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Le Front national à la croisée des chemins ?
« Je ne laisserai pas le chaos s’installer dans mon parti », assurait, ce mercredi dernier, Marine Le Pen sur les ondes de RTL. Il est un fait qu’à l’instar du PS ou de LR, le FN n’a pas été épargné par l’onde de choc macronienne. D’où l’actuel flottement des relations pourtant privilégiées entre Marine Le Pen et Florian Philippot ; voire le trouble causé chez nombre de militants par le retrait de Marion Maréchal-Le Pen.
Pour autant, si la crise traversant LR et PS est d’ordre structurel – être ou ne pas être macronien ? –, celle que connaît actuellement le mouvement lepéniste n’est finalement que conjoncturelle, s’agissant plus de querelles de personnes, de deux camps s’affrontant plutôt que de deux lignes politiques inconciliables. En effet, l’euroscepticisme d’un Louis Aliot vaut bien celui d’un Florian Philippot…
D’aucuns, en interne, estiment que les élections présidentielle et législative ont été un échec. Mais un échec par rapport à quoi ? Aux sondages ? C’est bien la première fois que les lepénistes y accorderaient une telle importance, eux d’habitude si prompts à les railler. D’ailleurs, 10,6 millions de voix au second tour de l’élection présidentielle, ce n’est pas rien. Huit députés envoyés à l’Assemblée sans même passer par la case des triangulaires, cela tient plus du progrès que de la régression.
À ce sujet, longuement interrogé dans Le Figaro du 6 juillet dernier, Bruno Bernard, ancien conseiller politique à l’ambassade d’Angleterre et journaliste du site Atlantico, note : « Les résultats du Front national sont bons, voire excellents. Un observateur extérieur considérerait qu’avec La République en marche et peut-être La France insoumise, il est le seul parti à avoir le vent en poupe et l’avenir devant soi. » Et le même de rappeler : « À entendre certains, on oublierait presque que c’est la stratégie Philippot, ou du moins celle présentée comme telle, qui a permis à Marine Le Pen d’en être là où elle est. » En même temps, comme dirait qui vous savez, c’est sûrement plus la personne de Florian Philippot et le poids hégémonique qu’il a pris au sein de l’appareil frontiste que sa ligne politique qui devraient poser problème lors du séminaire lepéniste annoncé pour les 20 et 21 juillet prochains.
Et Bruno Bernard n’a pas fondamentalement tort, lorsqu’il prévient : « En abandonnant le symbole de l’euro, le Front national donnerait l’impression, non pas d’évoluer, mais de se renier sous la pression de résultats électoraux considérés comme mauvais. » Là, il rejoint l’analyse d’Aquilino Morelle, ancien conseiller de François Hollande, exposée dans un entretien accordé au Figaro Magazine : « La France est un pays du Non [celui du référendum sur la Constitution européenne de 2005. NDLR] gouverné par le camp du Oui. »
Lequel camp présente un front uni, la fameuse UMPS, alors que son adversaire avance en ordre dispersé. « Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en témoignent, avec une majorité de voix pour les « nonistes » regroupés. Suivre le même chemin pro-européen que Jacques Chirac avait fait emprunter au RPR lors du référendum sur le traité de Maastricht serait donc une erreur découlant d’une mauvaise appréciation de la situation politique actuelle », ajoute encore Bruno Bernard.
Voilà des enjeux autrement plus cruciaux que de savoir si le Front national doit, oui ou non, changer de nom ; éternelle arlésienne : Jean-Marie Le Pen y songeait déjà après l’élection présidentielle de 2002. Car si ce vocable peut paraître anxiogène à certains, quid, alors, du nom de Le Pen ? Marine devra-t-elle troquer le nom du père contre celui de la mère ? Marine Lalanne ? Et pourquoi pas M.(arine) Pokora ?
En revanche, fédérer le camp du Non, majoritaire dans les urnes et minoritaire au Parlement, voilà un défi de taille. Pas gagné d’avance, on vous le concède. Mais comment faire autrement ? « There is no alternative », comme assené jadis par Margaret Thatcher…
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Jean Servier. Contre le philosophiquement correct par Daniel COLOGNE
Ouvrir le débat sur l’origine des espèces n’est pas synonyme d’adhésion au « créationnisme ». Ne pas tomber dans ce piège sémantique, mais défendre « le point de vue religieux » : ainsi un professeur de religion islamique tint-il tête, il y a quelques années, sur un plateau de la télévision belge, à une meute de « libres-penseurs » adeptes du transformisme darwinien.
Tout en déplorant la conspiration du silence organisé en France autour du généticien Giuseppe Sermonti, Jean-Louis Gabin met le doigt sur l’essentiel lorsqu’il écrit que les étapes de l’évolution du singe à l’homme sont présentées « non pas comme des théories mais comme des faits ».
Il existe d’autres théories transformistes que celle de Darwin. Un chercheur comme René Quinton (1866 – 1925) n’a aucune chance de sortir des oubliettes de la citadelle du philosophiquement correct.
Une telle tentative d’affacement est plus difficile à réaliser aux dépens de Jean Servier, universitaire éminent qui, dans L’Homme et l’Invisible, dénonce l’affirmation d’un « processus évolutif » du singe à l’homme comme « un postulat ou un acte de foi, non une conclusion logique ».
Rappelons brièvement la carrière de Jean Servier (1918 – 2000). Originaire de Constantine, il connaît bien la culture berbère, dont il devient un grand spécialiste. Sa rencontre avec Marcel Griaule en 1947 éveille en lui la vocation d’ethnologue. La qualité de ses études de terrain lui vaut d’être nommé en 1957 maître de conférence à l’Université de Montpellier, où il devient cinq ans plus tard titulaire de la chaire d’ethnologie et de sociologie.
Jean Servier est l’auteur de plusieurs ouvrages parus dans la collection « Que sais-je ? » aux Presses universitaires de France, ainsi que d’une Histoire de l’Utopie (1967) aujourd’hui disponible dans la collection « Folio – Essais ». Voici un autre extrait de L’Homme et l’Invisible : « Dès le Néandertalien, nous trouvons des sépultures avec disposition rituelle du corps. Il n’y avait jamais enfouissement hâtif d’une charogne encombrante ou abandon d’une carcasse inutile, comme le font les hordes animales. » Pour corroborer sa thèse des origines simiesques de l’homme, la pensée darwiniste dominante nous impose de « voir un tronc unique aux rameaux divergentes alors que l’observation des faits nous présente une forêt aux arbres différents et nettement séparés ».
Il faut relire Jean Servier si l’on veut instaurer enfin un véritable échange d’idées sur l’évolutionnisme envisagé comme hypothèse de recherches, et non comme dogme de rechange.
Daniel Cologne
http://www.europemaxima.com/jean-servier-contre-le-philosophiquement-correct-par-daniel-cologne/
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Archéologie interdite ( les questions qui dérangent ) - Les Chroniques d'Arcana #1
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L'après-bac 2017 : le désastre du refus de la sélection.
Un communiqué du MNR :
En juillet 2017, nous apprenons que près de 90 000 jeunes diplômés du baccalauréat sont toujours à la recherche d'une inscription en faculté à la rentrée. Le système récolte ainsi les fruits amers du « 80 % d'une classe d'âge au bac » voulu par la gauche il y a une trentaine d'années, et jamais remis en cause par la « droite ». Comme ni le gouvernement, ni les syndicats étudiants ne veulent entendre parler de sélection, on voit mal comment la situation pourrait déboucher sur une amélioration. Il fut une époque -lointaine- ou le baccalauréat ouvrait effectivement la porte de l'enseignement supérieur, à ceux qui y aspiraient légitimement.
Actuellement, avec des taux de réussite de plus de 80 %, l'accès à l'enseignement supérieur pour tous les bacheliers est une tromperie, qui a de lourdes conséquences (négatives) sur leur vie à venir. Mais ni eux ni leur parents ne semblent en avoir conscience, obnubilés qu'ils sont par un diplôme qui ne signifie plus grand-chose, et qui ne leur assurera pas un avenir professionnel.En réalité, il faudrait rétablir la sélection à tous les niveaux, à commencer par l'entrée en sixième, et arrêter les surnotations visant à obtenir des statistiques apparemment meilleures.
Avec tous ceux qui se préoccupent de l'avenir de notre pays, travaillons à ce que nos responsables aient le courage de reconnaître que la seule voie de salut pour l'enseignement réside dans le retour à la sélection. -
Jean-Marie Le Méné : avortement et eugénisme
Voici la présentation "Avortement et eugénisme" de Jean-Marie Le Méné effectuée au cours du séminaire européen du 22 juin 2017 sur la Prévention de l'avortement en Europe.
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Marine Le Pen défend Pierre de Villiers contre le « président arrogant »
A l’Assemblée nationale mardi soir, Marine Le Pen a déploré les coupes dans le budget de l’armée et a pris la défense de Pierre de Villiers, critiquant vivement Emmanuel Macron.
Très remontée, Marine Le Pen a de nouveau évoqué les coupes à venir dans le budget de l’armée. Une décision « inadmissible » selon elle.
Nos soldats effectuent leurs missions périlleuses avec un équipement d’un autre âge ou ne touchent pas les primes qui leur sont dues. C’est inacceptable !
Puis Marine Le Pen a pris la défense du général de Villiers qui « a osé porter devant la représentation nationale, une parole forte et honnête ». « Les foudres de notre président arrogant lui sont tombées dessus de manière humiliante et totalement inappropriée » a-t-elle déploré, visant Emmanuel Macron.
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Nicolas Hulot veut une énergie polluante et deux fois plus chère
L’idéologie est imperméable à la raison : Greenpeace enseigne que chaque centrale nucléaire est une menace mortelle. Il faut donc les supprimer toutes et détruire l’outil offert par Charles de Gaulle à la France. Nicolas Hulot prévoit de détruire d’abord un tiers de cet outil, les centrales les plus anciennes. Sait-il – l’idéologie évite l’instruction – que toutes les pièces d’usure d’une centrale nucléaire sont remplacées régulièrement, comme pour les avions, et que la cuve de toutes les centrales nucléaires a été reconnue valable pour 80 ans (tests faits aux États-Unis).
Pendant que, sur toute la planète, tous les pays qui en ont les moyens se lancent dans le nucléaire à la suite de la Russie, la Chine et l’Inde, l’Europe de l’Ouest, elle, de la Manche à l’Oder, se suicide 1. L’Europe de l’Ouest satisfait les appétits gargantuesques de l’industrie éolienne 2 allemande, danoise et espagnole (chinoise !).
L’industrie éolienne pollue ! Dans le moins grave des cas, chaque éolienne doit être accompagnée d’une centrale thermique au gaz. La France pourra progressivement se vanter de polluer presque autant que l’Allemagne alors qu’elle est actuellement un modèle dans la lutte contre la pollution. Pour bien copier l’Allemagne, elle pourra installer des centrales au lignite et au charbon…
Faut-il vraiment rappeler que la France importe tout en matière d’énergie, à part ses centrales nucléaires ? Faut-il préciser que la France vient d’offrir tous les secrets de ses centrales à la Chine ? Elle a agi de même pour les milliers de trains rapides chinois. La Chine vend aujourd’hui en masse la technologie française à toute la planète.
Pour éviter tout malentendu, précisons que la France, si l’apocalypse Hulot devait se réaliser, se retrouverait tout simplement sans électricité et avec beaucoup de chômeurs supplémentaires : la création artificielle d’usines de matériel producteur d’énergie « verte » est impossible. Même l’Allemagne a fermé sa dernière usine de production de panneaux photovoltaïques et importe presque tout son matériel éolien de Chine ! Seules des variantes bien choisies du nucléaire de 4egénération auraient permis à la France de rester dans le peloton des nations industrielles.
Malheureusement, en tous domaines, la France fait des choix suicidaires. Ainsi, ses fusées sont pour l’essentiel des engins à poudre sans avenir mais coûteux, elle est assise sur un eldorado énergétique et importe cette énergie, gangrenée par le chômage, elle importe en masse de la main-d’œuvre sans qualification… Si, demain, les taux d’intérêt redevenaient normaux, la faillite de la France ridiculiserait celle de la Grèce, tant elle vit à crédit…
Et c’est donc cette France, jadis Lumière pour l’Europe, que Nicolas Hulot veut ruiner encore plus vite et qu’il veut plonger dans une pollution croissante. Il prétend sauver l’emploi ! Vraiment, l’idéologie est un obstacle infranchissable pour la raison…
Notes:
- Un exemple ? La Belgique a participé à la mise au point du nucléaire de 4e génération, sans danger, sans déchets, utilisant des matériaux disponibles pour des milliers d’années (MYRRHA), elle est freinée dans sa recherche et finira par acheter les centrales que la Chine met au point grâce e.a. à la technologie belge….
- La Commission Européenne soutient un projet de 7.000 éoliennes géantes en mer du Nord. L’ensemble produirait 100 gigawatts… à chaque tempête pas trop violente. Ce projet, accompagné d’une île de 30 km² et d’un gigantesque réseau de distribution à travers toute l’Europe de l’Ouest, coûterait selon ses promoteurs (la North Sea Power Hub), 13 milliards d’euros. Le simple bon sens et un petit calcul suggèrent au minimum 1.000 milliards d’euros pour les éoliennes + les centrales thermiques de même puissance à maintenir au moins en stand by car le vent est capricieux + l’immense réseau de distribution.
http://www.bvoltaire.fr/nicolas-hulot-veut-energie-polluante-deux-plus-chere/
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°480
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La Rébellion Cachée enfin en DVD
Avec La Rébellion cachée, le réalisateur Daniel Rabourdin réussit un tour de force audiovisuel. L'oeuvre combine documentaire visionnaire et saga familiale avec amour perdu, batailles rangées et résistance spirituelle sous le règne de la Terreur.
Le docu-film dépeint un cataclysme dont toutes les forces victorieuses sont désormais au pouvoir dans le monde. Plus encore : l'oeuvre met en scène les architectes du premier génocide de l'histoire moderne.
La Rébellion cachée est une réalisation inattendue qui provoque l'espoir en ces temps de persécution des chrétiens, de la famille. Qui regarde La Rébellion cachée découvre l'héroïsme de gens ordinaires qui sacrifient leur vie pour le ciel…