, surtout, cette unanimité ?

    L’AUTORITÉ SUPRÊME DE NEW-YORK

    • Dans le monde entier, les TJ prêchent tous la même doctrine. D’où vient leur unité, alors que les protestants — qui prétendent également ne se référer qu’à la seule Bible — sont divisés en milliers de sectes concurrentes ?
    • L’unité de pensée des TJ vient évidemment de leur autorité centrale, la Watchtower Society, à Brooklyn (un des arrondissements de New York, aux USA).

    Les TJ prétendent ne s’appuyer que sur la Bible, mais en fait une autorité extérieure dicte leur interprétation. C’est donc de cette autorité qu’il faut discuter, d’abord, et non de telle ou telle phrase de la Bible, sous peine de tourner en rond.

    Les questions cruciales

    Avant d’invoquer la Bible, les TJ doivent répondre à la question : Admettez-vous, oui ou non, dépendre d’une autorité doctrinale ?

    Si NON, d’où vient votre unanimité ? Et à quoi servent le Collège central de Brooklyn, les surveillants locaux, la revue La Tour de garde, etc. ?

    Si OUI, alors, d’où vient cette autorité ?

    • Pourquoi n’est-elle apparue qu’au 19e siècle ?
    • Quelles preuves peut-elle donner de sa mission divine ?
    • Quelle est sa légitimité pour interpréter la Bible ?
    • De quel droit envoie-t-elle prêcher partout cette interprétation ?
    • Qui l’a établie dépositaire de la vérité révélée ?
    • Quand a-t-elle reçu la charge d’organiser les croyants et de surveiller leur foi ?
    • Au nom de quoi exclut-elle en condamnant ceux qui ne pensent pas comme elle ?

    Ces questions se posent de façon cruciale aux « Témoins de Jéhovah ».

    DOCTRINE : Faut-il une autorité ?

    A-t-on besoin d’une autorité pour comprendre la Bible ?
    Jusqu’au 16e siècle, l’ensemble des chrétiens répond : Oui !
    Jésus n’a pas écrit de livre. Il n’a pas ordonné : Allez et écrivez un livre qui contiendra tout ce qu’il faut croire. Il a transmis son autorité à ses Apôtres en leur disant : Allez, enseignez toutes les nations. Certains Apôtres n’ont rien écrit. D’autres ont écrit selon les nécessités du moment, sans prétendre tout dire. Ils ont surtout enseigné oralement. Et ils ont transmis leur autorité à leurs successeurs : les évêques.

    Jusqu’au 16e siècle, les chrétiens considèrent que l’enseignement du Christ n’est pas seulement dans la Bible. Pour bien comprendre l’Écriture, il faut être guidé par une autorité, celle que le Christ a lui-même instituée : l’autorité des évêques — successeurs des Apôtres—, et celle du pape, successeur de Pierre comme évêque de Rome). En effet Jésus dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église (Mt 16) ». L’apôtre Pierre meurt martyr le 13 octobre 64, dans le cirque de Néron (sur le Mont Vatican). Auparavant, il a sacré évêque son successeur saint Lin (témoignages de Jules l’Africain, Irénée de Lyon, Eusèbe de Césarée, etc.).

    Au 16e siècle, une partie des chrétiens dit : Non !
    Avec Luther et Calvin, un certain nombre de chrétiens se révoltent contre l’Église. Ils la quittent, mais en emportant la Bible. Ils prétendent désormais l’interpréter librement, sans l’autorité instituée pour cela par le Christ.

    Mais le Non se change en Oui !
    Très rapidement, ceux qui ont refusé l’autorité de l’Église se disputent. Ils se posent à leur tour en autorité et veulent imposer aux autres leur propre interprétation de l’Écriture ! Ainsi Luther, Calvin et les centaines de fondateurs de sectes protestantes.

    Que votre oui soit oui, que votre non soit non ! (Mt 5,37)

    Contre l’Église catholique, les TJ nient qu’une autorité soit nécessaire :

    Jéhovah ne fait point acception de personnes. Il n’a confié à aucune organisation ni à aucun homme, qu’il s’agisse du pape, des prêtres ou des hommes de loi, le privilège d’interpréter sa parole. (J.F. Rutherford, Intolérance, 1934, p. 59.)

    Mais en même temps, ils ont, à Brooklyn, une organisation centrale qui :

    • surveille l’enseignement dispensé dans le monde entier,
    • exclut ceux qui ne suivent pas son interprétation de la Bible, et
    • se prétend (sans l’ombre d’une preuve) le serviteur fidèle (Mt 24) chargé de donner la nourriture spirituelle à tous les chrétiens.

    Saine autorité ou manipulation ?
    Demandez compte à un catholique de son interprétation de la Bible : il fournira des explications plus ou moins pertinentes selon son degré de science, mais se référera toujours, en dernier ressort, à l’autorité de l’Église : autorité clairement affirmée, sainement exercée, consciemment acceptée et entièrement assumée. L’autorité du pape et des évêques catholiques remonte aux Apôtres.

    Demandez à un jéhoviste pourquoi son interprétation de la Bible vaudrait plus que les milliers d’autres interprétations protestantes. Il soutiendra mordicus qu’elle s’impose logiquement par la seule force de la Bible et prétendra vous le prouver à grands renforts de citations, sans vouloir admettre qu’il reproduit le schéma interprétatif de la Watchtower Society. Il est pourtant évident qu’il n’est que le propagandiste d’une doctrine élaborée à Brooklyn ! Il est soumis à une autorité, mais imposée par manipulation au lieu de s’exercer franchement. Pourquoi donc, sinon parce que cette autorité n’est pas légitime ?

    TÉMOIGNAGES : Les témoins de Jéhovah

    Günther Pape (1963) : les changements de doctrine
    Son père est mort en camp de concentration pour sa foi jéhoviste. Mais en consultant de vieux numéros de La Tour de garde, il constate d’importants changements de doctrine. Il rejoint finalement la véritable Église du Christ : l’Église catholique.

    Günther Pape, J’ai été témoin de Jéhovah (Salvator, 1977).
    Ken Guindon (1976) : un grand vide spirituel
    Jéhoviste pendant 20 ans (depuis 1957). Lors d’une controverse, il s’apprête à justifier ses négations habituelles (pas de Trinité, pas d’âme immortelle, pas d’enfer…), lorsque son interlocuteur lui sort : « M. Guindon, pourquoi ne pas parler de l’essentiel, Jésus-Christ et le salut ? » La parole le touche ; il réalise ensuite, progressivement, le vide de son « apostolat », essentiellement négatif et polémique.

    Ken Guindon, La Vérité vous rendra libres, Le retour à l’Église d’un ancien témoin de Jéhovah, (1989) et Les Témoins de Jéhovah, l’envers du décor (1990).
    Jean-François Blanchet (1979) : les fausses prophéties
    Jéhoviste à 17 ans (1966), il découvre en 1979 les fausses prophéties des TJ :

    Ils disent aujourd’hui que 1914 est la date de la venue invisible du Royaume de Dieu. Alors qu’à l’époque, ils entendaient bien que ce serait la fin du monde, et que le Royaume de Dieu allait venir littéralement sur la terre. [...] Or il est dit dans Deutéronome 18, 22 que celui qui fait une fausse prophétie est un faux prophète, et qu’on ne doit ni le craindre, ni lui obéir. L’un d’eux me répondit alors : « Ce verset-là, tu le lis à ta façon ! » Je tendis alors ma Bible : « Eh bien toi, dis-moi comment tu le lis  ». — Silence.

    J.F. Blanchet et Nicolas Hesse, Si des témoins de Jéhovah viennent vous voir, Téqui, 1992 (un des meilleurs ouvrages sur la question).

    Karl-Heinrich Geis (1998) : les inventions humaines

    Membre « oint » des TJ, il est bouleversé par le témoignage de Raymond Franz (1922-2010), exclu du « Collège central » pour avoir clouté de la version officielle des TJ sur la date de 1914. — Il lit dans la revue des TJ :

    [Question : ] Pourquoi les Témoins de Jéhovah ont-ils exclu (excommunié) pour apostasie des personnes qui pourtant affirment croire en Dieu, à la Bible et en Jésus Christ ?[Réponse : ] Pour être accepté comme un compagnon agréé des Témoins de Jéhovah, il faut :

    • [1] adhérer à l’ensemble des vérités bibliques,
    • [2] y compris aux croyances basées sur les Écritures qui sont spécifiques des Témoins.

    En voici quelques-unes : [...] En 1914, les temps des Gentils ou des nations ont pris fin, le Royaume de Dieu a été établi dans les cieux et la présence annoncée du Christ a commencé. (La Tour de garde 1/4/1986, p. 30)

    Retournant judicieusement contre les Témoins de Jéhovah l’argumentation qu’ils emploient à tort contre l’Église catholique, Geis commente :

    Donc [1] la Parole de Dieu, et en plus [2] les enseignements des hommes. Voilà ce que Jésus condamna sévèrement dans Marc 7, 9-13 en disant : Vous mettez habilement de côté le commandement de Dieu pour garder votre tradition [par exemple, Jésus a dit : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison vient », mais vous, vous dites : 1874, 1878, 1914, 1925, 1975] et de cette façon vous annulez la Parole de Dieu par votre tradition.

    http://www.contre-info.com

  • BCE-FMI-UE : la troïka censée sauver l’Europe de la crise a-t-elle organisé un énorme hold-up des contribuables ?

    La BCE, le FMI et l'Union européenne, que l'on appelle la troïka, ont refusé une restructuration immédiate de la dette grecque dès le début de la crise. Résultat de cette décision : ce sont les contribuables européens qui ont payé la facture.

    Atlantico : Après l'adoption de plusieurs plans de sauvetage pour les pays en difficulté, notamment la Grèce, la Troïka (le FMI, la Commission européenne et la BCE) est sous le feu de nombreuses critiques. Parmi celles-ci : ne pas avoir accepté une restructuration immédiate de la dette grecque afin que les détenteurs de dettes grecques puissent transférer ces "actifs", et donc le risque, vers les Etats européens, et donc les contribuables. L’action de la Troïka dans la crise a-t-elle consisté à faire peser le coût des mécanismes de sauvetage sur les contribuables européens ?

    François Lenglet : Il y a eu effectivement un transfert du risque des banques vers les contribuables de façon spectaculaire. Les banques ont fait plus ou moins faillite et se sont retrouvées dans des situations d'illiquidité. Par conséquent, le coût fut transféré sur le bilan des Etats, et donc sur celui des contribuables, avant de le déplacer de nouveau dans le bilan des banques centrales (au pouvoir financier en théorie illimité puisqu'elles sont à l'origine de l'émission de monnaie, NDLR) comme ce fut davantage le cas dans les pays anglo-saxons. Avec toutes les techniques de monétisation de la dette, nous allons dorénavant vers une diminution de la charge pesant sur les contribuables pour la reporter sur les épargnants. Les banques ont certes effacé pour 107 milliards de dette grecque début 2012, mais elles les avaient déjà transférés vers des détenteurs publics ou parapublics, même si ces opérations furent réalisées à perte pour elles.

    De manière générale, tout l'effort de redressement de l'Europe a été essentiellement concentré sur les contribuables. La Troïka, qui comprend le Fonds monétaire international, dirigé à l'époque par Dominique Strauss-Kahn, avait dès le début conçu un plan absurde en soi : la charge à la solde du contribuable était tout simplement trop élevée. Il y a eu dans un premier temps un véritable déni du problème. Nous nous sommes alors rapidement rendus compte que ce n'était pas tenable.

    La morale de l’Histoire est que les dettes excessives ne sont jamais remboursées. Résultat, petit à petit, nous avons commencé à alléger la dette grecque non plus en ne faisant payer que les contribuables, mais également les détenteurs de capital en imposant un "haircut", une restructuration de la dette, comme ce fut le cas dans les pays d'Amérique du Sud dans les années 1980. Ce qui a été fait pour la Grèce, et en partie pour l'Irlande où la durée de remboursement a été allongée, sera de nouveau décidé pour l'Italie, l'Espagne ou le Portugal. Ces pays se trouveront bientôt dans l'impossibilité complète de faire face à leurs engagements, ces derniers étant beaucoup trop lourds au regard de leur compétitivité et autres perspectives de croissance. Les calendriers de retour à 3% de déficit ont été détendus, ce qui est une façon de reconnaître que les contribuables ne peuvent en supporter davantage.

    Olivier Demeulenaere : Oui, ce fut un hold-up par lâcheté. L’Europe n’a pas eu le courage de trancher immédiatement. Il aurait fallu restructurer dès le début de la “crise grecque”, en 2010 et non en 2012 où il était déjà trop tard. Un défaut de paiement de la Grèce, accompagné d’une sortie de l’euro et d’une dévaluation, aurait certes été dommageable pour les banques allemandes et françaises, mais une action concertée de la BCE et des Etats à ce moment-là aurait pu leur sauver la mise et éviter un krach du système financier. Au lieu de cela, on a socialisé la dette en refilant le mistigri aux Etats, c’est-à-dire aux contribuables. C’était reculer pour mieux sauter : ces prêts des Etats furent en réalité des dons, puisque la Grèce était incapable de rembourser. Pire encore, on lui a enfoncé la tête sous l’eau en exigeant d’elle, en contrepartie de l’aide européenne, des mesures drastiques qui ont eu pour effet de plomber son activité économique et d’accentuer la casse sociale. Le bilan est catastrophique : tout le monde a plongé.

    Cette succession d’erreurs s’explique plus profondément par une raison politique, pour ne pas dire idéologique : Il fallait à tout prix sauver l’euro, ce dogme absurde, cette religion imposée aux peuples par les élites fédéralistes.

    Cependant, laisser la Grèce faire faillite, et mettre les banques qui en détenaient des actifs en difficulté, aurait-il davantage touché les citoyens européens par l'aggravation de la crise que cela aurait causé - surtout au regard des conséquences de la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008 ?

    François Lenglet : Pour faire simple, nous acceptons aujourd'hui les solutions que nous avons refusé hier. Il n'est pas certain que le coût en termes de "déstabilisation de l'Europe" et d’"aggravation de la crise" aurait été plus fort s'il y avait eu une restructuration de la dette grecque dès le début de la crise. La bonne solution aurait même été de sortir la Grèce de l'euro. Soyons honnêtes : ce qui est inévitable finira de toute façon par se produire. Avec son niveau de compétitivité, il n'y a aucun avenir pour la péninsule hellénique en zone euro. Elle ne pourra jamais rétablir sa situation sans retrouver la liberté de son taux de change, sans quoi nous tuerons ce pays auquel cas il faudra lui envoyer des milliards d'euros d'aide annuels tout comme Paris aide la Lozère ou la Corrèze.

    Maintenir une situation économique intenable uniquement pour le symbole est aberrant : il est aberrant que la Grèce soit encore dans la zone euro au même titre qu'il est aberrant qu'elle y soit tout simplement entrée. D'autres pays d'Europe du Sud auraient d'ailleurs eux aussi tout intérêt à sortir sans quoi nous alourdissons sans cesse le coût de la crise. Un coût à la charge des contribuables.

    Ainsi, pour éviter le risque de panique généralisée suite à la sortie d'un pays, il faudrait parallèlement renforcer les liens entre les autres économies restantes. Il faut donc à la fois redéfinir la zone euro et intégrer de façon plus profonde, durable et solide les autres pays membres.
    La suite sur Atlantico

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  • Le clown triste de Matignon, par Philippe RANDA

    Chaque été, on y a droit, au monstre du Loch Ness, brassardé à la croix gammée… Soit l’annonce de la résurgence du nazisme, avec, autant que possible, moultes milices bottées-casquées, sur fond d’Internationale noire prête à répandre « la haine et l’exclusion » à travers le continent et à faire couler le sang dans tous les caniveaux de nos joyeuses citées, de préférence les plus cosmopolites…
    Certes, de néo-nazis, on n’en montre guère, beaucoup moins en tout cas que de futés reporters ou de fins limiers, spécialisés dans la traque des prochains criminels contre l’Humanité, mais qui nous assurent tous avoir bel et bien vus celui ou celle qui a vu celui ou celle qui les a vus eux ou elles !
    C’est en quelque sorte une tradition et pas seulement française, rythmée par la chanson :
    « Il court, il court, le facho
    Le facho de l’été, mesdames,
    Il court, il court, le facho
    Le facho de l’été joli. »
    Cette comédie était jusqu’alors programmée avant la première étape du tour de France et oubliée dès les grands départs du 15 juillet, date à laquelle tous les Français se moquent de tout en général et du retour de la Bête immonde en particulier.
    Cette année, c’est au beau milieu de la Petite Reine (1) qu’on y a droit et, crise oblige, sans doute, même les complots hitlériens ne sont plus ce qu’ils étaient. On commence même directement, sinon par la chanson, du moins par un chanteur. Même pas français : Norvégien, celui-là, avec tout de même un beau nom viking : Kristian Vikernes ! Marié à une Française, c’est un auteur-compositeur de black metal, genre musical assez bruyant, ayant fort peu de rapport avec les valses viennoises, néanmoins plus supportable que le Rap, entre autre parce que moins répandu sur les ondes…
    Les fins limiers de la lutte anti-terroristes, au courant que le personnage avait été « l’un des 530 destinataires du manifeste extrémiste de Breivik, qui a tué le 22 juillet 2011 en Norvège 77 personnes » surveillait tout particulièrement ce viking-là, prouvant ainsi qu’ils ne réservaient pas leur redoutable attention qu’aux seuls chameliers suspects de nos paisibles contrées.
    Alors, lorsque madame Vikernes, mère au foyer de son état, mais «  tireuse sportive dans le Limousin » à ses heures,  a « acheté quatre armes longues, des carabines 22 long rifle », les inspecteurs Bourrel de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) se sont écriés en chœur : « Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! »(2)… C’est direct le placement en garde-à-vue du couple infernal au commissariat de Brive-la-Gaillarde pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », tandis que Manuel Valls, ministère de l’Intérieur, toujours prêt à ce « qu’ils ne passent pas », s’emballait en soulignant que « cet individu était susceptible de préparer un acte de terrorisme d’envergure », même si, comme il devait le reconnaître très vite, Vikernes n’avait « ni cible ni projet identifié. »
    C’est ballot, tout de même !
    Ballot comme le permis détenu par l’épouse pour acquérir légalement des carabines…
    Ballot comme l’explication donnée par le couple pour l’acquisition des pétoires en question : adeptes du survivalisme, ils préparent tout simplement leur survie dans un Futur qu’ils prévoient plus « âges farouches » que « paradis terrestre »… tout comme quelques centaines de milliers d’adeptes de cette théorie à travers le Monde…
    Ballot comme la condamnation officielle par Monsieur de l’acte d’Anders Breivik dont il se moqua en son temps du « sacrifice » en des termes sans ambiguïté : « Pauvre Breivik qui ne peut pas jouer à World of Warcraft depuis sa cellule. Je te souhaite de te tuer. Tu as tué plus de Norvégiens que de musulmans dont tu prétends nous protéger des crimes. »
    Ballot comme les témoignages des habitants de Salon-la-Tour, en Corrèze, dont aucun n’a jamais deviné l’extrême dangerosité de voisiner avec ce couple-terrible… dont le père trompait si bien son monde en saluant courtoisement ceux qu’il croisait, lorsqu’il se promenait avec chien et enfants…
    Ballot enfin comme l’absence de « projet d’attentat précis »…
    Ballot donc de faire prendre des vessies pour des lanternes, soit de nous repasser sempiternellement les mêmes navets chaque été… qui ne sont même plus réchauffés, mais cramés.
    « Il court, il court, le clown
    Le clown de l’été, mesdames,
    Il court, il court, le clown
    Le clown triste de Matignon. »
    Notes
    (1) Surnom donné à la bicyclette en général et au Tour de France en particulier.
    (2) Allusion à la célèbre série télévisée française Les Cinq Dernières Minutes, créée par Claude Loursais  en 155 épisodes étalés sur trois générations. Le commissaire Antoine Bourrel et son adjoint Dupuy recherchaient les indices qui permettaient à chaque épisode de découvrir le coupable dont le nom était dévoilé après que Bourrel s’exclamait : « Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! »… Ayant déjà fait allusion à cette série, j’en profite pour apporter la précision suivante : « Et non pas “Bon sang !”, expression que l’on ne retrouve sur aucun épisode publié, mais qui en revanche est celle utilisée dans divers pastiches de cette émission dont ceux imaginés par Gotlib dans la Rubrique-à-brac ».

  • Hurlement ! (1)

    On sait maintenant les développements de ce qu'il faut bien appeler le paradigme de Trappes, consécutifs à un banal contrôle d'identité. Pour rappel, c'est ainsi qu'une femme portant voile intégral s'est normalement vue abordée par trois policiers à des fins de vérification d'identité comme la loi l'impose. Le copain de la femme s'est interposé puis a fait appel à des « relations ». Les trois policiers furent alors roués de coups et plusieurs interpellations s'ensuivirent. Le soir même et les soirs suivants se déclenchèrent des explosions de violence par l'intermédiaire d'émeutes de type ethnique.

    Le fait est d'autant plus grave que la même semaine eurent lieu plusieurs déraillements de train commis par des jeunes du même acabit. On sait aussi que certaines des victimes ainsi que sauveteurs furent détroussés et volés sur place.

    Bien loin désormais de se limiter au seul fait de délinquance, c'est maintenant de terrorisme dont il s'agit. Voire même d'actes de guerre: «Une cinquantaine d'individus ont causé des troubles avec notamment des tirs de mortiers et de fusées sur la police».

    On prendra bien note d'effectuer un parallèle qui est aussi un distinguo entre l'extrême célérité avec laquelle le gouvernement s'est attaqué aussi bien à Troisième voie qu' Kristian Vikernes, dans les deux cas à tort, et la volonté de baisser le pantalon devant la canaille, pourtant facile à mâter.

    Amusant de constater que le personnage situé à la tête du parti socialiste n'est autre qu'Harlem Désir, fondateur de sos racisme. Et le clochard décérébré de postuler à l'époque qu'une société, c'est comme une mobylette, devant tourner au mélange. Jean Marie le Pen de lui répondre à l'époque que le mélange ne devait être que partiel sous peine de briser le moteur.

    Sur la voie du capitalisme, aussi bien les Etats-Unis que l'Angleterre sont «en  avance » sur nous. Et le fait ethnique d'avoir donc encore plus d'importance là bas qu'ici. Dans ces contrées américanisées, l'immigration constitue une des clés de voûte du système. Qui méconnaît d'ailleurs le rapport privilégié qu'entretiennent ces deux pays avec la variable immigration ? Fatalement, dès lors où les gouvernements français – de droite comme de gauche – décidèrent de mettre les pas de la France dans ceux de ces deux pays, ils choisirent aussi d'accepter toutes les tares consécutives à ce choix. C'est donc la politique menée depuis plusieurs décennies dont les Français ont à souffrir aujourd'hui.

    Je sais ce qu'est l'islamophobie si présente dans nos milieux, islamophobie que j'ai toujours contestée et avec un argument imparable: si l'islam était le problème, alors toutes les communautés ethniques liées à l'islam auraient des comportements similaires. Je constate que tel n'est pas le cas. Ainsi, par exemple, je constate que la communauté turque qui est musulmane, ne pose pas de problèmes majeurs dans notre pays. Tel n'est pas le cas, d'une autre communauté, elle aussi musulmane, dont nous avons à souffrir au quotidien les actes de barbarie. Bien sur, je sais les pesanteurs de la loi qui s'applique à tous, interdisant de poser certains problèmes et de les verbaliser. Soyons clairs – sourire - sur le sujet: quand bien même interdirait-on le théorème de Pythagore, qu'il resterait toujours opérationnel et utilisable. C'est ainsi que les actes de barbarie, de terrorisme – quand bien même certains le qualifient pour le problème qui nous concerne de « bas » - ne sont majoritairement pas d'essence musulmane.

    Encore une fois – sachant que j'ai déjà verbalisé le fait sur d'autres supports – ce n'est pas vous cher lecteur, ou moi, qui serions les premières victimes de l'application de la Charia conduisant à l'amputation de la main du voleur...

    Je ne crois toujours pas que ces phénomènes puissent déboucher sur une guerre ethnique ou qu'ils puissent aller plus loin. Aux Etats-Unis comme en Angleterre, le fait ethnique n'a jamais débouché sur rien de sérieux. En revanche ma crainte majeure, c'est que la communauté dont il est ici question, s'organise dans le cadre français, lors des prochaines consultations électorales, à commencer par celles de 2014. Si la constitution d'une liste postulant l'ethnicisme est prohibée par la loi, rien n'empêche des candidats de se présenter avec leur photo sur une affiche électorale, avec un visage et un nom très révélateurs, induisant ainsi un réflexe grégaire.

    Aujourd'hui déjà, mais demain ce grand danger...

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    note

    (1) « S'il me fallait renoncer à mon dilettantisme, c'est dans le hurlement que je me spécialiserais.» Cioran

  • N’en déplaise à Christian Vanneste : vive Louis XVI !

    Sidérant, de lire sous la plume d’un homme de culture et plutôt bien inspiré habituellement, tel que le député honoraire Christian Vanneste, un tissu d’inepties, au prétexte de faire de l’esprit accommodé de quelques bons mots épicés.

    En substance, le président du Rassemblement pour la France, parti groupusculaire s’il en est, compare de manière caricaturale et grossière le mollasson François Hollande et sa « cour » de médiocres ego avec nos rois de l’Ancien Régime. À bien le lire, on croit même trouver sous les traits de François Hollande une résurgence du malheureux Louis XVI que l’historiographie républicaine affubla des pires tares. L’iconographie de l’article est, d’ailleurs, on ne peut plus explicite.

    Ce qui est excessif est inutile, jugeait Talleyrand. Aussi devrait-on tenir ce texte pour ce qu’il est : un libelle d’humeur maussade où affleure la plus évidente mauvaise foi. Pourtant, il est révélateur d’un état d’esprit général autant que d’une amnésie singulière qui caractérise nos concitoyens à l’égard de la plus terrible rupture anthropologique et épistémologique que notre pays ait jamais connue : la Révolution française. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net