La coalition de la droite et de la gauche prônée par M. Raffarin produit la désagréable impression qu'on prend les électeurs pour des imbéciles.
Que la lutte contre le chômage doive être une des préoccupations essentielles de nos dirigeants est une évidence. Même minimisés par des calculs avantageux, les chiffres sont catastrophiques.
Mais la coalition de la droite et de la gauche prônée à cet effet par M. Raffarin produit la désagréable impression qu’on prend les électeurs pour des imbéciles.
Depuis trente ans, aucun de ces partis alternativement au pouvoir n’a réussi à endiguer le fléau, et l’efficacité d’un « travail collaboratif », très à la mode dans l’entreprise, laisse sceptique. Peut-on raisonnablement espérer que le remède surgira miraculeusement de la réunion des têtes pensantes de droite et de gauche ?
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Bistro Libertés avec Bernard Lugan
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Victoire du non à la dénaturation du mariage en Slovénie
En début d’année 2015, les députés slovènes votaient une loi dénaturant le mariage. Les défenseurs de la famille ont obtenu un référendum pour décider de l’application, ou pas, de la loi. Le scrutin se déroulait ce dimanche.
La constitution slovène permet ce genre de consultation, à condition de recueillir 40.000 signatures (pour deux millions d’habitants). Signatures qui ne sont pas jetées à la poubelle... L’opposition de droite et l’Eglise ont apporté leur soutien aux défenseurs de la famille. Le pape François a invité les Slovènes à «soutenir la famille, structure de référence de la vie en société».
Première conséquence de ce référendum, la loi votée en mars 2015 a été suspendue. Et si le non l’emporte avec un taux de participation d’au moins 20%, la Slovénie abrogera cette loi. Vendredi un dernier sondage donnait le non gagnant à 55%.
Ce soir, le non l'emporte à plus de 63%.
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Roch Saüquere - Les rencontres Top Secret - Meta TV
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Garde-frontières européens : le putsch légal de la Commission européenne
La commission européenne veut mettre en place un corps de garde-frontières pour lutter contre la vague migratoire. Problème : la commission pourra décider sans l’État concerné de faire intervenir ces forces de l’ordre.
Sous couvert de répondre (enfin !) aux préoccupations soulevées par l’invasion migratoire, la Commission européenne veut dynamiter ce qui reste de souveraineté aux États.
L’UE veut en effet créer une véritable agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, constituée de milliers de personnels mobilisables rapidement en cas de menace grave à une frontière de l’Union. Ce serait via une refonte de Frontex, l’agence européenne que naîtraient les premières forces de l’ordre de l’Union Européenne. Dotée d’un personnel permanent de 1 000 agents (contre 400 actuellement), et d’un corps de réservistes de 1 500 personnels (composé de garde-côtes et de garde-frontières nationaux), cette force serait mobilisable en deux ou trois jours.
Comment parvenir à de telles performances alors qu’actuellement il faut plusieurs semaines pour rassembler les renforts dépêchés par les États en cas de crise ? Simple : en passant par dessus leur tête.En cas de crise, la Commission pourrait demander à un comité d’experts de valider en urgence une intervention du corps de garde-frontières. La procédure, rapide, mais opaque, relève de la « comitologie », un mode de décision bruxellois particulièrement décrié, puisqu’il relève du putsch légal à l’encontre des États. Récapitulons :
1/La commission se saisit d’un dossier, par exemple la trop grande porosité des frontières grecques.
2/Elle décide d’envoyer les garde-frontières européens. Devant « l’urgence », elle ne demande pas son avis à la Grèce.
3/Cette décision doit être entérinée par un comité, composé de représentants des États-membres, mais présidé par la Commission (on devin ou va l’allégeance des experts…). La réunion peut être convoquée en urgence et se tenir par téléphone.
4/Refuser cette proposition relève pour le comité de la gageure, car ils doivent rassembler une « majorité qualifiée inversée », d’au moins 73 % des voix contre.
5/La commission, à la fois organe décisionnaire et partie prenante dans son propre organisme de contrôle, peut ainsi facilement imposer sa volonté, dans le respect des procédures, qui tient lieu à Bruxelles de légalité kafkaïenne.
Ainsi, selon un diplomate de haut rang,Cette proposition de la commission va trop loin notamment la partie sur la cosmétologie. Décider d’une invasion en comitologie ? C’est une plaisanterie.
Si la France et l’Allemagne sont pour – et pour cause, elles sont à l’origine de l’idée, surtout l’Allemagne, cela fait longtemps que la France n’est plus à l’origine de quoi que ce soit — les petits pays européens freinent des quatre fers. La Pologne et la Hongrie ne veulent pas en entendre parler, les Tchèques et les Slovaques sont très critiques, l’Espagne et Chypre sceptiques.
Le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski, a qualifié l’initiative de « non démocratique. »Cela signifie qu’une institution serait créée, qui déciderait de manière arbitraire de son action sans la participation des États-membres
Belle définition d’un putsch « légal ». Espérons que ces États qui parlent avec la voix de la raison sauront se faire entendre au Conseil européen, qui devra valider ce projet à la majorité qualifiée et que le parlement européen saura se lever contre la dérive autoritaire -pas neuve, hélas- de la Commission.
Charles Dewotine
http://fr.novopress.info/196409/garde-frontieres-europeens-putsch-legal-commission-europeenne/
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Garde-frontières européens : le putsch légal de la Commission européenne
La commission européenne veut mettre en place un corps de garde-frontières pour lutter contre la vague migratoire. Problème : la commission pourra décider sans l’État concerné de faire intervenir ces forces de l’ordre.
Sous couvert de répondre (enfin !) aux préoccupations soulevées par l’invasion migratoire, la Commission européenne veut dynamiter ce qui reste de souveraineté aux États.
L’UE veut en effet créer une véritable agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, constituée de milliers de personnels mobilisables rapidement en cas de menace grave à une frontière de l’Union. Ce serait via une refonte de Frontex, l’agence européenne que naîtraient les premières forces de l’ordre de l’Union Européenne. Dotée d’un personnel permanent de 1 000 agents (contre 400 actuellement), et d’un corps de réservistes de 1 500 personnels (composé de garde-côtes et de garde-frontières nationaux), cette force serait mobilisable en deux ou trois jours.
Comment parvenir à de telles performances alors qu’actuellement il faut plusieurs semaines pour rassembler les renforts dépêchés par les États en cas de crise ? Simple : en passant par dessus leur tête.En cas de crise, la Commission pourrait demander à un comité d’experts de valider en urgence une intervention du corps de garde-frontières. La procédure, rapide, mais opaque, relève de la « comitologie », un mode de décision bruxellois particulièrement décrié, puisqu’il relève du putsch légal à l’encontre des États. Récapitulons :
1/La commission se saisit d’un dossier, par exemple la trop grande porosité des frontières grecques.
2/Elle décide d’envoyer les garde-frontières européens. Devant « l’urgence », elle ne demande pas son avis à la Grèce.
3/Cette décision doit être entérinée par un comité, composé de représentants des États-membres, mais présidé par la Commission (on devin ou va l’allégeance des experts…). La réunion peut être convoquée en urgence et se tenir par téléphone.
4/Refuser cette proposition relève pour le comité de la gageure, car ils doivent rassembler une « majorité qualifiée inversée », d’au moins 73 % des voix contre.
5/La commission, à la fois organe décisionnaire et partie prenante dans son propre organisme de contrôle, peut ainsi facilement imposer sa volonté, dans le respect des procédures, qui tient lieu à Bruxelles de légalité kafkaïenne.
Ainsi, selon un diplomate de haut rang,Cette proposition de la commission va trop loin notamment la partie sur la cosmétologie. Décider d’une invasion en comitologie ? C’est une plaisanterie.
Si la France et l’Allemagne sont pour – et pour cause, elles sont à l’origine de l’idée, surtout l’Allemagne, cela fait longtemps que la France n’est plus à l’origine de quoi que ce soit — les petits pays européens freinent des quatre fers. La Pologne et la Hongrie ne veulent pas en entendre parler, les Tchèques et les Slovaques sont très critiques, l’Espagne et Chypre sceptiques.
Le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski, a qualifié l’initiative de « non démocratique. »Cela signifie qu’une institution serait créée, qui déciderait de manière arbitraire de son action sans la participation des États-membres
Belle définition d’un putsch « légal ». Espérons que ces États qui parlent avec la voix de la raison sauront se faire entendre au Conseil européen, qui devra valider ce projet à la majorité qualifiée et que le parlement européen saura se lever contre la dérive autoritaire -pas neuve, hélas- de la Commission.
Charles Dewotine
http://fr.novopress.info/196409/garde-frontieres-europeens-putsch-legal-commission-europeenne/
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Syrie : les chrétiennes prennent les armes contre Daesh
Après les Kurdes, un bataillon de 50 femmes syriennes et chrétiennes s'engage contre Daesh. Les femmes combattantes terrifient les islamistes, car ces derniers sont persuadés qu'ils ne peuvent pas aller au paradis s'ils sont tués par une femme.«Je n'ai pas peur de Daesh», explique fièrement à l'AFP Thabirta Samir, 24 ans. «Avant,je travaillais pour une association culturelle syrienne, mais ça me plait de travailler dans le milieu militaire», poursuit-elle.Comme 10% de la population syrienne, Thabirta est chrétienne. Son peuple est persécuté par l'Etat islamique. Alors avec une cinquantaine d'autres femmes chrétiennes et comme les Kurdes avant elles, elle a pris les armes pour défendre sa terre, ses droits et sa religion.Certaines de ses coreligionaires ont même été encouragées par leur mari.Elles ne sont pas nombreuses, mais leur bataillon intitulé «Les Forces Féminines de Protection de la Terre entre les Deux Rivières» fait trembler les barbus.Pour eux, il n'y a pas pire que de mourir tué par une femme. «Cela les priverait du Paradis», explique une combattante kurde à l'AFP.Selon the Independent, les syriennes ont bien saisi les enjeux de la lutte contre l'Etat islamique : il ne s'agit pas seulement de survivre mais aussi de protéger leur liberté, quand Daesh vise à cantonner la femme à un rôle purement reproductif et domestique. -
Pour lutter contre le FN, ils nous ressortent Tapie
Ruiné au terme de 20 ans d’un bras de fer judiciaire qu’il a successivement un peu gagné, un peu perdu, beaucoup gagné, et finalement entièrement perdu? Bernard Tapie annonce son retour en politique afin de lutter contre le FN. Voilà une idée politique ! Et le bien commun ? Le chômage ? L'insécurité ? Non : la lutte contre le FN constitue un programme à part entière. Mais avec quel argent puisqu'il est ruiné ? Il laisse une ardoise à 404 millions d’euros… dont le règlement se décidera à Bercy et à l’Élysée. Pas besoin d'être prophète pour comprendre qu'il ne paiera pas.
En 2010, Bernard Tapie déclarait ironiquement qu'il voyait régulièrement Jean-Marie Le Pen dans les années 1990 :
« Evidemment, et pas qu’en 1993, on est des vieux copains. Il faut savoir qu’on se voyait régulièrement parce qu’on jouait au poker ensemble à peu près une fois par semaine à Versailles, chez lui. Mais pas pour parler de politique, on est des copains, on parle ensemble.
— Vous blaguez, là...
— Non, pas du tout. Quand il était à Marseille, on faisait presque tous les jeudis des tournois de tennis-ballon au stade Vélodrome. On se voyait sans arrêt.
— Sérieusement...
— Non, mais sérieusement. Pourquoi voulez-vous que je le vois pour les élections, puisque le soir même du premier tour, il avait annoncé qu’il laissait tous ses candidats présents ? Donc il n’y avait pas de raison que je le vois pour autre chose que pour une grande amitié.
— Quand je le traitais de “gros con”, c’était uniquement pour amuser la galerie. Un jour, j’ai dit aussi que c’était un salaud. Tout ça, c’était de la comédie.
— Evidemment vous le prenez sur le ton de l’humour..."
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Élections régionales : bâtir l’arche nouvelle (article paru dans L’Action Française n°2922, 18 décembre 2015)
Les succès électoraux du Front national doivent être mis en rapport avec l’abstention : son ampleur illustre la faillite d’un régime politique dont les acteurs prétendent pourtant tirer leur pouvoir du peuple.
On peut lire ces élections régionales de plusieurs manières. Se satisfaire par exemple du vote nationaliste, qui consacre le Front national comme premier parti de France, en voix, et savourer – ou non – que l’abstentionniste qui vote se révèle FN autant que LR ou PS (là où l’abstention est faible, le FN progresse, sur plusieurs élections). On peut aussi remarquer que l’abstention a tendance à dépasser la moitié du corps électoral potentiel ; potentiel, car il y a plusieurs millions de non-inscrits [1], angle mort des commentateurs.
Brevet de citoyenneté
Dans le premier cas, on constatera que ce vote exprime un souhait que les institutions ne veulent pas réaliser ; dans le second, on s’interrogera sur un régime qui se satisfait d’être si peu représentatif qu’il envisage même de ne plus l’être du tout. Car au fond, expliquer qu’il est légitime que le plus grand parti, celui qui rassemble le plus grand nombre de Français – le plus démocratique, donc –, ne soit pas le vainqueur et ne doive pas l’être, c’est bien assumer que le peuple n’a rien de nécessaire dans l’exercice du pouvoir, que la représentativité est soumise à une loi plus haute, et que la République n’accepte d’être fille que de ceux qu’elle a élus elle-même, décernant un virtuel brevet de citoyenneté. Les dernières élections confirment que la République est toute entière aux mains d’une caste qui refuse que le pouvoir soit transmis. D’une élite qui ne veut pas être régénérée mais qui veut se perpétuer, tirant de son seul sein (bourgeoisie urbaine bien éduquée et fonctionnarisée) ses nouvelles forces. Alors que le FN est le seul parti à proposer à des ouvriers d’être élus (aux départementales de mars dernier, sur quatre-vingt-dix-sept candidats ouvriers, il y en avait quatre-vingt-huit au FN), le seul, surtout, à ne pas proposer des “professionnels de la profession”, le seul, en fait, à repolitiser les électeurs perdus ; ce qui jette un jour nouveau sur les méfaits qu’on lui prête : là où l’abstention permettait d’imaginer une démocratie sans peuple, le voilà qui remobilise et relégitime le peuple, au grand dam des antipopulistes. Mieux encore, et au-delà de lui-même, il génère une forte augmentation du vote blanc et nul : Jérémie Moualek notait dans Marianne, le 14 décembre, que près de 5 % des votants avaient choisi d’exprimer une incapacité ou un refus de choisir, mais avaient surtout choisi de ne pas s’abstenir. Résultat remarquable, c’est dans les deux régions où le FN risquait de l’emporter (Paca et NPCP) que ce vote a été le plus élevé, dépassant les 7 % ! Comme il y a peu de chances que les électeurs du FN aient décidé de “mal” voter au deuxième tour, ce sont donc les électeurs de gauche qui ont refusé et le Front national et le front républicain. [....]
Philippe Mesnard
Vous pouvez lire la suite en achetant le dernier numéro de l’Action Française 2000 au numéro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Elections-regionales-batir-l-arche
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De plus en plus de bébés sous antidépresseurs !
C’est aux États-Unis et donc bientôt ici.
« Aux Etats-Unis, lorsque des bébés de moins de 2 ans ont des comportements violents ou font des crises difficiles à gérer, des médecins leur prescrivent de plus en plus souvent des antipsychotiques ou des antidépresseurs. Selon le New York Times, près de 20 000 prescriptions pour des médicaments antipsychotiques ont été rédigées en 2014 pour des enfants de moins de 2 ans. Selon le groupe de consulting médical IMS Health, il s’agit d’une augmentation de 50% par rapport à 2013. Environ 83 000 prescriptions pour l’antidépresseur Prozac ont été données à des bébés du même âges, en hausse de 23% par rapport à l’année précédente. […]
Il n’y a aucune étude sur l’effet qu’ont les antidépresseurs et les antipsychotiques sur les moins de 2 ans. La tendance aux Etats-Unis est à la médicalisation des troubles du comportement dès le plus jeune âge. Plusieurs experts notent que cette augmentation de la médicalisation est en partie liée à la pénurie de psychiatres pour jeunes. Dans de nombreux cas, ce sont des pédiatres sans formation psychiatrique qui prescrivent ces médicaments. »(lu dans Direct Matin)
Dans les sociétés modernes sans identité, sans liens sociaux et sans religion, les gens ont massivement recours à la chimie (avec ses effets indésirables) pour supporter la vie…
Un phénomène dont sont désormais victimes même les bébés…Ajoutons qu’aujourd’hui les gens ne veulent plus des contraintes qui résultent de leurs choix.
Un enfant qui crie, s’agite ou pleure « trop », du point de vue de certains parents, sera considéré plus facilement comme ayant besoin d’être soigné alors que tout est peut-être normal.Cela ne fait-il pas partie de la nature des enfants d’être relativement bruyants, dynamiques, etc. ?
Et en cas de déséquilibre (largement favorisé par la société moderne : bruit incessant, stress citadin, enfermement, télévision, etc.), plutôt que de se tourner automatiquement vers la psychiatrie et la chimie, ne vaut-il pas mieux insister sur l’éducation (ce qui n’est pas facile en effet) et le recours au grand air qui procure une saine fatigue aux enfants ?