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  • 34ième Réinfo: magazine du Parti de la France‏

    Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, présenté par Sylvie Collet.


    Au sommaire de ce numéro :

    • La formation… C’est la dernière tentative de François Hollande pour sauver sa candidature en 2017. Retour sur un monstre improductif qui engloutit 32 milliards d’euros par an, sans visiblement, aucune incidence sur la hausse du chômage.

    • DAVOS  La grande réunion des maîtres du jeu politique et économique. Dans ce rassemblement d’égo, on a pu assister à une confrontation Valls/Macron certes, mais c’est surtout l’occasion pour George Soros de faire part de ses préoccupations et de son analyse de la situation économique dans le but, non dissimulé, de réimposer sa vision mondialiste.

    • La faillite des départements…    Nous l’annoncions en novembre dernier. Les déclarations du gouvernement en fin d’année se voulaient rassurantes comptant sur le déblocage des crédits de début 2016 pour repousser la question à plus tard. Peine perdue, le département de l’Essonne, par la voix de son président, remet ce sujet brûlant sur le devant de la scène.

    • Bolivie. Nouvelles tentatives de déstabilisation à la veille d’un referendum sur la modification de la constitution du pays. Le travail d’émancipation des pays d’Amérique latine de la tutelle américaine est un véritable exemple de volontarisme pour tous les souverainistes.

    • et, pour finir :
    L’actualité du Parti de la France, nominations et prochains rendez-vous, la préparation du IIIe Congrès, et les derniers jours pour vous inscrire à la remise du Prix renaissance 2016.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/34ieme-reinfo-magazine-du-parti-de-la-france%e2%80%8f_152145.html

  • Anthropologie politique. Une société anti-humaine. Promouvoir une famille humaine

    Puisque la famille, premier repère naturel et premier besoin social de tout homme, est en pleine désagrégation, au risque d'engendrer la perte des libertés les plus élémentaires de la personne humaine, il convient de réfléchir aux méthodes les plus drastiques pour la redresser et la consolider.

    Les maux invoqués étaient l'hyper-contractualisation de l'institution familiale, qui en fragilisait l'unité, par la reconnaissance de tous les types possibles d'unions autres que le mariage légitime entre un homme et une femme, et les possibilités ouvertes de divorces. En outre, le régime actuel des successions, pensons-nous, accroît cette fragilisation, amoindrissant le sentiment de transmission inter-générationnelle, en détruisant les patrimoines familiaux fonciers qui doivent être très souvent vendus pour acquitter les droits et réaliser les partages.

    Sur le premier point, celui des autres formes d'union et les divorces, il est apparu que cette situation est née d'excès moraux passés et présents. L'usage excessif de la raison au détriment de la passion dans les siècles passés a rendu l'institution matrimoniale invivable et étouffante à la plupart des hommes européens qui souffrit de mariages d'intérêt où l'amour avait peu à voir. Il s'agissait de marier les propriétés plus que les hommes, de marier dans la région avec un parent, ou au contraire d'éviter de marier avec un parent pour des raisons canoniques, ou encore il convenait de caser au plus vite la fille de la famille sans lui demander son avis, etc. Autant de raisons très différentes, qui s'inséraient dans des stratégiques familiales et qui ne sont pas mauvaises, à condition qu'elles respectent l'inclination amoureuse des futurs époux, ce qui n'était pas le cas. A cet excès en répondit un autre, celui du tout passionnel, né du romantisme du XIXe siècle et parvenu en plein éclat depuis la fin de la seconde guerre mondiale et notamment après les événements de mai 1968. Ce tout passionnel considère qu'il est prioritaire de se plaire ou de s'aimer follement au détriment de toute raison. En réalité, on est dans le sentiment amoureux, passager, et non pas dans l'acte volontaire d'amour. Ces deux déséquilibres ont attaqué les institutions familiales chacun à leur manière et involontairement, puisqu'ils pensaient toujours en être la meilleure expression.

    La première réponse à trouver doit donc être morale.

    D'une part, les jeunes gens doivent être éduqués, dans le cadre familial, associatif et scolaire, à une saine gestion de leurs sentiments. C'est-à-dire qu'au lieu de succomber à la passion amoureuse et de  rouler de flirt en flirt à la recherche d'une impossible jouissance parfaite et permanente de l'esprit et des sens, les jeunes gens doivent apprendre à se maîtriser pour rechercher le plus grand bien. Dans l'ordre de la vie sentimentale, il s'agit du bien qui épanouira de la manière la plus durable, c'est-à-dire dans l'acte volontaire d'amour et non la passion passagère. Cela implique de maîtriser sa sexualité, d'éduquer son regard et de n'imaginer qu'une relation amoureuse durable, à laquelle seule contribue vraiment l'institution du mariage, tuteur de croissance et cadre protecteur. Pour le jeune homme, comme pour la jeune femme, cela exige de comprendre le fonctionnement des sentiments et du corps de son sexe et du sexe opposé, mais également d'en percevoir la très haute valeur. Pourquoi très haute ? Parce qu'il s'agit de l'esprit et du corps de la moitié de l'humanité, et que dans le cadre de la relation avec l'autre moitié naît une complémentarité qui est la seule capable de bâtir une société humaine équilibrée et de générer l'avenir par l'enfantement.

    L'autre apport moral nécessaire est dans l'éducation au mariage. En effet, l'éducation sentimentale et sexuelle ne suffit pas, même si elle donne un cadre général encourageant. Il est justement général, alors que le mariage est une institution spécifique. Il convient donc de s'y préparer spécifiquement. Traditionnellement, les deux amants avancent vers le mariage par un temps de fiançailles, où ils se rapprochent, apprennent à se mieux connaître, à connaître leurs familles respectives et préparent leur future vie commune. Ce temps, sous des formes différentes et parfois avec d'autres noms, a su être conservé jusqu'aujourd'hui y compris dans le cas de mariages uniquement civils et même lorsqu'il y avait déjà concubinage dans le passé. C'est un temps à part. Il semble qu'il est donc le plus adéquat pour réaliser une formation exigeante présentant aux fiancés la nature du mariage, de l'institution familiale qui en découle, son exigence et ses principes. On ne peut se marier à la légère, considérant que cette institution pose le point de départ d'une structure naturelle de la société qui dure même après les séparations. En effet, la famille que vous avez constitué et qui a donné naissance à un enfant, même après un divorce, continue de vivre par cet enfant qui est le seul porteur au monde de vos deux génomes intégraux organisés dans son corps selon un séquençage qui lui est propre. 

    C'est pourquoi la préparation au mariage devrait être un passage obligatoire avant toute union, qu'elle soit religieuse ou civile, et même avant d'autres formes d'union comme le PACS.

    Les changements moraux qui résulteraient de l'application consciencieuse de ces deux réformes d'éducation générale sont incalculables parce qu'il s'agit d'une démarche inédite. Mais l'on peut raisonnablement penser qu'en rendant sa dignité à l'amour durable et familial dans les cœurs et les esprits, en plaçant les personnes face à leurs responsabilités, on contribuerait à combattre les divorces et les unions autres que le mariage légitime, en montrant les graves limites de ces contre-institutions. Ce n'est qu'une fois cette première lutte engagée que les gouvernants ou des membres de la société civile seraient légitimes pour supprimer sans blessures sociales majeures ces contre-institutions et ainsi redonner son caractère permanent et unique à la famille issue du mariage légitime.

    Sur le plan inter-générationnel, essentiel au bon fonctionnement de la famille, qui est largement une relation entre enfants, parents et grands-parents, mais aussi souvent cousins, oncles ou tantes, la question patrimoniale est presque aussi essentielle que celle des formes d'unions légitimes. L'enracinement territorial est une donnée capitale pour la constitution d'une identité familiale. Celle-ci, à condition qu'elle n'étouffe pas les sentiments individuels, contribue à créer des personnalités libres et affirmées car fortes d'un héritage spirituel incarné dans les lieux, mais affirmées dans le cadre d'une communauté humaine et spirituelle, celle de la famille géographiquement située. Il est donc essentiel, autant que cela est possible, de préserver les patrimoines fonciers, même faibles voire insignifiants.

    Comme on a pu le dire dans l'équilibre entre raison et sentiment dans le mariage, il ne faut pas dans la propriété familiale passer d'un excès à l'autre en enchaînant les hommes à leur terre. En effet, il est parfois nécessaire de faire disparaître une terre familiale, soit pour la survie économique du groupe, soit pour sa survie morale tant les blessures attachées à cette terre seraient nombreuses. Mais il faut aussi permettre à ceux qui le désirent de conserver leur enracinement. En somme, il faut avoir la liberté d'opérer un choix de préservation. C'est ce que permettrait la suppression des droits de succession sur les patrimoines fonciers et artistiques et la liberté testamentaire dans le cadre de la ligne directe pour ce genre de biens, à condition de ne pas spolier les autres héritiers qui devraient recevoir une compensation, même mineure. En effet, à quoi servirait-il de sauver la terre, si la famille se désagrège dans les luttes de succession ?

    Nous pensons que cette réforme de l'héritage aurait l'immense vertu de renforcer le lien entre génération et donc l'institution familiale dans l'espace et le temps, pour le plus grand bien de l'épanouissement personnel et de la liberté.

    A suivre…

    Gabriel Privat

    Du même auteur :

    -          Publié le jeudi 17 septembre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. La Famille

    -          Publié le vendredi 16 octobre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. L'enracinement territorial

    -          Publié le 18 novembre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. Le lien professionnel

    http://www.vexilla-galliae.fr/points-de-vue/editoriaux/1706-anthropologie-politique-une-societe-anti-humaine-promouvoir-une-famille-humaine

  • Calais au bord de la guerre civile, les gauchistes attisent les tensions

    Les manifs pro — « migrants » ont dégénéré à Calais, au port, d’une part et dans le centre-ville d’autre part. À chaque fois, les gauchistes étaient là pour souffler sur les flammes.

    Calais est au bord de l’explosion. Les habitants sont de plus en plus excédés des dégradations et exactions permanentes des clandestins, lesquels sont de leur côté de plus en plus agressifs, y compris à l’encontre des forces de l’ordre.
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    Comme si cela ne suffisait pas, les gauchistes pro-migrants jettent de l’huile sur le feu. C’est à l’occasion d’une manif organisé par l’un de ces groupes, « no borders », rassemblant des activistes français et européens, qu’une cinquantaine de clandestins ont pris d’assaut un ferry. Tout laisse à penser que ce sont les gauchistes eux-mêmes qui ont initié le mouvement.
    150 personnes avaient pénétré de force dans l’enceinte du port, parmi lesquels une cinquantaine a pris à l’abordage le « Spirit of Britain ». Sur les 35 personnes interpellées pour embarquement frauduleux sur un navire, 26 étaient des clandestins, 9 des militants du collectif « No Borders » ; 15 d’entre eux ont été placés en garde à vue.

    Ailleurs à Calais, c’est une famille excédée qui s’est opposée aux manifestants gauchistes et clandestins. L’un d’eux à même brièvement sorti un fusil pour intimider la foule, avant de se raviser.

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    La dégradation de la statue de Ch. De Gaulle revendiquée par les “No Borders”

     

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    Un militant NPA lors de la manif pro-clandestins.

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    Karima Delli, député EELV du Nord-Ouest, lors de la manif pro-clandestins.

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    Lors de la manif pro-clandestins flottaient de nombreux drapeaux NPA, ainsi que d’autres groupes d’extrême-gauche, comme la Coordination des Groupes Anarchistes.

    Enfin, dans le centre-ville, une statue du Général de Gaulle a été vandalisée, d’un tag « nik la France », un geste revendiqué par les « antifas » de « No Border » qui devaient ainsi espérer attiser encore les tensions entre clandestins et calaisiens.

    Même le très clandestinophile maire de Calais, Nathalie Bouchard a qualifié l’autorisation de cette manifestation « d’irresponsable ». Cet événement a poussé le président du port de Calais Jean-Marc Puissesseau à demander « une réunion de crise extrêmement rapidement (…) avec les responsables locaux, régionaux, parlementaires et du gouvernement » estimant « que ça ne pouvait plus durer », appel repris par l’opposition.

    Au delà de la question du traitement des clandestins et de la « jungle » de Calais, il faudra aussi aborder la question des agitateurs professionnels de « No Border », ce collectif rassemblant notamment des antifas français ou anglais, des militants écologistes (EELV…), du NPA, d’anarchistes et d’autres groupuscules gauchistes. Par leur attitude et leur action, ils mettent réellement en danger l’ordre public dans une région qu’une étincelle suffirait à embraser. Les calaisiens ont réagit aujourd’hui par une manifestation pacifique. qu’en sera-t-il le jour où l’un d’eux se fera tuer par un migrant?

    manif defense calais

    Dimanche, les calaisiens ont manifesté dans le calme pour le retour à l’ordre et en soutien au port attaqué et aux commerçants sinistrés par les clandestins de la jungle.

    Mais, tenants de l’idéologie immigrationniste officielle, ils bénéficient d’une certaine indulgence, plus en tout cas que les opposants à la COP21… Le gouvernement est-il vraiment conscient que son attitude à leur égard peut aboutir à des drames ?
    L’irresponsabilité dont font preuve les autorités – en plus de celle des « activistes », bien sûr — tient-elle de la bêtise crasse, du simple aveuglement idéologique ou d’un machiavélisme à la petite semaine, nos politiciens escomptant un rassemblement spontané des Français autour de leurs autorités en cas d’aggravation de la situation ?

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/197363/calais-au-bord-guerre-civile-les-gauchistes-attisent-les-tensions/#more-197363

     

  • Face la gauche, des cadres Républicains voteront FN

    6a00d83451619c69e201bb08b104aa970d-320wi.jpgCommuniqué de Barbara Mazières, Secrétaire départementale du FN du Maine et Loire :

    "La nouvelle trahison de M. Sarkozy sur la loi Taubira, la trahison de M. Estrosi envers les électeurs Pro Famille, ou la position prise par Mme Fel, adjointe LR à la famille d'Angers, qui préfère voter pour le parti de Mme Taubira que pour les candidats du Front National ne peuvent que rendre perplexes les électeurs Pro Famille. Je tiens à rappeler que le Front National a, seul, clairement affirmé sa volonté d’abroger la loi Taubira.

    Les Républicains semblent déchirés entre le rapprochement avec les socialistes ou à un isolement avec la politique du Ni – Ni. Je sais bien qu’au sein de ce parti, tous ne pensent pas de même. Je rencontre même des cadres qui m’assurent que face à la gauche ils voteront pour le Front National. J’aimerais qu’il le disent publiquement. Pour ma part, je pense, comme l’a très bien dit Philippe de Villiers, que l’avenir se jouera entre les patriotes et les mondialistes. Je suis résolument dans le camp des patriotes, attachée aux valeurs de la famille, de la liberté d’entreprendre dans une Europe forte, indépendante et respectueuse des différences. J’ai 43 ans, et j’ai vu le mal fait par la gauche à notre pays : perte de notre souveraineté, désindustrialisation, chômage, lois sociétales, immigration de masse. Une grande partie de la « droite » aujourd’hui, et on le voit depuis 40 ans, n’a pas de grandes différences avec la gauche. Alors, pourquoi voter pour des gens qui ne veulent pas revenir sur les lois néfastes votées par la gauche ? Les électeurs de droites sauront faire un choix entre nos positions clairement affirmées et celle d’une « droite » se rapprochant de plus en plus de la gauche mondialiste."

    Michel Janva

  • Sarkozy et sa vraie fausse sortie

    C'est aujourd'hui que l’ancien maire de Neuilly publie, à son tour, après Fillon, après Le Maire, après Juppé, après Copé, un livre qu'il intitule bizarrement "La France pour la vie", comme si cet amour à sens unique avait vocation au partage.

    Le contenu est connu à l'avance : il prétend établir lui-même le bilan de son quinquennat et reconnaître certaines de ses erreurs. C'est promis il cessera de ne pas tenir ses promesses.

    Et bien sûr, dans le même mouvement, le même homme commence par revenir sur l'une d'entre elles, non des moindres. Elle avait été faite en novembre 2014, du bout des lèvres il est vrai, aux défenseurs de la famille de "Sens Commun". Il s'était engagé à abroger la loi Taubira. Cela avait contribué à le marquer comme plus "à droite" que son rival Juppé, réputé "centriste". Ceci semble le déranger maintenant. Il dit donc y renoncer parce que "c'est pas facile".

    De toutes les promesses non tenues de l'ancien président Sarkozy, l'une est la plus couramment oubliée : celle d'abandonner la vie politique s'il était battu en 2012. Ce qui est advenu. Ce qu'il n'a pas fait.

    Bien entendu, peu de personnes averties pouvaient croire l'annonce d'un tel renoncement. Il eût semblé pourtant conforme à la logique même, et à la règle qu'observent, pour la plupart, les responsables politiques des démocraties qui fonctionnent normalement, – je ne parle donc pas de la nôtre. Le chef du camp vaincu lors d'une confrontation de cette nature quitte la scène, en principe de façon définitive.

    Le fondateur de la cinquième république allait même plus loin : si l'accord entre le chef de l'État et le peuple dans ses profondeurs est démenti, il doit démissionner. Ce que fit en 1969, après l'échec de sa réforme de régionalisation, le général De Gaulle. J'avais cru comprendre que Monsieur Sarkozy fait profession de s'en réclamer.

    Tout cela ne concerne pas seulement l'intéressé. C'est le signe d'une décadence lamentable aussi bien des institutions, que des équipes dirigeantes et de l'esprit public. Et les seules réactions qui se dessinent marquent le désamour d'un peuple pour l'ensemble de la classe politique qui le pille et le ridiculise aux yeux du monde.

    Il est hélas de fait aussi que les deux prétendants le plus souvent cités comme candidats de la droite pour 2017, sont précisément les deux hommes qui, l'un en 1997, l'autre en 2012 par leurs défaites, défaites l'une comme l'autre largement personnelle, ont permis aux socialistes d'occuper les palais nationaux, Jospin de 1997 à 2002, Hollande beaucoup plus catastrophique encore, depuis bientôt quatre ans. Celui-ci joue lui-même, en vue d'une réélection aussi désespérée que désespérante, de l'effet de rejet et/ou de division que provoquent, chacun à sa manière, ses rivaux plausibles, tous chevaux de retour, tous considérés par de nombreux Français comme responsables de divers échecs nationaux.

    Il se trouve que le 24 janvier, veille même de la publication d'un livre – dépourvu de sens s'il n'annonce pas une candidature, –l'ancien président intervenait sur le petit écran de TF1, lors d'un entretien au magazine "Sept à huit".

    Et il a lâché une nouvelle condition qui devrait relever du simple bon sens. Il déclare qu'il ne se présentera en 2017 "que si c’est utile"."La question de ma candidature ou pas ma candidature, déclara-t-il, n’est pas une question automatique, les semaines et les mois qui viennent vous donneront la réponse", alors qu’on lui demandait quelle serait sa décision s’il ne remontait pas dans les sondages. Et d'autoriser l'hypothèse de son possible renoncement : "Je n’irai que si c’est utile, bien sûr, bien sûr". Sur la question de savoir si les Français souhaitent changer de têtes et de génération : "c’est une question légitime", qu’il dit se poser "tous les jours".

    Doit-on prendre de telles fausses sorties au sérieux ?

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • L’esprit du Fascisme

    S’il est bien un sujet qui, mieux que tous les autres, rend compte de l’effondrement total de toute forme d’intelligence au sein de nos sociétés occidentales, c’est sans conteste celui du Fascisme. En effet, jamais autant de mensonges, de manipulations, de déformations crasses ne sont observés que lorsque ces huit lettres sont prononcées. Certes, ce constat ne date pas d’hier, et certes, le même diagnostique peut être fait concernant le traitement médiatique de nombreuses autres thématiques, mais le niveau de bassesse et d’ignorance qui a été atteint à propos du Fascisme est sans égal. C’est ce même constat qui doit pousser tous les Européens éveillés à se saisir de ce sujet, à ne pas se dissimuler derrière la lâcheté ou la facilité conduisant à finalement intérioriser tout un ensemble de préjugés et de lieux communs véhiculés par tous les agents du système médiatique. Avant même toute forme d’argumentation qui pourrait rectifier la perception des plus sceptiques de la véritable essence de ce mouvement, il est un élément qui à nos yeux justifie et incite à une réflexion approfondie sur le Fascisme, dans le cadre d’un questionnement global sur le passé, le présent et surtout le futur (sur quelles bases fonder la nouvelle Europe ?) de notre vieux continent : à partir du moment où l’on a intégré au plus profond de soi que le monde moderne est une abomination, une aberration absolue, une déchéance sur tous les plans et dans toutes les directions, comment ne pas voir dans l’acharnement dont font preuve tous les partisans et officines du Système à diaboliser le Fascisme (ou tout mouvement qui de près ou de loin s’en approche) le signe que, peut-être, en effet, ce sujet mérite mieux qu’une damnatio memoriae. Il est aisément compréhensible que le Système en place, qui repose sur l’éclatement des communautés, la négation des spécificités et des cultures, la primauté absolue du matériel sur le spirituel, l’abrutissement d’une grande partie de la population par le triptyque tertiarisation, embourgeoisement et armes de distraction massive, autrement dit l’avilissement de l’Homme par la consommation, ait tout intérêt à discréditer une « idéologie » qui, de par les valeurs et la conception de l’Homme qu’elle met au cœur de l’organisation de son propre système, constitue son antithèse absolue.

    Nous souhaitons être clairs, il ne s’agit pas ici de tenter une réhabilitation du Fascisme ou d’en faire l’apologie, et ce pour plusieurs raisons. D’abord parce que réhabiliter le Fascisme serait inutile, à la fois au regard du rapport de force en cours et étant donné le travail de sape qui a été effectué dans l’inconscient collectif des Occidentaux depuis soixante-dix ans, mais aussi et surtout car ce mouvement s’insère dans un contexte historique qui n’est pas le nôtre (le traumatisme de la guerre, un certain niveau de développement économique, une crise des systèmes parlementaires, la crainte d’une insurrection communiste généralisée, la faiblesse relative des appareils d’Etat, le problème non résolu de l’émergence des « masses », l’existence préalable d’une élite mystique constituée autour d’un chef aux qualités exceptionnelles, etc…). En réalité, nous nous intéressons moins au Fascisme dans son acception historique qu’en ce qu’il a d’éternel, d’immuable, de métahistorique et métapolitique. Nous nous intéressons moins au Fascisme comme fait historique né en 1919 et mort (exécuté) en 1945 que dans son essence absolue, sa signification la plus profonde, celle qui touche au sens même de l’existence. Car quel est le but ultime, le sens même d’une organisation politique si ce n’est d’offrir le cadre le plus propice au développement des potentialités humaines ? Le Fascisme dans son acception métahistorique propose un ensemble de réponses à cette question qui sont dignes d’un très grand intérêt et qui, à notre sens, constituent une solution viable, pour ne pas dire géniale, au problème de la modernité.

    Pour comprendre l’importance et la signification ultime du Fascisme comme mouvement d’idées, il faut le replacer dans le cadre de la « superhistoire » (pour reprendre un terme évolien) mondiale mais surtout occidentale. En adoptant un point de vue global, il est possible de diviser l’histoire de l’Humanité en deux grandes périodes : une première caractérisée par un modèle de société traditionnel, une société hiérarchique organisée selon un certain ordre et où chacun trouve sa place. La seconde période correspond, elle, à l’émergence de la modernité que l’on peut corréler avec le moment où l’Etat (moderne) a cherché par son appareil bureaucratique à étendre son emprise sur l’ensemble du territoire et de la population qu’il englobe. Ainsi, à nos yeux, l’histoire de l’Occident depuis cinq-cents ans est le fruit d’une dialectique entre ces deux tendances (moderniste et « réactionnaire »). C’est en ayant cela à l’esprit que l’on peut réellement se rendre compte du caractère exceptionnel de l’ « idéologie » fasciste qui ne prônait pas un simple retour en arrière mais se proposait plutôt de « chevaucher »  la modernité, c’est-à-dire d’en accepter toutes les implications, tout en les mettant au service d’une haute conception de la vie et de l’Homme. Pour le dire autrement, le Fascisme est parvenu à prendre la modernité à son propre jeu en proposant un modèle d’organisation moderne et efficace (et donc capable de concurrencer d’autres modèles d’organisation qui voient dans le progrès et la modernité une fin en soi), mais subordonné à un ensemble de valeurs éminemment spirituelles.
    Le Fascisme n’avait donc pas tort de se présenter comme une forme de révolution anthropologique. Il était même plus que cela puisqu’il assumait le caractère de révolution métapolitique en ce qu’il est parvenu à dépasser chacun des deux modèles d’organisation des sociétés humaines qui avaient jusque-là été proposés : celui de la première « superpériode » qui correspondait à un modèle pyramidal proche du système des castes hindou, caractérisé par un certain immobilisme répondant au respect de l’ordre divin ; mais aussi celui de la seconde « superpériode » qui se fonde sur l’idéologie démocratique et libérale et implique un nivellement généralisé, n’acceptant pas l’idée d’une inégalité entre les hommes et jugeant donc intolérable que le pouvoir incombe exclusivement à un petit groupe que les Dieux auraient doté de capacités exceptionnelles. Cette conception a permis l’avènement de la démocratie et en parallèle l’émergence des castes bourgeoises/capitalistes. Nos sociétés actuelles sont la conséquence directe de ce long processus qui a permis à ces castes parasites de s’arroger le pouvoir (l’argent s’étant substitué comme critère d’élection aux vertus d’excellence, de rigueur et d’honneur qui ont toujours été au cœur de l’éducation aristocratique) et d’imposer leur propre solution au problème de la modernité que constitue l’émergence des masses : un abrutissement généralisé par un contrôle social continu qui doit détruire toute velléité de résistance et toute volonté de sortir du carcan capitaliste.

    La singularité du Fascisme se situe comme nous l’avons déjà dit, dans son dépassement de ces deux conceptions : moderniste/niveleuse, qui aboutit au règne de l’économique, du matériel, du bourgeois, et traditionnelle/hiérarchique, qui ne peut empêcher certains abus et surtout s’est montré incapable de résister face à la déferlante moderniste (on peut faire ce constat pour toutes les grandes civilisations qui aujourd’hui sont contaminées par le « progrès », y compris l’islam dont la résistance à la modernité est portée par un modèle qui finalement contient en lui les mêmes germes : prosélytisme, universalisme niveleur et destructeur d’identité, négation du passé, culte de l’abstrait qui aboutit au rejet de toute forme de beauté, et qui ressemble plus à du « communisme avec Dieu » qu’à l’islam de Suleyman le Magnifique ou de Saladin). En effet, le projet au cœur du Fascisme est la prise du pouvoir par une élite mystique, une nouvelle aristocratie, forgée par la guerre, cette mère qui leur a enseigné le renoncement, le sens du sacrifice, l’esprit de communauté mue par un même idéal, l’amour inconditionnel pour leur patrie, le mépris de tout ce qui est bourgeois, petit, vil, le mépris de ce qui est facile, confortable, de tout ce qui s’achète et se marchande et éloigne l’Homme de la seule chose qui compte vraiment : son lien indéfectible avec Dieu et avec l’éternel. La mission que s’était donné cette jeunesse ardente était des plus hautes, des plus belles et des plus nobles : régénérer le continent européen, lui tendre la main pour l’extraire de cette fange de médiocrité bourgeoise et de renoncement à toute grandeur dans laquelle elle se complaisait depuis tant d’années. La grande nouveauté de cette forme de réaction face au « progrès » est qu’elle est la première à avoir accepté l’émergence des masses dans la société, elle a accepté une forme de modernité mais en refusant toute forme de compromis sur les valeurs portées par l’élite au pouvoir (contrairement au gaullisme ou au poutinisme, même si le fascisme italien dans son acception historique y a été contraint pendant une certaine période, moins par renoncement que par son caractère imparfait dû à la concurrence de l’Eglise et de la monarchie). Et cette élite au pouvoir, contrairement aux élites démocratiques, n’a pas cherché à abrutir la masse ou à s’en désintéresser par négligence. Au contraire, elle a cherché à utiliser tous les moyens que la modernité lui offrait (moyens de communication, d’organisation, infrastructures, etc…) pour inculquer à cette masse les valeurs qu’elle considérait elle-même comme les plus élevées (sens du sacrifice, amour de la patrie et de la communauté, rejet du rationalisme, de l’utilitarisme et de l’individualisme, unité du corps de l’esprit, etc…).

    En un sens le Fascisme fonde donc sa conception de la société humaine sur un nivellement « par le haut », par une forme de générosité des élites qui souhaitent aider le reste de la population à abandonner toutes ses conceptions matérialistes (qu’elles soient bourgeoises ou marxistes) en leur inculquant une conception plus haute de l’existence humaine. En quelque sorte, le Fascisme veut donc faire de tous les hommes des aristocrates en leur faisant intérioriser la supériorité des valeurs spirituelles sur les valeurs matérielles, la subordination de l’Homme à un ensemble de valeurs qui dépassent sa propre individualité et surtout donnent un sens à son existence. C’est en cela que l’on a pu parler (Emilio Gentile notamment) de « religion politique » à propos du Fascisme. On retrouve d’ailleurs dans la symbolique même du faisceau, emblème du fascisme italien mais qui pourrait s’appliquer à tous les autres, une excellente représentation de toutes ces considérations. En effet, la hache centrale symbolise la puissance virile, mystique et solaire du Fascisme, incarnée dans la chair par son élite. Autour de cette hache sont liées verticalement de nombreuses verges qui symbolisent les membres de la communauté de destin fasciste. Isolée, une de ces tiges n’est rien, elle peut être aisément rompue, elle n’a pas de sens en elle-même. Liée aux autres autour de la hache centrale, elle devient indestructible en prenant son sens dans cette structure organique, elle-même orientée verticalement par cette hache qui pointe vers le haut, en direction des plus hautes cimes. Certains métaphysiciens comme Guido de Giorgio ont même voulu voir dans la hache bifrons fasciste un équivalent du Janus bifrons, tourné vers le passé et l’avenir, et dont le point central contiendrait le « sens de l’éternité », comme le troisième œil de Shiva.

    Nous conclurons ces quelques réflexions sur ce sujet en le mettant en relation avec la situation actuelle de l’Europe. Comme nous l’avons déjà dit, un retour du Fascisme aujourd’hui est chose impossible, et d’ailleurs peu souhaitable, étant certain que l’émergence d’internet et des nouveaux moyens de surveillance entraineraient des abus (comme c’est déjà le cas, et ce au nom d’idéaux bien plus bas). Cependant, ce que nous pourrions appeler « l’esprit du Fascisme » est quant à lui susceptible d’offrir une lumière et une direction dans les âges sombres qui s’annoncent. En effet, dans un contexte où l’immense majorité de la population occidentale est en « dormition » et où seule une minorité restreinte a conscience des réalités, cette idée d’impulsion « par le haut » reste d’actualité. La véritable question est de savoir quel type de société sortira des temps troubles qui nous attendent : un ensemble de petites communautés locales autosuffisantes si le Système s’écroule totalement, ou bien dans le cas d’une survie partielle des structures actuelles, une société qui demeurerait étatique. C’est dans ce dernier cas, notamment si comme nous le souhaitons, une élite mystique aux idéaux les plus nobles et aux convictions les plus inébranlables parvenait à s’emparer du pouvoir et à unifier le continent européen, que cet « esprit du Fascisme » pourrait se voir réactualisé. Alors, l’aigle impérial dans sa divine majesté envelopperait à nouveau l’Europe de son rayonnement protecteur et la porterait vers les plus hauts sommets, aux côtés de son antique compagnon, le soleil radieux de la gloire et de l’éternité.

    Valentin Cantelmo pour le C.N.C

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • D’Athènes à Calais c’est bien ce Système qu’il faut changer !

    Il y a un an tout juste, Alexis Tsipras,  héros de la gauche  anticapitaliste et/ou eurosceptique, arrivait au pouvoir à Athènes. Alors qu’un  sondage publié vendredi  indique que 85% des Grecs sont mécontents de l’action de leur  gouvernement,  la correspondante du quotidien  Libération, Maria Malagardis, constate «qu’il semble loin le temps ou (M. Tsipras) promettait de  renouer avec l’espoir!». Désormais «les agriculteurs qui ont sorti leurs tracteurs dans la rue et agressent les députés ou les permanences de Syriza ne sont pas les seuls à manifester leur colère. Avocats, médecins, artistes, commerçants, retraités et même handicapés sont tous descendus dans la rue depuis une semaine.» La parole est donnée à l’analyste politique Georges Seferzis : «Tsipras a échoué à mettre un terme à l’austérité, mais se présente toujours en Grèce comme le défenseur des plus faibles. Le problème, c’est que son dernier projet de loi écrase d’impôts et de hausses de cotisations sociales les petits entrepreneurs et les agriculteurs, qui forment le cœur de l’économie grecque. La réalité de la Grèce ce ne sont pas seulement les indigents, c’est surtout cette petite classe moyenne qui a l’impression de trinquer une fois de plus. »

    «Tsipras lui-même a-t-il changé ? Ou bien n’est-il que le général vaincu d’un pays à la souveraineté limitée ?». Ce qui est certain  c’est que lui même et son parti Syriza  étaient  portés par les espoirs d’un peuple grec très durement tabassé, paupérisé,  par les diktats financiers de latroïka BCE-FMI-Commission européenne. Hellènes qui payent aussi actuellement  au prix fort, souligne Bruno Gollnisch, car «l’Europe» n’est pas seule responsable de tous les  maux,  les conséquences  de décennies  de mauvaises  habitudes, de  gabegie, de tricherie, de corruption, de gestion fantasque des comptes publics qui caractérisèrent la société grecque, notamment lors des années de règne du  Pasok (parti socialiste)

    Le  référendum du 5 juillet de l’année dernière a vu  les électeurs  soutenir  M. Tsipras (qui avait mis son mandat en jeu)  en votant Non  (à 61 %)  à la proposition de réformes formulée par les créanciers du pays. Le  parti au pouvoir a aussi remporté les élections  législatives de septembre,  marquées cependant par une très sensible montée de l’abstention.

    Bref,  malgré  sa  capitulation  finale  devant les préteurs, la  trahison  des électeurs (8 jours après le référendum…), ses reniements, ses démissions,  son refus de se libérer de l’euro qui asphyxie inexorablement son pays,  M. Tsipras  gardait vaille que vaille la confiance du peuple grec…faute de mieux ?

    Sur le site du magazine Causeur, analysant les législatives de septembre, l’économiste Jacques Sapir notait néanmoins «qu’il n’y a pas d’avenir pour la Grèce tant qu’elle reste dans la zone Euro et tant qu’elle ne fait pas défaut sur une part importante de sa dette. Ceci commence à se dire tant aux FMI que dans les couloirs de l’Union européenne. Le dossier grec est donc toujours sur la table. Même si, aujourd’hui, d’autres problèmes sont en train de focaliser l’attention, comme la crise des réfugiés.»

    M. Sapir ne croyait pas si bien dire et la crise des migrants est plus actuelle que jamais, et s’expose de manière particulièrement emblématique à Calais. Cette fin de semaine, le maire (LR)  Natacha Bouchart manifestait avec des commerçants de la ville pour exiger un «  moratoire sur les taxes des commerçants du Calaisis » en raison d’ « une forte baisse de l’activité.» Celle-ci est due, comme chacun le sait, à l’explosion du nombre des clandestins traînant dans les rues  et créant un climat de peur, de violences et de tensions dans la commune. Samedi  toujours, desCollectifs de soutien aux migrants ont  organisé une autre manifestation qui a réuni  environ 2000 personnes, en présence  du  député écolo-gauchiste Karima Delli (EELV) et de Philippe Poutou, un des figures du   groupuscule trotskyste NPA.

    Occasion offerte  à l’extrême gauche (antifa et autres casseurs appartenant à la mouvance internationaliste  No Borders)  de se livrer à des déprédations.  26 immigrés clandestins et 9  militants  No Borders   ont été interpellés après s’être introduit à l’intérieur d’un ferry britannique  dans le port de Calais.  Située en centre-ville, la statue  du Général De Gaulle et d’Yvonne de Gaulle du a été ornée d’un tag «Nik la France» pendant la manifestation d’extrême gauche. Une dégradation qui a  suscité  les réactions forcément indignées du   président du Conseil régional  Xavier Bertrand et de Mme Bouchart… bien forcés cette fois  de sortir de leur silence.

    Le Figaro le rappelle  à ses  lecteurs, « le mouvement des No Borders est apparu en Allemagne dans les années 90. Depuis 2009, il apporte un soutien inconditionnel aux migrants de la Jungle qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Les activistes aident ainsi les migrants de Calais à s’installer, à entreprendre des démarches administratives et ouvrent parfois des squats pour les accueillir. D’après le ministère de l’Intérieur, qui surveille de près le mouvement, ces anarchistes sont d’origine française, allemande et hollandaise. La presse outre-Manche évoque également la présence de nombreux militants britanniques dans leurs rangs.»

    Les propos du porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre Henry Brandet, sont rappelés pour l’occasion : «ll y a des militants No Borders qui ont été identifiés (…) qui profitent du désarroi, de la détresse de ces migrants, qui instrumentalisent cette détresse, et les poussent à faire n’importe quoi»,  «il y a derrière la détresse de ces migrants un certain nombre de personnes irresponsables qui instrumentalisent cette misère à d’autres fins qu’à des fins humanitaires.»

    La violence  des No Borders, petits pions qui instrumentalisent de pauvres immigrés mais qui sont tout autant instrumentalisés, répond en quelque sorte symétriquement à celle d’un capitalisme financier, apatride,  mondialisé. Lui aussi est sans foi ni loi,  lui aussi prône la disparition  des  souverainetés nationales, des frontières,  la libre circulation sans frein des personnes, des biens  et des capitaux. D’Athènes à Calais c’est bien ce Système là dont il convient de changer !  

    http://gollnisch.com/2016/01/25/dathenes-a-calais-cest-bien-ce-systeme-quil-faut-changer/

  • Adieu, Nicolas !

    Notre confrère du Figaro a publié dans son édition du 22 janvier quelques « bonnes feuilles » du dernier ouvrage de Nicolas Sarkozy qui sortira le lundi 25 janvier. L’ancien Président y fait acte de (sincère ?) contrition sur ses erreurs passées. Il esquisse aussi ce qui peut s’apparenter à un début de programme pour 2017 mais rien de transcendant, à part le fait qu’il ne reviendra pas sur le mariage pour tous, se coupant ainsi d’une partie de son électorat potentiel.
    L’ancien locataire de l’Élysée reconnaît volontiers « être resté quelques mois de trop l’homme alors qu’il aurait fallu être immédiatement le président ». C’est bien vrai, tant les travers du personnage sont vite apparus. Le Fouquet’s a été une erreur symbolique, même s’il est tout aussi vrai que ses adversaires socialistes fréquentaient et fréquentent toujours des restaurants moins emblématiques mais nettement plus onéreux. Que dire de l’épisode des vacances sur le yacht de Vincent Bolloré, resté en travers de la gorge de beaucoup de nos compatriotes ? Ces deux épisodes ont marqué, plus à raison qu’à tort, son quinquennat du sceau de l’infamie.
    Quelques pages plus loin, Nicolas Sarkozy avoue avoir trop tardé à engager les réformes « qui auraient dû être engagées dès les premiers jours ». Il regrette « le ratage de la réforme de la taxe professionnelle et aussi celui du RSA ». Surtout, il s’en veut de ne pas être allé assez loin sur les 35 heures et l’ISF en les supprimant complètement. Dont acte.
    Que penser de ce droit d’inventaire à la sauce « républicaine » ?
    Tout d’abord que ces regrets arrivent un peu trop tard et que la très grande majorité des Français ne vont pas y être très sensibles. Simplement parce que le mal est fait et que les Français en paient les pots cassés.
    Beaucoup pensent, aussi, que c’est un coup politique et médiatique que tente l’ancien chef de l’État. Il est aujourd’hui distancé dans les sondages par Alain Juppé et François Fillon. Chaque jour passant, ses chances de remporter la primaire prévue les 20 et 27 novembre prochains s’amenuisent. Il essaie de se relancer avec ce livre « témoignage » mais, contrairement à ses plus proches compétiteurs, Fillon et Juppé, il a du mal à se projeter dans l’avenir.
    Beaucoup de nos compatriotes penseront aussi qu’il est difficile de revenir sur la scène politique quand on en a été évincé assez peu glorieusement en 2012. Nicolas Sarkozy a perdu par rejet et son adversaire a gagné par défaut.
    Il est aussi difficile de revenir en grâce dans le cœur et l’esprit des Français quand on a abaissé la fonction présidentielle (Hollande fait pire), quand on a tant promis et aussi peu tenu.
    À environ quinze mois avant le premier tour de la présidentielle de 2017, les aveux de Nicolas Sarkozy résonnent un peu faux et comme le chant du cygne. Les Français ont fait leur choix et l’ont confirmé à travers différents sondages : ni Hollande, ni Sarkozy… Ni l’un ni l’autre ne sont plus crédibles. Mais le plus étonnant, c’est que le président des Républicains veut encore y croire. Faut-il être aveugle et sourd à ce point ? Ou bien être doté d’une ambition irrépressible ? Ou encore cultiver un goût du pouvoir exacerbé ? La réalité risque d’être très amère car le divorce est aujourd’hui consommé. Elle peut se résumer dans deux mots : adieu, Nicolas. Mais qui le lui dira ? Faut-il encore qu’il soit à même de l’entendre, de le comprendre et de l’accepter.

    Henri Saint-Amand Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFVFVFykcptRLTIy.shtml