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  • Appel à témoins pour retrouver deux mineures radicalisées en fuite

    Louisa B., 16 ans, née en 1999 à Annecy, est une adolescente d’1,70 mètre et de corpulence mince. Elle a les yeux et les cheveux noirs, détaille l’appel des gendarmes. Sa camarade, Abou S., 15 ans, est née en 2000 à Annemasse et mesure 1,76 mètre. Elle a les cheveux châtain clair, les yeux marron, et un appareil dentaire.

    Un numéro à contacter

    Elles sont toutes les deux scolarisées dans le lycée des Carillons à Seynod, dans la périphérie d’Annecy. La gendarmerie recommande aux personnes qui auraient des renseignements ou les aurait aperçues de contacter la brigade de Meythet au 04 50 24 52 40.  

    « Nous les soupçonnons, d’après leurs déclarations, d’être parties ou de vouloir partir en Syrie. Elles avaient pour projet de prendre un train pour Paris depuis Chambéry », a précisé le parquet d’Annecy, qui dispose pour l’heure de « peu d’éléments » en dehors de déclarations d’amies.

    Des camarades inquiets ont donné l’alerte

    Les gendarmes ont été avisés de cette fugue, vendredi, vers 19h30, des camarades de classe s’étant inquiétés de l’absence des deux jeunes filles. Ils ont prévenu leur entourage après avoir tenté de les retrouver dans la gare de Chambéry, d’où elles auraient pris la fuite.

    « L’une des jeunes filles était déjà soupçonnée de radicalisation et était suivie. Elle avait été placée en foyer et faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Nous avons obtenu pour l’autre jeune fille une opposition de sortie du territoire ce (samedi) matin », a ajouté le parquet.

    Source

    http://www.contre-info.com/appel-a-temoins-pour-retrouver-deux-mineures-radicalisees-en-fuite

  • 20 mars : salon du livre de l'Agrif

    A

    Le dimanche 20 mars 2016 de 13h30 à 19h Espace Charenton Paris 12e 327 Rue de Charenton, 75012 Paris

    Interventions de Bernard Antony, Guillaume de Thieulloy, Jeanne Smits et Jérôme Triomphe.

    Environ 100 auteurs seront présents.

    L'AGRIF cherche des bonnes volontés pour l'organisation sur place : vous pouvez appeler le 01 40 46 96 31.

    Michel Janva

  • Le Quadrilatère maurrassien

    Article paru sur a-rebours.fr et dans L’AF2000

    « Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? » Telle est la question fameuse posée par Maurras en 1900 à ses contemporains, - et particulièrement aux nationalistes français -, dans son Enquête sur la monarchie. Ces quatre adjectifs sont un excellent moyen de résumer l’ensemble de la doctrine d’Action française.

    « Traditionnelle, héréditaire ». L’unité du commandement est bonne en elle-même, - « qu’un seul soit chef, qu’un seul soit roi » selon la formule homérique -, mais elle ne suffit pas. Le dictateur, le César, sorti des urnes ou des circonstances, est un ambitieux, un individu d’exception pour le meilleur mais aussi pour le pire. Napoléon par sa grandeur et par son échec final incarne parfaitement cet écueil. À l’inverse le monarque héréditaire bénéficie d’une légitimité qui dépasse sa seule personne ; il n’a pas non plus à prendre le pouvoir, à intriguer, à séduire pour l’obtenir ; surtout il est préparé à sa tâche dès l’enfance. L’Action française n’envisage donc pas d’autre monarchie que la royauté capétienne qui a fait la France. [.....]

    La suite sur A Rebours

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Quadrilatere-maurrassien

  • Le président turc fait chanter l’Europe

    ource : Sputnik
    La dernière fois que les pays européens ont payé un tribut à la Turquie remonte aux sultans de la fin du XVIe siècle.

    Mais cette « tradition » sera certainement ranimée lors du prochain sommet UE-Turquie lundi 7 mars — on ne pourrait qualifier autrement les 3 milliards d’euros déjà promis par la chancelière allemande Angela Merkel à ses interlocuteurs turcs. Non content, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirme toutefois que cette somme est insuffisante. Après tout, il doit aussi compenser les pertes budgétaires liées à l’absence de touristes russes dans son pays. Il a donc exigé de l’Europe qu’elle porte le montant des aides destinées au logement des réfugiés à 5 milliards d’euros.

    Pour que le futur « tribut » obtenu par Ankara ne soulève pas de fortes indignations de la part des Européens, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a expliqué que son pays aurait dépensé 8 milliards de dollars pour l’accueil de 2,2 millions de migrants. Pourquoi « aurait » ? Parce que personne n’a vérifié ces chiffres qui circulent dans la presse turque. Le président Erdogan a mis en garde les dirigeants européens qui ne seraient pas prêts à payer les descendants des « sultans » : « Jusqu’à présent, nous faisons embarquer les réfugiés dans des bus à Edirne, à la frontière grecque, pour les renvoyer. On peut le faire encore une fois ou deux mais par la suite, nous ouvrirons la frontière en leur souhaitant bon voyage ».

    On ignore encore si la Turquie recevra bien les milliards promis lors du prochain sommet — certains hommes politiques européens sont convaincus qu’Ankara ne remplit pas ses engagements et ne contribue pas à réduire le flux migratoire vers l’Europe. De leur côté, les autorités turques agissent en appliquant le principe « l’argent d’abord » et refusent d’entreprendre quoi que ce soit vis-à-vis des réfugiés tant que le Vieux Continent n’aura pas payé.

    Pour que personne n’intervienne dans cette négociation politique, les Turcs ont interdit de traverser leurs eaux territoriales à un groupe naval de l’OTAN qui s’apprêtait à lutter contre le transport illégal de migrants en mer d’Égée. Au final, la direction de l’Alliance continue de mettre au point les détails des opérations à venir et tente de régler les litiges entre la Turquie et la Grèce concernant les frontières maritimes.

    Pendant ce temps, les chiffres qui illustrent la « bonne foi » avec laquelle Ankara tient ses promesses parlent d’eux-mêmes : selon l’agence européenne Frontex, 68 000 migrants sont arrivés sur le territoire de l’UE en janvier depuis la Turquie, soit 38 fois plus qu’en janvier 2015. En échange des 5 milliards d’euros susmentionnés, la Turquie pourrait accepter l’initiative des 11 pays de l’UE qui voudraient mettre en place un mécanisme d’envoi direct des réfugiés de Turquie sur le Vieux Continent.

    Mais d’ici là, Ankara continuera d’observer avec un sourire moqueur l’incapacité de l’UE à rétablir le contrôle des frontières extérieures par la force en abandonnant ses notions humanistes. Et les autorités turques continueront d’envoyer sur le Vieux Continent des réfugiés par milliers, qui changent peu à peu sa démographie et sa composition religieuse.

    http://fr.novopress.info/199080/president-turc-fait-chanter-leurope/#more-199080

  • Cette révolte qui vient... (partie 1)

    Le projet de loi de Mme El Khomry a ouvert la boîte de Pandore d'une contestation dont il est difficile aujourd'hui de prévoir le destin et les conséquences, et la date du 9 mars est devenue celle que certains redoutent tandis que d'autres espèrent qu'elle sera le début d'une crise politique qui mettrait le gouvernement en difficulté.

    Ce n'est pas le projet de loi lui-même qui a, aujourd'hui, le plus d'importance, et il semble bien qu'il devienne vite, quelles que soient les modifications qui y seront apportées, un simple épouvantail pour les uns tandis qu'il sera un étendard, sans doute bien effiloché, pour les autres : à ce moment-là, les faits et le texte lui-même comptent moins que les intentions qu'on lui prête ! Quant à sa contestation, elle peut vite devenir un simple point de départ pour une contestation plus large et plurielle : assistera-t-on alors à une sorte de « convergence des luttes » qui n'aurait plus comme objectif que de dézinguer le gouvernement Valls-Macron (ou simplement Valls...) ? C'est fort probable, au regard des rancœurs accumulées et des haines recuites à l'égard du Premier ministre et de sa politique social-libérale ou, plus exactement, euro-libérale, en laquelle beaucoup ne veulent voir que le libéralisme et non l'européisme qui la sous-tend...

    La grande crainte du gouvernement est, évidemment, que les jeunes (en fait, des minorités actives -les minorités énergiques évoquées par Maurras- entraînant des étudiants et lycéens aux motivations parfois bien peu politiques, surtout s'il fait soleil...) descendent dans la rue et l'occupent, la monopolisent aux yeux des médias, au risque d'affrontements violents et répétés avec les forces de l'ordre, dans une geste renouvelée des grandes heures de Mai 68, véritable mythe urbain d'une gauche qui n'a, depuis les années 1980, plus guère d'idéal...

    Bien sûr, l'extrême-gauche est à la manœuvre, et les Jeunes Socialistes tentent d'organiser la contestation pour mieux la contrôler et, en fait, la stériliser, comme en de multiples occasions ces dernières décennies. Je me souviens encore de ce responsable trotskiste qui, en novembre 1986, apparaissait régulièrement devant les caméras, et qui « représentait » les étudiants en colère contre le projet de loi Devaquet sur l'Université, avec des mots qui fleuraient bon la lutte des classes et le souvenir du cuirassé Potemkine : il s'appelait (et s'appelle toujours) David Assouline et il est aujourd'hui sénateur socialiste et a même été porte-parole du Parti Socialiste de 2012 à 2014... Mais je pourrai aussi évoquer Henri Weber, l'un des dirigeants de la contestation en Mai 68 et ancien responsable de la Ligue Communiste de Krivine, devenu lui aussi sénateur, puis député européen jusqu'en 2014, et toujours ponte du même Parti Socialiste. Sans oublier l'inénarrable Daniel Cohn-Bendit, responsable anarchiste à Nanterre devenu symbole de Mai 68, devenu cet homme politique « libéral-libertaire » et symbole fort de ce « politiquement correct » qui cherche à étouffer toute pensée « dissidente » (même si je fais crédit à Cohn-Bendit d'accepter toujours le débat, y compris avec les adversaires de ses opinions)... Et combien d'autres responsables lycéens et étudiants récupérés par un système politique qu'ils prétendaient dénoncer, d'Isabelle Thomas à Bruno Julliard en passant par Nasser Ramdane pour les trois dernières décennies... Ces trois cités sont aujourd'hui des responsables et élus politiques du Parti Socialiste : étonnant, non ? Pas vraiment, en fait...

    C'est pour cela que je reste un brin sceptique sur cette contestation qui monte et cherche à s'affirmer dans la rue, mais qui est, sans le savoir, prisonnière des petits jeux politiciens propres au Parti Socialiste et, plus largement, à cette République des apparences et des faux-semblants. Après tout, pourquoi servir de faire-valoir à quelques futurs politiciens qui voient dans les événements contestataires une simple occasion de rentrer de plain-pied dans une République dont ils espèrent quelque reconnaissance politicienne ou financière (l'une n'empêchant pas l'autre, d'ailleurs) ? 

    Mais, ces réserves mises à part, ne doit-on pas profiter de l'occasion pour faire entendre une véritable voix dissidente et éminemment politique sans être politicienne ? « Le Diable porte pierre », pourrait-on dire...

    (à suivre : les limites de la contestation de gauche, et comment les dépasser ; pourquoi le 9 mars peut être une heureuse occasion ; le « Que faire » des royalistes en ce mois de mars 2016 ; la notion de « tiers-pouvoir lycéen et étudiant » ; etc.)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Éditorial de L’Action Française 2927 - « LES PANTINS DE L’EUROPE »

    En 1964, De Gaulle avait effectué une vaste tournée de trois semaines en Amérique latine avec l’objectif très net de contester la division bipolaire du monde et d’encourager les Etats sud-américains à affirmer leur indépendance vis-à-vis des Etats-Unis.

     

    ENTRE ÉLECTORALISME ET TOURISME... Bien moins ambitieuse, car dépourvue de toute visée internationale et franchement électoraliste, fut la petite semaine qu’Hollande a passée à la fois en Amérique latine et dans la France du Pacifique. Pour cette dernière, il s’agissait de tenir une de ses promesses électorales ...à quatorze mois de la prochaine échéance : visiter tous les Français durant son mandat. Quant aux trois jours partagés entre le Pérou et l’Argentine, rythmés par deux nuits de fiesta, ils constituèrent un simple séjour touristique, culturel et gastronomique aux frais du contribuable. Il est vrai, quel message international aurait pu lancer l’autre côté de l’Atlantique celui qui, se mettant dans les pas de son prédécesseur, a fini d’aligner la diplomatie française sur celle des Etats-Unis ? Le seul fait notable de ce séjour fut un but marqué par le président lui-même dans les cages, sans gardien, du célèbre stade de la Bombonera de Buenos Aires, piteuse image donnée de notre pays par un chef d’Etat se conduisant à l’étranger comme un conseiller départemental inaugurant un terrain municipal. Quel symbole, également, que ce but évidemment réussi : signifie-t-il qu’Hollande ne saurait plus gagner que sans adversaire, voire qu’il envisage une présidentielle dépourvue d’opposants, du moins d’opposants qui le menaceraient sérieusement ?

    Toutes les options sont ouvertes, tant la situation politique est devenue incertaine, voire explosive. Son inauguration du salon de l’agriculture écourtée par l’accueil hostile des paysans, premières victimes de son refus des ruptures nécessaires, si radicales soient-elles, dans l’intérêt du pays, a montré bien mieux que des sondages, combien le président est devenu impopulaire, combien aussi, non seulement ses échecs, mais surtout sa politique d’esquive, ses petits compromis d’ancien premier secrétaire du PS, son absence de courage politique ou son habileté à la petite semaine compromettent la dignité de la fonction qu’il est censé incarner — ainsi ce lundi 29 février, le report, avant son abandon ?, de la présentation en conseil des ministres de l’avant-projet de loi sur le travail. Comment dès lors reprocher aux agriculteurs d’avoir, par leurs huées, manqué de respect à une fonction présidentielle que le chef de l’exécutif dévalue lui-même par la caricature qu’il en donne tous les jours ?

    LES PANTINS DE L’EUROPE - On le dit lucide, habile, voire génial tacticien : c’est possible, quand il s’agit des minables combats politiciens qui forment toute sa culture politique. Il n’est pas certain, en revanche, qu’il soit à la hauteur de cette tâche historique qu’est la direction d’un pays vieux de quinze siècles. Se rend-il compte seulement du mépris dans lequel le tiennent les Français, et avec lui toute une classe politique dont les mensonges ne font plus illusion, même si on arrive encore à se scandaliser de son abyssal cynisme ? Ainsi, alors que le gouvernement socialiste n’a pas remis en cause la réforme de la politique agricole commune voulue et signée par Sarkozy, responsable des difficultés actuelles des producteurs de lait, Valls, accompagné au Salon par Le Foll, son intermittent à l’agriculture — il a séché en 2015 40% des conseils européens —, a osé plaider, ce même lundi 29 février, avec un ton aussi lénifiant envers les paysans que servile envers Bruxelles : « Nous agissons au niveau européen pour que la Commission européenne entende pleinement la détresse d’une partie du monde agricole français. » « Vous êtes les pantins de l’Europe », lui a rétorqué un éleveur, avant d’ajouter : « Ils sont là pour se pavaner mais ils n’ont aucun pouvoir et nous on crève. »

    La remarque est d’autant plus juste que ce pouvoir, nos prétendus dirigeants politiques l’ont abandonné avec préméditation, en se soumettant, majorités après majorités, aux impératifs européens de libre-concurrence via des traités toujours plus asservissants — le prochain sera signé au nom de l’Europe avec les Etats-Unis. On est atterré du manque de réaction du gouvernement français aux dernières provocations de la Commission visant les accords, passés en 2015 et du reste déjà obsolètes, de certains grands distributeurs visant à acheter plus cher le porc français, accords passibles d’une amende pour entrave à la concurrence étrangère ! Le gouvernement s’est-il insurgé ? A-t-il exigé que la Commission, dans cette affaire aux ordres de Berlin, rende enfin ses conclusions sur les accusations de distorsion de concurrence en matière agricole portées à l’encontre de l’Allemagne, depuis plusieurs années, en raison de sa politique de main-d’œuvre, assimilable à du néo-esclavagisme ? Menace-t-il Bruxelles d’une crise ? Non, il se soumet, et avec lui toute la classe politique qui continue de chérir une des causes principales du mal français, qu’est notre soumission au Moloch européen alors que notre salut impose la remise en cause de traités qui, au seul plan économique, signent l’arrêt de mort de l’agriculture française après avoir concouru à notre désindustrialisation.

    TOUT FAIRE POUR GAGNER - Sauf le FN, dira-t-on ? Si la prolongation de la loi d’urgence et son inscription probable dans la Constitution ne peuvent que nous inspirer la méfiance la plus grande quant au respect par le pays légal de nos libertés fondamentales ou à la sincérité des prochaines échéances électorales — oui, nous le répétons, toutes les options sont ouvertes, même un coup de force du pays légal contre l’État de droit lui-même au nom des valeurs de la république —, toutefois, il n’est pas certain que l’oligarchie ait besoin d’en arriver là pour terrasser la Bête immonde. Nous évoquions à l’instant l’Europe et la nécessité de lutter contre une Union qui a toujours été pensée contre les nations, d’où le chantage actuel de Cameron sur un éventuel Brexit — qu’il rejette évidemment. Il n’est pas certain, en revanche, qu’en délivrant un message anxiogène sur une éventuelle sortie de l’euro, voire un éventuel Franxit en cas d’arrivée au pouvoir, le FN ne soit pas le meilleur allié des candidats socialiste et « républicain » à la présidentielle de 2017, quels qu’ils soient par ailleurs. Il faut savoir s’accorder à l’état de l’opinion publique, qui, depuis plusieurs décennies, s’agissant de l’Europe, a subi un vrai matraquage idéologique. On ne saurait compromettre l’avenir du pays par des slogans ressentis comme provocateurs.

    Hollande rêve, dit-on, d’un nouveau « 21-Avril », mais cette fois à son profit. Quant aux Républicains, chacun sait que Juppé, positionné à l’extrême centre, serait le meilleur, car le plus politiquement correct, pour rassembler au second tour en cas de duel avec Marine Le Pen. Encore faudrait-il que celle-ci y arrivât. Le FN croit-il encore possible une victoire en 2017 alors que les dernières régionales ont confirmé la persistance d’un plafond de verre ? Et qu’il n’est même pas certain qu’il réalise l’ambition, pourtant encore accessible, d’atteindre le second tour ? En l’état actuel des choses, l’oligarchie serait de toute façon gagnante dans les deux cas. La seule différence serait que, si Marine Le Pen est évincée, le nom de l’impétrant ne sera connu qu’au soir du second tour, et non du premier.

    Le FN se contente toujours de capitaliser sur le vote protestataire, qui croît en même temps que l’insatisfaction des Français. Pour vaincre, il lui faudra changer de culture, en termes de programme comme d’alliances. Il serait encore temps, même pour 2017. Mais le veut-il vraiment ? Nous y reviendrons.

    François Marcilhac - L’Action Française 2917

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,10189

  • « La face cachée de l’islamisation »… un nouveau livre dans nos librairies

    Ce livre, attendu, n’est pas une révélation pour qui s’intéresse aux travaux du Professeur Yassine Essid [1]. Il s’inscrit, en effet, dans le droit fil de ses ouvrages portant sur la genèse de la pensée économique chez les arabes [2].
    354745884.jpgOn y retrouve une grande rigueur d’analyse fondée sur une critique approfondie des sources lui permettant d’établir une chronologie argumentée et cohérente sur laquelle il construit son sujet, présenté pour l’essentiel sous la forme d’un récit très précisément articulé et déroulé selon une logique implacable.
    L’auteur nous propose dans cette recherche, publiée à Paris chez les éditions de l’Aube, d’enquêter sur ce qu’il nomme la « face cachée de l’islamisation ». Dans les trois premiers chapitres de son livre, il nous présente le contexte historique dans lequel l’idée de la finance islamique a été conçue.
    Née en 1973, dans la foulée du quadruplement des prix du pétrole et de l’embargo pétrolier arabe, la Banque Islamique du Développement (IDB), basée à Djeddah, posa les jalons d’un système d’entraide fondé sur des principes islamiques comme la prohibition de l’intérêt.
    Deux ans plus tard, en 1975, la Dubaï Islamic Bank (DIB), la première banque universelle privée islamique, voit le jour. En 1979, apparaît également la première compagnie d’assurances islamique, Islamic Insurance Company of Soudan.
    Au cours de la décennie suivante, le nombre des institutions financières islamiques et le volume de leurs actifs croissent de manière ininterrompue et ces opérateurs commencent, pour la première fois, à étendre leur activité au-delà des frontières physiques du Moyen Orient (en Asie de Sud-Est, dans un premier temps, vers l’Afrique de Nord et les pays de l’Europe occidentale par la suite).
    En France, l’Institut français de finance islamique (IFFI) a été créé en 2009 et la place de Paris dispose depuis 2010 d’un cadre juridique, fiscal et réglementaire permettant la réalisation d’opérations de finance islamique et le développement des banques du même type.
    Dans les deux derniers chapitres de son livre, l’auteur nous présente une lecture critique de ce nouveau type de finance. Selon le Professeur Essid, le mélange particulier entre techniques financières et éthique religieuse que représente la finance islamique suscite de nombreuses appréhensions et polémiques.
    Elle est ainsi parfois considérée incompatible avec une société laïque, construite sur la séparation entre le religieux et l’État. L’auteur se propose aussi d’étudier le mythe du « bon musulman » qui ferme les yeux sur la provenance des capitaux des banques considérées comme islamiques.
    Puis par le truchement de l’histoire, il pose une question capitale sur le sens des slogans utilisés par ces banques. Ainsi, la mourabaha, l’un des principaux outils utilisés par les banques islamiques pour prêter de l’argent au « bon musulman » n’est qu’un intérêt déguisé puisque la marge facturée par la banque islamique au client ressemble tant à l’intérêt que certains estiment qu’il ne s’agit que d’un habillage cosmétique pour duper le client.
    Là où une banque conventionnelle aurait simplement proposé un intérêt à 5%, la banque islamique obtient le même résultat à travers un montage commercial d’achat et de revente. Ici, l’interdiction de l’intérêt dans le système financier islamique est contournée par l’usage de la commission, pratiquée à des taux souvent astronomiques.
    À travers cette recherche fouillée, Yassine Essid entend dénoncer la soumission déguisée au Wahhabisme à qui on donne encore plus d’emprise sur nos sociétés modernes. Il entend dénoncer aussi les fondements de la finance islamique conçue, depuis quelques décennies, comme un élément constructif du radicalisme sociétal.
    Le livre de Yassine Essid est un appel aux gardiens de l’orthodoxie pour qu’ils cessent leur manipulation basée sur l’adhésion des cœurs et des esprits des simples musulmans aux normes d’une lecture primaire, littéraliste et fondamentaliste du Coran.

    Mohamed Arbi Nsiri – Historien

    1/ Yassine Essid, est un professeur d’histoire médiévale à la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis. Ancien doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines de Sfax. Il est également président du Groupe d’études et de recherches interdisciplinaires sur la Méditerranée.
    2/ Yassine Essid est l’auteur de plusieurs ouvrages qui portent sur la pensée économiques arabes dont :
    – At-tadbir/Oikonomia : Pour une critique des origines de la pensée économique arabo-musulmane, Tunis, Édition T.S, 1993
    – A Critique of the Origins of Islamic Economic Thought, Leiden-New York, Brill édition, 1995
    – Dictionnaire historique de la pensée arabe et musulmane (avec Youssef Seddik), Tunis, MediaCom, 1998

    http://lvci.hautetfort.com/archive/2016/03/04/la-face-cachee-de-l-islamisation-un-nouveau-livre-dans-nos-5769126.html

  • Mardi 8 mars, les Sentinelles de Nantes contre la GPA

    Les Sentinelles de Nantes communiquent :

    Chers amis,

    6a00d83451619c69e201b7c81e2769970b-500wi.jpgSavez-vous que mardi prochain sera célébrée la Journée de la Femme?
    Et savez-vous quelles perspectives on propose à la Femme, pilier de notre civilisation, aujourd'hui ? 
    On lui propose la GPA. Voilà son prochain horizon, voilà comment la cause de la femme "avance" dans le monde aujourd'huiGPA que l'on pourrait renommer la Grossesse Pour Abandon : un double esclavage où le corps des femmes les plus pauvres est exploité pour ses fonctions les plus intimes, et où le bébé à naître devient l'objet d'un commerce, d'un contrat. 
    En France, quelques lueurs d'espoir existent, mais le Conseil de l'Europe lui ne semble pas encore exempt des jeux des groupes de pression. Un vote à haut risque aura lieu le 15 mars et nous ne devons pas relâcher la pression!
    Les Sentinelles ne se satisferont jamais d'un monde qui est prêt à instrumentaliser le corps des femmes les plus démunies. Le respect qui est dû a dignité humaine n'est pas compatible avec de telles pratiques, avec cette marchandisation.
    Alors à l'occasion de la Journée de la Femme, la première victime de cet odieux trafic, les Sentinelles de Nantes vous donnent rendez-vous :
    le 8 mars 2016 
    de 12h30 à 13h30
    en face du monument des 50 otages
    Silencieux, résolus, respectueux de l'ordre public, espacés, sans signes distinctifs, bienveillants, nous nous tiendrons debout pour réclamer l'interdiction universelle de la GPA et l'annulation de la circulaire Taubira! 
    A mardi, ONLR JAMAIS!
    Les Sentinelles de Nantes

    Marie Bethanie