Maintenant que beaucoup d’immigrés vivent confortablement dans la capitale londonienne, ils ne souhaitent pas être dérangés par leurs congénères. Mais puisque ce sont des immigrés qu’ils le disent… Ils ne sont pas taxés de raciste !
Reportage d’Euronews sur le sujet :
- Page 62
-
-
Dimanche 10 mai à Paris : grand cortège patriotique en hommage à Jeanne d’Arc
-
Philippe Mesnard, rédacteur en chef de l’Action Française : "L’urgence est de sortir du régime actuel !"
L’Action française, mouvement royaliste héritier du « nationalisme intégral » de Charles Maurras, organise le 9 mai prochain un colloque de réflexion politique : « Dessine-moi un roi ». De nombreux intervenants se relaieront. Le lendemain, l’AF rendra hommage à Sainte Jeanne d’Arc. Philippe Mesnard, rédacteur en chef de L’Action Française, a bien voulu répondre aux questions du R&N.
R&N : Quel el’objet du colloque « Dessine-moi un roi », et quelle forme prendront les débats ?
Philippe Mesnard : Le colloque s’attache à étudier le cadre d’un gouvernement monarchique, en France, au XXIe siècle : quel serait l’exercice royal du pouvoir dans la France que nous connaissons, au milieu du monde tel qu’il est ? Chaque intervenant nous donnera son point de vue sur différents thèmes, comme l’écologie, la justice, etc.
R&N : En quoi se distinguera-t-il des autres conférences régulièrement initiées par l’AF ou d’autres mouvements royalistes ?
Philippe Mesnard : L’originalité est sans doute de se situer à la fois dans un cadre réel (une France diminuée, un fait religieux complexe, un mondialisme actif) et dans un exercice prospectif : au-delà de la critique de la démocratie et du régime républicain, au-delà d’établir la pertinence de la solution monarchique, deux axes fréquemment et justement explorés, « Dessine-moi un roi » veut développer une réflexion qui débouche sur un programme royal réaliste, en procédant par étapes, sans être immédiatement à l’étape finale. Et le colloque accueille des représentants des autres mouvements royalistes, pour que nos réflexions communes s’enrichissent.
R&N : Certains objecteront qu’il y a plus urgent que de dessiner une hypothétique restauration. Que leur répondez-vous ?
Philippe Mesnard : L’urgence est surtout de sortir du régime actuel ! Et de proposer aux Français des solutions qui permettraient d’installer dans la durée les conditions d’un véritable bien commun, partagé par tous et défendu par un pouvoir souverain. Cela dit, tous les autres débats et combats ont leur logique propre. Notre démarche s’inscrit dans un temps plus long.
R&N : Dans la tourmente de la Guerre de Cent ans, face à l’invasion étrangère et aux félonies des factions, Charles VII fut sacré et la légitimité restaurée grâce à Sainte Jeanne d’Arc. Dessiner un roi n’implique-t-il pas de dessiner également une nouvelle Pucelle d’Orléans ?
Philippe Mesnard : J’aurais tendance à vous dire qu’il n’appartient qu’à Dieu de choisir ses champions, et qu’il a toujours eu les choix les plus surprenants – et les plus heureux. Mais il appartient à nos mouvements de préparer les esprits, et d’éduquer Monk, comme aurait dit Maurras : un possible homme fort, comme le réclament de plus en plus de Français. [....]
La suite sur Le Rouge et le Noir
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Philippe-Mesnard-redacteur-en-chef
-
La Russie présente son nouveau char, le Armata T14
Le char ArmataT-14 était dans les rues de Moscou le 5 mai 2015, lors des répétitions du défilé de la « Victoire » du 9 mai.Il sera officiellement dévoilé ce samedi à l’occasion des célébrations du 70 ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, et devrait être produit en série à partir de 2016, à raison d’environ 500 exemplaires par an.
L’apparition de ce nouveau char russe peut être significative parce qu’il est le premier à voir le jour depuis la fin de l’Union soviétique (URSS). Cela montrerait les capacités militaro-industrielles de la Russie dans le contexte tendu du conflit dans l’Est ukrainien.
La particularité de ce char est que sa tourelle est inhabitée.
Les membres d‘équipage se trouvent dans une capsule blindée à couches multiples séparée des munitions. Ils seraient donc mieux protégés que dans n’importe quel autre char au monde.Le T-14 pourrait atteindre 75 km/h sur route. Sa puissance de feu est grande, car il disposerait d’un canon de 125 mm à chargement automatique, capable d’abattre des avions ou des hélicoptères à basse altitude selon les médias russes.
Le fabricant, la société russe Uralvagonzavod, n’a rien dévoilé du T-14 sur son site internet, le char est toujours absent du catalogue de blindés. Mais selon certains experts des questions de défense, l’automatisation de la tourelle pourrait ouvrir la voie à la conception d’un char sans équipage, robotisé, entièrement contrôlé à distance.
http://www.contre-info.com/la-russie-presente-son-nouveau-char-le-armata-t14#more-37817
-
Viktor Orbán dit m… à l’Europe
Je trouve inadmissible qu’un organisme supranational se mêle de définir ce qui est bien ou mal pour un pays. Seul le Conseil constitutionnel d’une nation doit avoir le dernier mot et aucune cour ou autorité internationale ne doit se prononcer sur la légalité d’une loi.
Le charismatique (ou sulfureux, barrez la mention inutile suivant vos affinités politiques) Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a évoqué le rétablissement de la peine de mort. Aussitôt, M. Juncker l’a sèchement rappelé à l’ordre. Mais le président de la Commission européenne a outrepassé ses droits car rien, dans la Constitution de l’Union européenne, n’interdit à un pays membre d’exécuter ses criminels. Par contre, le Conseil de l’Europe, organisation parallèle, plus contraignante (et surtout inutile, à mon sens), dont dépend la Cour européenne de justice, interdit, dans ses protocoles additionnels, la peine de mort. La France ne pourrait donc pas la rétablir même si le peuple le demandait à 99 % lors d’un référendum, sauf, bien sûr, à rompre les traités qui nous lient à la CEDH.
M. Orbán ne s’est pas laissé démonter. Dans un deuxième discours, prononcé deux jours après le premier, il a indiqué que puisque la Hongrie était, après la Suède, le pays de l’Union européenne qui accueille le plus de réfugiés proportionnellement à sa population, il n’accepterait désormais plus aucun immigré sur son sol, la Hongrie n’ayant pas vocation à devenir le réceptacle de la misère du monde. Il a souligné que quels que soient les ordres, les règlements, lois et traités européens, les Magyars s’asseyaient dessus et resteraient maîtres chez eux.
Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, lobby 0 commentaire -
Gauche collectivisme et copinage
Ce 6 mai une intéressante et stimulante conférence était organisée, dans un bistrot parisien sur le thème de la soviétisation de l'immobilier, en particulier en Ile-de-France. Le sujet allait être traité par Hélène Delsol. Et, incidemment, il me semble à la fois fort dommage, et fort significatif, que cette jeune mère de famille, brillante militante de la Liberté, ait été destituée, pour cause de Manif pour tous, de la conduite de la liste UMP en 2014 dans le 2e arrondissement. Inutile de dire que sa persécutrice s'appelait Nathalie Kosciusko-Morizet.
On reste ici dans le sujet. Car la plaie de nos politiques, y compris dans l'opposition, vient de ce que la plupart d'entre eux, ne cherchant qu'à se creuser un petit trou dans le gruyère, y parviennent le plus souvent, au prix d'un reniement qu'ils s'efforcent d'imposer autour d'eux à l'encontre des convictions les plus fortes.
En matière de logement les chiffres parisiens mettent en évidence l’imposture du propos prétendument "social". On notera ainsi que 63 % des habitants de la Capitale seraient théoriquement éligibles à ces procédures attributives mais que 8 % seulement y postulent, et le quart de ces derniers se recrutent parmi les gens qui sont dès à présent attributaires de ces appartements qui n'ont plus de "social" que le nom.
Les désigner par leur vrai nom amène logiquement à les appeler "nomenclaturistes".
Autrement dit, non seulement le système repose sur le copinage, mais il ne tend à rien d'autre.
La nouvelle équipe Hidalgo a, certes, largement écarté les néfastes écolos qui entouraient l'équipe Delanoé. Les Parisiens y ont gagné le regain du PCF, représenté par le n° 2 de la municipalité en la personne du camarade Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement et de l'hébergement.
On se trompe ainsi trop souvent en minimisant le rôle du PCF, en se basant seulement sur les scores électoraux du Front de gauche.
L'important pour le parti de Maurice Thorez ce la fut toujours l'appareil. (1)⇓ Même vieilli, affaibli et appauvri, sa nuisance demeure. Où en sont en effet les autres ?
Tout d'abord d'un point de vue idéologique les adversaires du marxisme semblent incapables, aujourd'hui encore de répliquer sur le simple terrain de la réalité économique. En matière de logement comme pour le reste, la réponse à la pénurie et à la rareté, qui conduisent elles-mêmes à la hausse spéculative des prix ce n'est certainement ni la contrainte ni la réglementation : c'est au contraire l'abondance de l'offre, aussi bien en matière de production de logement que de transports. L'une comme l'autre requiert avant tout l'initiative et l'entreprise privées. (2)⇓
Confier à des communistes, ou à des étatistes de quelque nature que ce soit, des responsabilité et des pouvoirs d'intervention dans ces domaines c'est effectivement prendre Le Corbusier pour un "urbaniste" (3)⇓.
Hélène Delsol a donc raison de rappeler ce que fut l'habitat collectif en URSS aussi bien l'effroyable "Architecture constructiviste" que les appartements partagés, tentatives malodorantes de réponses collectivistes à la pénurie. Nous n'en sommes pas là : mais nous y courons sous l'égide de la gauche la plus intelligente du monde.
JG Malliarakis
Apostilles
- cf. la conclusion de L'Insolent du 8 avril : "Retour dans une France amoindrie" ⇑
- Qu'on me permette de renvoyer le lecteur aux trois articles de réflexions sur les transports publiés successivement en 2013, le 1er août "Transports et Libertés" puis le 15 août "Le transport au service des individus"> et enfin le 20 août "Concurrence dans les services". Nous n'avons pas attendu le texte très ambigu de la loi "Macron"… ⇑
- … un urbaniste qui n'imaginait pas que la ville suppose des entreprises commerciales… La polémique actuelle autour de sa prétendue filiation "fasciste" (?) passe à cet égard à côté de l'essentiel, qui est la parenté entre les totalitarismes tout particulièrement en matière architecturale et l'influence des urbanistes français et du Bauhaus. ⇑
http://www.insolent.fr/2015/05/gauche-collectivisme-et-copinage.html
-
Un des pionniers de l'internet français déménage ses serveurs en Norvège
Première conséquence de la loi liberticide sur le renseignement :
"Altern.org a choisi sa destination. Après avoir fait un comparatif mondial des pays qui protègent le mieux les libertés, qui assurent le mieux le développement humain et qui offrent le meilleur accès à internet, le fondateur de l'un des pionniers du web français a décidé de poser ses serveurs en Norvège.
Les boîtes noires qui se proposaient d'espionner l'activité de ses clients (et de leurs clients) grâce à des algorithmes n'étaient pas à son goût. L'hébergeur français (...) Valentin Lacambre, a annoncé que les serveurs seraient déménagés en Norvège :
A la recherche d’un pays d’accueil plus favorable à l’internet que la France d’après son Patriot Act pour héberger altern.org, j’ai fait mes courses"
Voici ce qu'on peut lire sur le site Altern.org :
"Suite au vote de la loi sur les services secrets à l'assemblée nationale hier, l'hébergeur altern.org ferme ses services le temps de déménager à l'étranger. Altern.org participe depuis vingt ans à faire du droit à la liberté d'expression une réalité pour les citoyens et résidents de ce pays. Pendant toutes ces années les dirigeants politiques, ceux des grandes entreprises, les notables de tout poil, n'ont eu de cesse que de refermer cette parenthèse de liberté ouverte par internet. On a bien rigolé en les voyant gesticuler à tenter de bloquer la mer avec des lignes maginot comme l'hadopi.
Mais aujourd'hui ils ont trouvé une parade en nous obligeant par la loi a installer au coeur de nos infrastructures des analyseurs sous le controle des services secrets. Ce controle sur les télécommunications appelle à l'autocensure de notre expression publique et annihile notre vie privée sur internet.
Pour nous un seul jour sous écoute globale est un jour de trop. Altern.org refuse la boite noire des services secrets, ferme ses services immédiatement, pour les réouvrir dans quelques jours dans un pays plus respectueux des libertés individuelles."Voici ce qui s'appelle donner une leçon au pays des droits de l'Homme...
Merci à GQ
Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
-
Valls, le FN et la classe politique
Lundi, manuel Valls était à Poitiers, non pas, pour y célébrer Charles Martel, on s’en doute, mais, plus prosaïquement, pour y signer le contrat de plan État région Poitou-Charentes. Dossier plus technique que politique… or, voilà que le soir, les délibérations du Bureau exécutif du Front national à peine connues, excluant temporairement Jean-Marie Le Pen, le Premier ministre a commenté à chaud la situation, à l’étonnement des observateurs. Le chef du gouvernement glosant sur les débats internes d’une formation politique, toutes affaires cessantes, la chose est singulière. Ce qui l’est encore plus, c’est son message !
Il crée l’événement pour dire que ce qui se passe au sein de la droite nationale est un non-événement ! « Le FN, a-t-il affirmé, n’a en rien changé. Il y a accord plein et entier sur le fond, sur les idées et sur les thèses les plus nauséabondes ». Mais alors, si rien n’est changé, si la fille et le père c’est la même chose, sacrifiant aux mêmes thèses « nauséabondes », pourquoi cette intervention impromptue et dramatisée ? Pourquoi tant de bruit pour rien ? Cette contradiction dans laquelle se trouve le chef du gouvernement est celle de la classe politique et des médias dans leur ensemble. Les journalistes font le pied de grue pendant des heures devant le siège du FN, quêtent les confidences des participants, se bousculent pour obtenir quelques mots du président d’honneur, et, le soir, sur les chaînes d’information ou le lendemain, dans les quotidiens, les mêmes ou leurs collègues nous disent que Jean-Marie et Marine, c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Tout ça pour ça ! Si rien n’a changé, alors, ce n’est qu’une négligeable péripétie au sein d’un parti, à la rigueur une querelle intrafamiliale à coloration politique qui ne méritait pas le déplacement et ce tohu-bohu médiatique, pas plus que les commentaires des politiciens. Lesquels, de droite ou de gauche ont les mêmes « éléments de langage » : Marine change l’emballage, mais le produit – inévitablement « nauséabond » – est le même que celui de son père.
Revenons un peu en arrière. Pourquoi le Front national et son président n’étaient-ils pas fréquentables, donc exclus du chœur républicain ? À cause des « petites phrases » de Jean-Marie Le Pen qui trahissaient son « antisémitisme », son négationnisme, sa nostalgie de Vichy, son soutien à l’OAS, etc. Or, voilà que sa fille, depuis un moment déjà, a renoncé à cela et a désavoué son père. Au point que le président du CRIF, Roger Cukierman, étalon-or de la vertu politique, lui a décerné un certificat de bonnes vie et mœurs civiques en la déclarant, en février dernier, « irréprochable personnellement » sur tous ces sujets. Elle devrait donc être, si ce n’est accueillie à bras ouverts au bal républicain, du moins considérée comme une partenaire normale du jeu démocratique, à l’égal des autres dirigeants. Il n’en est rien ! Lors des dernières élections, le Front national était toujours l’objet de l’ostracisme des autres formations, lui opposant, avec des bonheurs divers, le front républicain.
La vérité est que les partis de l’établissement, gravement menacés dans leur pré carré électoral, jouent leur survie. S’ils admettaient l’évidence, à savoir que le FN de Marine Le Pen n’est pas celui de Jean-Marie, sa légitimité démocratique ainsi reconnue devant l’opinion leur serait coup de grâce. Une fois de plus, ils préfèrent, comme Valls, nier la réalité et tromper les Français pour conserver leur mangeoire un instant encore. -
Frakass - Berlin
-
L'Hebdo Conversano : l'amitié, à la base du nationalisme