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  • Météo France, CNC, Ademe : la Cour des comptes dénonce le financement des opérateurs d’Etat

    Un rapport fustige les taxes dites “cachées”, ces vrai-faux impôts qui financent les opérateurs d’Etat, Météo France, les agences de l’eau, le centre national de la cinématographie, et qui explosent depuis 2007 : plus 28%. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui dépend de la Cour des comptes, estime qu’elles servent à maquiller le budget et préconise une réforme de grande ampleur.

    Il s’agit de ces taxes que l’on paie sans s’en rendre compte, des taxes dites “affectées“, et qui servent à financer les opérateurs d’Etat, des dizaines d’entités effectuant des missions d’intérêt général (Centre national du cinéma, agences de l’eau, Office français de l’immigration et de l’intégration, Météo France…). Par exemple quand on achète un ticket de cinéma ou quand on loue une vidéo, le Centre national de la cinématographie (CNC) récupère à chaque fois quelques dizaines de centimes d’euros. Même chose pour ces entreprises qui payent la taxe sur les activités polluantes, cela part dans les caisses de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

    Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), dépendant de la Cour des comptes, a recensé 309 taxes en 2011, qui misent bout à bout représentent 112 milliards d’euros, rapporte un rapport rendu mercredi au Premier ministre. ”La fiscalité affectée a augmenté de plus de 28% entre 2007 et 2011 contre 7% pour l’ensemble des prélèvements obligatoires“, a commenté le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud.

     

    Des taxes qui “encouragent à la dépense” selon la Cour des comptes

    Le CPO appelle donc à une rationalisation de ces taxes, afin de faire des économies. Didier Migaud explique qu’elles sont un “encouragement à la dépense“ mais aussi “une facilité” et “un certain confort” pour les opérateurs, qui gèrent leur budget en fonction des recettes. Cette argent échappe au contrôle du Parlement car chaque opérateur d’Etat reçoit directement l’argent, et le gère comme il l’entend.

    Les dépenses ne cessent d’augmenter mais le ministère de tutelle ne s’en préoccupe pas puisque cela ne rentre pas dans son budget. “Il faut refaire prendre conscience aux opérateurs qu’il s’agit d’argent public“, explique Didier Migaud.

    Dans ce cadre, le CPO recommande de “rationaliser” 214 taxes affectées à 543 organismes bénéficiaires, représentant 28 milliards d’euros. Le CPO propose dans un premier temps de réintégrer 33 taxes dans le budget de l’Etat, d’en plafonner d’autres voire même d’en supprimer certaines qui coûtent plus chères à percevoir qu’elles ne rapportent. La collecte de la taxe sur les poids-lourds coûte par exemple 20% de ce qu’elle rapporte, détaille le CPO.

    franceinfo  http://fortune.fdesouche.com/

  • Henry Kissinger souhaite le démantèlement de la Syrie et des nations dissidentes

    Dans une très récente présentation à la Ford School, l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger a commenté la situation syrienne actuelle, en exprimant sa préférence pour un pays brisé et balkanisé émergeant de l’unité actuelle contrôlée par Assad [1] :

    « Il y a trois résultats possibles : une victoire d’Assad, une victoire sunnite ou un résultat dans lequel les différentes nationalités acceptent de cohabiter ensemble, mais dans des régions plus ou moins autonomes, de sorte qu’elles ne puissent pas s’opprimer les unes les autres. C’est l’issue que je préférerais voir. Mais ce n’est pas une opinion populaire. »

    Après avoir été présenté comme « l’honorable Dr Kissinger », l’ancien homme d’influence âgé de 90 ans a commencé par une leçon d’histoire intéressante. Kissinger a expliqué en détail comment l’État actuel de la Syrie avait été conçu par les puissances européennes, comme ce fut aussi le cas avec l’Irak :

    « Tout d’abord, la Syrie n’est pas un État historique. Elle a été créée sous sa forme actuelle en 1920, et elle a reçu cette forme afin de faciliter le contrôle du pays par la France, après le mandat de l’ONU. L’Irak, pays voisin, a également reçu une forme étrange, dans le but de faciliter le contrôle par l’Angleterre. Et la forme des deux pays a été conçue afin de rendre difficile aux deux pays la domination de la région. »

    En raison de ses origines anhistoriques, Kissinger a expliqué que la Syrie actuelle a été conçue comme une unité nationale plus ou moins artificielle composée de différentes tribus et groupes ethniques. Puisque la récente « révolution » devient de plus en plus chaotique, Kissinger fait des remarques sur la nature de la situation actuelle :

    « Dans la presse américaine, la situation est décrite comme un conflit entre la démocratie et la dictature – et le dictateur est en train de tuer son propre peuple, et nous devons le punir. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Ce conflit a peut-être été lancé par quelques démocrates. Mais dans l’ensemble c’est un conflit ethnique et sectaire. [...] C’est maintenant une guerre civile entre les groupes sectaires [...]. Et je dois dire que nous l’avons mal compris dès le début. Si vous lisez nos médias, ils disent que nous devons nous débarrasser d’Assad. Et si nous nous débarrassons d’Assad, alors nous pouvons former un gouvernement de coalition. C’est inconcevable. Je suis tout à fait pour qu’on se débarrasse d’Assad, mais le conflit entre les Russes et nous sur cette question, c’est que les Russes pensent : vous ne commencez pas seulement par vous débarrasser d’Assad, ce n’est pas le problème, mais vous désintégrez aussi l’administration d’État pour vous retrouver comme en Irak – sans rien pour maintenir l’ensemble. Et puis vous aurez une guerre civile qui s’aggravera. C’est ainsi que ce désordre a pris sa forme actuelle. »

    Kissinger a auparavant fait des remarques concernant les avantages de briser les nations dissidentes en petits fragments, après quoi le chaos émergeant peut faciliter leur introduction dans un ordre mondial. C’est en substance la règle du diviser pour mieux régner. Ces observations récentes de Kissinger sont en phase avec les déclarations antérieures dans lesquelles il promulgue l’idée que les bouleversements sociaux et les troubles civils de masses doivent être utilisés comme des moyens pour fusionner les nations (y compris, par ailleurs, les États-Unis) dans un « système international ».

    « Les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national », a déclaré Kissinger au Harvard Crimson en 2012. Lorsqu’on lui a demandé quels étaient les problèmes les plus importants auxquels la société américaine devait faire face aujourd’hui, il a alors répondu :

    « Au niveau international, le problème est qu’il y a des bouleversements en cours dans chaque partie du monde, mais ces bouleversements ne suivent pas les mêmes causes fondamentales, donc les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national. »

    Le concept consistant à s’emparer des crises et des bouleversements, dont les causes peuvent différer de nation à nation, afin de parvenir à un ordre international, suit soigneusement la règle d’or de l’élite, à savoir qu’un ordre mondial provoqué par le chaos est préférable. En outre, Kissinger nous donne un aperçu de l’intention sous-jacente, que lui et ses compagnons du Bilderberg ont à l’esprit, en indiquant en quelques mots que les troubles civils – qu’ils soient motivés économiquement, politiquement ou socialement – doivent être saisis afin de fusionner les pays en un « système international » désiré.

    Dans un article de Prisonplanet.com de décembre 2008, Steve Watson écrivait que Kissinger, dans une interview pour Charlie Rose, le chouchou des Bilderberg, « a cité le chaos provoqué à travers le monde par la crise financière et la propagation du terrorisme comme une occasion de renforcer un nouvel ordre mondial ».

    Kissinger avait dit à Rose, il y a quelques années :

    « Je pense que lorsque la nouvelle administration évalue la position dans laquelle elle se trouve, elle voit une énorme crise et des problèmes terribles, mais je considère qu’elle peut y voir une lueur d’espoir d’où pourrait sortir un système international [2]. »

    Cette conversation à propos des crises et des bouleversements comme étant de simples moyens spécifiques à chaque pays vers un objectif mondial centralisé pourrait indiquer un plan transnational sous-jacent. Un concept sinistre qui suit le cours de la dialectique hégélienne classique, à savoir que le problème (qu’il soit réel ou feint) provoque la réaction qui en retour permet à l’élite de fournir une solution sur un plateau d’argent. Les paroles de Kissinger me rappellent de façon inquiétante celles écrites par Alexander Wendt de l’université de Chicago, qui en 2003, dans son traité intitulé Pourquoi un État mondial est inévitable : la téléologie et la logique de l’anarchie, a déclaré :

    « Les luttes nationalistes pour la reconnaissance ne sont nullement terminées, et plusieurs nouveaux États – “plus d’anarchie” – peuvent encore être créés. Mais alors que davantage de fragmentations sont d’une certaine façon un recul, elles sont également des conditions préalables pour aller de l’avant, car c’est seulement lorsque les différences sont reconnues que les identités peuvent être plus stables. (...) Loin de mettre fin au nationalisme, un État mondial ne sera possible que s’il embrasse celui-ci. »

    Ces paroles peuvent faire la lumière sur celles prononcées par Kissinger et ses collègues supranationalistes, qui révèlent en substance qu’ils sont très conscients du fait que la simple proposition d’un État mondial ne se fera pas – et que cela peut même échouer si celui-ci est proposé trop directement – et que le même objectif peut être mieux réalisé par la fragmentation et la balkanisation des États-nations, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, pour ensuite fusionner ces fragments dans une construction globale, généralement décrite comme le Nouvel Ordre mondial.

    Source : infowars.com

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Affaire Snowden : accepter l’inacceptable

    Un employé des services de renseignement américains révèle la dimension paranoïaque de systèmes d’écoute et de surveillance qui visent, entre autres cibles, la France, l’Italie, la Grèce. La réaction de François Hollande est ferme. Le lundi 1er juillet, le président de la République demande aux Etats-Unis de cesser « immédiatement » leur espionnage :...

    ... « Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés ». Dés lors, les négociations transatlantiques sont remises en question : « on ne peut avoir de négociations ou de transactions sur tous domaines qu’une fois obtenues ces garanties ». Le gouvernement et la direction du Parti socialiste reprennent le mot : c’est inacceptable ! On se prend à espérer… et l’on pèche par optimisme !

    Le mercredi 3 juillet, comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, la France ferme son espace aérien à l’avion du président bolivien, qui est obligé de se poser en urgence à Vienne et d’y demeurer pendant 13 heures. Motif : Edward Snowden serait dans l’appareil, ce qui n’est pas le cas. L’immunité qui protège le président Evo Morales et son avion est délibérément violée sur injonction de Washington. L’humiliation des Boliviens est partagée par tous les chefs d’Etat de l’Amérique latine qui publient des réactions indignées. En deux points, la réponse de François Hollande est pitoyable : [...]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

    http://www.actionfrancaise.net

  • Vincent Peillon a le mérite de ne pas cacher sa fureur révolutionnaire

    Guillaume Bernard, maître de conférence en histoire contemporaine, décrypte cette vidéo de 2008 dans laquelle Vincent Peillon s'en prend violemment à l'Eglise catholique :

    "[...] Monsieur Vincent Peillon a le mérite de retourner aux principes fondamentaux. Dans le fonds, tout le système politique moderne (que vous soyez libéral ou socialiste) repose sur une hypothèse : il n’existe pas d’ordre naturel des choses. Par conséquent, il n’y a de société que créée par les hommes : leur volonté ne sert pas à s’inscrire dans des corps sociaux existant naturellement (comme la famille) mais à les produire (ainsi, le mariage peut-il voir sa définition évoluer). La sociabilité est artificielle. De même que la société n’existe pas sans contrat social, l’homme peut et doit, lui aussi, se construire lui-même. L’école, telle qu’elle apparaît dans cette prise de position de Monsieur Peillon, a pour objectif de réaliser les promesses contenues dans l’artificialisme social : libérer l’homme, de manière particulière, de l’héritage des communautés d’enracinement et, de manière générale, de l’emprise de l’ordre cosmologique.

    Les droits de l’homme étaient, à l’origine, au XVIIIe siècle, déclarés inscrits dans la nature humaine : tous les hommes ayant la même nature, ils ont donc les mêmes droits. Dans cette pensée, seul l’homme abstrait et  décontextualisé (d’aucuns diraient déraciné) a, véritablement, droit de cité : le bon citoyen est celui qui accepte de se dépouiller de toutes ses particularités culturelles et sociales pour épouser les seules valeurs de l’ordre politique artificiel. Mais, dans ce contexte intellectuel constructiviste, voici qu’est « naturellement » en train d’éclore une nouvelle génération des droits dits fondamentaux : celle des droits de l’homme sans la nature de l’homme, voire contre elle. En effet, de même que la société est pensée artificielle, il est logique que l’homme puisse prétendre se définir lui-même : telle est la parfaite logique des théories constructivistes comme celle du gender.

    JOL Press : « C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi ». Ce propos est-il en cohérence avec l'esprit de 1905 ?

    Avant tout, il faut noter le vocabulaire très catholique (comme le terme « transsubstantiation ») utilisé dans cette citation. Cela accrédite l’interprétation de certains selon laquelle la loi de séparation des églises (essentiellement l’Eglise catholique) et de l’Etat était un moyen au service d’une religion de substitution : les droits de l’homme. La laïcité est, la plupart du temps, présentée comme la mise en œuvre d’un principe de neutralité (religieuse) de la puissance publique, la religion n’étant nullement persécutée mais son expression étant simplement reléguée dans la sphère privée.

    Il s’agit, là, d’une vision quelque peu simplificatrice et, pour le moins, idyllique. Elle passe sous silence la confiscation (sans indemnité) des biens du clergé sous la Révolution (ce qui explique, par la suite, le compromis du concordat de 1801, l’Eglise acceptant de ne pas revendiquer les biens dont elle a été spoliée contre, notamment, la rémunération des clercs) ainsi que la lutte acharnée contre les congrégations religieuses (en particulier enseignantes) commencées quelques années avant la loi de 1905 (notamment avec la fameuse loi de 1901 sur les associations permettant de priver ces institutions de personnalité juridique).

    Si, en raison de la transformation des circonstances, la laïcité peut apparaître, de nos jours, comme un rempart contre les empiètements publics des communautarismes et l’influence sociale du multiculturalisme (et donc au final comme un moyen de défense de l’identité du lieu), elle n’avait pas été conçue, à l’origine, dans ce but mais bien comme un moyen de transformer l’identité traditionnelle de la France.

    JOL Press : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec l'Eglise catholique »... François Hollande savait-il bien ce qu'il faisait en le nommant à l'Education ?

    Monsieur Vincent Peillon est non seulement un intellectuel mais il est aussi un militant politique. J’ignore totalement si le président de la République et le Premier ministre ont lu ses travaux et s’ils les ont pris en considération lorsqu’ils ont débattu de la composition du Gouvernement. Il y a sans doute plus à parier que c’est son poids personnel au sein du PS et celui du courant auquel il appartient (l’aile gauche du parti) qui a été surtout pris en considération. [...]

    Avec doigté et diplomatie, les Souverains pontifes ont essayé de définir, à destination des titulaires du pouvoir politique, une « saine laïcité » (expression utilisée par Pie XII en 1958) acceptable pour l’Eglise catholique : rejetant l’augustinisme politique, elle s’appuie sur la distinction évangélique des domaines spirituel et temporel préservant, ainsi, les domaines de compétence, différents et légitimes, de l’Eglise et de l’Etat. Cette approche a été développée par l’Eglise à une époque où la laïcité perdait quelque peu son caractère agressif envers le catholicisme. En effet, plusieurs étapes sont généralement distinguées dans l’histoire de la laïcité. Après une période d’agressivité (laïcité de combat), un modus vivendi s’est peu à peu dégagé (laïcité-neutralité) pour aboutir, selon certains, à une certaine maturité et donc à la possibilité de mettre en place des relations non plus de défiance mais de collaboration entre le politique et le religieux : c’est la « laïcité positive » (le politique y trouvant un intérêt puisque le religieux contribue culturellement, au-delà du cultuel, à la solidité du lien social).

    Ce concept a été élaboré non pour affirmer l’identité religieuse, sinon ontologique du moins historique, du corps politique, mais pour permettre à la puissance publique d’organiser le multiculturalisme et, au besoin, d’acheter la paix sociale. En tout état de cause, dans sa stricte acception, la laïcité suppose la réunion de plusieurs éléments : la neutralité de l’Etat vis-à-vis des diverses religions susceptibles d’exister sur son territoire, la relégation de la religion dans la sphère privée (ce qui n’exclut pas des manifestations publiques mais devant être étrangères à l’ordre public) et l’autonomie du pouvoir politique vis-à-vis de toute morale qui n’émane pas de lui même (sa légalité est, par principe, légitime). La laïcité (même assagie dans sa forme) suppose donc le monopole du politique sur l’ordre public : celui-ci peut donc apparaître incompatible avec la distinction évangélique des domaines qui, tout en excluant le sacerdotalisme, suppose que le lien social soit nourri de spiritualité (la miséricorde, par exemple, ne rend pas inutile la justice mais peut la dépasser)."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les bantoustans de la République par Georges FELTIN-TRACOL

     

    Dans l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid et jusqu’en 1994, le bantoustan était un foyer national attribué à la population noire suivant des critères ethno-linguistiques. Officiellement indépendants mais non reconnus par les autres diplomaties, les bantoustans formaient des unités territoriales dispersées en de nombreuses parcelles discontinues. Les habitants de ces États qui vivaient en République sud-africaine ne disposaient d’aucun droit civique parce qu’ils étaient considérés comme des étrangers.

     

    N’en déplaise au soi-disant ministère de l’« Égalité des territoires », la France de 2013 s’achemine subrepticement vers une situation analogue. Une nette accélération s’opère dans le cadre fictif de l’« acte III de la décentralisation » réclamé avec insistance pendant la campagne présidentielle de 2012 par le candidat François Hollande. Or le temps des responsabilités venu, la cigale socialiste s’est tue : le grand chambardement promis débouche sur une recentralisation insidieuse.

     

    Le président socialiste aurait pu apparaître comme un réformateur courageux qui s’attaque enfin au mille-feuille territorial hexagonal. Certes, la France est l’État le plus étendu de l’Union européenne; son armature administrative diffère bien sûr de celle du Portugal, de la Slovénie ou de la Finlande. En outre, la diversité des paysages et la cœxistence de plaines, de plateaux et de montagnes modifient tout raisonnement purement cartographique émis depuis Paris. Toutefois, l’encadrement géo-administratif du pays craque partout. On a recensé 17 000 groupements de collectivités territoriales, 36 786 communes, 101 départements, 26 régions, 5 collectivités d’Outre-mer, un Pays d’Outre-mer, 15 communautés urbaines, 202 communautés d’agglomération, 2358 communautés de communes, 5 syndicats d’agglomérations nouvelles et 14 787 syndicats de communes ! Tous ces ensembles exigent des élus : 519 417 conseillers municipaux, 4052 conseillers régionaux et 1880 conseillers généraux (ou bientôt départementaux). Les échelons administratifs s’empilent, d’où des dysfonctionnements permanents et croissants. On estime qu’elles se répartissent près de 60 000 corps administratifs et près d’un demi-million d’élus, ce qui fait de la France le pays qui a un élu pour 130 habitants environ ! Est-il par ailleurs bon que des régions comme Rhône-Alpes ou Provence – Alpes – Côte d’Azur aient chacune deux rectorats ? Que la région parisienne en est trois (Créteil, Paris, Versailles), cela peut – à la rigueur – se comprendre du fait du nombre élevé de Franciliens.

     

    Naguère maire de Tulle (2001 – 2008) et ancien président du conseil général de la Corrèze (2008 – 2012), François Hollande avait suggéré une refonte complète de la carte administrative. Mais cette belle intention s’est finalement transformée en trois projets de loi distincts. Le président a été contraint de revoir sa copie, car le parti dont il est issu est essentiellement une formation de notables élus qui tiennent à leurs mandats et qui embauchent les quelques rares militants…

     

    Le premier projet de loi instaure une nouvelle collectivité territoriale – la métropole – et autorise la métropolisation de Paris, de Lyon et de Marseille. Le deuxième, très contesté, ferait de la région le chef de file du développement économique, l’organisateur d’une « conférence territoriale de l’action publique » dans laquelle siégeraient des élus régionaux, départementaux et communaux, et le nouveau responsable de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de la gestion directe des fonds européens. Prévu après les élections municipales du printemps 2014, le troisième texte porterait sur l’intercommunalité à qui reviendrait désormais l’urbanisme. Ces trois projets ont déjà été bien amendés en commission parlementaire.

     

    Ces textes suscitent le vif mécontentement de nombreux élus locaux. Déjà, quand fut créée la Métropole Nice – Côte d’Azur de l’U.M.P. Christian Estrosi, le département des Alpes Maritimes a été de facto ré-organisé sans tenir compte des avis des populations, ni des contextes historiques. Plusieurs communes de l’arrière-pays niçois ont quitté cette structure métropolitaine et certaines n’ont pas voulu s’y associer. Ainsi, dans la vallée de la Roya, les villages voulaient-ils se rassembler sans pour autant intégrer son pendant mentonais du fait de vieux contentieux d’ordre historique (1). Mais le préfet n’a pas tenu compte de la volonté des habitants (il y eut des référendums organisés par les municipalités, consultations déclarées illégales par le préfet et qui exprimaient à 80 % la volonté des habitants de ne pas dépendre de Menton). Les populations en sont choquées et observent que la création de ces grandes entités copient le système centralisateur parisien sur le territoire du Comté de Nice qui, membre du Saint-Empire romain germanique, était une confédération de communes et de cantons libres. L’adhésion forcée dans ces métropoles donne l’impression (mais est-ce seulement une impression ?) aux Nissarts de ne plus être libres de décider de leur destin dans leur commune ou dans leur canton. On retrouve une hostilité similaire dans les Bouches-du-Rhône. Les élus de droite et de gauche contestent l’idée même d’une Métropole Aix – Marseille – Provence, programmée au 1er janvier 2015, qui concurrencerait à la fois le département et la région.

     

    Plutôt que réparer le territoire, les initiatives gouvernementales – tant de droite que de gauche d’ailleurs – fragmentent encore plus l’espace français : l’Hexagone éclate. On a maintenant un territoire fracturé dont la mise en place de métropoles hégémoniques va accroître jusqu’à l’intolérable les distorsions socio-économiques. « Vitrines de la mondialisation heureuse, les métropoles […] bénéficient d’un accroissement de leur P.I.B. et d’une augmentation du niveau de vie de ses habitants. Par leur poids économique et foncier, ces “ territoires de la mondialisation ” influencent et organisent la recomposition sociale de l’ensemble du pays (2). »

     

    Le projet de loi sur les métropoles donnerait à cette nouvelle structure administrative la concession de la distribution d’électricité, de la gestion des milieux aquatiques et du développement de la mobilité électrique (les voitures). Outre des transferts de compétences des départements et des régions vers l’instance métropolitaine, l’État pourra aussi lui transmettre l’aménagement, l’entretien et la gestion de grands équipements et d’infrastructures ainsi que le logement étudiant. L’hyper-classe dominante parie sur la métropole. « La logique et l’exemple de nos voisins voudraient que l’on réduisît le nombre de communes de 36 000 à 8 000 et que l’on supprimât le département et la région, pour les remplacer par huit provinces ayant leurs compétences (3) », suggérait dès 1998 Jacques Attali. Plutôt qu’une France des provinces, ce sera un archipel métropolitain !

     

    Atteints de cleptocratie, les hiérarques locaux cherchent toujours de nouveaux gisements financiers à détourner. Or les métropoles sont des zones économiques motrices. « En France, il y a trois types de territoires. Les “ locomotives ”, tout d’abord, ces zones urbaines compétitives, qui ont réussi leur reconversion et concentrent une forte activité économique et des revenus en progression. Des territoires “ wagons ” ensuite, surtout dans l’ouest ou le sud de la France : ils attirent les retraités, les résidences secondaires, le tourisme… Beaucoup d’emplois publics y ont été créés, au point qu’avant la crise les revenus des “ wagons ” augmentaient plus vite que ceux des “ locomotives ” ! Et puis il y a une troisième catégorie de territoires, ceux qui allaient mal avant la crise, les anciens bassins industriels, qui ne se sont pas reconvertis parce que leur industrie ne s’y prêtait pas, qui ont perdu leurs emplois, le nord-est de la France notamment (4). »

     

    De récentes études géographiques montrent l’effacement de la distinction classique France urbaine / France rurale au profit d’une nouvelle géographie hexagonale soumise au mitage urbain, grand phagocyteur de surfaces agricoles et d’aires sauvages. Il y a « une mutation du logement : d’un côté, le bi-logement ville-campagne. En France, il y a trois millions de résidences secondaires occupées a minima par quatre personnes; soit douze millions de Français qui ont deux maisons – toutes les élites sociales sont là. De l’autre, ceux qui n’ont qu’un logement mais vivent à la campagne : ils ne bougent pas régulièrement mais créent du lien social autour de leur maison (5) ». Tout autant géographiques et démographiques, les conséquences sont aussi sociologiques et politiques. « Avec l’étalement urbain, les banlieues, hier “ périphériques ”, se retrouvent situées au cœur des aires urbaines les plus riches et les plus actives de France. Les grandes métropoles, Paris et Lyon en tête, concentrent une part importante de quartiers difficiles. Cette nouvelle centralité place de fait les habitants au cœur de l’offre scolaire la plus riche et des marchés de l’emploi les plus dynamiques. Cette situation spatiale est à comparer avec l’éloignement d’espaces péri-urbains et ruraux. Elle ne garantit évidemment pas la réussite des individus mais rend ainsi possibles des ascensions sociales. C’est d’ailleurs ce à quoi on assiste à bas bruit à travers l’émergence d’une petite bourgeoisie issue de l’immigration maghrébine et africaine et à l’explosion du nombre de jeunes diplômés originaires de ces quartiers (6). » Cette « beurgeoisie » résulte du fait que les métropoles sont les portes d’entrée du Tiers Monde chez nous. L’Île-de-France est devenue une véritable « Île-du-Monde » parce que la mondialisation libérale favorise ces espaces productifs du marché mondial, les centres urbains, qui sont aussi devenus de hauts lieux du métissage et du système monoculturel de marché grimée en société pseudo-multiculturaliste. « Cet embourgeoisement touche l’ensemble des quartiers, y compris les quartiers populaires, et gagne désormais les proches banlieues qui, du fait de la raréfaction de l’offre de logements abordables, deviennent attractives. Par cercles concentriques, la métropolisation provoque une recomposition sociale des territoires allant de la ville-centre aux espaces péri-urbains et ruraux (7). » L’élévation sociale des populations étrangères et la fuite des populations européennes loin des villes-centres ré-agencent la trame spatiale (8).

     

    C’est dans cette perspective nouvelle qu’il faut comprendre la réforme du mode de scrutin des élections départementales ex-cantonales. En 2015, les électeurs voteront dans des circonscriptions redécoupées regroupant deux anciens cantons. Ils désigneront par un seul bulletin deux candidats paritaires au scrutin majoritaire à deux tours. L’opération réalisée par Manuel le Chimique vise très clairement à permettre aux socialistes d’avoir des obligés avec leurs partenaires verts et radicaux de gauche, voire communistes agacés par les outrances de Mélanchon. Les nouveaux cantons permettraient en outre de noyer dans un ensemble plus vaste le vote protestataire qui s’affirme de plus en plus dans les zones péri-urbaines et néo-rurales. Les politologues se sont préoccupés des récents résultats électoraux qui portent en eux des ruptures potentielles majeures en terme de géographie électorale. « Le système des partis politiques en France est structuré en cinq cercles en fonction de leurs relations avec les deux partis dominants [P.S. et U.M.P.]. Ils forment des cercles en étant plus ou moins satellisés par les deux principaux partis qui sont les astres dominants du système politique français (9). »

     

    Les dirigeants hexagonaux soutiennent la métropole qu’ils jugent comme la solution adéquate au remplacement prévisible des départements et des régions. À la métropole, les richesses et aux autres collectivités territoriales, la pression fiscale et les aides sociales… Commence une incroyable révolution silencieuse, génératrice d’un changement considérable des mentalités. L’effacement du triptyque commune – département – région au profit de métropoles néo-coloniales et de réserves néo-rurales de main-d’œuvre bon marché peut être problématique « pour l’organisation des territoires, mais pas en termes identitaires : l’homme post-moderne sait facilement changer de cadre de référence comme on change d’optique pour un appareil photo (10) ». Le propos paraît fort chimérique.

     

    La sociologie complète et affine l’approche géographique. Le sociologue lyonnais, Pierre Mercklé, évoque un questionnaire sociologique appliqué à un échantillon de Britanniques. L’étude des données indique une reformulation des cadres sociaux. Aux 45 % de la population répartie de manière inégale entre l’« élite », la classe moyenne établie et la classe ouvrière traditionnelle s’ajouteraient de nouvelles couches sociales : 6 % appartiendraient à une classe moyenne technique (informaticiens et techniciens médicaux), plutôt aisés malgré des niveaux de capitaux culturel et social faibles, 15 % seraient de jeunes « nouveaux ouvriers aisés » (électriciens, facteurs, plombiers), culturellement et socialement actifs avec des revenus moyens, 19 % relèveraient des « employés des services émergents » (dans les centres d’appel) qui sont urbains, culturellement actifs mais relativement pauvres, et 15 % formeraient un précariat très pauvre (11). Ces catégories sociales ont une répercussion géographique indéniable.

     

    Terre européenne originellement diversifiée dont les expressions culturelles furent souvent réprimées par l’affirmation politique d’un État central autour de Paris, la France entame un changement mortifère pour ses pays ravagés par l’hypertrophie urbaine. Si le discours officiel en faveur de l’homogénéité républicaine et égalitariste de l’Hexagone est largement responsable de la présente situation, n’oublions jamais que « l’unification de notre pays, l’unité de notre peuple et l’union de toutes nos nationalités sont les garanties fondamentales de la victoire certaine de notre cause (12) ».

     

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/

     

    Notes

     

    1 : L’histoire est très différente entre Menton et les villages de la Roya : ces derniers sont dans le Comté de Nice alors que Menton n’en faisait pas partie puisqu’il a dépendu des Génois puis de la principauté de Monaco. Le parler de Menton et de Monaco est à l’origine du Génois et se rapproche du parler corse fortement influencé par  Gênes. (N.D.L.R. : Un grand merci à l’ami Bob Le Nissart pour ses éclairantes explications.)

    2 : Christophe Guilluy, Fractures françaises, Paris, François Bourin Éditeur, coll. « Politique », 2010, p. 90.

    3 : Jacques Attali, « En finir avec les régions », L’Express, 19 mars 1998.

    4 : Laurent Davezies, « La France morcelée », Le Nouvel Observateur, 29 novembre 2012.

    5 : Jean Viard, « Il nous reste en gros 400 000 heures pour vivre », Libération, 25 et 26 février 2012.

    6 : Christophe Guilluy, op. cit., p. 33.

    7 : Idem, pp. 91 – 92.

    8 : Cf. Georges Feltin-Tracol, « Le territoire éclaté », Réfléchir & Agir, n° 43, hiver 2012.

    9 : Eddy Fougier, « La France des cinq cercles », Libération, 4 juillet 2012.

    10 : Anne-Marie Thiesse, « Dans la tradition française, la région est un archaïsme ou une menace », La Tribune – Le Progrès, 8 février 2010.

    11 : Le Monde, 26 juin 2013.

    12 : Mao Tsé-toung, « De la juste solution des contradictions au sein du peuple », Le petit livre rouge. Citations du président Mao Tsé-toung, Le Seuil coll. « Politique », 1967, chapitre XXV.

  • Croire, obéir et combattre

    Cette semaine, j’ai réussi à réveiller la conscience d’un ami sur certaines réalités. Pas toutes les réalités, mais disons certaines réalités assez dérangeantes. Ce n’était pas une tâche facile, loin de là. L’esprit humain a une capacité de résilience énorme lorsqu’il est bousculé. En abordant des sujets épineux, je percevais dans son regard troublé comme une sorte d’angoisse existentielle mélangée à de l’espoir mystique. À travers lui, je me revoyais, quelques années plus tôt, avec le même regard, et cela apaisait mon âme. Mais pas le temps de me reposer sur mes lauriers, car la marche de l’histoire n’attend pas. Pour quelques brebis sauvées, combien de vaines paroles perdues dans le désert ?

    Gare à l’autosatisfaction primaire, le militant nationaliste n’est pas un prophète. Pas encore. Il n’en a pas le pouvoir, et pourtant devenir prophète doit être notre objectif. Nous sommes tout au plus une lanterne légèrement plus éclairée que les autres, qui tente, avec ses maigres moyens, d’étendre la portée de sa lueur. Notre but doit être tourné vers la recherche de la perfection et la propagation de la Vérité.

    Ce constat m’a fait réfléchir sur la complexité de la psychologie humaine. Je ne vais pas vous parler ici de la psychologie moderne déviante des coreligionnaires de Freud. Ce genre de procédé finit toujours par les mêmes conclusions. À savoir qu’au final on vous ressort la même réplique rédhibitoire, qui consiste à faire croire aux individus, qu’ils veulent inconsciemment pénétrer leur parent de sexe opposé, pour mieux tuer celui de leur propre sexe. Navrant de stupidité. Et dire que ces préceptes sont à la base de la psychologie moderne et gonflent abondamment les portefeuilles de ces gourous malicieux que sont les « psys ».

    Ici s’arrête ma digression. Je vais être plus consensuel. L’idée est juste d’établir une sorte de classification, volontairement simplifiée, des différentes catégories psychologiques dans lesquelles s’enferment les hommes. Le but est simple : combattre plus efficacement nos deux principaux ennemis que sont le déni et l’ignorance.

    Vous êtes arrivé sur cet article avec vos convictions, vos doutes, votre expérience et vos connaissances. Lorsque l’on prétend chercher la vérité, il convient généralement de se servir de ces attributs (peu importe qu’ils soient des forces ou des faiblesses, seule la volonté de s’améliorer importe) pour augmenter son érudition. La mauvaise méthode consiste à s’appuyer uniquement sur ses acquis, ou à nier une évidence qui pourrait raviver nos doutes, ou nous plonger dans une situation intellectuelle inconfortable. Aussi, je ne peux que conseiller au lecteur que vous êtes, d’essayer au maximum de faire le vide dans son esprit. Ce n’est pas une chose facile, j’en conviens, mais c’est primordial.

    De la même manière, prenez aussi en compte que votre interlocuteur n’est pas forcément aussi ouvert que vous l’êtes. Beaucoup de personnes sont prêtes à refuser des réalités criantes pour conserver leur confort intellectuel ou leur routine. Les gens ne se remettent pas en question, ou très peu. Quelle hérésie de croire que l’autre est prêt à douter, pour caresser un espoir de vérité, diront certains.

    À vrai dire, que ce soit lors d’échanges privés, de correspondances diverses ou même de débats sur des réseaux sociaux, j’ai pu répertorier grossièrement 3 types de personnalités typiques. Il en existe bien d’autres.

    Le premier type d’individu est celui qui ne se pose aucune question. De nature individualiste et égocentrique, il se complaît dans son train-train quotidien et ne cherche simplement qu’à jouir comme il peut de l’instant présent. Lorsqu’il est amené de force à un débat qu’il aurait volontiers refusé, il répète machinalement les dogmes de la pensée unique. Il prêche aveuglément sans prendre le temps de mesurer la portée de ses paroles ou privilégiant la passion à la raison. Pour information, l’attitude qui consiste à faire passer son cœur avant son cerveau est le terreau fertile sur lequel repose le sophisme destructeur.

    Qu’on se le dise, la proportion de ce fragment de la population n’est pas aussi élevée que ce que l’Engeance voudrait nous faire croire. Verre à moitié plein ou verre à moitié vide, notre perception des choses ne dépend que de notre pugnacité à vouloir inverser la tendance. Pour être parfaitement honnête, j’affirme sans aucun détour, ni aucun calcul, qu’une orientation guidée vers les contradictions énormes qui pullulent dans ce système pourri, peut suffire à bousculer leurs consciences. D’ailleurs, au départ, ne sommes-nous pas tous passés par cette étape douloureuse avant d’entrevoir la lumière ? Je ne connais personne qui, dès la naissance, a eu le culot d’affirmer connaître tous les pièges que nous tend l’Engeance. Le Système tente de nous décourager et de nous faire croire que notre extinction est une fatalité immuable. Pourtant, ôter les masques est possible, puisque nous l’avons fait. Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

    Le second stéréotype, plus rare, mais très dangereux, est celui de l’éclairé calculateur. Lui a compris les pièges qui découlent du Système, par expérience ou par intelligence. Son vécu l’a poussé à reconsidérer ses positions, non dans le but de parfaire son érudition, mais pour profiter malicieusement des failles d’un système, uniquement à des fins personnelles. Comprenant que, dans son intérêt matériel, par volonté de conserver son intégration sociétale ou par aspiration d’une élévation sociale, il est préférable de tenir des faux discours ou de répandre des semi-vérités (donc des semi-mensonges), il ne cherche surtout pas à détruire les inepties républicaines, car il en vit. Il pousse parfois le bouchon jusqu’à se présenter comme un dissident intellectuel persécuté, galvaudé par le surplus d’égo que lui procure le fait de se présenter comme rebelle, alors même que sa doctrine n’est en rien anticonformiste. Il s’agit au mieux d’une façade éphémère destinée à attirer les égarés non avertis, ou, au pire, d’un conformisme politique avoué, destiné à rehausser son désir de respectabilité. Inutile de dire qu’il est pratiquement impossible de raisonner ces derniers. Ils n’agissent que pour leurs aspirations personnelles et sont prêts à valider toutes les compromissions, même les plus folles, afin de prolonger leur présence publique agréable.

    Le troisième et dernier comportement est de loin le plus intéressant. Je veux bien sûr parler de l’homme érudit et intègre. Lui, ne cherche pas à satisfaire ses envies personnelles ou à briller sur les plateaux de télévision. Seule la quête éternelle de la Sainte Vérité le préoccupe. Et c’est cette force qui l’a amené à démystifier les attrape-nigauds déversés volontairement par le pouvoir, sur la route qui mène à la connaissance. La perfection n’étant pas de ce monde, il se peut tout de même qu’il n’ait pu éviter, dans son passé, de glisser sur toutes les peaux de banane qu’on lui a jetées. Mais, à chaque fois qu’il s’est rendu compte de la supercherie, il a pris ses distances.

    C’est la catégorie à laquelle nous devons tous aspirer, si ce n’est pas encore le cas. Si vous êtes sur propagandes.info, c’est probablement votre cas. En effet, il n’y a rien à gagner physiquement en adoptant une doctrine radicale et pure. Les seules récompenses que récoltent généralement les plus intègres sont les diffamations, les coups et le mépris. Tel est le prix de la réelle dissidence. Mais de ces considérations ils n’ont que faire, puisqu’ils savent qu’ils sont dans le vrai, ou très proche de ce dernier.

    Lorsque l’on pense appartenir à cette catégorie, il est de notre devoir de tout faire pour élever au maximum son niveau de conscience ainsi que celui de son entourage, tout en gardant une humilité exemplaire. C’est d’ailleurs la maxime qui anime l’Œuvre Française : « militer est un devoir au service de notre idéal ». Ne dit-on pas qu’il n’y a rien de plus dangereux pour le Système qu’un homme sûr de ses convictions ?

    C’est aussi la position que partage Hervé RYSSEN dans son dernier ouvrage de très grande qualité, La Guerre eschatologique. Et puisque l’on parle de son essai, notons aussi que l’auteur explique pourquoi il est important de garder les pieds sur Terre. Je m’explique. Il met judicieusement en garde ceux qui pêchent par excès d’orgueil ou par frustration et qui traitent avec mépris ceux dont le niveau est plus modeste, voire carrément faussé. Voici un court extrait de sa pensée qui force le respect :

    « Tous les espoirs sont permis, à condition d’avoir une foi absolue dans la victoire. Dans cette perspective, le mitant nationaliste n’est pas un « initié » qui « médite » seul en « haut des cimes », mais un prêtre, dont le devoir est d’aller au peuple, d’instruire le peuple, de trouver dans le peuple celles et ceux qui vont comprendre le monde, rayonner autour d’eux et marcher avec nous en entraînant les autres. Il est certes beaucoup plus simple de mépriser son prochain que de l’affranchir de ses servitudes. Mais nos compatriotes méritent un peu d’indulgence : ce ne sont que des pauvres goys trompés par une propagande insidieuse et omniprésente, et non pas des « veaux » comme on l’entend trop souvent, dans la bouche de tous ceux qui ont déjà renoncé à la victoire. » (1)

    Je sais combien il est difficile des fois de garder la tête froide, surtout lorsque l’on se confronte au déni le plus évident. Moi-même, je l’avoue honteusement, mon manque de patience m’a amené à adopter la mauvaise réaction (que celui qui n’a jamais pêché me jette la première pierre). Pourtant, il est de notre devoir de multiplier en toutes circonstances les révolutions intellectuelles, aussi difficile que cela soit à mettre en œuvre.

    Je voudrais terminer là-dessus, car c’est peut-être ça le militant parfait : inaltérable dans sa soif de perfection, intraitable sur les principes, infatigable dans sa volonté de convaincre. C’est peut-être aussi la solution à une énigme dont un internaute m’a fait part il y a quelques jours. Pour replacer dans le contexte, mon interlocuteur, conscient du fait que les Européens disparaîtront dans peu de temps si rien n’est fait, me demandait de choisir entre deux positions : agir dans la hâte ou prendre le temps de planifier. Ma réponse l’a quelque peu étonné. Je lui ai répondu : « les deux ! ». Puisque nous ne pouvons rien contre la course du temps, déployons toutes nos énergies et nos forces pour utiliser ce temps précieux au service de notre idéal. Soyons des soldats politiques parfaits, formés idéologiquement, présents sur le terrain et dans les consciences, partout où nous le pouvons. À ceux qui tremblent devant le fait qu’une journée ne dure que 24 heures, cessez de contempler passivement la course du sablier. Utilisez votre âme et vos tripes pour faire qu’à chaque grain de sable écoulé, cela se concrétise par une victoire pour la Cause. Si chacun adopte cette stratégie, notre idéal triomphera vite et avec un éclat sans précédent.

    Haut les cœurs ! La victoire est à portée de main. Tout ce que nous avons à faire, c’est la saisir !

    Pierre Petrus http://pierrepetrus.wordpress.com/

    (1) Hervé RYSSEN, La Guerre eschatologique, Éditions Baskerville, p.175.
    Si vous désirez le commander, voici le lien : http://herveryssen-leslivres.hautetfort.com/. Il s’agit du livre le plus radical et le plus authentique du moment. Un vrai régal !

  • Mieux vaut en rire ! : ne dites plus... mais dites....

    ane-qui-rit.jpgIls sont 85% dans les médias, les journalistes "de gauche et d'extrême gauche"; ils ont inventé leur sabir, leur nov'langue, alors, pour les comprendre, apprenez à parler (!) comme eux ! On ne disait déjà plus "un aveugle " mais un mal voyant, un "sourd" mais un malentendant,  un "handicapé", mais une personne a mobilité réduire, une caissière, mais une hôtesse de caisse, un balayeur mais un technicien de surface etc... Mais maintenant...
    * Ne dites plus ... "clandestin" mais "candidat à l'immigration" (Figaro)
    * Ne dites plus ... "Gitans, rôdeurs, Monte en l'air", mais "gens du voyage" (Tous les médias)
    * Ne dites plus ... "clandestin, immigré illégal, ni même sans-papiers", mais "privés de papiers" (La Dépêche)
    * Ne dites plus ... "quartier à majorité immigrée" mais "quartier populaire" (Tous les médias)
    * Ne dites plus ... "crimes, agressions, violences" mais "actes de délinquance", "incivilités", "bêtises" (Le Parisien) ou "faux-pas" (France 2), et plus récemment "les inconduites" (CNRS)
    * Ne dites plus ... "émeutes" ou "guerre des gangs" mais "incidents" (Partout)
    * Ne dites plus ... "immigration" mais "mobilité européenne" (Frattini, commissaire européen)
    * Ne dites plus ... "bandes" mais "identités de quartier" (LCI.fr)
    * Ne dites plus ... "Des bandes de noirs et d'arabes" mais "Des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques"
    * Ne dites plus ... "enfants d'immigrés" mais "enfants issus de familles d'éducations éloignées"
    * Ne dites plus ... "attraper les voleurs" mais "lutter contre les délits d'appropriation" (Midi Libre)
    * Ne dites plus ... "des vauriens font des graffitis" mais des "graffeurs habillent la ville de couleurs"
    * Ne dites plus ... "un voyou notoire" mais "un individu défavorablement connu de la justice"
    * Ne dites plus ... "mosquée" mais "centre culturel et religieux"
    * Ne dites plus ... "fusillade" mais "bagarre par balles" (TF1)
    * Ne dites plus ... "invasion" mais "excès d'immigration" (Claude Guéant, notre ministre de l'intérieur)

    * MAIS SURTOUT, ne dites plus "un Français attaché à son Pays, à sa Culture, à ses Traditions et Fier de son Drapeau" ... mais dites " un RACISTE  " ...

    Et, si possible, avec un "sale", devant, ce sera encore plus apprécié chez les bobos/gauchos/trotskos....

    http://lafautearousseau.hautetfort.com
  • Entretien avec les Jeunesses Nationalistes de la section Moselle, par Pierre PETRUS

    Pierre Petrus : Bonjour et merci de m’accorder cet entretien. Pouvez-vous présenter votre mouvement “Jeunesses Nationalistes” au niveau national ainsi que votre section présente en Moselle ?
    Jeunesses Nationalistes Moselle :
    Bonjour Pierre, merci à vous de nous avoir convié à cet entretien.

    À l’échelle nationale, les Jeunesses Nationalistes ont été fondées en octobre 2011 par Alexandre Gabriac, conseiller régional Rhône-Alpes, lors du XIVème Forum de la Nation, à Lyon. Nous avons comme objectif de rassembler tous les jeunes nationalistes désireux de se regrouper et de s’investir dans une structure à la doctrine solide, cohérente, claire, saine, et intransigeante sur les principes.

    Nous pouvons dire sans mentir que notre mouvement s’est bâti sur les ruines du Front National mariniste, devenu un parti se rabaissant à traquer ses propres militants, afin d’en exclure les plus intelligents et déterminés. En ces deux années d’existence, nous avons vu rejoindre en notre sein des centaines d’orphelins, non pas de doctrine mais de socle intellectuel capable de les accueillir et de les former comme il se doit.

    Aux Jeunesses Nationalistes, nous défendons la véritable France, celle qui est éternelle. Rien ni personne ne pourra jamais entraver notre inébranlable désir de reconstruction nationale. Nous subissons depuis 1789 l’immonde perfidie d’une Engeance de mort, qu’elle sache que nous ne voulons pas de son monde, celui de la déraison et du chaos. Les Français ne seront bientôt plus traités comme des étrangers sur leur propre sol, ils ne seront plus jamais de simples consommateurs serviles et interchangeables, nous en faisons le serment. Rebâtir une nation fondée sur un ordre nouveau, sur des valeurs immuables, voilà notre but suprême. La révolution nationale salvatrice que nous appelons vise à la sauvegarde de notre grande civilisation ancestrale, qui, une fois rétablie, donnera enfin à notre peuple la dignité qui lui est due. Le bien commun supplantera à tout jamais l’intérêt particulier, seul fondateur d’avenir millénaire. Les lois d’airain de la nature, si bafouées en ces temps modernes, verront alors leur résurrection !

    Cela va sans dire, créer un État nationaliste entraînera inéluctablement l’anéantissement total de la démocratie. Moteur de destruction civilisationnelle, cette abomination satanique sans précédent n’a que trop vécu. Si elle persiste encore quelques décennies, notre disparition pourrait être plus proche qu’on ne le pense. Il faut agir, et vite.

    Venons-en à la Moselle, notre section. Nous étions au départ deux militants, nous nous sommes rencontrés sur internet et notre idéal commun, notre foi viscérale en nos convictions et notre indéfectible détermination en l’avenir nous ont menés à vouloir participer au Salut de la France, notre France. Nous avons créé cette structure militante le 16 décembre 2012 après l’approbation d’Yvan Benedetti et d’Alexandre Gabriac, qui sont venus nous rencontrer à Metz. Aujourd’hui, 7 mois plus tard, notre section a grandi et a vu naître des militants de qualité, tous plus motivés les uns que les autres pour reprendre notre région et notre pays en main. Vers l’avenir, fidèles au passé, nous nous inscrivons comme le maillon d’une longue chaîne historique, et allions la fougue et le dynamisme de la jeunesse, à la sagesse, la rigueur doctrinale et l’expérience des militants nous ayant précédés.

    Chloroformés par des années de propagande démocratique anti-naturelle des plus exécrables, les masses n’ont plus aucune aspiration à la vie, elles se retrouvent amorphes et sans destinée. Notre objectif à l’échelle locale comme nationale est d’enflammer les esprits et de révolutionner les âmes. L’œuvre qui nous incombe est en même temps le plus sain des devoirs : former une minorité inaccessible au découragement, capable d’aller jusqu’au bout pour leur Patrie !

    P.P. : Quels sont les évènements et les références qui vous ont poussés à vous intéresser à la cause nationale ?
    JN Moselle :
    Il n’y a pas vraiment eu d’événements spécifiques, ni de déclic, cela s’est fait naturellement par un processus d’éveillement et de compréhension du monde. Ce qui nous a poussés dans ce combat, c’est la constatation que notre pays n’est plus aux mains de Français authentiques. Il nous est apparu évident de constater cette politique létale visant directement à notre élimination en tant que race et nation. Le fait de voir des masses allogènes en constante augmentation, amenées sur notre sol par un judaïsme politique toujours plus puissant visant au remplacement de notre population, nous force à ouvrir les yeux. L’observation de nos contemporains, l’abrutissement et la décadence dans laquelle les jeunes sont plongés et encouragés à y rester, ne peuvent que pousser les esprits sains vers le combat nationaliste.

    En effet, lorsque l’on comprend la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays, cela ne peut déboucher que sur un engagement politique. Il en est fini de se complaire dans la médiocrité, nous tiendrons debout malgré la répression que nous subissons, malgré les gardes à vue et les procès ! Si nous ne le faisons pas, qui d’autre le fera ?

    Nous encourageons quiconque à s’investir sur le terrain et à se former intellectuellement par la lecture, l’un n’allant pas sans l’autre. Les livres permettant d’évoluer sont nombreux, nous n’allons pas faire de liste par peur d’en oublier. D’excellents journaux sont également à disposition pour se former comme il se doit, tels Militant et RIVAROL.

    P.P. : Le département mosellan, autrefois rayonnant économiquement dans les périodes où le secteur secondaire ne s’était pas encore trop frotté avec la concurrence mondialiste inéquitable, est en chute libre. La désindustrialisation massive et la paupérisation généralisée s’inscrivent dans un contexte social déprimant, aussi bien au niveau régional que national. Êtes-vous de ceux qui pensent que ces symptômes déprimants sont le fruit d’un système à bout de souffle en voie d’extinction à court terme, ou croyez-vous qu’il s’agit de dérèglements temporaires que le système pourra résorber pour repousser son futur effondrement ?

    JN Moselle : Les récents événements de notre région à ArcelorMittal nous ont permis de constater la politique désastreuse d’un gouvernement conduisant nos industries au bord du gouffre. Ce sont les conséquences d’un monde sans frontières, d’un monde où le libre-échange est un dogme imposé par la grande finance apatride. Liberté de circulation des hommes, des marchandises, des moyens de production et des capitaux ; cette paupérisation de nos régions est due aux politiques mortifères de nos élites, partisanes du projet mondialiste, dans le but de causer notre effondrement social.

    Seul l’avenir nous dira ce qu’il adviendra de cette politique subversive. Pour le moment, nous espérons de toutes nos forces qu’une crise hors du commun survienne, car il nous faut toucher le fond afin d’espérer avoir l’impulsion nécessaire pour pouvoir remonter. Nous contemplerons dès lors le premier symptôme d’une longue liste, d’un système à bout de souffle. Il ne pourra plus repousser sa fin indéfiniment, l’autodestruction certaine de cet état moribond sera bientôt inévitable, et la révolution des âmes et des cœurs éclatera.

    Pour l’instant une chose est sûre, tant que le peuple de France aura le réfrigérateur plein à craquer, tant que les supermarchés seront remplis, tant que la télévision remplira la vie de cette masse endormie, il y aura peu de chance qu’un État nationaliste prenne place. C’est pourtant la seule solution, car lui seul propose de défendre le peuple face à la violence du libéralisme destructeur et de la tentative hégémonique du mondialisme comme plan politique.

    P.P. : Autrefois islamophile et tolérant à outrance façon SOS Racisme, le judaïsme militant s’est revêtu d’un habit nouveau, nettement plus à droite depuis la seconde Intifada des années 2000. En effet, les mêmes qui nous expliquaient qu’il fallait favoriser l’insertion, l’intégration et l’assimilation des allogènes retournent leurs vestes pour dénoncer l’islam politique, sans jamais évoquer la source de ce problème. Je veux bien sûr parler du danger de l’immigration-invasion et du rôle prépondérant des élites juives dans la planification massive de cette dernière. Le but inavoué et à long terme est d’amener les Français à tolérer (voire apprécier) l’immigration extra-européenne, à condition que les candidats prennent leurs distances avec ces barbus qui causent tant de tracas à l’entité sioniste, tout en faisant fi de la centrale question raciale. Malheureusement, ce stratège – fort bien huilé – de nos ennemis semble avoir contaminé bon nombre de nos camarades. Comment expliquez-vous ce triste succès ?
    JN Moselle :
    Il ne faut pas s’y tromper, le judaïsme politique n’est en aucun cas une doctrine suivant rigoureusement une quelconque ligne idéologique. Pas plus à droite qu’à gauche, cette Engeance est opportuniste. Les limites de son “magnifique” projet de paix mondial ne sont pas déterminés par les moyens, seul le résultat leur est important. C’est pourquoi nous retrouvons ce mode de pensée dans tous les courants politiques, et se présente comme la racine de tous les maux de notre civilisation : communisme, libéralisme, capitalisme…

    Comme d’innombrables autres mesures se voulant universelles, telles l’avortement, l’homosexualité ou le métissage, l’immigration-invasion a en effet toute sa place dans notre disparition programmée. Faire passer l’inacceptable, voilà l’objectif primordial. Comment cette oligarchie procède-t-elle ? Par de la propagande omniprésente conditionnant totalement ses victimes. Elle ne s’arrêtera que lors de l’achèvement de sa quête messianique, qui signifiera bien entendu notre mort.

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement. C’est de cette façon que les conditions socio-économiques d’aujourd’hui sont imposées sur la durée, elles provoqueraient une révolution si elles étaient appliqués brutalement.

    Force est de constater l’emprise effroyable détenue par cette élite ! Les conséquences de leurs succès sont le principal vecteur de notre déchéance, elles doivent être combattues impitoyablement. Cependant, chacune d’entre elles ne pourraient constituer l’alpha et l’oméga du combat nationaliste, comme le font par exemple certains mouvements à l’égard de l’Islam, par erreur de jugement. À l’inverse, nous ne devons pas exercer la politique “du moins pire”, et pactiser avec l’entité prenant place dans notre pays afin de se réconcilier et de lutter avec main dans la main contre l’ennemi consanguin, cela va de soi.

    P.P. : Outre votre présence dans la sphère intellectuelle et la formation de vos membres, vous affirmez aussi votre force – et c’est tout à votre honneur – sur le terrain. Je crois d’ailleurs que vous participerez à un prometteur camp nationaliste sous peu. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet et aussi indiquer aux internautes comment vous contacter et rejoindre votre mouvement ?
    JN Moselle :
    En effet, nous organisons régulièrement des rencontres et des journées militantes. Nous participons également dès que nous le pouvons aux sorties nationales, la prochaine étant comme vous dites le camp de Jeune Nation, qui se déroulera du 10 au 14 juillet. Pour entrer en contact avec notre mouvement, il suffit de contacter notre secrétariat au numéro suivant : 07.62.84.04.35. Pour notre section (Moselle) vous pouvez directement nous envoyer un message privée sur notre profil facebook : www.facebook.com/JNmoselle ou par e-mail : JNmoselle@live.fr.

    Afin que notre idéal puisse voir le jour, chaque Français non-renié se doit de participer avec ses propres moyens au combat. Nous vous exhortons à sortir de vos caves (comme disait le Maréchal Pétain) et à rejoindre la section des Jeunesses Nationalistes la plus proche de chez vous. Notre militantisme politique est la seule résistance possible aujourd’hui à ce système, d’ailleurs il ne s’y trompe pas : il veut nous dissoudre !

    Pierre Petrus
    http://pierrepetrus.wordpress.com/

    http://www.propagandes.info

  • Chimiothérapie : traitement ou business ?

    A chacun de se faire une opinion.

    Trouvé sur alterinfo.net : Cela fait des années que la chimiothérapie est dénigrée par de très nombreux cancérologues, français et américains et non des moindres, ont osé exprimer leur doute quant aux guérisons obtenues par les voies classiques. Hardin B Jones, alors professeur de Physique médicale et de Physiologie à Berkeley, avait déjà communiqué en 1956 à la presse les résultats alarmants d’une étude sur le cancer qu’il venait de mener durant vingt-trois ans auprès de cancéreux et qui l’avait conduit à conclure que les patients non traités ne mourraient guère plus vite que ceux qui recevaient la chimiothérapie, bien au contraire. « Les patients qui ont refusé tout traitement ont vécu en moyenne douze ans et demi. Ceux qui se sont soumis à l’intervention chirurgicale et aux autres traitements traditionnels ont vécu en moyenne trois ans seulement[[1]]url:#_ftn1 . » Et le Dr Jones soulevait aussi la question des sommes fabuleuses engendrées par le « Cancer business ». Les conclusions déstabilisantes du Dr Jones n’ont jamais été réfutées. (Walter Last, The Ecologist, vol. 28, n°2, Mars-avril 1998.)Le 4 octobre 1985, le Pr. G.eorges Mathé confirmait à L’Express : « Il y a de plus en plus de cancers parce que le dépistage est beaucoup plus précoce, mais on ne les maîtrise pas aussi bien qu’on le dit, malgré la chimiothérapie qui est surtout prônée par les chimiothérapeutes et par les laboratoires [ce qu’il  appelait la « cancer-connection], et pour cause : ils en vivent. Si j’avais une tumeur, je n’irais pas dans un centre anticancéreux » (cf. Le Monde, 4 mai 1988). à son tour, le Dr Martin Shapiro écrivait dans un article « Chimiothérapie : Huile de perlimpinpin ? », : « Certains cancérologues informent leurs patients du manque d’évidence que ce traitement soit utile, d’autres sont sans doute égarés par l’optimisme des parutions scientifiques sur la chimiothérapie. D’autres encore répondent à une stimulation économique. Les praticiens peuvent gagner davantage en pratiquant la chimiothérapie qu’en prodiguant consolation et apaisement aux patients mourants et à leurs familles. » (cf. Los Angeles Times, 1er septembre 1987).
    Cet avis est largement partagé par les docteurs E. Pommateau et M. d’Argent qui estiment que la chimiothérapie « n’est qu’un procédé de destruction de cellules malignes comme la chirurgie ou la radiothérapie. Elle ne résout pas le problème capital des réactions de l’hôte qui devrait être, en dernier ressort, les seules à rechercher pour arrêter la poussée cancéreuse »  (Leçons de cancérologie pratique).

    Pour sa part, le Pr Henri Joyeux, cancérologue à Montpellier, a déclaré à maintes reprises que « ce sont des intérêts financiers gigantesques qui permettent d’expliquer que la vérité scientifique soit encore aujourd’hui trop souvent occultée : 85 % des chimiothérapies sont contestables, voire inutiles ».
    Pour eux, comme pour bien d’autres médecins, les seuls cas de guérison avec cette thérapeutique sont des cas qui peuvent guérir spontanément, c’est-à-dire dans lesquels l’hôte peut organiser ses propres défenses. Il est difficile d’être plus clair : la chimiothérapie ne sert à rien ! Et pour la progression des cas de guérisons, le Dr Jean-Claude Salomon, directeur de recherche au CNRS, cancérologue, estime que le pourcentage de survie à cinq ans après le diagnostic initial s’est accru pour la seule raison que l’on sait faire des diagnostics plus précoces, mais que s’il n’est pas accompagné d’une baisse de la mortalité, l’augmentation du pourcentage de survie à cinq ans n’est pas un indice de progrès. « Le diagnostic précoce n’a souvent pour effet que d’allonger la durée de la maladie avec son cortège d’angoisse. Cela contredit bien des affirmations concernant les prétendues avancées thérapeutiques. » (cf. Qui décide de notre santé. Le citoyen face aux experts, Bernard Cassou et Michel Schiff, 1998) Le Dr Salomon précise qu’on comptabilise sans distinction les vrais cancers et des tumeurs qui n’auraient sans doute jamais provoqué de maladie cancéreuse, ce qui contribue à augmenter artificiellement le pourcentage des cancers « guéris ». Cela augmente aussi, évidemment, celui des cancers « déclarés ». Encore un fait confirmé par le Dr Thomas Dao, qui fut directeur du département de chirurgie mammaire au Roswell Park Cancer Institute de Buffalo de 1957 à 1988 : « Malgré l’usage répandu de la chimiothérapie, le taux de mortalité par cancer du sein n’a pas changé ces 70 dernières années. » Ainsi que par John Cairns, Professeur de microbiologie à l’université d’Harvard, qui a publié en 1985, une critique dans le Scientific American : « À part quelques rares cancers, il est impossible de déceler une quelconque amélioration par la chimiothérapie dans la mortalité des cancers les plus importants. Il n’a jamais été établi que n’importe quel cancer peut être guéri par la chimiothérapie. » Nouvelle confirmation du Dr Albert Braverman, hématologue et cancérologue New Yorkais, dans le Lancet : « De nombreux cancérologues recommandent la chimiothérapie pour pratiquement toutes les tumeurs, avec un optimisme non découragé par un échec quasi immanquable […] aucun néoplasme disséminé, incurable en 1975, n’est guérissable aujourd’hui. » (cf. La Cancérologie dans les années 1990,  vol. 337, 1991, p.901). Quant au Dr Charles Moertal, cancérologue de la Mayo Clinic, il admet que : « Nos protocoles les plus efficaces sont pleins de risques et d’effets secondaires ; et après que tous les patients que nous avons traités aient payé ce prix, seule une petite fraction est récompensée par une période transitoire de régression incomplète de la tumeur. »

    Alan Nixon, ancien Président de l’American Chemical Society, est encore plus radical : « En tant que chimiste, entraîné à interpréter des publications, il m’est difficile de comprendre comment les médecins peuvent ignorer l’évidence que la chimiothérapie fait beaucoup, beaucoup plus de mal que de bien. »
    Ralph Moss est un scientifique non médecin qui étudie le cancer depuis des lustres. Il écrit des articles sur le sujet dans de prestigieux journaux, tels que le Lancet, le Journal of the National Cancer Institute, le Journal of the American Medical Association, le New Scientist, et a publié un ouvrage The Cancer Industry[[2]]url:#_ftn2  : « Finalement, il n’existe aucune preuve que la chimiothérapie prolonge la vie dans la majorité des cas, et c’est un grand mensonge d’affirmer qu’il existe une corrélation entre la diminution d’une tumeur et l’allongement de la vie du patient. » Il avoue qu’il croyait autrefois en la chimiothérapie, mais que l’expérience lui a démontré son erreur : « Le traitement conventionnel du cancer est tellement toxique et inhumain que je le crains davantage que mourir d’un cancer. Nous savons que cette thérapie ne marche pas — si elle marchait vous ne craindriez pas davantage le cancer qu’une pneumonie. […] Cependant, la plupart des traitements alternatifs, quelles que soient les preuves de leur efficacité, sont interdits, ce qui oblige les patients à se diriger vers l’échec car il n’ont pas d’alternative. Le Dr Maurice Fox, professeur émérite de biologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology)[[3]]url:#_ftn3 a constaté, comme nombre de ses pairs, que les cancéreux qui refusaient les soins médicaux avaient un taux de mortalité inférieur à ceux qui les acceptaient.

    Le Centre du Cancer de l’université McGill au Canada a envoyé un questionnaire à 118 médecins spécialisés dans le cancer des poumons afin de déterminer le degré de confiance qu’ils accordaient aux produits que les scientifiques de l’université étaient en train d’évaluer. On leur demandait d’imaginer qu’ils avaient un cancer et de dire quel médicament ils choisiraient parmi six autres en cours d’essais. Il y eut 79 réponses des médecins, parmi lesquelles 64, soit 81 % n’accepteraient pas de participer aux essais de la chimiothérapie à base de Cisplatine qu’ils étaient en train de tester et 58 autres médecins parmi les mêmes 79, soit 73 %, estimaient que les essais en question étaient inacceptables, étant donne l’inefficacité des produits et leur degré élevé de toxicité[[4]]url:#_ftn4 .

    De son côté, le Dr Ulrich Abel, épidémiologiste allemand du Centre du cancer de Heidelberg-Mannheim, a passé en revue tous les documents publiés sur la chimiothérapie par plus de 350 centres médicaux à travers le monde. Après avoir analysé, pendant plusieurs années, des milliers de publications, il a découvert que le taux global de réussite de la chimiothérapie à travers le monde était « lamentable », seulement 3 %, et qu’il n’existe tout simplement aucune preuve scientifique indiquant que la chimiothérapie pouvait « prolonger de façon sensible la vie de patients souffrant des cancers organiques les plus courants ». Il qualifie la chimiothérapie de « terrain vague scientifique » et affirme qu’au moins 80 % de la chimiothérapie administrée à travers le monde est inutile et s’apparente aux « habits neufs de l’empereur », alors que ni le docteur ni le patient ne souhaitent renoncer à la chimiothérapie. Le Dr Abel a conclu : « Nombre de cancérologues tiennent pour acquis que la chimiothérapie prolonge la vie des patients. C’est une opinion fondée sur une illusion qui n’est étayée par aucune des études cliniques[[5]]url:#_ftn5  ». Cette étude n’a jamais été commentée par les grands médias et a été entièrement enterrée. On comprend pourquoi.
    En résumé, la chimiothérapie est elle est très toxique et ne peut faire la différence entre les cellules saines et les cellules cancéreuses. Elle détruit peu à peu le système immunitaire qui ne peut plus protéger le corps humain des maladies ordinaires. Quelque 67 % des gens qui meurent pendant le traitement de leur cancer le doivent à des infections opportunistes qui n’ont pas été combattues par le système immunitaire.
    L’étude la plus récente et significative a été publiée par le journal Clinical Oncology[[6]]url:#_ftn6 et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[[7]]url:#_ftn7 de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.

    Leur travail minutieux est basé sur l’analyse des résultats de toutes les études contrôlées en double aveugle menées en Australie et aux États-Unis, concernant la survie de 5 ans mise au crédit de la chimiothérapie chez les adultes durant la période de janvier 1990 à janvier 2004, soit un total de 72 964 patients en Australie et de 154 971 aux États-Unis, tous traités par chimiothérapie. Cette vaste étude démontre qu’on ne peut plus prétendre, comme de coutume, qu’il ne s’agit que de quelques patients, ce qui permet aux systèmes en place de les balayer avec mépris du revers de la main. Les auteurs ont délibérément opté pour une estimation optimiste des bénéfices, mais malgré cette précaution, leur publication prouve que la chimiothérapie ne contribue qu’à un peu plus de 2 % à la survie des patients après 5 ans, soit  2,3 % en Australie, et 2,1 % aux États-Unis.

    « Certains praticiens restent pourtant optimistes et espèrent que la chimiothérapie cytotoxique[[8]]url:#_ftn8 prolongera la vie des cancéreux », ont déclaré les auteurs dans leur introduction. Ils demandent à juste raison, comment il se fait qu’une thérapie qui a si peu contribué à la survie des patients au cours des 20 dernières années, continue à obtenir un tel succès dans les statistiques des ventes. Il est vrai qu’on peut leur répondre que les patients peu curieux ou simplement affolés n’ont aucun choix : on ne leur propose rien d’autre.
    Massoud Mirshahi, chercheur à l’université Pierre et Marie Curie et son équipe ont découvert en 2009 que de nouvelles cellules du micro-environnement tumoral seraient impliquées dans la résistance à la chimiothérapie des cellules cancéreuses et les récidives avec l’apparition de métastases. Ces cellules ont été  appelées « Hospicells », car elles servent de niches qui ont la propriété de fixer un grand nombre de cellules cancéreuses et de les protéger de l’action de la chimiothérapie.
Les « Hospicells » proviennent de la différenciation des cellules souches de moelle osseuse, et sont présentes dans les épanchements chez les malades atteints de cancers (liquide d’ascite, épanchements pleuraux). Les cellules cancéreuses, agglutinées autour d’une « Hospicell », forment de véritables petits nodules cancéreux.

    Dans ces nodules ont été également identifiées des cellules immuno-inflammatoire.
 La microscopie électronique a démontré qu’il y avait des zones de fusion entre les membranes des « Hospicells » et celles des cellules cancéreuses, permettant le passage de matériel d’une cellule à l’autre. De plus, les chercheurs ont observé le transfert de matériel membranaire de l’« Hospicell » vers les cellules cancéreuses, phénomène appelé trogocytose. Plusieurs autres mécanismes, comme le recrutement des cellules immunitaires suppressives ou la sécrétion de facteurs solubles par les « Hospicells » aident aussi à la résistance des cellules cancéreuse contre la chimiothérapie.
Compte-tenu de cette importance, il est suggéré que les cellules cancéreuses « nichées » sur une « Hospicell » pourraient être considérées comme responsables de la maladie résiduelle. Pour la recherche, il importe donc de trouver des drogues susceptibles à la fois de détruire les cellules cancéreuses et les « Hospicells »[[9]]url:#_ftn9 .

    L’étude la plus significative a été publiée par le journal Clinical Oncology[[10]]url:#_ftn10 et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[[11]]url:#_ftn11 de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.

    D’autres études ont paru dernièrement : La première, publiée dans la revue Nature, indique qu’une grande majorité des études sur le cancer sont inexactes et potentiellement frauduleuses. Les chercheurs n’arrivent que rarement à répliquer les résultats des grandes études « de référence ». Parmi 53 études importantes sur le cancer, pourtant publiées dans des revues scientifiques de haut niveau, 47 n’ont jamais pu être reproduites avec des résultats semblables. Ce n’est pas une nouveauté d’ailleurs, puisque, en 2009, des chercheurs de l’University of Michigan’s Comprehensive Cancer Center avaient également publié des conclusions de célèbres études sur le cancer, toutes biaisées en faveur de l’industrie pharmaceutique. Et il reste de notoriété publique que certains médicaments contre le cancer provoquent des métastases.

    Cette longue liste de publications, toutes négatives et non exhaustives quant aux « bienfaits » de la chimiothérapie, pourraient s’expliquer par les travaux de certains chercheurs de la Harvard Medical School à Boston (USA), qui ont constaté que deux médicaments utilisés en chimiothérapie provoquent le développement de nouvelles tumeurs, et non pas le contraire ! Il s’agit de ces nouveaux médicaments qui bloquent les vaisseaux sanguins qui « nourrissent » la tumeur. Les spécialistes les appellent traitements « anti-angiogénèse ». Ces médicaments, le Glivec et le Sutent (principes actifs, imatinib et sunitinib), ont un effet démontré pour réduire la taille de la tumeur. Cependant, ils détruisent de petites cellules peu étudiées jusqu’à présent, les péricytes, qui maintiennent sous contrôle la croissance de la tumeur. Libérée des péricytes, la tumeur a beaucoup plus de facilité à s’étendre et à « métastaser » dans d’autres organes. Les chercheurs de Harvard considèrent donc maintenant que, bien que la tumeur principale diminue de volume grâce à ces médicaments, le cancer devient aussi beaucoup plus dangereux pour les patients ! (Cancer Cell, 10 juin 2012). Le Professeur Raghu Kalluri, qui a publié ces résultats dans la revue Cancer Cell, a déclaré : « Si vous ne prenez en compte que la croissance de la tumeur, les résultats étaient bon. Mais si vous prenez du recul et regardez l’ensemble, inhiber les vaisseaux sanguins de la tumeur ne permet pas de contenir la progression du cancer. En fait, le cancer s’étend. »
    Une étude encore plus surprenante mais moins récente a été publiée par le journal Clinical Oncology[[12]]url:#_ftn12 et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[[13]]url:#_ftn13 de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.

    Leur travail minutieux est basé sur l’analyse des résultats de toutes les études contrôlées en double aveugle menées en Australie et aux États-Unis, concernant la survie de 5 ans mise au crédit de la chimiothérapie chez les adultes durant la période de janvier 1990 à janvier 2004, soit un total de 72 964 patients en Australie et de 154 971 aux États-Unis, tous traités par chimiothérapie. Cette vaste étude démontre qu’on ne peut plus prétendre, comme de coutume, qu’il ne s’agit que de quelques patients, ce qui permet aux systèmes en place de les balayer avec mépris du revers de la main. Les auteurs ont délibérément opté pour une estimation optimiste des bénéfices, mais malgré cette précaution, leur publication prouve que la chimiothérapie ne contribue qu’à un peu plus de 2 % à la survie des patients après 5 ans, soit  2,3 % en Australie, et 2,1 % aux États-Unis.

    Enfin, une étude publiée dans la revue Nature Medicine en 2012, pourrait changer l’idée que l’on se fait de la chimiothérapie. Les chercheurs du Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle auraient en effet découvert que celle-ci déclencherait chez des cellules saines la production d’une protéine alimentant les tumeurs.
    Alors que des chercheurs travaillaient sur la résistance à la chimiothérapie dans des cas de cancers métastasés du sein, de la prostate, du poumon et du colon, ils ont découvert par hasard que la chimiothérapie, non seulement ne guérit pas le cancer, mais active plutôt la croissance et l’étendue des cellules cancéreuses. La chimiothérapie, méthode standard de traitement du cancer aujourd’hui, oblige les cellules saines à libérer une protéine qui en réalité alimente les cellules cancéreuses et les fait prospérer et proliférer.

    Selon l’étude, la chimiothérapie induit la libération dans les cellules saines d’une protéine, WNT16B, qui aide à promouvoir la survie et la croissance des cellules cancéreuses. La chimiothérapie endommage aussi définitivement l’ADN des cellules saines, préjudice à long terme qui persiste longtemps après la fin du traitement par chimio.
    « Quand la protéine WNT16B est sécrétée, elle interagirait avec les cellules cancéreuses proches et les ferait grossir, se répandre et le plus important, résister à une thérapie ultérieure, » a expliqué le co-auteur de l’étude Peter Nelson du Centre de Recherche Fred Hutchinson sur le cancer à Seattle, concernant cette découverte totalement inattendue. « Nos résultats indiquent que dans les cellules bénignes les réponses en retour peuvent contribuer directement à une dynamique de grossissement de la tumeur, » a ajouté l’équipe au complet selon ce qu’elle a observé.
    Ce qui revient à dire : Éviter la chimiothérapie augmente les chances de recouvrer la santé.

    Comment se fait-il qu’une thérapie qui a si peu contribué à la survie des patients au cours des 20 dernières années continue à obtenir un tel succès dans les statistiques des ventes. Il est vrai que les patients peu curieux ou simplement affolés n’ont aucun choix : on ne leur propose rien d’autre que « le protocole ». À quelle pression le cancérologue actuel est-il soumis pour choisir le traitement du patient ? Jadis, le bon médecin choisissait en son âme et conscience, selon le serment d’Hippocrate, le meilleur traitement pour son patient. Il engageait ainsi sa responsabilité personnelle après un entretien prolongé avec son malade.
    « Depuis les années 1990 — et singulièrement de façon de plus en plus autoritaire depuis le plan cancer de 2004 — la liberté de soigner du cancérologue a disparu en France et dans certains pays occidentaux. Au prétexte fallacieux de la qualité des soins, tous les dossiers de patients sont “discutés” en réunion multidisciplinaire où, de fait, l’essai thérapeutique en cours testant les drogues nouvelles est imposé par la “communauté”. Le praticien qui souhaite déroger à ce système encourt tous les ennuis possibles, en particulier celui de voir le service auquel il participe perdre son autorisation de pratiquer la cancérologie. » Le Dr Nicole Delépine résume ainsi ce qui peut arriver quand on s’éloigne des stricts protocoles pour les adapter à la situation personnelle des malades.
    Seuls, 3 médecins sur 4 osent refuser la chimio pour eux-mêmes, en cas de cancer, en raison de son inefficacité sur la maladie et de ses effets dévastateurs sur la totalité de l’organisme humain. Mais ce détail est bien caché aux malades.

    Le Docteur Jacques Lacaze, diplômé de cancérologie et ardent défenseur des travaux du Dr Gernez sur le sujet, estime que la seule vraie solution est la prévention. « En effet, un cancer a une vie cachée de 8 ans en moyenne. Durant cette longue période, l’embryon de cancer est très vulnérable, un rien peut le faire capoter. TOUS les spécialistes admettent cette réalité, mais très peu d’entre eux préconisent une politique de prévention. Pourtant, elle est facile à mettre en œuvre. Nous savons que la courbe d’incidence du cancer démarre vers 40 ans, donc qu’un futur cancer s’installe vers 32 ans. L’étude SUVIMAX a montré qu’une simple complémentation en vitamines et sels minéraux suffisait à faire baisser cette incidence de cancers d’environ 30 %. Cette étude a duré 8 ans. Aucune conséquence en politique de santé publique n’en a été tirée. Bien entendu, l’industrie pharmaceutique ne veut pas en entendre parler : on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Le corps médical est sous la coupe des “grands patrons” qui font la pluie et le beau temps et qui sont grassement rémunérés par cette industrie (cherchez sur internet, vous verrez que la plupart de ces grands patrons émargent d’une façon ou d’une autre à un laboratoire). Et la majorité des médecins de base suivent sans broncher ! Et malheur à ceux qui pensent le contraire et qui contestent chimiothérapie ou vaccins ou antibiothérapie. […] Je dois ajouter, car cela correspond à ma pratique et à des études réelles faites par quelques services spécialisés, de nombreux produits qualifiés de complémentaires ou alternatifs sont efficaces, mais interdits et pourchassés par les autorités aux ordres de l’industrie pharmaceutique. »
    Pour en savoir plus, sur la prévention des cancers, vous pouvez consulter le site gernez.asso.fr
    Il ne faut pas oublier dans cette affaire que seule la pression des personnes concernées, c’est à dire nous tous, fera plier ce système.

    Sources
    [1] Transactions of the N.Y. Academy of Medical Sciences, vol 6, 1956.
    [2] Equinox Press, 1996.
    [3] Membre de la National Academy of Sciences, de l’Institute of Medicine et de l’American Academy of Arts and Sciences.
    [4] Cité par le Dr Allen Levin, dans son ouvrage The Healing of Cancer.
    [5] Abel U. « Chemotherapy of advanced epithelial cancer, a critical review ». Biomed Pharmacother. 1992 ; 46(10) : (439-52).
    [6] « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [7] Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [8] Propriété qu’a un agent chimique ou biologique d’altérer et éventuellement détruire des cellules.
    [9] Oncologic trogocytosis of an original stromal cells induces chemoresistance of ovarian tumours. Rafii A, Mirshahi P, Poupot M, Faussat AM, Simon A, Ducros E, Mery E, Couderc B, Lis R, Capdet J, Bergalet J, Querleu D, Dagonnet F, Fournié JJ, Marie JP, Pujade-Lauraine E, Favre G, Soria J, Mirshahi M.
    [10] « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [11] Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [12] « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [13] Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.

    [[1]]url:#_ftnref1 Transactions of the N.Y. Academy of Medical Sciences, vol 6, 1956.
    [[2]]url:#_ftnref2 Equinox Press, 1996.
    [[4]]url:#_ftnref4 Cité par le Dr Allen Levin, dans son ouvrage The Healing of Cancer.
    [[5]]url:#_ftnref5 Abel U. « Chemotherapy of advanced epithelial cancer, a critical review ». Biomed Pharmacother. 1992 ; 46(10) : (439-52).
    [[6]]url:#_ftnref6 « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [[7]]url:#_ftnref7 Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [[8]]url:#_ftnref8 Propriété qu’a un agent chimique ou biologique d’altérer et éventuellement détruire des cellules.
    [[9]]url:#_ftnref9 Oncologic trogocytosis of an original stromal cells induces chemoresistance of ovarian tumours. Rafii A, Mirshahi P, Poupot M, Faussat AM, Simon A, Ducros E, Mery E, Couderc B, Lis R, Capdet J, Bergalet J, Querleu D, Dagonnet F, Fournié JJ, Marie JP, Pujade-Lauraine E, Favre G, Soria J, Mirshahi M.
    [[10]]url:#_ftnref10 « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [[11]]url:#_ftnref11 Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [[12]]url:#_ftnref12 « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [[13]]url:#_ftnref13 Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.