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  • Combien sommes-nous ? Par Alain de Montere

    Comment ?... mais comment pouvons-nous encore, en cette aube grise du vingt-et-unième siècle, supporter toujours - il est vrai de plus en plus mal - cette méprisable frange de la société qui, se dénommant « POLITIQUE », s'arroge par le système du trucage électoral le droit prétendu de nous gouverner. Quel droit ?
    Moi, féodaliste, dont la vénérable Maison, à l’égale de celle de Montmorency, a fait la France, je dénonce ce prétendu droit!
    Moi, monarchiste légitimiste, dont la Maison a fait la Fance, je dénonce ce prétendu droit!
    Moi, monarchiste Orléaniste, dont la Maison a fait la France, je dénonce ce prétendu droit !
    Moi, Bonapartiste, dont la Maison a fait la France, je dénonce ce prétendu droit !
    Moi, aristocrate étranger, dont la Maison a fait l'Europe, venu en France parce qu'attiré par ses lumières (pas celles des hallogènes attirant les allogènes comme des phalènes), et qui ai servi dans l'armée nationale de conscription, je dénonce ce prétendu droit!
    Moi, l'Anar, qui ne reconnaît aucun système de gouvernement, surtout pas la démocratie qui est la forme la plus pernicieuse de prostitution politique, je dénonce ce prétendu droit !
    Moi, le pauvre con qui paie, paie, paie et repaie l'impôt toujours plus inéquitable, (parce qu'un Franc chez Bergé et un Franc chez moi ce n'est pas vraiment la même chose), je dénonce ce prétendu droit !
    Moi, autre pauvre con, que l'on va bientôt contraindre à boufffer halal parce les POLITIQUES trouvent quelque(s) avantage(s) personnel(s) ou sont trop lâches pour s'opposer aux envahisseurs qui lèvent leur cul pour en adorer leur innommable divinité, je dénonce ce prétendu droit !
    Moi, le travailleur immigré européen d'hier (pas le rouge venu foutre le bordel, pas le profiteur des alocs et du travail au noir...) qui ai sué sang et eau pour me faire une place dans cette France qu'une Taubira appelle "Hexagone", je dénonce ce prétendu droit !
    Moi le Hmong, moi le Harki, qui nous sommes battus pour la France, et que les POLITIQUES ont méprisés, nous dénonçons ce prétendu droit !
    Moi...
    Oh ! non pas le rouge héritier d'un détraqué comme Robespierre; d'un opportuniste comme Danton; d'un illuminé pédéraste comme Saint-Just; d'un taré comme Marat; d'assassins comme Fouquier, Collot-Herbois, Billaud-Varennes... Non! Parce-que c'est justement lui et ses semblables qui sont aujourd'hui au pouvoir en France, comme hier à la Convention.
    Combien de centaine de milliers, de millions parmi vous dont le QI est nettement supérieur au bigleux de l'Élysée ? J'écarte comme ne pouvant entrer en lice un Ayrault, une Duflot ou une Taubira..., nullités avérées qui pointeront demain au chômage, telle une Voynet après son improbable parenthèse ministérielle - comme quoi ces gens sont sans pudeur!. Combien parmi vous, docteurs, agrégés, chercheurs et penseurs (nous oublierons bien évidemment le Lévy de service qui s'auto-proclame LE philosophe du siècle... mais lequel?), que le POLITIQUE méprise et ne caresse dans le sens du poil que lorsque nécessité oblige ?
    Combien parmi vous, obscurs, qui ont purement et simplement deux sous de jugeote ?
    Combien... ?
    Combien sommes-nous enfin pour dire qu'il y en a MARRE, et dénoncer ce prétendu droit de gouverner de ce gouvernement d'insufférables (1) fantoches parvenus ?
    Batho ? Un cas homonyme submersible, qui n'intéresserait personne, si une fois de plus Ayrault ne témoignait de sa vénalité et le Bigleux de sa lâcheté. Batho, facile: c'est une meuf, sans trop de charisme, pas vraiment de danger.
    Montebourg, là, y a un os: c'est une grande gueule... Et s'il lui prenait l'envie de me la casser ?
    Marine ? tel père telle fille. On a eu le premier sur un mot "malheureux", on aura la seconde sur une forfaiture en déviant la sémantique... européano-judaïco-socialo-germano...
    Tapie ? bah !...
    Quel (le) sera le(la) suivant(e) ?
    Pendant ce temps les POLITIQUES continuent d'engraisser sur notre compte. Et certains naïfs ont pu une seconde envisager que la Duflot démissionnerait pour soutenir sa collègue. D'abord, entre meufs, pas de solidarité qui tienne; cette connerie, c'est bon pour certains mecs à l'esprit attardé ! Songez à la différence de montant entre les virements sur le compte bancaire de l'intéressée avant et après sa nomination de ministre !
    Comme il faut bien savoir terminer, je vais le faire, mais non sans une pensée pour l'armée égyptienne, et l'immense regret que la nôtre ne soit plus foutue de mettre en ligne des généraux, voire des colonels qui en aient dans la culotte et le prouvent pour l'amour de leur Patrie !
    http://www.francepresseinfos.com/
    Note
    (1) Le mot « insufférable » signifie insupportable, insoutenable. Il s'agit d'un terme ancien, vieilli, peut-être vaguement dialectal (Sud-Ouest de la France). Il est en effet fréquemment utilisé par Robert MERLE dans sa suite romanesque « Fortune de France », qui présente la particularité de "reconstituer" le langage d'un gentilhomme périgourdin du XVIe siècle.

  • NSA, Snowden, Assange…: cette « lâcheté visqueuse » de l’UE

    Explication de vote de Bruno Gollnisch ayant trait à  la  résolution sur le programme de surveillance de la NSA (4 juillet 2013)

     J’entends mes collègues, M. Hanan, M. Tannock et d’autres, dire que tout cela n’est pas très grave parce que tous les pays, finalement, s’espionnent les uns les autres. Oui mes chers collègues. Mais le problème, c’est que tous les pays résistent.

    Si cela se passait sur le territoire américain, quand cela se passe sur le territoire russe, nous avons une réaction sérieuse de la part des Russes et des Américains. Nous n‘avons pas cette espèce de lâcheté visqueuse que nous rencontrons aujourd’hui de la part des européens.

     L’attitude, hier, du gouvernement du Portugal, de l’Italie et de la France est véritablement déshonorante. Ce Parlement, qui ne cesse de parler d’asile politique devrait évidemment en priorité l’accorder à Julian Assange et à Edward Snowden qui ont été dans cette affaire nos utiles informateurs.

    Au lieu de cela, l’un est pratiquement reclus prisonnier, sous une menace d’extradition absurde, dans l’ambassade de l’Equateur à Londres. L’autre est toujours en transit à Moscou.

    Véritablement, les gouvernements européens, par leur faiblesse, par leur lâcheté, et ce Parlement aussi, se sont déshonorés dans cette affaire.

    http://www.gollnisch.com

  • La GPA au menu du Parlement européen

    Lu sur Le Figaro :

    "Quelles suites l'étude commandée par le Parlement européen sur la gestation pour autrui (GPA) va-t-elle avoir? Sollicités par la commission des Affaires juridiques, une quinzaine d'experts français et étrangers ont dressé un état des lieux, dans les différents pays européens, de cette pratique «en plein essor». Leur travail sera présenté lundi après-midi aux députés européens.

    Huit pays sur les 28 que compte l'Union européenne autorisent ou tolèrent le recours à des mères porteuses. [...]"

    Comme d'habitude, le début d'une légalisation se fait en faisant pleurer dans les chaumières, technique reprise par l'Association des familles homoparentales :

    «Ce rapport indique qu'un large consensus des pays européens a pointé la nécessité d'accorder aux enfants nés par GPA une filiation reconnue dans le pays de résidence de la famille d'intention, ainsi qu'un statut civil. Nous réclamons le respect des traités européens, de la Convention internationale des droits de l'enfant pour que ces enfants puissent obtenir la transcription en droit français de leur acte de naissance étranger.»

    On commence par reconnaître cet état de fait, en attendant le jour où ils demanderont l'égalité pour tous... L'Association des juristes pour l'enfance, qui a déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre la circulaire du ministre de la Justice demandant aux tribunaux de ne plus refuser la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés de mères porteuses à l'étranger, explique :

    «Il s'agit d'un ordre aux officiers d'état civil de violer la loi ! Alors que des individus violent délibérément l'ordre public français, il est à craindre que des régularisations massives soient une forme d'encouragement à une possible législation. Les décisions à venir auront donc toute leur importance.»

    L'avocat Geoffroy de Vries s'inquiète de l'effet politique de cette étude présentée devant le Parlement européen :

    «La GPA ne fait pas partie du cœur de compétence du Parlement européen. Cependant, il pourrait à terme se saisir de la question, parce qu'est concerné le principe communautaire de la libre circulation des personnes (à savoir les enfants issus de GPA): il pourrait alors tenter de légiférer pour protéger l'intérêt supérieur de l'enfant, notamment en cas de déplacement de ces familles. Si la France est opposée à la GPA, comme l'a signifié François Hollande, il faut aller au bout de la logique. Et prévoir une convention internationale interdisant la GPA, à l'instar de la Convention d'Oviedo du 4 avril 1997, qui a interdit le clonage humain.»

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Plus de 100 000 euros la soirée du ramadan à la mairie de Paris

    Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, écrit au maire de Paris :

    W"Cette année encore, les parisiennes et les parisiens vont être appelés à dépenser plus de cent mille euros pour financer la soirée que vous organisez le 17 juillet dans les salons de l’hôtel de ville à l’occasion du Ramadan.

    Ne soyez pas hypocrite, s’il vous plaît, il s’agit bien pour la Mairie de Paris de favoriser une fête religieuse particulière. Vous voulez favoriser l’islam avec l’argent des contribuables parisiens alors qu’à plusieurs reprises, depuis vous êtes maire, vous avez spécialement désavantagé la religion catholique. Le PS organise depuis déjà de nombreuses années et en toute connaissance de cause la montée du communautarisme dans notre pays, aggravant sciemment et pour de mesquines visées électoralistes l’état du tissu social français. Mais voir un maire de Paris, au su et vu de tout le monde, oser organiser une « soirée à l’occasion du Ramadan » dans les salons de l’Hôtel de Ville relève de la pure indécence et a de quoi laisser songeur.

    Il vous est interdit, Monsieur le maire, d’utiliser l’argent des contribuables parisiens pour une telle manifestation sectaire qui viole ouvertement les règles de la laïcité française. Le préfet de Paris, l’année dernière, vous l’a rappelé. Toutefois, piteusement, il n’a pas été plus loin. Je vous demande donc d’annuler cette de réception du 17 juillet 2013.

    En tout état de cause, dans le cadre du budget pour l’année 2014, la décision du conseil municipal accordant des crédits pour cette manifestation, sera déférée pour annulation au tribunal administratif."

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  • Le tyran est celui qui gouverne contre la raison

    Extraits d'une réflexion de Michel De Jaeghere aux veilleurs :

    "Je précise que mon propos ne vise pas ici ceux qui se trouveraient contraints, malgré eux, à céder à la nécessité ; à faire appliquer cette loi sous la menace de sanctions pénales : la résistance est toujours affaire de conscience, d’appréciation individuelle des risques et des conséquences. Ceux qui ne sont pas exposés à ces risques n’ont pas qualité pour donner des conseils à ceux qui sont en première ligne.

    Ceux que je voudrais contredire, et pourquoi pas, convaincre, vous en connaissez certainement ; ce sont tous ceux qui contestent désormais le principe même de votre résistance, sous prétexte que la loi a été adoptée par le Parlement, et qu’elle l’a été, somme toute, démocratiquement. Je vais essayer de le faire en faisant un grand détour : un détour par l’Histoire. Je voudrais en effet essayer avec vous de remonter aux sources. Aux sources de la loi. 

    Qu’est ce qu’une loi ?
    Peut-on lui opposer sa conscience, quand on a contre soi la légalité de son adoption, le consentement, dit-on, de la majorité de la population. Peut-on, doit-on, résister à ce que François Mitterrand a appelé autrefois « la force injuste de la loi » ? J’essaierai de répondre en évoquant la naissance de la loi, là où elle est apparue, en Grèce, en m’aidant, notamment, des travaux de Jacqueline de Romilly. [...]

    Comme le proclamera Eschyle, ce qui différenciait les Grecs des peuples barbares c’est qu’ils n’étaient « esclaves ni sujets de personne ». Qu’ils étaient des hommes libres. Être un homme libre, à leurs yeux, c’était n’être soumis qu’à une seule souveraineté : la souveraineté de la loi. Cette différence entre grecs et barbares allait être cristallisée, au Ve siècle avant J.-C. par l’expérience des guerres médiques, ces guerres qui allaient voir les troupes innombrables de l’empire perse déferler sur la Grèce, et finalement échouer à Marathon, aux Thermopyles, à Salamine et à Platées. [...]

    « Ils ne sont esclaves ni sujets de personne. » Cette opposition est le sujet même du livre que compose alors, pour raconter ces guerres médiques, celui qui est considéré comme le père de l’Histoire : Hérodote. Hérodote y met en scène un étrange dialogue entre Xerxès, le roi des Perses, et un roi de Sparte exilé à sa cour, Démarate. Dialogue au cours duquel le spartiate aurait prévenu le conquérant, à la veille de l’expédition, que son entreprise était vouée à l’échec parce que les troupes perses étaient formées d’esclaves qui marchaient sous le fouet et qu’elles allaient trouver devant elles des hommes libres, éduqués dans l’obéissance aux lois.

    Dialogue imaginaire, et sans doute inspiré a posteriori par l’attitude des Spartiates à la bataille des Thermopyles. Texte fondamental parce qu’il illustre la ligne de partage que tracent désormais les Grecs entre civilisation et barbarie. Ici, des hommes soumis à la crainte d’un maître. Là des hommes laissés libres d’agir, mais qui se révèlent supérieurs parce que leur liberté s’accomplit dans l’obéissance aux lois.

    « Ils ne sont esclaves ni sujets de personne. » Xerxès n’incarne pas le despotisme parce qu’il est un monarque (la royauté subsiste en Grèce, notamment en Macédoine), mais parce qu’il prend des décisions selon son caprice, parce qu’il n’a pas d’autre loi que ses désirs. Les Grecs ne représentent pas la liberté parce qu’ils vivent sous des régimes démocratiques (beaucoup de leurs cités ne le sont pas, à commencer par Sparte) mais parce qu’ils obéissent aux lois.

    Dans une scène saisissante, Hérodote montre le roi des Perses étouffé de colère, parce qu’une tempête a détruit le pont de bateaux qu’il a fait construire sur l’Hellespont, notre détroit des Dardanelles. Il prend alors une décision inouïe : il fait fouetter la mer qui s’est ainsi rebellée contre lui. Le despote, le tyran, pour le Grec, c’est celui qui gouverne contre la raison, le Logos. L’homme libre, c’est celui qui n’est pas soumis à l’arbitraire, au caprice, parce qu’il connaît ses devoirs et ses droits, parce que ceux-ci sont fixés par la loi. Le gouvernement légitime, c’est celui qui s’exerce conformément aux lois. [...]

    J’ai parlé il y a un instant de la revendication des peuples en faveur de lois écrites. Mais les Grecs reconnaissaient, en réalité, l’autorité de deux sortes de lois : d’une part celles qui ressortissaient du comportement, de la morale et qui étaient restées non écrites ; d’autre part celles qui réglaient le fonctionnement des institutions, la propriété, la justice, et dont ils avaient exigé l’écriture pour échapper à l’arbitraire des grands.

    Les lois non-écrites, ce sont celles qu’invoque Antigone, l’héroïne de Sophocle, lorsque Créon prétend lui interdire d’ensevelir son frère. La légalité du pouvoir de Créon n’est pas mise en cause. Il est le roi légitime de Thèbes. Son décret n’en a pas plus de valeur pour autant parce qu’il n’est pas conforme aux lois non-écrites que les dieux ont inscrites dans le cœur de l’homme. Antigone n’est pas une anarchiste. Elle obéit à un ordre supérieur, elle obéit à d’autres lois : « Aux lois non-écrites, inébranlables, des dieux, dit-elle. Elles ne datent, celles-là, ni d’aujourd’hui, ni d’hier, et nul ne sait le jour où elles ont paru. Ces lois-là, pouvais-je donc, par crainte de qui que ce fut, m’exposer à leur vengeance chez les dieux. »

    Ces lois non-écrites, ce sont toutes celles qui commandent la vie morale de l’homme. Elles ressemblent étrangement, nous dit Jacqueline de Romilly, au Décalogue. Elles obligent à la loyauté, à la reconnaissance, à la fidélité en amitié. Elles commandent le respect des dieux, la sépulture des morts, la piété filiale, l’inviolabilité des hôtes. Elles interdissent de trahir sa patrie, de déserter au combat, de s’emparer d’un criminel réfugié dans un temple, de s’en prendre à un ambassadeur, de violer un serment, d’agir contrairement à un traité, de tuer un combattant qui se rend. Elles interdisent évidemment de former une famille autrement qu’avec un homme et une femme. Elles n’ont jamais la forme d’un droit. [...]

    Divines, ces lois sont, par-là même, éternelles et universelles. Elles s’imposent aux individus comme aux institutions. Elles sont sanctionnées par une réprobation, une honte universelle, par les châtiments que ne manquent pas d’infliger les dieux à ceux qui y contreviennent. [...] À côté, en dessous des lois non écrites, se trouvent les lois écrites. Ce sont les règles qui fixent les droits et les devoirs de chacun, déterminent le fonctionnement des institutions. Elles ont commencé, elles aussi par être non-écrites (tout simplement parce que l’écriture avait disparu). On a vu que leur transcription avait été une revendication du peuple contre les aristocrates et les rois, pour échapper à leur arbitraire. Qu’elles furent l’œuvre des législateurs comme Lycurgue ou Solon. Mais la façon même de procéder de ces législateurs est éclairante. Pour rédiger les lois, ils ne recueillent pas, en effet, le sentiment de l’opinion. Ils ne demandent pas ce qu’elle veut à la population. Ils ne font pas de sondages. Ils s’entourent de juristes, de savants, dont le rôle est de recueillir la tradition des ancêtres et d’en faire la retranscription. Ils n’inventent pas les lois, ils se contentent de mettre en forme celles que leur a léguées une tradition immémoriale. Derrière les usages, les coutumes, les habitudes séculaires, les Grecs croient en effet pouvoir discerner un nomos divin : un ordre naturel du monde dont tout l’effort du législateur sera de tenter de reproduire les contours. [...]

    Vous voyez qu’on est là aux antipodes de l’idée que la loi soit l’expression d’une volonté humaine, serait-elle « la volonté générale » chère à Jean-Jacques Rousseau et à notre déclaration des droits de l’Homme. Qu’elle doive refléter l’évolution des mœurs ou l’état de l’opinion. Ériger « en loi ses caprices », c’est, au contraire, aux yeux des anciens grecs la marque même de la tyrannie. [...]

    Qu’est-ce qu’une loi ? Une loi est certes un commandement de l’autorité légitime, mais elle n’est pas seulement cela. C’est un commandement qui vise au bien commun sans heurter les lois non-écrites qui sont inscrites dans le cœur de l’homme, non plus que l’ordre naturel du monde, tel qu’il est connaissable par l’exercice de la Raison. Tel est l’enseignement de la Grèce antique, dont notre civilisation est le prolongement. La loi qu’on vous oppose n’apparaît, à cette lumière, que comme un simulacre. Elle a pu être régulièrement adoptée par les institutions compétentes. Elle ne mérite pourtant pas le nom de loi :
    - parce qu’elle n’est pas conforme aux lois non écrites qui sont dans le cœur de l’homme,
    - parce qu’elle est étrangère à nos traditions ancestrales,
    - parce qu’elle n’est pas conforme à la nature humaine, à l’ordre naturel du monde, à la raison.

    [...] Héritière de la pensée classique, l’Église s’est inscrite dans ce sillage. Elle l’a proclamé par la bouche de saint Thomas d’Aquin : « Toute loi portée par les hommes n’a raison de loi que dans la mesure où elle découle de la loi naturelle. Si elle dévie en quelque point de la loi naturelle, ce n’est plus alors une loi, mais une corruption de la loi. » Jean-Paul II renchérit en parlant, sur le même sujet d’une « tragique apparence de loi » à laquelle toute conscience éclairée se doit de faire objection.

    S’opposer à la loi Taubira était un devoir. Exiger son abrogation en est un autre. L’une et l’autre attitude relèvent en effet de la véritable obéissance aux lois : aux lois non écrites qui sont inscrites dans le cœur de l’homme, à la loi naturelle et à l’ordre du monde, tels qu’ils sont connaissables par la droite raison. C’est en restant fidèle à ces lois, comme vous le faites ici ce soir, que vous continuerez à n’être esclaves ni sujets de personne, que vous continuerez d’être libres."

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  • Emplois aidés : trois milliards à réserver au secteur marchand !

    Le sophisme du vitrier.
    Cela dépasse l’entendement : la compétitivité est absente, les marges des entreprises sont à un plus bas historique, ces entreprises licencient et surtout n’embauchent pas, et c’est le moment que choisit le gouvernement pour contraindre le secteur non marchand à créer des emplois aidés dont la plupart sont inutiles et n’ouvrent pas à leurs titulaires une voie sérieuse vers l’emploi durable. En même temps, les emplois aidés ne sont disponibles au secteur marchand qu’à des conditions extrêmement restrictives et avec une grande méfiance. Une raison invoquée pour cette méfiance : l’effet d’aubaine dont profiteraient les entreprises pour créer des emplois qui de toutes façons auraient été créés. Et alors ? Si on suit le raisonnement, cela signifierait qu’il est préférable de créer des emplois qui n’auraient pas été créés, donc artificiels, au lieu d’améliorer la situation des entreprises, seules à même d’apporter une solution de long terme à l’emploi.

    Les emplois aidés sont de nouveau à un plus haut niveau
    Selon la Cour des comptes, le nombre des contrats aidés, qui était de 800.000 en 2000, était tombé à 600.000 en 2005, puis à 265.000 fin 2008 du fait du constat reconnu de leur inefficience. Ce qui n’a pas empêché qu’avec la crise, ce nombre est remonté, au point que Michel Sapin a récemment fait état de 540.000 au total, dont 340.000 déjà existants en 2012, auquel le gouvernement actuel a ajouté deux fois 200.000, notamment sous forme d’emplois d’avenir, dont le nombre attendu fin 2013 est de 150.000.
    Il en coûtait 3,4 milliards d’euros en 2009, avec un coût unitaire moyen allant jusqu’à plus de 13.000 euros, et à fin 2010 les contrats aidés occupaient 350.000 personnes dont les quatre-cinquièmes dans le secteur non marchand. Les 150.000 emplois d’avenir prévus devraient coûter annuellement 1,5 milliard d’euros.

    Tous les observateurs, dont la Cour des comptes, soulignent l’inefficience des emplois aidés dans le secteur non marchand
    On ne saurait mieux faire que de reprendre ici les conclusions du rapport établi en 2011 par la Cour des comptes : « Les observations relatives à l’efficacité de la mesure au regard des objectifs poursuivis sont plus préoccupantes : d’une part, les contrats aidés n’ont pas joué leur rôle contracyclique de manière satisfaisante, leur mobilisation s’étant révélée décalée par rapport à la conjoncture ; d’autre part, leur contribution à l’insertion dans l’emploi est, selon l’ensemble des études disponibles, très faible dans le cas du secteur non marchand. Ce constat s’appuie sur des travaux français et étrangers convergents dont de nombreux pays européens ont déjà tiré les conséquences : ainsi l’Allemagne, qui faisait un recours massif aux contrats aidés au début des années 2000, a très fortement réduit son recours à ce type d’instrument. La politique française de l’emploi, qui ménage encore aujourd’hui une large place aux contrats aidés, apparaît ainsi de plus en plus comme une exception dont la pertinence est discutable ».
    Il apparaît à la Cour des comptes qu’ « en définitive, les contrats aidés apparaissent davantage comme un instrument de politique de cohésion sociale que de politique de l’emploi ». La France n’a-t-elle pas plus besoin d’une politique de l’emploi, seule à même d’avoir un effet sur le long terme ? Mais, quitte à utiliser cet instrument, il faut l’orienter vers le secteur marchand, ou en tout cas orienter les ressources, non négligeables (plus de 3 milliards chaque année) vers la politique de l’emploi.

    Mieux vaut l’effet d’aubaine que des emplois de type « vitrier ».
    Une des objections, largement répandue, à l’aide publique au secteur marchand est la crainte de l’effet d’aubaine : pourquoi aider à la création d’emplois qui auraient été créés même en l’absence du dispositif ? C’est un sophisme. Et alors en effet ? Si l’on suit le raisonnement, l’État préfère créer des emplois (dans le secteur public) qui n’auraient pas été créés, simplement parce qu’un bon nombre d’entre eux sont artificiels. Ils apportent un remède tout autant artificiel et de court terme, tout en ne permettant pas d’apprendre un véritable métier. C’est la politique de « l’État vitrier » (voir encadré).

    Le paradoxe du vitrier
    On doit à l’économiste français du XIXème siècle Frédéric Bastiat la démonstration dite du paradoxe du vitrier. Il met en scène un jeune qui casse une vitre, et la réaction des badauds : « À quelque chose malheur est bon…ça fait marcher le commerce… sinon que deviendraient les vitriers… » Effectivement la destruction cause la dépense, fait travailler le fabricant de vitres, les poseurs et fait progresser le PIB [1]. Une expression un peu plus récente de ce sophisme se retrouve dans les trous du sapeur Camembert (on embauche des ouvriers pour creuser des trous et d’autres pour les combler). Le sophisme est facilement démonté par Frédéric Bastiat : si on avait consacré les ressources à autre chose que casser puis réparer les vitres (fabriquer des vêtements par exemple) on aurait ces vêtements en plus, tout en conservant les vitres intactes.

    Vaut-il mieux que l’État se comporte en vitrier, ou consacrer les ressources en question à diminuer le coût du travail pour les entreprises ? La réponse va de soi. Le fait que certains emplois auraient été créés de toutes façons – ce qui reste d’ailleurs à prouver – n’invalide nullement l’aide apportée aux entreprises. Même si tous les emplois créés relevaient de l’effet d’aubaine, ce serait encore bénéfique pour l’économie, car cela permettrait de remonter le taux de marge des entreprises, avec un effet induit sur leurs investissements, leur développement et la création de futurs emplois.
    Le gouvernement devrait se rappeler que de loin la mesure la plus efficace pour l’emploi de ces dernières années fut l’institution des emplois « zéro charge tpe ». Le dispositif est estimé avoir permis l’embauche de 80.000 jeunes pour un coût de 60 millions d’euros. Mesure éphémère (elle prit fin mi-2012) en raison du coût pour les finances publiques, elle coûta de fait beaucoup moins cher que les contrats aidés, et son efficacité fut immédiate. En réalité, et cette remarque vaut pour tous les gouvernements successifs qui ont eu recours aux emplois aidés du secteur non marchand, on retrouve la méfiance indéracinable à l’égard des entreprises : les entrepreneurs vont en profiter pour « s’en mettre plein les poches », augmenter les dividendes etc. Méfiance injustifiée, en tout cas pour les petites entreprises [2], qui rémunèrent peu leurs cadres et patrons, ne distribuent quasiment pas de dividendes et ne demandent au contraire qu’à investir et embaucher mais ne le peuvent pas dans l’état actuel de la conjoncture.

    Les emplois d’avenir
    Le gouvernement actuel a créé en novembre 2012 les emplois d’avenir dont il attend 150.000 contrats d’ici 2014. Le coût devrait en être de 1,5 milliard d’euros par an en régime de croisière. Le régime est destiné au secteur non marchand, et il en a étendu une partie du bénéfice au secteur marchand. Mais avec quelles restrictions ! Tout d’abord la subvention est égale à 75% du Smic dans le secteur public, mais elle n’est que de 35% de ce Smic pour le secteur marchand. Ensuite, les conditions d’ouverture sont de nature à éliminer ou faire fuir les entreprises candidates (voir encadré).

    Les conditions kafkaïennes de disponibilité des emplois d’avenir dans le secteur marchand.
    À l’origine (novembre 2012) le texte applicable au secteur marchand était le suivant :
    Art. R. 5134-164.-I. ― Est éligible à l’aide à l’emploi d’avenir l’employeur relevant du huitième alinéa de l’article L. 5134-111 qui :
        « 1° Propose au titulaire d’un emploi d’avenir une perspective de qualification et d’insertion professionnelle durable ;
        « 2° Appartient à un secteur d’activité présentant un fort potentiel de création d’emplois ou offrant des perspectives de développement d’activités nouvelles.
        « II. ― Les secteurs mentionnés au 2° du I sont fixés par arrêté du préfet de région, compte tenu des secteurs prioritaires définis au schéma d’orientation régional en application de l’article R. 5134-162.
    Se rendant compte de l’inefficacité de la mesure (pas plus de 33.000 emplois ont été créés en 8 mois), le gouvernement vient d’assouplir le régime. Mais là encore, avec quelles restrictions ! Depuis juin de cette année, les emplois d’avenir ont été étendus au secteur marchand, mais à condition qu’il s’agisse de CDI à temps plein s’adressant aux jeunes de 16 à 25 ans, de niveau CAP/BEP ou sans diplôme (les jeunes résidant en Zone de Revitalisation Rurale pouvant quant à eux aller jusqu’à un niveau BAC + 3 s’ils sont inscrits comme demandeurs d’emploi depuis au moins 18 mois). Ces CDI ne peuvent concerner QUE des entreprises dont le code NAF appartient à certains secteurs (action sociale, santé, construction, énergie, transports, environnement, arts et spectacles, luxe et agriculture) ou des structures ayant signé des conventions avec l’État au niveau national (La Poste, la SNCF et VVF Village). L’aide mensuelle est fixée à 35% du SMIC horaire brut pendant 3 ans. Dans le secteur non marchand, aucune restriction ne s’applique, il peut s’agir de CDD et la subvention est de 75% du Smic !

    Une étude du CAE (Conseil d’Analyse Economique) d’avril 20136, est d’ailleurs très critique à l’égard des emplois d’avenir, soulignant que « la solution n’est pas de les [les jeunes] placer dans des emplois du secteur public ou associatif dont toutes les études démontrent l’inefficacité du point de vue du retour à l’emploi ». Les emplois d’avenir « doivent être réorientés vers le privé » pour y financer 120.000 contrats (aidés à 50%), avec une formation « exigeante » à mi-temps.
    Comme on l’a vu dans l’encadré ci-dessus, cette étude présentée au Premier ministre en avril dernier n’a pas suffi, malgré le prestige de ses signataires, pour convaincre ce dernier de la nécessité de réformer vraiment le dispositif des emplois d’avenir. En effet, la modification intervenue en juin est extrêmement restrictive des secteurs marchands ouverts, exclut les CDD et l’aide reste limitée à 35% du Smic, contre 75% dans le secteur non marchand.

    Conclusion, il n’y a pas grand-chose à attendre pour la politique de l’emploi dans le régime actuel des emplois d’avenir, dont l’utilisation par le secteur marchand est rendue en pratique quasi impossible ou sans intérêt.
    Alors, plutôt que de multiplier les contrats dont la plupart sont du type « vitrier », mieux vaut utiliser 3 milliards de ressources exclusivement dans le secteur marchand, soit dans le cadre de contrats aidés qui leur seraient réservés, soit mieux encore en consacrant les ressources en question à l’amélioration de l’apprentissage.

    Bertrand Nouel,  Ifrap 5/07/2013 http://www.polemia.com
    Notes :
    [1] De la même façon que toute augmentation des salaires des fonctionnaires et en général des salariés du secteur non marchand se traduit par une hausse du PIB puisque la contribution des acteurs du secteur non marchand ne peut être calculée qu’au coût des facteurs.
    [2] Une récente étude montre que même dans les entreprises cotées, la rémunération annuelle moyenne des dirigeants du compartiment C d’Euronext (capitalisation boursière inférieure à 150 millions d’euros) ne se situe pas à plus de 268.000 euros.

  • Persécution politique des opposants à l'avortement au Fine Gael en Irlande

    Au lendemain du premier vote très favorable (138 voix contre 24 dans la chambre basse) à la loi mettant fin au principe de l’interdiction de l’avortement en Irlande – et même dans les 24 heures – quatre membres du parti au pouvoir, Fine Gael, ont été aussitôt exclus de leur mouvement pour avoir osé refuser de soutenir cette loi de mort.

     

     

    Terence Flanagan, Peter Matthews, Billy Timmins et Brian Walsh ont été radiés sans préavis jeudi et aussitôt leurs fiches de contact ont été effacés du site du parti, comme s’ils avaient commis un crime abominable méritant une forme de mort civile. Ils ont également été invités à libérer leurs bureaux, et le Fine Gael a fait savoir que lors de la prochaine élection générale, ils ne seront plus investis. On trouvera, pour les remplacer, des candidats mieux soumis à la culture de mort.

     

     

    Le Premier ministre Enda Kenny (Fine Gael), malgré les pression de membres sans portefeuille, avait clairement refusé à ses troupes la liberté de vote sur le texte qui autorise l’avortement pendant les neuf mois de grossesse en cas de « danger pour la vie de la mère » (un concept paradoxal en Irlande, où malgré – ou à cause de – l’interdiction de l’avortement on peut se vanter d’avoir le plus bas taux de mortalité maternelle au monde !), y compris lorsque la femme enceinte menace de se suicider si elle n’y a pas accès.

     

    Les quatre élus récalcitrants avaient été dûment avertis qu’ils perdraient le soutien et l’accès aux infrastructures du parti si jamais ils osaient quand même voter contre l’avortement. Mais ils ont tenu bon. Ils n’ont jamais fait mystère de leur intention de voter « non ».

     

     

    Leur courage paraît d’autant plus grand lorsqu’on voit de quelle manière leur carrière politique a été brisée, immédiatement et sans appel.

     

     

    Niamh Uí Bhriain, du Life Institute irlandais, souligne à quel point le Fine Gael et son Premier ministre se comportent de manière « autocratique » et « arrogante » – car le choix des candidats dans les circonscriptions n’appartient pas aux chefs du parti, mais à ses membres locaux. Elle estime qu’il s’agit d’une manœuvre d’intimidation pour empêcher d’autres membres de l’assemblée irlandaise de faire preuve d’autant de respect de leurs propres principes.

     

     

    On peut regretter d’avoir à se battre aujourd’hui sur le terrain de l’objection de conscience. Mais l’affaire devient de plus en plus urgente pour empêcher que la persécution active des défenseurs de la vie et de la famille ne devienne de plus en plus généralisée.
  • Daniel Mermet, un communiste aux méthodes capitalistes

    Daniel Mermet est le producteur de l’émission (ouvertement d’extrême gauche) « Là-bas si j’y suis » diffusée sur la radio publique France Inter. Le site gauchiste Article11 sort un article au vitriol sur les pratiques managériales peu orthodoxes de celui qui ne cesse de vociférer sur les patrons. Il est à noter que la direction de France Inter couvre les agissements de ce monsieur depuis de nombreuses années.

    Après Jacques Chancel l’année dernière, c’est Daniel Mermet qui vient de recevoir le Grand Prix de la SCAM (Société civile des auteurs multimédias) pour « l’ensemble de son œuvre ». Décernée le 21 juin dernier, cette gratification récompense un journaliste hétérodoxe de 71 ans qui a hissé le reportage radiophonique au rang d’art sonore et battu le pavé des luttes sociales en France et à l’étranger depuis un quart de siècle. Elle distingue aussi l’émission qu’il produit et anime chaque jour sur France Inter, « Là-bas si j’y suis », l’un des rares espaces dans l’empire audiovisuel français à faire écho aux luttes sociales et aux pensées dissidentes. Pour tout ce que la « gauche de gauche » compte en éditeurs, auteurs, artistes ou chercheurs ignorés par les grands médias, « Là-bas si j’y suis » (LBSJS pour les intimes) représente un refuge intellectuel en même temps qu’une fantastique aubaine promotionnelle : il n’y a guère que « chez Mermet » qu’ils peuvent accéder à un public de 610 000 auditeurs en moyenne (chiffres Médiamétrie 2012), réputés fidèles et réceptifs. Mais la remise du hochet de la SCAM – lesté tout de même d’un chèque de 7 000 euros – au baryton de la résistance FM fournit aussi l’occasion d’éclairer une facette plus méconnue du personnage : les pratiques managériales pas toujours très scrupuleuses dont il use avec les plus précaires de ses collaborateurs. L’heure étant venue d’honorer « toute son œuvre », arrêtons-nous un instant sur cette œuvre-là.

    Lire la suite sur Article11…

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  • Décès de Clément Méric, le Parti Solidaire Français affirme sa séparation des mouvements utiles au système

     

    Depuis le décès du jeune militant antifasciste, Clément Méric, jeudi 6 juin les français peuvent observer dans les médias et sur les réseaux sociaux un "débat" autour de la responsabilité des principaux concernés.

    Malgré l’ampleur de l’agitation le parti solidaire français refuse de l’alimenter pour des raisons déjà évidentes pour ses militants et ses sympathisants.
    Tout d’abords les principaux participants et récupérateurs du débat sont des mouvements dont, quelque soit la couleur politique, notre parti s’est toujours tenu à l’écart en raison de leurs idées et de leurs méthodes qui sont aux antipodes de toutes celles qui devraient êtres défendues par une association militant pour un rassemblement du peuple derrières des principes dans les quels chaque française et chaque français peut se reconnaitre.
    En effet cette affaire prouve une fois de plus à quel point les divisions, qui empêchent la France de faire sa vraie révolution, sont importantes malgré les souffrances de notre peuple provoquées par le sionisme et ses avatars tels que le mondialisme défendu alors aussi bien par la "droite" que par la "gauche". De plus la médiatisation de cette mort telle qu’elle est faite par les deux parties aujourd’hui ne peut qu’entrainer des actions plus violentes et des divisions importantes, souhait cher aux ennemis des peuples souverains et prospères.

    Le Parti Solidaire Français tient aussi à rappeler qu’il existe en France des partis politiques qui défendent un socialisme ou un nationalisme de couverture semblable à celui qui, source de xénophobie, a été instrumentalisé par les grands industriels producteurs d’armes afin de débuter l’une des guerres les plus violentes de notre histoire et par le sionisme afin de permettre la création de l’état d’Israël à l’aide de l’accord de Balfour.

    Nous pouvons aussi penser aux nationalismes de Bourguiba et de Sadate (prédécesseur de Moubarak) qui ont, respectivement, revendu leur pays aux multinationales occidentales et trahi Nasser en donnant le pouvoir à la bourgeoisie compradore, en privatisant les entreprises publiques et en tolérant la présence des frères "musulmans" qui déjà défendaient le capitalisme sans entrave et s’opposaient aux mouvements de travailleurs malgré le fait que cet homme se revendiquait de l’héritage nassérien. Bien sûr se rappeler de ces époques ne peut que nous faire penser en France à Strauss-Kahn qui faisait l’éloge de Moubarak, à Bernard Henri Levi, grand défenseur des révolutions arabes qui ont permis, en Egypte, aux frères musulmans de prendre le pouvoir et qui alors peuvent se trouver des points communs avec un parti "patriote" présent qu’est le front national qui aime chanter des louanges au peuple courageux qu’est le peuple de son maître Israël malgré le fait que celui-ci aime se revendiquer de l’héritage des grands moments passés de la France comme Sadate aimait se revendiquer de l’héritage nassérien.

    Le Parti Solidaire Français appelle donc les véritables socialistes et véritables patriotes à ne pas participer au jeu immonde du système et à rejoindre la lutte pour la justice sociale.

    M.Choveau Louis
    Conseiller du Bureau Exécutif du Parti Solidaire Français http://siegfried33e.wordpress.com/

    http://partisolidaire.blogspot.fr/2013/06/deces-de-clement-meric-le-parti.html