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  • Caroline Fourest : ouh, la menteuse !

    Source : OJIM
    Caroline Fourest ne nous déçoit pas. elle s’est ait prendre la main dans le pot de confiture, ayant délibérément menti devant des millions de téléspectateurs lors de son accrochage avec Aymeric Caron sur le plateau de l’émission On est pas couché.

    Parmi les divers sujets d’accrochage, Aymeric Caron a rappelé à son interlocutrice qu’elle avait été condamnée pour diffamation en 2013 après avoir laissé entendre, sur France Culture, que l’agression de la jeune femme voilée Rabia Bentot, à Argenteuil, pouvait être « bidonnée », ce qui avait entraîné une plainte de l’intéressée. Pourtant, ce soir-là sur France 2, Fourest a assuré avoir « gagné (s)on procès ». Non pas en première instance, où elle a perdu, mais « en appel ». Face au scepticisme de Caron, celle-ci a annoncé que son avocat ferait un communiqué le lendemain.

    Communiqué qui n’est jamais arrivé. En leu et place, elle a depuis affirmé que l’avocat adverse avait « délibérément laissé filer le délai de prescription pour que cet appel n’ait pas lieu, et abandonné les poursuites ». Ainsi, la militante féministe s’est considérée « affranchie de cette plainte ridicule ». Version aussitôt démentie par les avocats de la partie adverse.
    En clair, Caroline Fourest aurait-elle menti pour protéger son image publique un soir de grande audience ? Une stratégie « ridicule et suicidaire » pour Daniel Schneidermann. Dans L’Obs, le fondateur d’@rrêt sur images souligne que dans cette situation de « mensonge cynique », de mensonge « à la Cahuzac », « le menteur ne peut pas ignorer qu’il va être démasqué un jour ». C’est pourtant la voie choisie par Fourest ce soir-là.

    Vérification faite, auprès de toutes les parties, oui, elle a menti

    assure-t-il avant de conclure : « Si le mensonge de Fourest est un problème, c’est d’ailleurs d’abord pour la cause qu’elle prétend servir, celle de la laïcité et du droit au blasphème, cause qui mérite d’être défendue dans le débat public, défendue vigoureusement, à la loyale, et qu’elle torpille. »

    http://fr.novopress.info/

  • Comment LMPT peut renvoyer Dominique Reynié à son cercle de réflexion

    Roland Hureaux déclare à Atlantico :

    "De fait la Manif pour tous a déjà eu un impact sur les élections municipales. Au moins dans deux villes qui ne sont pas négligeables : Paris et Strasbourg. A Strasbourg, des réseaux liés à la Manif pour tous se sont mobilisés pour faire battre la sénatrice UMP Fabienne Keller, qui avait voté pour la loi Taubira. A Paris, si la candidature de Nathalie Kosciuszko-Morizet n'a pas suscité l' enthousiasme que l'on aurait pu attendre à droite, son abstention sur le "mariage pour tous" y est sans doute pour quelque chose.

    Certes ceux qui son hostiles à la loi Taubira sont encore nombreux dans la société française, mais, tout en maugréant, ne finissent-ils pas, dans le secret de l'isoloir, par voter pour les candidats de la droite, UMP principalement, quelles que soient leurs positions sur le mariage homosexuel ?

    Ils "finissent" comme vous dites. Mais si c'est après avoir dénigré le candidat, chez le boulanger, le crémier ou à la sortie de la messe pendant trois mois, quel est l'impact final ? Et si l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous, on vote peut être comme il faut soi-même, mais ira-t-on  faire faire une procuration à la grand-mère  invalide ou au fils qui est en stage à l'étranger ?

    A titre de contre-exemple, on peut citer Limoges. Cette ville, gauche depuis cent ans, est passée à droite de justesse, grâce  une mobilisation sans précédent des réseaux anti-loi Taubira.

    Certains médias ont récemment déploré que l'UMP semble donner la préférence dans la désignation des têtes de listes aux régionales à des hommes ou des femmes politiques qui n'envisagent pas de revenir sur la loi Taubira. On cite Valérie Pécresse ou Dominique Reynié par exemple...

    Le cas de Valérie Pécresse n'est pas du tout comparable à celui de NKM.  Elle a, que je sache, voté contre la loi Taubira  et c'est ça qui compte. Il se peut qu'elle n'envisage pas de revenir dessus mais pour des raisons d'opportunité,  pas parce qu'elle aurait changé d'avis  au fond.

    Le cas deDominique Reyniéqui a été désigné comme tête de liste le 26 avril dernier par un panel d'élus de droite de Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon, désormais fusionnés est très différent. [...]

    J'ajoute que si la gauche connait aujourd'hui une hémorragie dans le Midi, toute relative d'ailleurs, c'est plus au profit du FN que de l'UMP-UDI. Quant aux militants de l'UMP, ils sont généralement plus conservateurs que ceux de la région parisienne, position minoritaire oblige. Beaucoup s'étaient engagés contre le mariage homosexuel. Les cadres de LMPT de la région que je connais sont fermement décidés à ne pas voter pour la liste UMP si le choix actuel est confirmé par les états-majors nationaux de l'UMP, de l'UDI et du MODEM. [...]"

    Michel Janva   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'adhésion de la Turquie consacrerait la fin d'une Europe enracinée dans une terre et une histoire particulière

    La vérité est que, plus l’élargissement s’étend, plus l’approfondissement devient difficile. Un éditorial paru dans Le Monde le 19 janvier 2000 parlait d’ailleurs à ce propos de « deux objectifs parfaitement antinomiques ». La puissance n’est pas en effet seulement une affaire de taille. Ici, non seulement le principe « plus on est grand, plus on est fort » ne vaut plus, mais il s’inverse : plus l’Union européenne s’étend sans se réformer, plus son impuissance s’accroît. Ce qui revient à dire qu’au-delà d’un certain seuil, l’Europe change de nature et ne peut plus fonctionner comme avant. Comment pourrait-on en effet arrêter une politique commune à vingt-cinq ou vingt-sept ? 
         L’entrée dans l’Union européenne d’un pays de 72 millions d’habitants comme la Turquie, qui deviendrait ainsi, du seul fait de son poids démographique, l’État membre le plus influent en termes de droit de vote, perspective soutenue par les États-Unis mais à laquelle la majorité des Européens sont nettement opposés, scellerait définitivement une fuite en avant dans l’élargissement au détriment de l’approfondissement, ruinant à jamais l’espoir de voir l’Europe devenir une véritable entité politique. Comme l’a écrit Jean-Louis Bourlanges, « l’adhésion de la Turquie trancherait une hésitation d’un demi-siècle entre deux conceptions de l’Union, idéologique d’un côté, géopolitique de l’autre. Elle consacrerait la victoire d’une Europe éthérée, réduite à l’exaltation de valeurs universelles et du droit, sur une Europe enracinée dans une terre et une histoire particulière, la victoire d’une Europe onusienne sur une Europe carolingienne. Jean Monnet, le voyageur sans bagages de la paix universelle, le champion planétaire de la résolution des conflits, l’emporterait définitivement sur Robert Schuman, l’homme d’un lieu et d’un temps, attaché par toutes les fibres de son être à sa Lorraine déchirée, résolu en chrétien, en lotharingien, en français et en allemand à retrouver – à travers la réconciliation des peuples de l’espace rhénan – le fil perdu d’une civilisation commune, la spécificité d’un modèle social façonné par l’histoire, le secret d’une résurrection solidaire de peuples brisés et ruinés par la folie de leurs Etats respectifs ».
     
    Alain de Benoist, Le Traité transatlantique et autres menaces

  • Education, Intérieur : le bilan désastreux de Chevènement

    Chevènement est parfois présenté comme un modèle dans certains milieux nationaux. Son bilan comme ministre devrait conduire à davantage de circonspection. C’est en tout cas le point de vue de Jean-Yves Le Gallou, tel qu’exprimé dans un entretien à Monde & Vie d’avril 2015.

    « Enfin Jean-Pierre Chevènement a promu la conception citoyenne de la nationalité : est français quiconque se dit français, sans autres exigences. Cette conception citoyenne de la nationalité est aujourd’hui le cache-sexe du communautarisme ».

    Jean-Pierre Chevènement n’est assurément pas un homme sans mérites. Il a défendu la souveraineté nationale lors du vote des traités européens et a démissionné de son poste de ministre de la Défense en 1991, lors de la Première Guerre d’Irak. Cela mérite d’être salué.

    Mais, en dehors de cette démarche spectaculaire, son bilan gouvernemental, il faut le dire, est catastrophique.

    Catéchisme « antiraciste »

    Ministre de l’Education entre 1984 et 1986, il ne reste rien de son passage dans l’antre du Mammouth, sauf un cours d’instruction civique obligatoire. Cette remise au programme d’une discipline oubliée n’est rien d’autre aujourd’hui qu’un catéchisme antiraciste.

    100.000 immigrés régularisés

    Son bilan au ministère de l’Intérieur à partir de 1997 est pire encore : il a procédé, durant son mandat ministériel, à la plus vaste régularisation d’immigrés dans l’histoire de France, envoyant à tous les préfets une circulaire appelant au laxisme dans l’application d’une loi déjà laxiste dans son texte. Ce sont 100.000 personnes qui ont été régularisées d’un trait de plume.

    Des intercommunalités à 10 milliards d’euros

    A son actif, encore : il a aussi préparé la mise en place efficace des Intercommunalités, avec l’idée de payer les maires des communes pour cela. Résultat : les Intercommunalités au jour d’aujourd’hui ont engendré plus de dix milliards de dépenses publiques supplémentaires. C’est la brillante contribution de Chevènement au déséquilibre budgétaire français.

    La conception citoyenne de la nationalité, cache-sexe du communautarisme

    Enfin Jean-Pierre Chevènement a promu la conception citoyenne de la nationalité : est français quiconque se dit français, sans autres exigences. Cette conception citoyenne de la nationalité est aujourd’hui le cache-sexe du communautarisme.

    Monsieur 5%

    Rappelons enfin, pour compléter ce portrait politique, qu’en 2002 Chevènement, candidat à la présidentielle, puissamment soutenu par les médias qui voyaient en lui « le troisième homme », entre Jospin et Chirac, pour mieux « oublier » Jean-Marie Le Pen, a fini à 5%, entraînant la victoire de Le Pen sur Jospin pour la deuxième place au premier tour.

    Jean-Yves Le Gallou
    Monde & Vie avril 2015, page 10.

  • C’était un 8 mai : le maréchal Leclerc, criminel de guerre ?

    La mort de douze hommes peut paraître anecdotique à côté des millions de victimes de la Deuxième guerre mondiale. Mais l’épisode de « Bad Reichenhall » dérange, car il porte une ombre sérieuse sur l’image du maréchal Leclerc, voire à sa légende dorée.

    Début mai 1945, une douzaine de Waffen SS français ayant combattu contre le bolchevisme, rescapés de la Division Charlemagne,  se rendent à l’armée américaine et sont internés dans une caserne de Bad Reichenhall (Haute Bavière).
    Le 6 mai 1945, la 2ème DB de Leclerc occupe cette ville ; les SS français décident de s’évader par peur de représailles.
    Ils sont finalement capturés dans un petit bois. Ils sont ensuite questionnés par le futur maréchal Leclerc. C’est le 8 mai, jour de la capitulation allemande.

    Au cours d’une brève discussion, il reproche à l’un des Français de combattre sous uniforme allemand. Il se voit répondre que lui-même est sous uniforme étranger, américain en l’occurrence.
    Leclerc, jugeant cette attitude par trop insolente, décide de les faire fusiller. Sans aucun jugement.

    Après avoir chacun refusé d’avoir les yeux bandés, les jeunes Français s’écroulent par groupe de quatre, l’un après l’autre, sous des balles fratricides, en criant « vive la France ! »

     

    Les corps sont laissés sur place conformément aux ordres.
    Ils seront finalement enterrés à cet endroit quelques jours plus tard, grâce aux pressions d’un aumônier français. Le 2 juin 1949, les corps sont transférés dans le cimetière communal de Sankt Zeno, à Bad reichenhall.

    Cet épisode tragique est parfois controversé, mais une solide enquête établit les faits : c’est le livre d’Eric Lefèvre et Olivier Pigoreau (disponible ici).

    http://www.contre-info.com/cetait-un-8-mai-le-marechal-leclerc-criminel-de-guerre#more-32584

  • Traité transatlantique : Mythes et réalités sur les tribunaux d’arbitrage privés (Màj vidéo)

    C’est sans conteste le meilleur argument des opposants au traité transatlantique Tafta/TTIP, qui organisent samedi 18 avril une mobilisation mondiale contre la négociation en cours entre les États-Unis et l’Union européenne : l’intégration au futur accord de l’ISDS, un mécanisme d’arbitrage privé qui menacerait de détruire toutes les règlementations environnementales, sociales ou sanitaires dans le seul but de préserver les profits des multinationales.

    Au cœur d’une intense bataille diplomatique et politique au sein de l’UE depuis plusieurs mois, l’investor-state dispute settlement (mécanisme de règlement des différends investisseurs-États) s’attire toutes les critiques : on le tient responsable d’avoir permis à Philip Morris d’empêcher la mise en place du paquet neutre de cigarette en Australie, à Veolia d’avoir contesté la mise en place d’un salaire minimal en Égypte, à Lone Pine d’avoir attaqué l’interdiction du gaz de schiste au Québec et même à Vattenfall de s’opposer à la sortie du nucléaire en Allemagne.

    C’est à dire de remettre en cause sur le terrain judiciaire des décisions démocratiques prises par les gouvernements selon la volonté des peuples. De purs mensonges, selon les défenseurs de l’ISDS, qui dénoncent une entreprise de désinformation sur un mécanisme indispensable dans un contexte de mondialisation.

    En bref : comment marche l’ISDS

    Plusieurs milliers de traités d’investissement bilatéraux et multilatéraux contiennent un mécanisme d’ISDS, qui peuvent différer d’un contexte à l’autre. Si le futur traité transatlantique en intégrait un, voilà comment cela pourrait fonctionner : un investisseur américain (généralement une multinationale) qui exerce une activité sur le territoire français (ou de toute autre pays européen) pourrait attaquer l’État français devant un tribunal arbitral pour obtenir une compensation s’il s’estimait lésé par une décision française.

    Pour avoir gain de cause, il devrait prouver que la France a enfreint certaines dispositions du traité transatlantique. Trois arbitres seraient amenés à trancher, selon la formule la plus répandue : un nommé par l’investisseur, un par la France, tandis que le troisième devrait faire l’objet d’un consensus entre les deux parties ou, à défaut, être nommé par le président. A l’issue de la sentence, si la France était condamnée à indemniser l’investisseur, elle n’aurait aucune possibilité d’appel, et serait contrainte de s’exécuter.

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  • Affaire Ménard : Les tartuffes des statistiques ethniques

    La meute politico-médiatique qui hurle contre Robert Ménard et ses « statistiques ethniques » fait assaut d’hypocrisie. Si elles ne sont pas toujours officielles, si elles sont parfois constituées de énième empirique, les statistiques ethniques existent et tout le monde s’en sert. Il faut bien décrire le réel.


    Fichage des élèves musulmans: "La gauche n’a… par BFMTV

    La vague d’indignation républicaine n’en finit plus, après que le maire de Béziers a annoncé, lundi, qu’il a effectué un recensement du nombre d’enfants musulmans dans sa ville.

    Pourtant, Robert Ménard ne serait pas le seul 
    Dans une conférence de presse mardi, il a affirmé que les statistiques en fonction de l’origine ou de la religion sont utilisées par des politiques de gauche, mais sans le dire. Comment peuvent-ils savoir, par exemple, combien d’enfants mangent ou non des repas sans porc, à l’école ? Comment par exemple Martine Aubry, qui déclarait, en 2012, « qu’il y a 35 % de Maghrébins à Lille et que c’est génial » peut-elle le savoir ?

    D’autres chefs de la gauche ont tenu des propos bien pires… 
    Le plus connu étant notre Premier ministre, Manuel Valls, dit « el‑blancos ». En 2009, alors maire d’Évry, en Essonne, filmé par une équipe de France 2 sur un marché, on le voit se plaindre qu’il y a trop de Noirs et d’Arabes, et que cela nuit à l’image de sa ville. Valls demande alors à un de ses acolytes : « Tu me mets quelques Blancs, quelques whites, des blancos ».

    Même les médias pratiquent officieusement ces comptages
    Le journal Libération, qui, naturellement, hurle avec les loups contre Ménard, a consacré ces dernières années plusieurs articles sur la faible diversité aux postes de direction, ou encore dans les cabinets ministériels.
    Faute de statistiques ethniques, ils se basent sur les prénoms, pour déterminer l’origine ethnique ou religieuse, comme le fait l’Observatoire des discriminations.
    Et pourtant, là, pas de réaction indignée !

    C’est de l’hypocrisie, d’autant plus que de nombreux politiques de gauche sont favorables aux statistiques ethniques
    Manuel Valls y était favorable, encore, en 2011, lors des primaires socialistes, car, « On doit pouvoir évaluer les discriminations pour mieux les combattre ». En octobre 2010, à une question du Monde sur le refus des statistiques ethniques, François Rebsamen, proche de François Hollande, répondait que : « Ces statistiques existent (…), mais ne font pas l’objet de communications officielles. Elles existent y compris dans les commissions d’attribution de logements. Faudrait-il les rendre publiques ? J’en doute… »

    Bref, on nage en pleine incohérence.
    Pour Robert Ménard, interrogé hier par Valeurs Actuelles, ce deux poids deux mesures est lié, « A un déni de réalité, un mensonge permanent et, désormais, une épouvante au sein d’une gauche qui, après avoir renié sa pensée économique, voit agoniser sous ses yeux toutes ses utopies sociales, comme le fameux “Vivre-Ensemble” ».

    http://fr.novopress.info/187071/meute-hysterique-aux-basques-menard/#more-187071

  • Les musulmans ne sont pas libres de se convertir

    Le Forum Jésus le messie se déroule les 8 et 9 mai à Notre-Dame-de-Grâce de Passy (Paris). L’édition 2015 se penche sur la liberté de conscience des musulmans en France avec des intervenants comme Moh-Christophe Bilek ou Annie Laurent. Jeanne Gouadain, coordinatrice du forum, déclare àFamille chrétienne :

    "Après l’attentat déjoué contre des églises à Villejuif, n’est-ce pas mettre de l’huile sur le feu que d’inciter les catholiques à convertir les musulmans ?

    « Votre question révèle trois sous-entendus :

    1) Les musulmans seraient susceptibles et un rien pourrait déclencher leur violence.

    2) La prudence serait donc de se taire, de se soumettre à cet état de fait, et donc, de fait, de devenir déjà “musulman”, puisque ce terme signifie précisément “soumis”.

    3) L’évangélisation ne serait plus la priorité pour un chrétien, en contradiction avec la parole du Christ, il faudrait préférer quelque chose de ce temps plutôt que le salut (Lc 12, 4-5)...

    Pour autant, le forum n’a jamais eu pour objectif de proposer aux catholiques de « convertir » les musulmans, car Dieu seul a ce pouvoir. Sa raison d’être est de montrer que des musulmans ont choisi le Christ librement, ici, en France, et demandent, si possible, aux catholiques de souche d’en prendre conscience, de les considérer et de les accueillir comme leurs frères. »

    L’édition 2015 est consacrée à la liberté de conscience. Les musulmans de France ne sont-ils pas libres de croire ou de ne pas croire ?

    « Il ne s’agit pas de la liberté de croire ou de ne pas croire, sauf si vous ajoutez “en Mahomet et au Coran”. Il s’agit bien plus, en conséquence, de la liberté de quitter l’islam pour répondre à l’appel du Christ.

    Les musulmans sont libres de le faire, théoriquement, au niveau de la loi civile française, mais souvent ils ne le sont pas en réalité, puisque l’islam commande le meurtre des apostats(Coran 4.89 ; 8.12-17). Aussi, nombre d’entre eux, s’ils arrivent à vaincre la peur et les menaces qui les entourent, préfèrent-ils devenir chrétiens en secret. »

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html