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Zoom d’été : A la rencontre de Beatrice Bourges
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Charivari autour de Neymar pour faire oublier le gouffre financier des JO d’Hidalgo
Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici
Cette journée bruisse, que dis-je, s’époumone sur le fait d’actualité du moment : un très coûteux transfert dans le monde du football réputé pour sa pureté, sa transparence, son honnêteté, son absence de matchs truqués, son sens de la mesure. Pensez donc, Neymar, footballeur qui gagnait déjà à l’âge de 16 ans 6.800 euros mensuels, est pressenti pour devenir un migrant pour la bagatelle de 222 millions d’euros.
222 millions, c’est indéniablement une somme énorme, disproportionnée, obscène, d’autant plus que le Qatar qui possède le PSG investit sur l’étoile montante du foot pour engranger de juteux bénéfices qui fortifieront encore cette terre de djihadisme, de maltraitance des femmes, d’absence de liberté, etc. Tout cela est archi connu, régulièrement dénoncé à juste titre, rien de nouveau sous le soleil. Cet abject pays où la civilisation n’est pas encore arrivée ne débarque pas chez nous, cela fait un bout de temps qu’il achète notre pays par petits morceaux, nos terres, nos bâtiments, nos fleurons français, notamment le PSG, objet actuellement de toutes les attentions. On ne remerciera jamais assez Nicolas Sarkozy pour avoir aidé à tout cela. Quand on peut rendre service aux amis argentés…
En comparaison de ce gros chèque qatari pour se payer un fervent catholique qui se signe et proclame que » la vie n’a de sens que lorsque notre idéal le plus élevé est de servir le Christ ! », l’achat de Zidane en son temps n’avait coûté, lui, « que » 75.000.000 d’euros. Eh oui, l’inflation, mesdames, messieurs…
Faut-il rappeler par ailleurs que si le PSG rapporte gros au Qatar, c’est avant tout parce qu’un public friand de ce sport le permet. Chaque place payée, chaque t-shirt acheté, chaque match regardé avec son lot de publicités, tant dans le stade même que durant la mi-temps, participe activement à l’enrichissement du Qatar qui nous achète et finance ceux qui nous égorgent, même si ce n’est pas l’unique source de revenus de ce pays hostile. Un fleuve ne sort pas de nulle part quand il se jette dans la mer, il a une source… Regarder un match du PSG-Qatar en mangeant sa pizza, c’est aussi une façon de cautionner malgré soi le djihadisme et son lot d’horreurs, que cette évidence plaise ou non.
Alors, la somme est choquante, certes. Mais on pourrait tout aussi bien gloser sur les cachets exorbitants de certains acteurs ou encore fustiger les salaires tout aussi injustifiés des gros cadres du CAC 40 et de leurs parachutes dorés, de leur stock options, et autres petits avantages divers. Mme Pénicaud s’est récemment illustrée pour avoir gagné plein de pépettes sur le dos de 900 licenciés de chez Danone, un scandale autrement plus révoltant en termes de conséquences sociales et financières sur les malheureux sacrifiés.
Au-delà du montant vertigineux de ce transfert, du point de vue de quelqu’un « qui n’est rien » et qui ne peut revendiquer qu’un salaire ordinaire, il faut tout de même comprendre que ce changement de club tarifé ne coûtera pas un seul centime aux contribuables. Cet argent ne sort pas de votre poche, pas de panique !
Ce qui sortira de votre poche, en revanche, ce sont les milliards que vont coûter ces monstrueux JO parisiens de 2024, lesquels ne rapporteront de bénéfices qu’aux entreprises dûment agréées par le CIO et en aucun cas à l’économie de notre pays. Mieux vaut d’ailleurs ne pas trop se poser de questions sur les marchés négociés ni sur les contreparties. Le sans-dents n’a pas à savoir ces choses-là, ce n’est pas de son niveau intellectuel. Qu’on resserve plutôt à ce gueux une louche d’Hanouna pour lui rectifier les neurones ! Les 222 millions pour Neymar passent, à côté des JO, pour un pourboire mesquin.
L’affaire Neymar couve depuis plusieurs jours, après que son ami Gérard Piqué a vendu une mèche mouillée, mais il ne vous aura pas échappé qu’elle éclate en bouquet bien garni pile poil le lendemain de la confirmation de Paris pour l’organisation de ces prochains JO d’un coût de 6,6 milliards d’euros. Et encore, cette somme prévisionnelle risque non seulement d’être sous évaluée mais, de surcroît, les équipements construits pour l’occasion continueront dans les décennies suivantes de générer des coûts d’entretien très lourds pour les collectivités. A moins qu’à l’instar d’autres villes olympiques, les prohibitives infrastructures ne soient, aussitôt les 15 jours de festivités terminés, abandonnées à la décrépitude, aux petites bêtes et aux orties, comme en attestent les images de France Info.
Ces jeux à visée distractive générant ces temps-ci des étranglements indignés et quelques dérangements aux entournures, hop-là, les gros sabots financiers du transfert de Neymar arrivent à point nommé pour détourner le regard et la grogne du quidam sur ce montant, pour le coup ridiculement dérisoire – et je le répète : privé – au regard de l’abyssale dépense, cette fois bien publique, des Jeux Olympiques vendus avec force publicité par Anne Hidalgo. L’argent public ne sortant pas de la poche de l’amère de Paris, elle peut le dépenser comme elle veut. Comme dirait l’autre « ça ne nous coûte rien, c’est l’Etat qui paie« .
Et je ne vous parle même pas de la construction du métro d’Abidjan dont le coût astronomique de 1,4 milliard sera, lui aussi, intégralement prélevé dans les poches des Français, avec la satisfaction générale du pigeon ravi de se faire plumer par les Droits de l’Homme et la République enchantée.
Sur Boulevard Voltaire, le journaliste Floris de Bonneville expliquait cette opulente générosité par ces mots : « la France sait être généreuse pour les autres. Sans doute pour se faire pardonner de son colonialisme d’antan dont on tait l’évidence même qu’il a sorti de la misère et de bien d’autres fléaux les pays où il a sévi et où il a bâti toutes les infrastructures actuelles« .
Toujours est-il que l’histoire ne dit pas qui portera les mallettes, ni en-dessous de quelles tables elles s’échangeront.
L’affaire Neymar n’est somme toute qu’un appât à gogos qui n’a d’autre visée que de vous faire râler sur un non évènement, aussi indécent soit-il, plutôt que sur deux autres faits autrement plus scandaleusement pharaoniques en termes de dépenses publiques.
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TempΩrium : Les Dragons
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Deux mots sur Marion en Corse (pour répondre à Philippe Bilger)
Le dernier article de Philippe Bilger m’a un peu étonné. Il y regrette la relation que Marion Maréchal-Le Pen entretiendrait (entretient, disons-le, car les clichés sont explicites) avec un jeune militant frontiste. Il dit également avoir éprouvé « une légère déception » devant cette « banalisation estivale ».
Outre que Marion n’a sans doute pas convoqué elle-même les photographes, et ne mérite donc pas qu’on lui reproche cette exposition, je vois surtout dans cet aveu de regret le danger manifeste d’aborder la politique en esthète. Maladie bien typique de l’esprit de l’homme réactionnaire, maladie douce et fatale comme le poison des Lotophages. La déception de Philippe Bilger est celle de ne pas vivre en Utopie, dans un monde où la vie serait belle.
On peut croire, avec Dostoïevski, que la Beauté sauvera le monde ; on peut espérer qu’un jour la première dame de France ressemblera à Natalie Portman, Calais à un village du Jura suisse et le Conseil des ministres à l’assemblée des chefs de l’Iliade. Dans un tel monde, le facteur serait alors venu de bon matin, en décapotable anglaise, sur un air de Miles Davis, tendre à monsieur Bilger, son exemplaire de Closer, sur la couverture duquel on aurait vu Marion, habillée par Givenchy période 65-66, sur le point de se fiancer avec un prince européen. (« La pasionaria de la droite traditionnelle nous reçoit en toute simplicité dans son boudoir. “J’avais envie de grandeur et de dévouement à des causes nobles, nous confie-t-elle dans un sourire. Je suis lasse de toutes ces querelles électoralistes.” » Etc.) Mais la vie moderne n’a pas été scénarisée par Roger Nimier.
Qu’une jeune femme surexposée aux médias depuis sa naissance, et dont la beauté, l’intelligence, le charme et la puissance de conviction ne sont pas à prouver, ait choisi, même temporairement, un homme ordinaire peut rendre jaloux un autre homme. Que cette jeune femme soit photographiée par un tabloïd vulgaire dans une situation somme toute peu choquante peut ternir l’œil de l’esthète.
Mais nous sommes dans un monde laid et médiocre : la première dame de France parraine des pandas, les rues de Nice ressemblent à celles de Bamako, la photo du gouvernement à celle d’un rectorat de province, et Marion n’est pas un fantasme athénéen à la blondeur insolente, elle n’est pas Antigone ou Brunehilde, mais une créature de chair, âgée de 27 ans.
Beaucoup de ceux qui ont tant misé sur elle, et qui ont projeté sur son destin la réalisation de leurs propres espoirs réactionnaires, sont ceux-là mêmes qui lui reprochent amèrement son départ, avec la rage des soupirants éconduits. Monsieur Bilger est, semble-t-il, de ceux-là.
http://www.bvoltaire.fr/deux-mots-marion-corse-repondre-a-philippe-bilger/
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La Pologne refuse les migrants d’Afrique et du Moyen-Orient que veut lui imposer l'Europe
Heureusement il reste des pays qui rappellent que la liberté et la souverainetédevraient rester des prérogatives nationales :
"La Pologne acceptera les migrants venus d’Europe, mais pas ceux issus de pays d’Afrique ou du Moyen-Orient. “La Pologne est ouverte à l’immigration. Et l’année dernière, par exemple, nous avons délivré 1 267 000 visas à des Ukrainiens. La moitié de ces visas étaient des permis de travail”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères polonais, Witold Waszcykowski.
“Nous sommes ouvert à l’immigration non seulement d’Ukraine, mais aussi de Biélorussie et d’autres pays”, a-t-il ajouté. “Nous ne voulons pas participer au processus obligatoire de répartition des migrants venant du Moyen-Orient et d’Afrique. Nous refusons de mettre en œuvre la décision de l’Union européenne prise en septembre 2015.”
À l’époque, les États membres de l’UE avaient adopté un plan de solidarité pour transférer 160 000 demandeurs d’asile depuis des camps de réfugiés en Italie et en Grèce. Une décision validée par le parti de centre-droit au pouvoir Plate-forme civique, qui avait accepté 6 200 migrants, et désormais remise en cause par son successeur, le parti conservateur Droit et Justice".
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Les agents secrets de Louis XIV (Au Coeur de l'Histoire)
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Attaque des militaires de Sentinelle : la voiture retrouvée, le conducteur interpellé
L'homme a été la cible de plusieurs coups de feu de la part des policiers et a été admis à l'hôpital sous surveillance. La ville de Levallois-Perret n'a pas été choisieau hasard :
"Depuis deux ans et demi, des militaires sont affectés à la surveillance unique de la ville de Levallois-Perret. Des hommes extrêmement aguerris, comme des chasseurs alpins ou des fusiliers marins, ont été logés au rez-de-chaussée d'un immeuble de logements sociaux place de Verdun. Le bâtiment se situe, en effet, à proximité immédiate de la mairie de la ville mais surtout à quelques centaines de mètres, soit une dizaine de minutes, du siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la Sous-direction anti-terroriste (SDAT), les hauts lieux de la lutte anti-terroriste.
La présence des locaux des services anti-terroristes sur cette commune limitrophe de Paris en aurait alors fait une cible qui n'aurait pas été choisie par hasard".
Message du nouveau chef d'état-major des armées :
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Communauté : Entretien avec Jean Narbonne de Deus Vult
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16 et 17 septembre 2017 - Camp d'été France Jeunesse Civitas
Participation aux frais : 35 euros
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