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  • Robert MÉNARD est-il le méchant et "dangereux" Maire que prétendent les médias ? [DOCU]

  • IL VIENT DE SORTIR : LE NOUVEAU RECUEIL DE CHANSONS TRÈS ATTENDU DE THIERRY BOUZARD

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    3034458434.jpgLes Chansons de notre identité

    Un recueil exceptionnel, avec l’histoire de chacune d’entre eux, de 220 chants politiques, militaires, religieux, historiques, scouts, marins, bretons, vendéens, d’ailleurs, modernes et anciens et même à boire… Bref une partie non négligeable de notre patrimoine. Un ouvrage remarquable réalisé par Thierry Bouzard, journaliste et musicologue bien connu des patriotes.

    318 pages, 220 chansons, nombreuses illustrations, 27 €

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    À ceux qui l'ont déjà commandé, les expéditions seront faites cette fin de semaine. Merci pour votre patience.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Norvège: quand la presse française se prend les pieds dans la burqa

    Depuis quelques jours, on ne compte plus le nombre de médias qui se gaussent devant le canular d’un journaliste norvégien « piégeant » les internautes avec une photo de sièges de bus que certains ont pris pour des femmes en burqa.

    Où est le ridicule?

    « Des identitaires norvégiens confondent des sièges de bus… avec des femmes en burqa… » titre Francetv info en prenant bien soin de mettre à deux reprises des points de suspension pour souligner le ridicule d’une telle méprise. « Des identitaires norvégiens se ridiculisent en confondant des sièges d’un bus vide avec des femmes en burqa » titre de son côté Slate.

    Selon la plupart de ces journalistes, ce qui est ridicule, ce n’est donc pas de continuer à défendre le port d’un vêtement qui objectifie la femme au point qu’on peut la confondre avec des sièges de bus. Non, ce qui est ridicule, c’est de les avoir confondus effectivement. Pour eux, cela relèverait nécessairement d’une obsession. Mais quid du journaliste qui a eu cette idée ? N’a-t-il pas été le premier à observer une ressemblance entre les deux pour envisager que les gens allaient les confondre ?

    Lire la suite sur Causeur

  • Il y a cent cinquante ans, le 17 juillet 1867 : Karl Marx publiait le premier tome du Capital

    km.jpgPeu de livres, dans l’histoire de la pensée politique, ont suscité des polémiques prolongées au delà d’un siècle. Parmi eux, Le Prince, de Nicolas Machiavel, publié en 1513, Du contrat social, de Jean-Jacques Rousseau, publié en 1762 et Le Capital de Karl Marx.  

        Ce dernier ouvrage se présente, durant le long travail théorique de son auteur, comme la troisième face d’un triptyque, dont les deux premières furent, sur fond de révolution de 1848, Le manifeste du parti communiste et, sur fond de crise financière anglaise de 1857, Contribution à la critique de l’économie politique, parue en 1859.

       Par l’un comme par l’autre, Marx exposait déjà l’essentiel de sa doctrine, écrivant : « dans la production sociale de leur existence, les hommes nouent des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté (…) Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence ; c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience (…) Les révolutions naissent de l’antagonisme des forces sociales et des rapports de production (…) L’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle peut résoudre (…) Les rapports de production bourgeois sont la dernière forme antagonique du processus (…) Le moteur de l’Histoire réside dans la lutte des classes. »

        Marx a-t-il besoin, en 1867, de redire tout cela une troisième fois ? Oui selon lui, car les réflexions qu’il a menées jusqu’ici lui paraissent fortement marquées par la philosophie d’Hegel et ce qu’il appelle « l’idéologie allemande ». Elles luis semblent donc insuffisamment étayées par une analyse économique rigoureuse et incontestable.

        Lecteur attentif d’Adam Smith et de David Ricardo - les économistes « classiques » -,  il ne renie pas leurs études mais veut aller plus loin en fournissant à l’économie politique un débouché dynamique, grâce à une explicitation scientifique de ses ressorts et des facteurs inéluctables de leur transformation. Tel est l’objet du Capital, dont il met huit ans à rédiger le premier tome.

         Dans sa préface, il explique que si les phénomènes économiques nécessitent une théorisation, celle-ci ne peut résulter ni de la science expérimentale, c’est-à-dire des expériences de laboratoire, ni de constructions purement intellectuelles. Il a donc choisi d’examiner un territoire particulier et de lui attribuer une portée générale : « j’étudie dans cet ouvrage le mode de production capitaliste et les rapports de production et d’échange qui lui correspondent. L’Angleterre est le lieu classique de cette production. Voilà pourquoi j’emprunte à ce pays les faits et exemples principaux qui servent d’illustrations au développement de mes théories. » Selon Marx, « c’est en Angleterre que les ouvriers français ou allemands peuvent se faire une idée de leur propre avenir. » Il relève en effet dans ce pays un début d’évolution des rapports de force dans le processus de production et, pour en mieux comprendre le cheminement, plaque sur ce qu’il observe une théorie fondamentale ne bouleversant pas mais perfectionnant celle mise en lumière par les « classiques. »

       Partant de la distinction traditionnelle entre valeur d’usage et valeur d’échange, confirmant que toute la science économique se ramène finalement à l’explicitation du concept de valeur ajoutée, aussi bien au titre de ses déterminants que de son allocation,  Marx franchit une étape supplémentaire en identifiant la notion de plus-value, son apport le plus novateur. Bien que Proudhon ait, deux ans auparavant, dans son Manuel du spéculateur en bourse, désigné quelque chose d’approchant : « la survaleur ».

       Dans les deux cas, il s’agit de qualifier l’écart entre la valeur du travail réalisé et celle, toujours inférieure, au niveau de laquelle est rémunéré le travailleur. La plus-value apparaît ainsi comme la différence entre la valeur de l’objet produit et le prix du travail qui l’a produit, dont le capitaliste concède le paiement à l’ouvrier. Paiement que, pour maximiser son profit, le capitaliste fixe au niveau le plus bas possible, soit ce qui est juste nécessaire à l’ouvrier pour reconstituer sa force de travail. Le salaire repose donc sur un échange fondamentalement inégal entre patron et employés.

       Marx est si content de sa trouvaille qu’il « enfonce le clou » en redisant la même chose sous des formes diverses, comparant le travail salarié dans l’industrie au servage féodal et à l’esclavage tel qu’il se pratiquait dans les États américains du sud encore deux ans auparavant. Dans tous les cas, se distingue le travail de l’employé tel qu’il est rémunéré, du surtravail, au bénéfice du seul capitaliste, qui ne l’est pas. « Là, le rapport de propriété dissimule le travail de l’esclave pour lui-même, ici le rapport monétaire dissimule le travail gratuit du salarié pour le capitaliste. » Il y a donc confiscation et spoliation du premier par le second. C’est pourquoi Marx regarde alors son ouvrage comme « le plus redoutable missile lancé à la tête de la bourgeoisie. » Et justifiant pleinement la lutte des travailleurs pour leur émancipation.

       Séduisante analyse sauf qu’elle est grossièrement fausse en raison d’un oubli de taille : la formation de la valeur ajoutée ne résulte pas seulement du travail salarié mais de toute une chaîne productive, qui comprend bien d’autres tâches que la fabrication matérielle seule. Si l’ouvrier remet effectivement un produit fini, il revient au capitaliste d’assurer, en amont et en aval, toutes les fonctions qui le rendent possible et efficient. Regardées aujourd’hui comme essentielles et expliquant, depuis un quart de siècle, les galopantes surrémunérations des dirigeants. À ceci près toutefois que ces dernières ont parfois atteint des sommets délirants qui, en dernière analyse, redonnent de l’acuité aux observations de Marx. Et que l’on peut regretter l’échec des projets d’association entre le capital et le travail, encore appelés « participation des salariés aux fruits de l’expansion des entreprises » qui, en France, animèrent le mouvement gaulliste entre 1965 et 1969. Il s’agissait au fond de supprimer ce qu’on pourrait appeler la « plus-value indue » et initialement confisquée au travailleur sans avantage de productivité.

        Pour avoir été trop lu et trop associé à l’échec des systèmes socialistes, Le Capital de Marx est tombé dans un gouffre de dénigrement que ses erreurs lui ont infligé. Mais, à considérer le mouvement de balancier qui bien souvent caractérise l’Histoire, l’économie libérale moderne devrait prendre garde à ce que certaines de ses outrances ne réveillent les vieilles lunes du marxisme.

    Daniel de Montplaisir

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2511-il-y-a-cent-cinquante-ans-le-17-juillet-1867-karl-marx-publiait-le-premier-tome-du-capital

  • L’administration française, patron voyou

    Alors, ce code du travail, Macron va le simplifier, ou pas ? Réformera, réformera pas ? Au vu des dernières avancées – fort timides – et du dégonflement presque comique de la loi de moralinisation de la vie politique, on est déjà en droit de douter. Malgré tout, les parlementaires viennent de donner leur aval à la modification du droit du travail par ordonnance. Un nouveau chapitre législatif vient de s’ouvrir.

    Et concernant ce droit du travail, il y a de quoi faire, n’en déplaise à certains politiciens béats manifestement déconnectés du réel ainsi qu’aux instituts et autres émanations étatiques pour lesquels le principal obstacle au plein emploi ne serait pas, que nenni, dans cet épais ramassis de contraintes et de vexations furieuses (ben voyons).

    En pratique, l’évolution en poids, complexité et nombre d’articles de ce code et des procédures qui l’accompagnent est joliment corrélé à l’installation d’un chômage de masse dans le pays et d’un marché noir parfaitement assumé par une frange croissante de la population qui ne peut plus subvenir à ses besoins lorsqu’elle se contente de rester dans les clous. Comportement qu’on retrouve aussi bien du côté des employeurs que des employés : les premiers tendent à s’affranchir des déclarations et autres montagnes de cerfas qu’on leur impose, les seconds font progressivement tout pour favoriser sinon le black, au moins le troc et les renvois d’ascenseurs que l’administration fiscale, si elle pouvait les quantifier, n’hésiterait pas à taxer.

    Ce que la population générale subit et la façon dont elle réagit, les administrations publiques subissent aussi et, même si elles sont souvent les premières instigatrices de ces débordements législatifs compulsifs, les voilà qui réagissent parfois de la même façon… Ce qui donne des situations particulièrement croquignolesques.

    C’est ainsi qu’on découvre que l’URSSAF Bretagne vient d’être récemment condamnée à payer 150.000 euros à une ancienne salariée pour … non paiement d’heures supplémentaires, ainsi que pour un licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Apparemment, ce sont 240 heures supplémentaires qui n’ont pas été payées parce que l’organisme – pourtant chargé de faire respecter aux entreprises des principes d’élaboration et de conservation des preuves de l’horaire de travail de leurs collaborateurs – a intentionnellement dissimulé les heures de travail de la plaignante.

    C’est aussi de la même façon qu’on découvre que la CARMI, Caisse Régionale de la Sécurité Sociale dans les Mines, est actuellement poursuivie pour avoir délivré 1117 contrats à durée déterminée à la même personne pour différents postes sur les 12 dernières années, couplés à des périodes de plusieurs semaines sans jours de repos et des enchaînements de postes sur plus de 12 heures d’affilée.

    Autrement dit, l’organisme « social », quasi ou para-public, se fend d’à peu-près tous les vices qu’un patron voyou ne pourrait espérer aligner sans se faire étriller par, justement, tous les organismes quasi ou para-publics que la France héberge généreusement et qui se chargeraient de bien lui faire comprendre le sens des réalités françaises et l’épaisseur de son code du travail.

    Je pourrais, assez facilement, multiplier sans mal les exemples de la sorte où telle administration territoriale exploite sans vergogne le petit personnel ou les agents contractuels virables ad nutum, tel organisme prétendument social fait dans l’esclavagisme plus ou moins camouflé derrière un salaire de misère et des conditions de travail insupportables, telle institution entretient les pires habitudes d’emploi au sein de ses équipes alors même que, officiellement, elle est chargée de faire respecter la loi et ce fameux code du travail sur lequel elle fait du trampoline les fesses à l’air…

    Mais ce n’est guère nécessaire, les deux exemples précédents suffisant largement à établir mon point : non seulement, les patrons voyous se trouvent aussi dans la fonction publique et assimilée, mais les pratiques de nos administrations n’ont, de ce point de vue, absolument rien à envier aux pires entreprises privées régulièrement dénoncées par une presse toujours aux aguets…

    D’ailleurs et de façon intéressante, là où cette presse n’hésite pas à se déchaîner lorsqu’un tel patron se fait attraper, elle reste bien plus sage et mesurée lorsqu’il s’agit d’institutions républicaines, réputées travailler pour le bien collectif, voire, soyons fous, pour ce vivrensemble qui fait vibrer tant de Français.

    Pourtant, ces institutions sont d’autant plus redevables à la population de leur exemplarité qu’elles tirent leurs budgets de cette dernière, de plus en plus mise à contribution. Elles devraient être d’autant plus irréprochables que ce sont ces mêmes entités qui viennent fourrer leur nez dans les affaires des Français pour leur infliger amendes, redressements voire peines de prison lorsque ces derniers n’ont pas respecté ces lois qu’elles piétinent si régulièrement et avec un cynisme qui frise la psychiatrie.

    Malgré cela et alors que ces exemples s’accumulent au fil du temps, la presse et ses journalistes affûtés comme du beurre chaud continuent de nous les peindre, régulièrement, comme les seules capables de ménager nos « biens communs », ce vivrensemble fameux et ces valeurs républicaines jamais écrites mais partout vantées.

    Plus grave : ce sont ces mêmes entités, ces mêmes administrations et leurs armées de bureaucrates qui seront chargées d’appliquer les « réformes » qu’entendent faire passer nos parlementaires.

    Finalement, le mécanisme est partout le même : à chaque fois, l’augmentation des lois et des contraintes, toutes censées améliorer la situation, finissent rapidement par l’empirer. Les codes, de plus en plus joufflus, sont alimentés par des politiciens de plus en plus déchaînés qui prétendent résoudre des problèmes que les adultes responsables résolvaient jadis très bien sans eux.

    Le code bancaire est devenu énorme ; jamais les banques n’ont aussi peu inspiré confiance aux déposants et jamais elles n’ont paru aussi fragiles. Le code immobilier est maintenant obèse et la France croule sous les SDF, les logements insalubres ; la pénurie de logement fait rage, les loyers flambent et devenir propriétaire semble chaque jour plus difficile.

    Les codes de l’urbanisme, de la sécurité sociale, du commerce, des assurances, de la consommation, de l’énergie ou de l’environnement ont tous considérablement augmenté, sans que ces augmentations puissent prétendre couvrir les problèmes posés au jour le jour. À croire que dans les années 50, 60 ou 70, lorsque la sialorrhée législative n’était pas généralisée, la France n’était qu’un pays de barbares où rien n’était régulé et où chacun pouvait, à tout moment, se faire détrousser en toute impunité, et que, depuis, seule nous a sauvé du pire la production continue et intensive de textes abscons dans l’un des près de soixante (!) codes disponibles dans ce pays d’indécrottables ronds-de-cuir.

    Or, jusqu’à présent et devant ce constat, la réaction globale fut dans le pire des cas d’en ajouter une couche en estimant que les problèmes observés étaient essentiellement dus à une trop grande timidité dans la production législative. Dans le meilleur des cas, ce fut la « simplification administrative », et le quinquennat hollandesque nous aura permis de mesurer ce qui se cachait réellement derrière… à savoir une nouvelle bordée de lois et une couche administrative supplémentaire. (Si vous trouvez que le meilleur des cas ressemble furieusement au pire, vous avez raison.)

    Les parlementaires veulent réformer le code du travail ? Fort bien. Mais vu ces exemples, vu l’historique des réformes et vu ceux qui devront appliquer ces réformes, ne placez pas vos espoirs trop haut.

    De toute façon, ce pays est foutu.

    Source

    http://www.voxnr.com/12815/ladministration-francaise-patron-voyou

  • Le n°92 de l'Afrique réelle est sorti

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    L'éditorial de Bernard Lugan
    Face au chaos libyen qu’ils ont provoqué, s’obstinant à nier le réel et encalminés dans le néocolonialisme démocratique, les « Occidentaux » ont prétendu reconstruire la Libye autour d’un fantomatique gouvernement d’ « Union nationale ». Présidé par M. Fayez Sarraj, ce GUN est en réalité l’otage des milices islamistes de Tripolitaine et des Frères musulmans de Misrata. 
    Face à cette politique « hors sol », la Russie a déroulé un plan reposant sur les rapports de force militaires. Sa conclusion fut le voyage que le général Haftar - l’homme avec lequel la « diplomatie » européenne refusait de parler directement -, effectua à Moscou les 27 et 28 novembre 2016. 
    Du jour au lendemain, les nains politiques de l’UE réalisèrent alors que le « rebelle obstacle à la démocratisation de la Libye » était en réalité le maître de la Cyrénaïque, qu’il disposait de la seule force militaire du pays, qu’il contrôlait 85% de ses réserves de pétrole, 70% de celles de gaz, 5 de ses 6 terminaux pétroliers, 4 de ses 5 raffineries, et qu’il avait l’appui de la confédération tribale de Cyrénaïque ainsi que celui des tribus kadhafistes de Tripolitaine[1].
    Le 25 juillet 2017, le président Macron a organisé une rencontre entre Fayez Sarraj et le général Haftar, ce dernier voyant ainsi sa stature internationale confortée. Les deux hommes ont conclu un accord non signé et non ratifié. 
    Que peut-il en résulter alors que le général Haftar est le maître de la Cyrénaïque quand Fayez Sarraj ne contrôle même pas Tripoli et vit sous la menace permanente des milices ? 
    Les deux hommes se sont engagés à organiser des élections. Certes, mais la Libye a déjà connu plusieurs scrutins qui n’ont à aucun moment permis d’avancer sur le chemin de la paix. De plus, comme le Conseil des tribus n’a pas été partie prenante à cet accord, si Seif al-Islam Kadhafi n’y est pas associé d’une manière ou d’une autre, il demeurera lettre morte.
     
    *
    La situation s’aggrave au Mali où, en dépit de l’accord de paix, les groupes armés signataires s’entretuent. Le climat sécuritaire du pays est plus mauvais aujourd’hui qu’il y a quatre ans, quand le président IBK a été élu. A l’insécurité dans le nord, s’ajoute en effet le centre du pays où, pudiquement, les observateurs parlent de « violences communautaires » pour ne pas dire  guerre ethno-tribale, l’islamisme n’étant ici que la surinfection d’une plaie ethnique.
     
    *
    Les Casques bleus de la mission de paix au Congo (Monusco) ont mis la main sur un missile sol-air récupéré sur une milice du Kivu armée par Kigali. Il porte les mêmes numéros de série et a été fabriqué à la même date (avril 1987), que les deux missiles qui ont abattu l’avion présidentiel rwandais le 6 avril 1994. Ces éléments sont contenus dans un rapport officiel de la Monusco dont le rédacteur demande qu’il soit transmis au P5 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) ou au P3 (les trois membres occidentaux du conseil de sécurité), à défaut, aux autorités judiciaires françaises en charge de l’enquête concernant l’attentat du 6 avril 1994. 
    Ce rapport a maintenant plus de 10 mois. Si l’ONU ne l’a pas encore transmis au juge Herbaut, cela démontrerait une fois de plus que certaines puissances ne veulent toujours pas, 22 ans après l’attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda, que la vérité soit faite sur son (ses) commanditaire(s).
    [1] Pour tout ce qui concerne les tribus de Libye et leurs alliances, voir de Bernard Lugan Histoire de la Libye des origines à nos jours
    L'Afrique réelle cliquez ici
     
  • 217 djihadistes sont rentrés en France parce qu'ils sont français

    Voilà une autre conséquence de la nationalisation à tout crin, la complexité de gérer tous ces "Français" traîtres à la France et véritables dangers pour notre société :

    "Deux cent dix-sept majeurs et 54 mineurs sont rentrés des zones de combats en Irak et en Syrie en France, selon le ministre français de l'Intérieur. Dans un entretien au Journal du Dimanche, Gérard Collomb souligne que ces personnes "font l'objet d'un traitement judiciaire systématique par le procureur de la République de Paris et nombre d'entre eux sont actuellement incarcérés". Il ajoute que sept attentats ont été déjoués depuis le début de l'année, un chiffre déjà annoncé.

    "La menace terroriste reste très élevée", dit-il. Il cite "des individus qui pourraient être téléguidés depuis l'étranger, notamment par Al Qaïda. Ou des personnes sans lien directs avec la Syrie, mais soumises à une propagande qui reste malheureusement très active". Gérard Collomb ajoute que le nombre de personnes inscrites au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste ne cesse d'augmenter et évoque "plus de 18.500 signalements".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le testament politique de Philippe VII de France, comte de Paris (1838-1894)

    A lire ce très beau texte, l'on retrouve l'esprit, les termes, les sentiments des Princes, aujourd'hui. Le Prince Jean de France en est l'évident continuateur. LFAR

    « Il m’a toujours paru fort imprudent, même pour les Princes et les hommes d’État qui ont joué un grand rôle parmi leurs contemporains, d’écrire un testament politique. Pour qu’un tel document puisse être utile à leurs successeurs, il faudrait qu’ils eussent reçu le don de lire dans l’avenir, don qu’il faut remercier Dieu de nous avoir refusé.

    Aussi, au moment où je me prépare tout particulièrement à paraître devant ce souverain Juge, n’ai-je pas l’intention de tracer une ligne de conduite à mon fils. Il connaît mes pensées, mes sentiments, mes espérances ; il aura toujours pour guide la conscience de ses devoirs et l’amour passionné de la France qui est la tradition invariable de notre Maison.

    C’est à mes amis que je tiens à dire un dernier adieu, au moment de terminer une vie que je n’ai pu consacrer aussi utilement que je l’aurais voulu au service de notre pays. Et je ne m’adresse pas seulement à ceux avec qui j’ai été en relations directes. J’appelle amis et amies toutes les personnes, quelle que soit leur condition sociale, qui, de mon vivant, ont fait des vœux pour le succès de la cause monarchique et qui prieront Dieu pour moi au jour de ma mort. Ce m’est une consolation de songer qu’elles se souviendront de moi, lorsque mes jours plus heureux luiront sur la France, lorsque, comme je le souhaite avec ardeur, les passions politiques et religieuses qui divisent en ce moment profondément les enfants d’un même pays seront apaisées.

    Cet apaisement ne pourra être que l’œuvre de la monarchie nationale et traditionnelle. Seule, elle pourra réunir dans un effort commun tous les dévouements, tous les élans généreux, qui, à l’honneur de notre pays, ne sont le monopole d’aucun parti.

    Lorsque je ne serai plus, j’espère que la France rendra justice aux efforts que j’ai faits, au lendemain de ses désastres, pour l’aider à chercher à se relever en revenant au principe monarchique. En 1873, j’ai été à Frohsdorf pour écarter tous les obstacles personnels et pour donner l’exemple du respect absolu du principe héréditaire dans la Maison de France. Dix ans après, le parti monarchique montrait sa visibilité et son esprit politique en ne laissant pas ébranler par la transmission du dépôt traditionnel qui passait du représentant de la branche aînée au représentant de la branche cadette.

    J’ai cherché à répondre à la confiance que ce grand parti avait montrée à son nouveau chef en travaillant à fusionner les éléments divers dont il se composait. Le résultat des élections de 1885 montra que ce travail n’avait pas été inutile. Nos adversaires politiques y répondirent par l’exil. Je n’avais rien fait pour le provoquer, si ce n’est d’exciter leurs alarmes. Je ne fis rien pour l’éviter, et je le subis comme l’une des plus dures conséquences de la situation que me faisait ma naissance.

    J’ai poursuivi sans relâche dans l’exil l’œuvre commencée sur le sol français, au milieu des circonstances les plus difficiles. J’ai pu me tromper parfois sur les hommes et sur les choses, mais je l’ai toujours fait de bonne foi, et j’ai le droit de dire que tous mes actes n’ont jamais été inspirés que par mon dévouement à la France et à la cause que je représente.

    Mon but a toujours été de conserver le dépôt du principe traditionnel dont ma naissance m’avait constitué le gardien, et de prouver à la France que ce principe n’avait rien d’incompatible avec les idées modernes, avec notre état social actuel.

    En transmettant cet héritage à mon fils aîné, je demande à tous mes amis de se serrer autour de lui. J’ai confiance dans l’avenir ; j’espère qu’ils se partageront cette confiance. Elle sera leur soutien au milieu de toutes les épreuves et le gage de leur succès final.

    Je ne puis pas croire, en effet, que Dieu ait pour toujours abandonné la France, le pays auquel il a donné saint Louis et Jeanne d’Arc. Or, pour qu’elle se relève, il faut qu’elle redevienne une nation chrétienne. Une nation qui a perdu le sentiment religieux, où les passions ne sont plus contenues par aucun frein moral, où ceux qui souffrent ne trouvent pas un motif de résignation dans l’espoir de la vie future, est destinée à se diviser, à se déchirer, à devenir la proie de ses ennemis intérieurs ou extérieurs.

    Le premier devoir de mes amis est donc d’arracher la France à la voie funeste qui la conduirait à une telle catastrophe. J’espère que, dans cette œuvre de salut, ils verront se réunir à eux tous les honnêtes gens que l’expérience ne peut manquer d’éclairer un jour. C’est le dernier vœu de l’exilé pour une patrie à laquelle il recommande à ses enfants de rester toujours dévoués et fidèles. »  • 

    Philippe VII, comte de Paris, Chef de la Maison de France (de 1883 à 1894)

    Stowe-House, 21 Juillet 1894.

    Le prince Phillippe d’Orléans, comte de Paris

    Source : La Monarchie Française. Lettres et documents politiques (1844-1907).

    Comte de Chambord – Comte de Paris – Duc d’Orléans. P. 198 à 201.

    La Couronne

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Dans toute l’Italie, des bombes contre les migrants : à quand la guerre civile ?

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    J’ai souvent exposé ici ma vision : notre pays et l’Europe tout entière se dirigent inexorablement vers une guerre civile. En effet, la situation non maîtrisée de l’immigration devient de plus en plus explosive. Aujourd’hui la majorité des autochtones sont passés de la méfiance au rejet. Demain, la situation perdurant, des tensions apparaîtront qui aboutiront, si rien n’est fait, à un embrasement national puis européen.

    L’Italie est le meilleur exemple d’un tel processus. Les incursions des sans-papiers sur les côtes italiennes ont progressé de 67 % en un an. Ce sont entre 200.000 et 250.000 clandestins qui débarqueront avant fin 2017. Face à ce flux, le gouvernement transalpin va jusqu’à réquisitionner des propriétés privées pour loger les migrants, attisant ainsi le mécontentement.

    Ilgiornale.it a recensé toutes les actions entreprises ces derniers mois contre des centres d’accueil et des hôtels où logent les migrants. Du nord au sud de la péninsule en passant par les îles, les troubles contre le business de l’accueil des clandestins se généralisent. Des citoyens en révolte, pour stopper l’arrivée des allochtones dans leurs villages, n’hésitent pas à utiliser bombes, cocktails Molotov et violences physiques.

    Le cas le plus récent et le plus marquant s’est passé la semaine dernière en Sardaigne, où une bombe a explosé devant le centre de premier accueil de Dorgali, dans la province de Nuoro. Par chance, les 64 occupants ne furent pas blessés, même si la déflagration a provoqué un grand trou à l’extérieur du bâtiment. Ce n’est pas le premier incident dans l’île. Précédemment, trois actions du même style avaient déjà eu lieu. Le 11 octobre 2016, l’ex-caserne de Monastir, dans la province de Cagliari, avait subi un attentat incendiaire suite à la décision du préfet de transformer ce bâtiment en centre d’accueil. Même chose à Burcei, également dans la province de Cagliari, en septembre 2016 : une maison privée qui devait accueillir 25 migrants avait été dévastée. En novembre, c’est à Buddusò, village de 4.000 habitants, qu’un complexe de tourisme rural, dans l’obligation d’héberger des réfugiés, était pris pour cible et dévasté par une bombe artisanale. Les Sardes considèrent que le seuil de tolérance a été dépassé. Dans une région qui a un des plus important taux de chômage d’Italie, ces arrivées sont perçues comme une invasion. 

    Le 26 juillet, à l’occasion d’un vote régional sur le tourisme, un amendement, proposé par Forza Italia, a été adopté. Cet amendement refuse que des fonds régionaux aillent aux hôtels accueillant des migrants en lieu et place de touristes.

    Mais la Sardaigne n’est pas un cas isolé. Le 25 juillet, à Rocca di Papa, aux portes de Rome, une bombe a été lancée contre le mur d’enceinte d’une structure d’accueil destinée à héberger 500 Nord-Africains. En mai 2015, toujours dans la province de Rome, des habitants de Marino, avaient fait irruption dans un immeuble qui, sur décision de la préfecture, avait été choisi pour loger 78 réfugiés.

    Des faits similaires ont eu lieu dans le nord, en Vénétie, dans la province de Vérone et dans le Frioul. Plus récemment, d’autres se sont produits en Lombardie et au Piémont. Même La « rouge Émilie » est touchée par la colère contre les nouveaux arrivants.

    Enfin le sud, avec la Calabre et les Pouilles, n’est pas épargné, des actions analogues ont été entreprises contre les réfugiés venant des côtes libyennes.

    Cette rage, qui va en s’amplifiant, est l’illustration parfaite de ce qui se passera dans le reste de l’Europe si l’on persiste à faire de la mer Méditerranée un vaste réceptacle à migrants.

    http://www.bvoltaire.fr/toute-litalie-bombes-contre-migrants-a-guerre-civile/