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10/10/2017 – ALLEMAGNE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : C’est une concession de taille qu’Angela Merkel, la chancelière fraîchement réélue, a dû faire alors qu’elle avait toujours refusé de se prononcer sur cette question. Elle a annoncé hier des mesures visant à restreindre l’accueil de migrants en Allemagne, limitant le nombre de demandes d’asile possibles à 200 000 par an – tout de même !
Qu’est‑ce qui a causé ce changement de position ? Tout simplement les dernières élections législatives qui ont vu la montée fulgurante de l’AfD suite à la mobilisation d’une partie de la population excédée par la politique migratoire d’Angela Merkel. L’arrivée de 90 députés de l’AfD au Bundestag en fait la troisième force politique allemande et oblige Angela Merkel à négocier le soutien inconditionnel de ses alliés du CSU bavarois. Or cela fait des mois que le parti bavarois réclame une limitation des flots de migrants et il a aujourd’hui toutes les cartes de la coalition de gouvernement en main pour négocier avec la chancelière. Le CSU et la CDU se sont donc mis d’accord pour limiter le nombre de demandeurs d’asile à 200 000 par an, avec néanmoins une possibilité d’ajustement.
Mais rien n’est encore fait. Rien n’est simple pour Angela Merkel suite à ces élections, et si elle veut pouvoir gouverner, elle doit élargir sa coalition au parti Libéral‑démocrate et aux Verts et c’est là que le bât blesse. En effet, les négociations risquent d’être compliquées sur les questions migratoires, notamment avec les Verts chez qui la levée de boucliers commence déjà au sujet du plafond de 200 000 qui serait selon eux bien trop bas. La partie n’est donc pas encore gagnée pour Angela Merkel et pour tous ceux au sein de son parti souhaitant réduire l’immigration clandestine et légale. Les négociations devraient s’ouvrir dans les jours à venir.
Horst Seehofer, de la CSU, et les jeunes de la CDU réunis en congrès à Dresde ont obtenu que la chancelière immigrationniste Merkel mange son chapeau et limite l’immigration nette à 200.000 immigrés par an. Les jeunes de la CDU veulent pouvoir « décider qui entre dans notre pays ».
Un tabou vient donc de tomber, mais ce chiffre de 200.000 est beaucoup trop élevé. Il se rapproche de l’invasion migratoire qui, en France depuis quarante ans, oscille entre 200.000 et 300.000 immigrés – clandestins inclus – par an. À noter que l’hypocrisie politique est possible car le chiffre annuel allemand pourra être modifié chaque année selon l’importance du chômage.
Mais ce chiffre de 200.000, présenté comme une victoire, est en fait une demi-mesure suicidaire qui caractérise la pensée unique en Europe.
Les démocraties occidentales se sont, en fait, laissées enfermer dans le carcan du droit de l’hommisme, de la judiciarisation du pouvoir et de l’inacceptable multiculturalisme. Comment se fait-il que l’on tolère, sur le territoire national, des clandestins multirécidivistes qui assassinent nos jeunes femmes d’une façon horrible au couteau comme à Marseille ?
Seuls des partis patriotes comme l’AfD en Allemagne ou un FN nouveau avec un chef nouveau charismatique et compétent en France pourront lancer une révolution conservatrice des valeurs, mettre fin à l’invasion migratoire, au Grand Remplacement des populations, organiser une remigration vers leurs pays d’origine des déboutés du droit d’asile et des inassimilables.
Si l’on parle, un jour, de quotas en France pour l’immigration, il faudra qu’ils soient proches de 0 ou de 20.000 par an au maximum, mais que par contre des quotas de remigration élevés soient aussi fixés pour expulser les clandestins et obtenir la remigration, chaque année, d’un nombre minimum d’extra-Européens.
« La France, tu l’aimes ou tu la quittes ! » Cette politique devrait être menée conjointement avec une politique familiale dont le but officiel politique proclamé serait d’augmenter le taux de natalité des Français de souche européenne. Ce n’est pas l’immigration extra-européenne mais notre civilisation qui est une chance pour la France !
Pourquoi Mme Merkel a-t-elle cédé ? Uniquement parce que l’AfD a obtenu 12,6 % des voix et effectué une rentrée fracassante au Bundestag avec 93 des 709 sièges. Il y a quelques années, les Allemands avaient déjà entrevu la solution avec la fameuse maxime « Kinder, nicht Inder » (des enfants, pas des hindous), alors que le gouvernement allemand voulait faire venir en masse des informaticiens des Indes.
Franke Petry, ancienne responsable de l’AfD, a eu cette formule magnifique :« L’Union européenne ne veut plus des peuples mais des populations. » L’Union européenne a perdu le réflexe de survie et d’autodéfense. L’Europe est le seul endroit au monde qui appartient à tout le monde.
Or, avec Macron, le scandale de l’invasion migratoire continue, tandis que l’on ne pense qu’à la réforme du droit du travail, bref, l’arbre économique qui cache la forêt civilisationnelle et régalienne. Macron ne touchera pas à l’aide médicale d’État (un milliard d’euros par an), mais songe à supprimer les allocations familiales pour les Français des classes supérieures. Alors que 65 % des Français pensent qu’il y a trop d’immigrés en France, à peine un clandestin sur dix quitte effectivement le pays des droits de l’homme, suite au laxisme des juges et du droit, ainsi qu’à l’autorisation du pays de provenance. La Chine ne distribue aucun « laissez-passer » et le Mali, alors que l’on pourrait faire pression, le fait au compte-gouttes.
Alber Camus avait prédit dès 1957 : « À longue échéance, tous les continents basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. »
Il y a peu, Cyril Hanouna et ses sketches lourdingues autant que vulgaires et surtout bien débiles – mais, que cela plaise ou non, c’est la marque de fabrique de cet animateur, elle réjouit quelques 2 millions de téléspectateurs et personne n’est obligé de se l’infliger – était sanctionné par le CSA pour un canular téléphonique jugé homophobe : 3 semaines sans annonce publicitaire, soit 5 et 6 millions d’euros perdus pour la chaîne C8.
Aujourd’hui, c’est l’émission « Salut les terriens ! » de Thierry Ardisson qui provoque un tollé : Laurent Baffie y tenta de remonter la jupe de la chanteuse Nolwenn Leroy qui ne s’en ait pourtant pas offusqué, expliquant qu’elle « le laisse faire parce que c’est Laurent et c’est (son) ami »… ce qui rappelle une réplique culte du film Le père est une ordure à propos des derniers outrages réservés à une dame: « Ah ! si c’est un ami, alors ! »
Certains ne l’entendent pourtant pas ainsi : « Geste misogyne », pour les uns, « agression sexuelle » pour d’autres… De qui se moquent donc ces télespectateurs-là ? Si Thierry Ardisson a de tout temps fait dans la provocation graveleuse, Laurent Baffie est-il connu pour autre chose que des blagues salaces, des saillies (verbales) outrancières et des gestes déplacés ?
Quel hypocrite peut aujourd’hui s’installer devant son poste de télévision sans savoir ce qui l’attend avec ce duo dont la complicité date de 1991 ?
Ils sont pour le moins méprisables ceux qui, brusquement, dénoncent des spectacles dont le succès dépend avant tout de l’audience qu’ils leurs apportent !
En dehors de tout jugement de valeurs (en l’occurrence déplacés pour de leurs émissions raccoleuses), les déboires de ces icônes télévisuelles sont révélateurs qu’aujourd’hui, même celles-ci ont leur liberté d’expression menacée…
Big Brother contre tous ? C’est peut-être ça, finalement, ce changement qu’on nous a tant annoncé !
Cette tribune de Mathieu Bock-Côté [Figarovox 6.10], dit une fois de plus l'essentiel, après l'attentat de la gare Saint-Charles à Marseille. Cette même « peur de la dissolution de la patrie » qui surgit « des profondeurs de la cité » est bien celle qui étreint et mobilise nombre d'entre nous. LFAR
S'ils sont nombreux à avouer quelques réserves devant la référence à la guerre civile lorsqu'ils évoquent la situation de la France contemporaine, c'est que ce concept est traditionnellement associé à la division intime d'un pays entre deux clans où des familles se déchirent, où des parents voient leurs enfants se déchirer, où des frères se prennent mutuellement pour cibles. Ce n'est pas vraiment la situation présente de la France, pour peu qu'on ne la réduise pas à une entité juridique artificielle et désincarnée.
Les tensions qui se multiplient mettent moins en scène un peuple divisé dans ses profondeurs historiques qu'un pays bouleversé par une immigration massive et victime de fragmentation identitaire, où se sont multipliés les territoires se dérobant à la communauté nationale, dans lesquels l'islam radical parvient à s'implanter, le terrorisme n'en représentant qu'une facette parmi d'autres. DansRue Jean-Pierre Timbaud, Géraldine Smith a bien illustré de quelle manière la conquête islamiste s'avance en plein Paris. Le même phénomène se reproduit partout dans le pays.
Ce n'est pas sans raison qu'en l'espace de quelques années, ceux qui parlaient des territoires perdus de la république en sont venus à parler des territoires perdus de la France. Des pans du pays se dérobent à la souveraineté française, à la culture française, aux mœurs françaises. Il faut néanmoins nommer cette dynamique de partition territoriale et résister au relativisme ambiant qui invite à la dédramatiser. On se désole avec raison de l'avènement d'une France soumise, pour emprunter la formule d'un récent ouvrage. Mais on peine à trouver le terme adéquat pour décrire une crise qui fait surgir des profondeurs de la cité la peur de la dissolution de la patrie.
Il y a toujours quelque chose d'étonnant à voir les élites d'un pays travailler très fort à nier ce qui lui arrive, comme s'il fallait plaquer un écran sur le réel, pour prévenir une éventuelle révolte du commun des mortels. Ne s'agit-il pas, d'abord et avant toute chose, de ne jamais faire le jeu du Front national, quitte, s'il le faut, et comme nous y invitent certains philosophes, à dissimuler la part du réel qui pourrait alimenter sa progression ? On peut y voir la mécanique propre à l'idéologie qui mobilise le langage non plus pour décrire le monde mais pour le voiler. Notre époque n'est pas sans évoquer, à certains moments, un tableau orwellien. L'intelligence se retourne contre elle-même.
Il n'en demeure pas moins que les événements de Marseille nous obligent à penser plus radicalement le surgissement de la violence la plus barbare au cœur de la cité. On a beaucoup vu circuler sur les médias sociaux la photo des deux jeunes victimes. N'y voyons pas qu'un symptôme du triomphe de l'émotion et de l'image. Alors qu'on en vient presque à s'habituer aux attentats en précisant chaque fois mécaniquement le nombre des victimes, le visage souriant des victimes ensuite poignardées et égorgées peut encore bouleverser les âmes, désensibilisées par les carnages à répétition.
Une chose est certaine, c'est que les Français sont en droit de se sentir assiégés. Reprenons la formule litigieuse: c'est peut-être une forme de guerre civile au jour le jour. La sécurité du commun des mortels n'est plus garantie et tous savent, d'une certaine manière, que la violence peut surgir n'importe où, de n'importe quelle manière, et frapper indistinctement ceux qui sont en uniformes et ceux qui ne le sont pas. Dans l'œil des islamistes, tous les Français, et pourrait-on dire plus largement, tous les Occidentaux peuvent indistinctement servir de cibles. C'est qu'ils sont engagés dans une guerre totale où conséquemment, tout est permis.
L'islamisme excite les passions morbides et offre le fanion nécessaire à ceux qui veulent entrer en guerre contre la France. Il magnifie certaines pulsions nihilistes et peut ainsi assurer aisément le passage de la délinquance au terrorisme, comme on le constate de plus en plus souvent. Le djihad n'est pas une illusion occidentale. On rappellera aussi, puisqu'il faut encore le faire, que l'islamisme ne se réduit pas à la seule question du terrorisme. Il cherche aussi, de différentes manières, à occuper l'espace public et à soumettre la vie française à des mœurs qui lui sont étrangères. Plusieurs capitulent au nom de la tolérance.
C'est une guerre que le monde occidental peine encore à nommer, étrangement. On applaudit lorsqu'un leader politique ose nommer l'islamisme, sans se rendre compte qu'on se contente alors de célébrer le droit de nommer des évidences. C'est un peu comme si le simple fait de mentionner le réel sans le filtrer par le politiquement correct avait quelque chose de scandaleux. Il faut dire que du point de vue de la gauche médiatique, il s'agit effectivement d'un scandale. Elle est prête à se bander les yeux pour ne pas voir que le multiculturalisme mène au désastre.
Le réel ne passera pas : tel pourrait être son slogan. De même, si une information perce dans le débat public en empruntant le canal de la presse qui se prétend alternative, on l'entourera de la plus grande suspicion, comme si l'essentiel n'était pas de savoir si elle était ou vraie, mais de savoir qui la rapportait et pour quelle raison. On ne vérifie pas la crédibilité de la source, on s'intéresse plutôt à sa conformité idéologique. Comment ne pas voir là un exaspérant sectarisme idéologique ? Quiconque conserve la mémoire du XXe siècle n'en sera pourtant pas surpris.
Il est de plus en plus difficile de se le cacher : une partie naturellement minoritaire mais néanmoins significative de la population des banlieues carbure à la haine antifrançaise. La mouvance des Indigènes de la République est ouvertement en lutte contre la France. Les immigrés seraient victimes d'une forme de colonialisme intérieur et la France abuserait de ses privilèges en rappelant que la civilisation française n'est pas optionnelle chez elle. C'est ce que certains appellent le racisme d'État à la française.
Lorsqu'on trouve une mouvance qui milite ouvertement pour déboulonner les statues d'une figure historique comme Colbert, on comprend jusqu'où peut aller le rejet de la nation. Il s'agit en fait de criminaliser la mémoire de la nation pour ensuite justifier son éradication. On devine que ce zèle destructeur ne s'arrêtera pas là. On dépècera morceau par morceau l'héritage historique français pour qu'il n'en reste plus rien. Sans surprise, une nation dépossédée de son identité verra ses ressorts existentiels rompus et son instinct de survie inhibée.
À gauche de la gauche, on en vient presque à faire preuve de complicité avec l'islamisme en refusant systématiquement de le nommer, comme si le simple fait de mentionner les problèmes spécifiques à l'islam et à l'immigration musulmane relevait de la stigmatisation et d'une logique discriminatoire. Danièle Obono, de la France insoumise, semble se spécialiser dans ce créneau. On n'oubliera pas qu'il lui semblait plus aisée de dire Nique la France que Vive la France. Le slogan « pas d'amalgame » contribue à l'imposition d'un débat public de plus en plus abrutissant et déréalisé.
On en revient à l'attentat de Marseille. Il est facile et probablement nécessaire de blâmer les autorités pour leur négligence dans les circonstances. Mais il faut aller au-delà des critiques politiciennes qui cherchent un coupable à désigner à la vindicte publique pour prendre le problème avec plus de hauteur. Ce qu'il faut critiquer plus profondément, c'est une mutation en profondeur de la démocratie occidentale qui s'est laissée enfermer dans le carcan de la judiciarisation du pouvoir, qui le condamne à une impuissance de plus en plus définitive. Le droit-de-l'hommisme conjugué au multiculturalisme empêche finalement à la nation d'assurer la protection de ses membres.
On me pardonnera une question simplette : comment se fait-il qu'on tolère sur le territoire national des clandestins multirécidivistes? On pourrait élargir la question: comment la France en est-elle venue, au fil du temps, à normaliser et à banaliser la présence massive de clandestins sur son territoire, comme s'il ne s'agissait pas d'une violation de la souveraineté nationale et des règles élémentaires de l'hospitalité qui veut qu'on n'impose pas sa présence chez autrui sans en demander la permission. Mais le simple rappel de cette évidence peut vous valoir la pire étiquette.
À vouloir réduire la poussée migratoire des dernières années à une simple crise humanitaire, on en est venus à s'aveugler devant ses inévitables conséquences catastrophiques. On s'égosillera comme on veut en répétant que la diversité est une richesse et qu'il faut s'ouvrir à toutes les différences mais cela ne changera rien au fait qu'une mutation démographique aussi brutale et d'aussi grande ampleur peut provoquer le déclin du pays qui la subit ainsi que des convulsions sociales et identitaires de plus en plus radicales.
L'antiracisme nord-américain a son slogan : no one is illegal. Personne n'est illégal. On en comprend la signification : il faut abolir progressivement, et un jour totalement, la différence entre les nationaux et les étrangers, entre ceux qui sont citoyens et ceux qui ne le sont pas. Il n'y a plus, dans cet esprit, de peuples et de civilisations. Il n'y a que des populations interchangeables : aucune d'entre elle n'est en droit de se croire maître chez elle. Le droit des peuples à demeurer eux-mêmes est assimilé à un repli identitaire propre à l'émergence de toutes les phobies.
On revient à l'essentiel: il n'y a pas de bonne politique sans bon diagnostic. Dans cet esprit, il faudrait moins parler de guerre civile que d'un processus de décomposition nationale et civilisationnelle que les autorités ont décidé d'accompagner et de modérer, sans prétendre le combattre et le renverser, comme s'il était inéluctable. L'appel au redressement qui s'est fait entendre depuis quelques années ne relevait pas du fantasme réactionnaire. On voit mal, toutefois, qui est prêt à l'entendre et à le traduire en politique de civilisation. •
09/10/2017 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le laxisme de la Commission européenne a entraîné un gros manque à gagner pour certains Etats européens.
L’optimisation fiscale est devenue un art dans lequel excellent certains poids lourds de l’économie mondiale, aidée par les pays où ils installent leurs filiales. Des montages complexes et des conventions avec certains Etats leur permettent de ne payer que très peu d’impôts en Europe. Relativement à Google et Facebook, le manque à gagner pour les Etats européens représente de 5,1 à 5,4 milliards d’euros sur 2013 2015.
Après avoir laissé prospérer cette situation pendant des années, la Commission semble réagir
Dans ce contexte, les enquêtes de la Commission européenne n’ont lieu que depuis trois ans. Ce mercredi 4 octobre, le commissaire européen à la concurrence, Margrethe Vestager, a annoncé deux sanctions. D’une part une poursuite de l’Etat irlandais accusé de ne pas avoir récupéré 13 milliards d’euros dus par Apple en compensation des aides fiscales accordées. D’autre part, une accusation envers le Luxembourg d’avoir accordé 250 millions d’euros d’avantages à Amazon. Comme une autre volonté de fragiliser les Etats Nation, ce même 4 octobre, Pierre Moscovici a déclaré, à propos de la TVA : « Cessons de considérer les ventes intracommunautaires comme des importations ou des exportations puisque nous avons un marché unique ».
La Commission est timide quant à la crise espagnole
Lors d’un débat dit « d’urgence », après quatre jours de crise, son vice président Frans Timmermans a ainsi appelé au dialogue et à : « Travailler conformément à l’ordre constitutionnel espagnol ». Un porte parole de la Commission a répété le 6 octobre : « Il s’agit d’une affaire intérieure à l’Espagne ». Pour Eric Verhaeghe, dans un article paru sur Atlantico, ce souhait affiché de non ingérence et de dialogue est : « Un coup de pouce donné aux Catalans ». La position de la Commission ne va t elle pas, en effet, à rebours de l’intransigeance de Mariano Rajoy ? Ne s’agit il pas d’une nouvelle occasion pour elle d’affaiblir un Etat souverain ?