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  • Loi Veil et regroupement familial : les deux faces du suicide français

    Sans y voir la marque d’un quelconque complot, il n’est pas anodin de voir un parallèle entre ces deux dernières lois votées à un an d’écart.

    À l’heure où le peuple français est confronté à une vague migratoire inédite voulue et encouragée par l’oligarchie technocratique et mondialisée, et de nature à porter atteinte à sa substance même de manière définitive, il n’est pas inutile de rappeler l’incroyable responsabilité de la droite libérale dans ce suicide français.

    C’est sous le gouvernement Giscard qu’ont été votées les premières prétendues lois antiracistes de 1972 dites Pleven, qui en réalité visaient à sanctionner les donneurs d’alerte face aux prémices de l’immigration de peuplement et l’abandon de la souveraineté monétaire et financière, avec l’interdiction à l’État de se financer auprès de la Banque de France. Le mondialisme était déjà en route.

    Mais avec la loi sur le regroupement familial votée en 1974, c’est le début de l’immigration de peuplement qui a pris la relève de l’immigration du travail voulue par le patronat pour faire baisser les coûts salariaux.

    Or, l’année suivante était votée la loi Veil autorisant le recours à l’avortement.

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  • La guerre civile aura bien lieu

    Tous les facteurs – politiques, économiques, sociaux – d’une crise majeure sont réunis. Pour Jean-Pierre Fabre, à l’origine de cette situation qui risque de dégénérer en conflit explosif, il y a une idéologie : le multiculturalisme. C'est ce qu'il expose dans la dernière livraison dePolitique magazine. 

    « Cela va exploser ! » « La situation va dégénérer ! » « La France est mûre pour la guerre civile ! »…

    Voilà des expressions que l’on entend chaque jour aussi bien dans les cafés du commerce que dans les bureaux les plus feutrés. Ces mots sont dits avec fatalisme ou répulsions, mais ils explicitent une prise de conscience. Ils indiquent mieux que des longues phrases l’état d’une société.

    Dans une situation explosive, il faut deux protagonistes pour s’affronter. Actuellement nous en avons trois : la population autochtone encore enracinée venant généralement des peuples d’en bas, la masse migratoire communautarisée et souvent islamisée et les « élites » mondialisées et « boboïsées » issus des classes supérieures. La confrontation de ces diverses strates de populations et la lente maturation de ce face à face conduit inexorablement à la guerre civile ou au minimum à une intervention de la force armée.

    Je ne suis pas le seul à le penser.

    Des voix se font entendre partout en Europe

    Eric Zemmour explique ainsi depuis longtemps que, pour lui, « la guerre civile est inévitable » en France. Michel Onfray n’est pas en reste qui, parlant du polémiste, s’écrit : « La France est dans une situation de guerre civile, et l’on n’est plus capable de débattre. » Il y a un mois, Yvan Rioufol écrivait un livre spécifique sur le sujet : « La guerre civile qui vient ». Enfin, Jean Raspail, interrogé par Boulevard Voltaire le 28 avril dernier, prédit le pire : « Il n’y aura pas de solution sans force et comme la force ne peut s’employer qu’avec une certaine violence, il n’y aura pas de solution sans une certaine violence. Ce n’est pas ce que je souhaite, c’est ce que je vois. »

    Cette levée de bouclier n’est pas le fait de l’hexagone. Dans toute l’Europe des voix se font entendre qui expriment une forte inquiétude devant les évolutions de nos sociétés. En Allemagne :  Henryk Broder et Necla Kelek. Aux Pays-Bas : Geert Wilders. Au Danemark : Nicolai Sennels. En Italie : Oriana Fallaci. D’autres, d’origine musulmane, comme Hamid Zanaz, Boualem Sansal (2084) Zineb El Rhazoui et Ayan Hirsi Ali font entendre aussi leur voix discordantes.

    Derrière eux, la peur et la colère s’emparent d’une partie des peuples européens. Ces émotions fortes traduisent des positions politiques radicales voir activistes. Même les pays européens réputés jusque là pour leur esprit de tolérance tels la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande se sont joints à ce mouvement. Tous sont les porte-voix d’une réalité que des gouvernants inconscients, irresponsables et cyniques ne veulent prendre en compte.

    Pourtant, ils font une erreur, celle de brandir leurs justes analyses comme des épouvantails et non comme une réalité future. Ils sont les sonneurs d’une destinée funeste, les annonceurs d’un conflit incompris des puissants mais veulent croire encore que l’ont peut stopper le cataclysme.

    L’origine du mal

    Pour moi nous n’en sommes plus là, la tragédie s’est codifiée, la guerre civile est devenue inexorable. La lente érosion durant cinquante ans de notre société, sans qu’aucune autorité ne se dresse pour la stopper, à entraîner cette conjoncture. Aujourd’hui, il ne s’agit plus que d’une simple question de temps avant que l’incendie ne se propage.

    Mon but n’est pas d’émettre un jugement sur ce type de lutte armée et de jouer un rôle moralisateur. Mon but est d’analyser l’enchaînement futur de ce conflit intérieur inéluctable.

    Mais d’abord, quelles en sont les causes ?

    Tout vient au départ de l’idéologie multiculturaliste qui ignore les réalités d’une cohabitation impossible entre des populations vivant sous le même toit. Cela a commencé par la disparition progressive des civilités qui autorisent un vivre ensemble paisible. Puis par l’ethnicité des zones de non droit. Ensuite ce fut l’apparition de clans criminels allant de paire avec le mépris puis la haine du pays d’accueil. Enfin émergea la montée d’un Islam radical et revendicatif se nourrissant dans les banlieues d’un manque d’idéal. Si vous ajoutez une crise économique mondiale qui n’en finit pas et une perte de pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires, vous obtenez tous les ingrédients d’un cocktail Molotov qui n’attend plus qu’une mèche pour exploser.

    Pendant ce temps, nos fausses élites, telles des autruches, ont mis la tête dans le sable de peur de découvrir la réalité : l' »Homo Universalis » n’est qu’une vue de l’esprit conduisant à l’abîme.  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le Traité transatlantique: un nouveau diktat contre l’Europe

    Auran Derien, enseignant

    Ex: http://metamag.fr

    L’économie est le néant de l’Être, remplacé par des marchandises, ainsi que la privation de projets, de pensée et d’histoire en faveur des querelles de procédures sans fins et de la vente de tout ce qui pue.

    Le diktat transatlantique est entré dans sa phase apocalyptique pour permettre à la finance globalitaire d’envoyer tout le monde au tapis et de se goberger de tout ce qui est encore disponible. Les Hercules de la jactance pieuse appliquent leur obsession habituelle, si vulgaire et si banale, tirée de la Génèse : «Prends la terre et soumets-là».

    Après la destruction de l’Europe par les Européens eux-mêmes, durant le XXème siècle, ahuris de propagande par les banquiers de Londres et de Wall Street, il reste effectivement à évincer les Européens de leur terre, à institutionnaliser le pillage par le diktat transatlantique puis, lorsque tout aura été volé, à mettre le point final, le génocide par la submersion des nouveaux venus du vaste monde. Après, les hordes de trafiquants iront recommencer ailleurs….

    La destruction massive légale

    Tant dans les Parlements qu’à la Commission Européenne quelque chose de monstrueux se passe. L’entrain manque. Le journal The Independant a publié un article que seul Charles Sannat a repris, dans lequel il apparaît quelques éléments obtenus par le groupe indépendant Corporate Europe Observatory (CEO) sur les infamies du diktat transatlantique.

    Les champions du monde de la démocratie, de la transparence et de l’honnêteté, les merveilleux fonctionnaires du paradis européen, seraient en fait des charognards de la débâcle face aux goulus globalitaires. Une commission non élue est chargée de fixer les domaines de négociation qui plaisent aux rois du monde, car tous ces sacrés fonctionnaires veulent bien sacrifier l’Europe et sa population mais surtout pas leurs bénéfices. Ainsi, dans le secret, personne ne connaîtra les montants qui leur tomberont dans les poches car, “pas de dollars, pas de traité” selon le principe déjà appliqué en 1917, “pas d’or, pas de révolution bolchévique”…

    Le document auquel se réfère le CEO laisse percer une méthodologie de l’obscurantisme qui ne devrait pourtant étonner personne puisque la volonté de tromper, par des accords flous et équivoques, est systématique chez ces Tartufes associés pour dépouiller l’univers. Quelle fut la caractéristique des propositions du Trésor américain, en 1944 à Bretton Woods, pour mettre en place un système monétaire international? La grande économiste anglaise, Joan Robinson, déclara qu’elles étaient aussi claires qu’une énigme policière. La croisade actuelle contre l’Europe reprend la même démarche.

    Le juge de paix, une fonction essentielle pour les “Al Capone associés”

    Les relations entre les hommes et les choses dominent la mentalité des financiers globalitaires. Leur frénésie marchande transforme tout autre producteur en ennemi absolu et ce combat, expliqua un jour Walter Rathenau (La mécanisation du monde. Dans : Contribution à la critique de notre temps. Aubier/Montaigne, 1972.) est un combat de politique privée. La seule activité qu’aucune révolution, depuis le XVIIIème siècle, ne voulut jamais détruire est la coterie commerciale. La révolution française supprima les corporations qui réglaient les activités économiques et obligea les individus à se dépouiller de toute protection. Cela a duré jusqu’aujourd’hui où le rapport est totalement inversé. D’une activité d’homme libre, le commerce est devenu une activité d’oppresseurs, de tyrans.

    Les financiers mondialistes proclamant comme toujours l’avènement du paradis terrestre grâce au marché mondial frénétique, nouvelle nigologie qui a succédé depuis 1989 à l’apologie des soviets, ont un besoin ontologique de la règle mafieuse qui décide entre gangs, entre sectes, entre groupes. Il leur faut à tout prix éviter le rôle du politique, la loi de l’État, loi plus vaste, plus générale que celle du juge de paix mafieux. Car l’idée de bien commun est absente de la perception sectaire, qui voit dans le capital à faire tourner une représentation de l’esprit universel, universellement vide bien sûr mais agressif.

    Le politique avant l’économique reste un principe de fonctionnement des pays du groupe BRICS, ce qui éclaire les raisons de la haine des banksters à leur encontre. L’Europe, dirigée par des larbins à la solde de maîtres étrangers, est destinée à continuer la guerre contre sa population, à accélérer son génocide, à se prostituer aux banksters et autre engeance. Pourquoi les tenants de la finance mondialiste se gêneraient-ils ?  Les membres de la Commission Européenne, comme les dirigeants des États sont tous consentants.

    Vive les grandes banques, vive la reine Clinton, l’ogre Obama, le veau dollar, ainsi que la législation qui permet de voler la BNP et Alstom, la Standard Chartered britannique, les banques suisses, Volkswagen, les données et les techniques, etc, etc. Nous vivons dans la criminalité permanente, continuité des pratiques anglaises testées dès le XVIIème siècle. L’inhumanité au nom de l’humanité, voilà devant quoi se prosternent les constipés du bulbe et autres truies répugnantes de la Commission Européenne, éradicateurs de l’Europe par le diktat transatlantique.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/05/04/le-traite-transatlantique-un-nouveau-diktat-contre-l-europe-5796929.html

  • Samedi 7 mai : 3e congrès du Parti de la France à Bagnolet (93)

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    Samedi 7 mai, au Novotel de Bagnolet (1, avenue de la République à Bagoolet - 93), se tiendra le 3e Congrès du Parti de la France. Profitez de cet événement pour venir découvrir le Parti de la France et ses cadres. Le matin sera consacré aux élections et aux travaux internes du PdF et à partir de 14h, le Congrès est ouvert à tous.

    Afin de faciliter l'organisation, merci d'annoncer votre présence au 06 38 73 25 61

    Un stand de la revue Synthèse nationale

    sera ouvert sur place.

  • Vente de l'OM : Gaudin relégué sur le banc de touche

    Premier phare de Marseille, l'OM, dont l'équipe aligne avec une rare constance les contre-performances, est aujourd'hui à vendre. Et comme tous les cocus, Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire (Les Républicains) de la ville, en a été informé le dernier !

    Le 4 juillet 2009, Margarita a eu la douleur de perdre son mari, l'homme d'affaires franco-suisse Robert Louis-Dreyfus. Il lui a laissé trois beaux enfants ; un empire commercial qui fait de la veuve la 171e fortune mondiale ; et, comme héritage empoisonné, l'OM (club de football que Robert Louis-Dreyfus avait acquis en 1996). Aujourd'hui âgée de 53 ans, la belle Margarita, surmontant son chagrin, a refait sa vie sentimentale. Depuis 2013, elle est la compagne d'un banquier suisse, Fhilipp Hildebrand, à qui, le 20 mars dernier, elle a offert la naissance de deux jolies petites filles. Et cette paire de jumelles a rendu la vue à Margarita.

    Le 13 avril en fin de journée, elle a transmis au journal « L'Equipe » un courrier dans lequel elle annonce la mise en vente de l'OM. En préambule, elle expose qu'elle a toujours beaucoup donné pour ce club : « Depuis maintenant 7 ans, mon mari et père de mes enfants qui avait une grande passion pour l'OM nous a quittés. Par respect pour sa mémoire, et alors que j’avais beaucoup d'autres importantes tâches et responsabilités, je n'ai jamais abandonné le club et j'ai fait mon maximum pour sa réussite. [...] Je souhaite rappeler que j'ai dû remettre à titre personnel plusieurs dizaines de millions d'euros, à ma connaissance aucune personne privée n'a consenti un tel effort sur la période en France. » Mais vu les piètres résultats et les ennuis à répétitions (l'OM est aujourd'hui un club fantôme qui hante la Ligue 1 comme une âme en peine), elle a donc décidé de vendre : « Je vous informe que j'ai pris la décision de céder le club au meilleur investisseur possible pour le long terme. » Pour conclure, polie, elle a promis de tenir informé le peuple marseillais : « À l'instant ou l'acheteur sera sélectionné, j'en informerai Monsieur le Maire et les supporters. »

    Gaudin dans le même panier que les supporters

    Le plus rigolo est que, dans cette nouvelle histoire marseillaise, Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire LR, n'était pas au courant. C'est l’Escartefigue de Pagnol qui, sur le Vieux-Port, est le dernier à comprendre que sa femme le fait cocu ! Gaudin a ainsi appris la nouvelle en lisant son journal le lendemain ! Et il a amèrement constaté qu'il était mis dans le même panier que les supporters... Difficile à avaler : avec les deniers publics, il vient d'offrir un stade flambant neuf à l'OM (dont le coût réel avoisine pour les contribuables 500 millions d'euros) et Margarita le met à l'écart des négociations !

    Couillon et vexé, Gaudin a donc donné une conférence de presse le jeudi 14 avril. Où, avec un sourire forcé aux lèvres, il a averti qu'il avait des relations pour exercer un contrôle sur la vente à venir : « Quand Margarita dit qu'elle informera le maire de Marseille et les supporters, il en faudra un peu plus pour le maire de Marseille. [...] J'ai quand même quelques liens avec les ministres importants du gouvernement pour leur demander une vérification. » Alors « Minute » donne un conseil à Gaudin : mieux que de déranger ses amis ministres socialistes, qu'il appelle plutôt un élu marseillais des Républicains, député européen et vice-président du conseil régional Paca, on a nommé Renaud Muselier. Et pourquoi cela ?

    Parce que depuis un an, Margarita compte dans le rang de ses amis très proches un certain Xavier Giocanti, homme d'affaires marseillais, qui est le compagnon de Christine Lagarde, ancien ministre des Finances et actuelle présidente du FMI (Fonds monétaire international). Or, Muselier considère Xavier comme un « frère ». Rien d'étonnant : leurs familles sont très liées.

    En 1970, Maurice Muselier (le papa de Renaud) et Félix Giocanti (le papa de Xavier) ont créé la clinique Saint-Martin à Marseille, une association qui perdure depuis des décennies. Et dans le microcosme marseillais court la rumeur que Giocanti se serait rapproché d'Eric Cantona, l'ex-enfant terrible du foot français, pour... racheter l'OM ! Nouvelle galéjade marseillaise ou scénario crédible ? S'il veut en savoir plus, que Jean-Claude Gaudin passe un coup de fil à son « ami » Renaud Muselier, qui demandait justement il y a un mois à Margarita Louis-Dreyfus de se « débarrasser» du club...

    Pierre Tanger Minute du 20 avril 2016

  • Il faut oublier nos querelles d’égo, nos intérêts de boutique et se mettre ensemble

    Extrait de l'interview de Robert Ménard par Lengadoc Info à propos des journées de Béziers :

    Quel est l’objectif de ce Rendez-vous de Béziers ?

    6a00d83451619c69e201b7c8531b43970b-320wi.jpg"Il est de regrouper les droites. Je suis sidéré par, d’un côté l’affirmation des gens qui se situent à droite, « qui disent que la situation est grave, que l’identité de la France est en danger, la crise économique est une crise de civilisation » mais qui en même temps, chacun dans son pré carré dit « c’est moi le sauveur potentiel et pas celui qui est juste à côté de moi ». Je ne comprends pas ça. Si la situation est aussi grave que chacun le dit, et je partage ce diagnostic, j’en tirerai comme conséquence que peut être il faudrait oublier nos querelles d’égo, nos intérêts de boutique et se mettre ensemble pour trouver une solution (...)

    Le slogan de ces trois jours c’est « Pour ne pas attendre 2022 », pour vous il y a un risque qu’en 2017 les gouvernants soient toujours les mêmes ?

    Absolument (...) Pour moi, ça ne peut fonctionner à droite, qu’autour d’une épine dorsale qui est le Front National mais avec d’autres gens. Le Front National ne gagnera pas tout seul.

    Qu’est-ce qui manque aujourd’hui au Front National pour gagner les élections ?

    Un programme économique crédible, qui prend plus en compte la liberté des chefs d’entreprise. Aujourd’hui on a besoin, non pas de plus d’État mais de moins d’État. On a besoin de moins de fonctionnaires, de moins de lois, de moins de règlements, de moins d’administration. On a besoin que cette société respire et non pas d’instiller de la lutte des classes dans les PME et qu’au-delà des divergences que l’on peut avoir quand on est patron et salarié, on a quand même, aujourd’hui, plus de points communs que d’intérêts divergents. Et ça dans le programme actuel du Front National je ne le vois pas.

    En plus quand j’entends M. Florian Philippot expliquer qu’au fond la culture du bonsaï est aussi importante que la lutte contre le mariage pour tous, c’est insultant pour les gens comme moi, les millions de Français qui sont descendus dans les rues parce qu’ils pensent que la famille ça doit se défendre et que jusqu’à preuve du contraire, une famille c’est avec un homme et une femme.

    Je le dis à Marine Le Pen. Marine aujourd’hui tu es en position de force, ce n’est pas une faiblesse de s’ouvrir aux autres. Quand on est candidat à une élection présidentielle on est pas non plus candidat pour un parti, c’est un dialogue entre une personnalité et un pays. Honnêtement, quelle différence de fond y a-t-il entre Marine Le Pen, Marion Maréchal Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe de Villiers, Henri Guaino, Jacques Myard, Eric Ciotti et Thierry Mariani ?

    Vous souhaitez une union de la droite mais pour l’instant ce n’est pas vraiment ce que l’on peut voir…

    Il faut les obliger. Je vais prendre un exemple : les Veilleurs, à la suite de La Manif Pour Tous, ils ont bousculé les choses en profondeur, toute une génération à droite qui s’est dit que finalement ils pouvaient s’intéresser à la politique, que ce n’était pas sale, la politique, et qu’il fallait en faire . D’une certaine façon également, les gens de Nuit Debout, que je ne réduis pas aux violences, disent leur déception de la politique. Je partage ce diagnostic, on ne peut plus faire de la politique de cette façon. C’est pour ça que je réunis tout ces gens là les 27,28 et 29 mai à Béziers, c’est pour ça qu’il n’y aura pas un politique à la tribune. L’objectif c’est d’obliger la classe politique, en l’occurrence la droite, à changer de fonctionnement.

    Vous avez commencé votre carrière politique à l’extrême-gauche et aujourd’hui vous voulez écrire le programme présidentiel de la droite. Comment percevez-vous votre parcours ?

    Je ne vois pas, au fond, de vraie rupture. Le milieu que je fréquente, disons « la droite de la droite », ça ressemble étrangement à l’extrême-gauche. Ce sont les mêmes comportements, la même abnégation. Vous croyez que vous faites carrière dans la vie quand vous êtes à Lutte Ouvrière ? Et quand vous militez au Front National c’est avoir que des emmerdes, personnellement, professionnellement, familialement, socialement. Il y a quelque chose dans le comportement qui est identique entre ces deux bords politiques. Et puis c’est deux façons différentes de dire la même chose : on ne veut pas du monde tel qu’il est. Moi je me suis trompé pendant des années, j’étais marxiste et j’avais sous-estimé le poids de l’identité, de la culture."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Etats-Unis : un duel Trump-Clinton se confirme pour novembre

    Qui aurait pu penser le 1er février, jour du lancement de ces primaires républicaines, que l’Indiana, Etat marginal, discret, presque humble du Midwest, coincé avec ses 6,5 millions d’habitants entre trois géants, l’Ohio, le Kentucky et l’Illinois, deviendrait trois mois plus tard l’épreuve-reine, l’obstacle décisif de cet interminable marathon ? L’alchimie électorale a parfois ses mystères : l’Indiana en fait partie. Personne ne soupçonnait que les républicains bien tranquilles de cet État plutôt conservateur allaient se muer, le temps d’une soirée, en arbitres implacables d’une course qui transformera l’Amérique tout entière, peut-être pour une génération. Donald Trump a remporté le lot de 57 délégués, ce qui hisse son total à 1 035. Déçu, meurtri par un échec aussi spectaculaire, Ted Cruz, sénateur du Texas et principal rival du New-yorkais, a abandonné, une heure après la publication des résultats, cette course devenue pour lui un véritable calvaire. Une belle victoire (plus de 16 % de voix séparent Trump et Cruz) qui revêt une triple signification.

    D’abord, le magnat de l’immobilier, que 202 délégués seulement séparent du podium de la convention nationale de Cleveland, pourra désormais les rafler pour la forme et l’honneur au cours des neuf primaires restantes – dont l’utilité sera bien évidemment symbolique. Ainsi, aucun obstacle ne subsiste pour empêcher Trump de devenir l’adversaire d’Hillary Clinton, le 8 novembre prochain.

    Ensuite, ce succès d’un iconoclaste, d’un franc-tireur, d’un homme ayant brisé toutes les règles, tous les principes, toutes les normes, confirme l’humiliation et la déroute de l’establishment républicain qui comprend non seulement l’univers politique mais aussi le monde des médias. La Pensée Unique Totalitaire a trouvé mardi soir dans un Etat insignifiant d’Amérique sa plus accablante défaite. On sent qu’elle commence à cuver sa honte avant de tenter de retrouver une partie de sa dignité perdue. Un vieux proverbe arabe dit bien les choses : « La main que tu ne peux couper, baise-la ».

    Enfin, la belle victoire de Trump signifie l’écrasement d’une imposture : ce n’est pas le moindre de ses trophées. Cette imposture porte un nom : Ted Cruz.Celui-ci représentait bien plus qu’un sénateur du Texas dévoré par une ambition présidentielle. Il fut, dans ces primaires, la personnification d’une manœuvre déloyale et scandaleuse. Cruz n’avait que 572 délégués. Depuis un mois, il savait qu’il ne pourrait jamais rattraper Trump et le battre en accumulant les places de premier. Restait pour lui une autre solution : rallier sous son nom, dans un maximum d’Etats, les délégués libres de voter pour le candidat de leur choix qui, selon les règlements, interviennent lorsque personne n’a pu atteindre le chiffre fatidique de 1 237 délégués. Dans ce cas, c’est un second scrutin qui se déroule au cœur d’une convention appelée « ouverte » ou « contestée ». Durant des semaines, Cruz et son équipe ont parcouru le pays à la recherche de ces fameux délégués « libres ». Au Colorado, dans le Wyoming, en Louisiane, ils en avaient amassé quelques dizaines qui auraient pu sérieusement inquiéter Trump si sa marche vers les 1 237 délégués avait pu être freinée.

    Avant même l’abandon de Cruz, Trump évita ce scénario sournois, furtif, à l’opposé d’un combat démocratique dans lequel seules doivent compter les voix populaires. Réduire les primaires, comme le voulaient Cruz et l’establishment républicain, à une poignée de figurants convaincus ou achetés revient à dénaturer un processus, à démonétiser un choix. Le côté sordide de cette manipulation n’a pas échappé aux Américains. C’est l’une des raisons de la médiocre deuxième place de Cruz dans ce combat de l’Indiana. Il en existe d’autres : la récente nomination par le sénateur du Texas de Carly Fiorina comme candidate à la vice-présidence a manqué de pertinence, car cette ex-PDG d’un géant de l’informatique avait conservé, depuis son retrait de la course fin février, les oripeaux de la défaite. Enfin, l’accord de désistement passé entre Cruz et John Kasich, gouverneur de l’Ohio, parut bancal dès le départ car les électeurs restèrent en grande majorité attachés à l’un des deux concurrents devenus subitement alliés contre Trump.

    Un Trump au mieux de sa forme qui a savouré dans son quartier général de New York sa victoire, devenue très vite un triomphe avec l’effacement de Cruz. Ce coup de théâtre sacre plus tôt que prévu le milliardaire champion républicain, mais laisse également des millions d’électeurs potentiels orphelins et désemparés. Ce sera le premier objectif de Trump : tenter d’unifier le parti républicain et, en même temps, persuader ceux qui ont suivi Cruz de voter pour lui, malgré la guérilla que les deux hommes se sont livrés, malgré d’implacables échanges verbaux, malgré les insultes et les attaques (« 60 000 pubs négatives », a précisé Trump, du jamais vu). Le second objectif consistera à convaincre les partisans de Bernie Sanders, le sénateur démocrate du Vermont, de sauter le pas, de franchir la barrière des partis et d’opter pour un autre adversaire de l’establishment, celui-là républicain. C’est à ce prix que Trump aurait de bonnes chances d’entrer à la Maison Blanche. Une stratégie à trois niveaux : élargir une solide base populiste avec les conservateurs de Cruz, isoler Hillary Clinton dans ses retranchements peuplés de minorités et d’ultra-libéraux, dépeindre les huit ans de Barack Obama comme le pire des cauchemars américains.

    Déjà, Trump a annoncé que la dette nationale de 19 000 milliards de dollars était sur le point de basculer à 21 000 milliards. Dès demain, Trump va s’employer à rectifier son tir et sélectionner ses cibles. Il a un mois et demi d’avance sur le programme prévu car les primaires ne devaient se terminer qu’en juin. C’est un atout pour lui. En face, la vibrionnante Hillary n’a pas encore réussi à se débarrasser de Sanders – qui, pour la narguer, s’est même offert le luxe de remporter l’Indiana.

    Christian Daisug

    Article paru dans Présent daté du 5 mai 2016

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