Allongement des cartes de séjour, facilitation de l'accès à carte de résident de 10 ans, extension du regroupement familial :
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Vidéo anniversaire 2018 (michel Drac)
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Journal du chaos
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Américannabis
Georges Feltin-Tracol
Les études médicales les plus récentes sont formelles : la consommation de tabac diminue très fortement aux États-Unis. Le fumeur de cigarette devient de plus en plus rare par la force de l’hygiénisme ambiant. De nombreux propriétaires exigent maintenant dans les contrats de location de ne pas fumer à l’intérieur des appartements, ni en terrasse, ni même aux environs immédiats de la résidence. Mais cette baisse massive masque un mal bien plus grand qui gangrène toute la société étatsunienne, la dépendance aux drogues.
Le 1er janvier 2018, la Californie est devenue le neuvième État à légaliser la production, la vente, la distribution, l’usage et la détention de cannabis. Dès novembre 1995, la proposition 125 autorisait les Californiens à prendre du cannabis à titre médical contre l’arthrite et le cancer. Cet usage légal est désormais reconnu dans une trentaine d’États ainsi que dans le District fédéral de Colombia, à Guam et à Porto Rico.
États fédérés, comtés et municipalités se félicitent déjà des gigantesques retombées fiscales de la vente de cet excrément à fumer, à boire et à manger. La collecte des taxes rapporterait plus de 655 millions de dollars par an. Le chiffre d’affaire tournera d’après les prévisions les plus optimistes à 5,6 milliards d’euros ! Rien qu’en Californie, 230 000 emplois à temps plein ou partiel vont être créés. Les médiats officiels européens qui relaient avec complaisance cette abjecte tolérance se taisent en revanche sur la catastrophe sanitaire qui en découle. Pour la deuxième année consécutive, l’espérance de vie des Étatsuniens a diminué du fait de l’utilisation tolérée des drogues.
En 2015, le nombre moyen de consommateurs s’y élevait à 97 millions. Un an plus tard, un consommateur décédait de surdose toutes les huit minutes. Les plus affectés sont les 25 – 34 ans qui connaissent en une seule année + 30 % de hausse de leur mortalité. Ce fléau ravage en particulier les Amérindiens dans leurs réserves et les zones rurales pauvres blanches, ces campagnes qui ont voté Donald Trump à la dernière présidentielle. Pis, sous la pression de l’industrie pharmaceutique, 28 % des victimes sont tombés dans la drogue suite à des prescriptions médicales, en particulier un anti-douleur de synthèse, le fentanyl.
Un véritable génocide s’opère donc en silence bien loin de Wall Street, du Capitole de Washington et d’Hollywood. La situation est gravissime par rapport à quelques mains aux fesses d’actrices délurées consentantes à l’insu de leur plein gré. Le recours tant au cannabis qu’aux opiacés se comprend pour un Étatsunien pris dans l’engrenage infernal du libéralisme capitaliste qui lui impose une exigence de rendement, de rentabilité, de surconsommation, de concurrence, de productivité et d’hyper-endettement personnel. Pour survivre aux cadences folles de ce monde taré où tous sont en guerre contre tout le monde, des millions d’esclaves hyper-modernes se résignent à la drogue et acceptent une existence pourrie. Bienvenue donc aux États-Zombies d’Amérique. Raison supplémentaire pour rejeter l’américanisation de l’Europe, sa saloperie de société de marché et son infect libéralisme.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°61, diffusée sur Radio-Libertés, le 12 janvier 2018.
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"L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration, (...) il y a une volonté de formater les esprits"
Dans un entretien accordé à Atlantico, Jean-Paul Gourévitch met en garde contre une sous-information des Français au sujet de l'immigration :
"(...) L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration. Dans la mise en scène des témoignages, dans le choix des invités, dans les images sensationnelles et compassionnelles présentées, il y a une volonté de formater les esprits. Un exemple : certes l’accueil des migrants doit être « digne », mais avons-nous aujourd’hui, même en comptant sur la générosité des associations, les capacités d’accueil pour héberger « dignement » les quelques 100.000 demandeurs d’asile de l’année 2017 sans compter les migrants irréguliers qui ne sont pas passés par la case demandeurs d’asile ? Sauf à admettre qu’on donne la priorité aux migrants et non pas aux SDF, et aux Français qui vivent sans toit ou dans des logements précaires. Ce que personne n’ose dire.
Dans les medias, on occulte la distinction entre les réfugiés politiques et les migrants économiques pour ne pas « faire de tri ». On valorise leur « formation » mais on oublie les études sur l’insertion professionnelle de ces migrants qui est très limitée. Si un pays n’a pas la capacité de donner du travail à ceux qu'il accepte, il renforce le nombre de chômeurs, leur précarisation et le coût d'une opération supportée par l'Etat et les contribuables.
La désinformation est également permanente sur les statistiques des migrations, sur leurs coûts et leurs bénéfices, sur la lenteur des procédures d’asile, sur l’inefficacité des reconduites reconnue par le Président Macron lui-même, sur l’Aide Médicale d’Etat, sur l’action des associations, sur les liens entre immigration et économie informelle…La plupart des journalistes ne lisent plus les ouvrages. Ils classent les auteurs dans une posture en faisant un copier-coller des textes récoltés sur Internet.
Je crois qu’on peut donner aux Français une connaissance de la réalité de l’immigration dans leur pays qui est plurielle, complexe, et très éloignée des slogans, des amalgames et des schématisations qu’on leur impose.
Nous en sommes loin. Les chercheurs, et je ne suis pas le seul, qui tentent de présenter loyalement les enjeux et les données sont accusés d’apporter de l’eau aux moulins de l’extrême droite comme je l’ai été en 2014 dans la campagne de diffamation qui a suivi la parution des Migrations pour les Nuls. Le résultat dans les medias mainstream est immédiat. Ceux qui vous avaient donné la parole ou cité en référence comme FR3, M6, BFM-TV, LCP, I-télé, Le Figaro, Le Monde, Libération…vous ignorent ou vous anathématisent. C’est pour cela que j’ai proposé de rétablir un Observatoire National des Migrations, indépendant et pluraliste, croisant les données locales, nationales et internationales, qui traiterait à la fois de l’immigration et de l’expatriation, et qui remplacerait le défunt Observatoire National des Statistiques de l’Immigration et de l’intégration installé en 2004 par le Haut Conseil à l’Intégration et qui n’a jamais fonctionné (...)"
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JEUDI 18 JANVIER, L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS CONSACRÉE À L'ARTISANAT
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Marche de la Fierté Parisienne 2018 : « Nous sommes les défenseurs de Paris ! »
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BANDES : LA BARBARIE AU CŒUR DE NOS VILLES
C’était une des missions des renseignements généraux : la surveillance et le suivi des bandes. Dans ce domaine, le service dissous et réorganisé en 2008 sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, était même assez bon. Il permettait de contrôler un certain nombre d’individus et de quartiers, limitant de fait l’activité criminelle de ceux qui peuvent aujourd’hui, presque en toute impunité, laisser libre cours à une violence débridée.
On pourra toujours rétorquer que le phénomène des bandes n’est pas nouveau. Et c’est vrai. Déjà, au Moyen Âge, les bandes étaient fort actives. Anciens soldats en rupture de ban ou ribauds de toutes origines, elles sévissaient dans les villes et les campagnes, détroussant bourgeois et citadins. Plus près de nous, au début des années 1900, ce sont les « apaches » qui défraient la chronique, en se rendant coupables des pires exactions. Leur nombre, estimé par Le Petit Journal, en octobre 1907, à 70.000, ne peut qu’inspirer la crainte face aux 8.000 sergents de ville que compte alors la capitale. Dans les années 1950-1960, ce sont les blousons noirs qui prennent le relais, en s’affrontant déjà dans de sanglantes bagarres de rue. Et pourtant, on aurait pu penser que, notre société évoluant, ces dérives d’un autre temps seraient contenues, à défaut d’être éradiquées. Les derniers événements survenus à Paris, en plein quartier de la Bastille, prouvent qu’il n’en est rien. Et il aura fallu la mort d’un jeune adolescent de 15 ans, poignardé au cours d’une rixe avec une bande rivale, pour prendre conscience de ce que la barbarie est toujours aussi présente au cœur de nos villes, et que nos coûteuses politiques de la ville n’ont rien amélioré ni changé.
Elles seraient donc évaluées aujourd’hui à 40, et elles séviraient dans plusieurs arrondissements de Paris. Composées de jeunes de 13 à 18 ans, elles s’affrontent au cours de bagarres éclair pour des motifs pas toujours très bien établis, mais dont on peut supposer que le contrôle des territoires reste un enjeu important. Il n’en demeure pas moins que les habitants sont, aujourd’hui, de plus en plus nombreux à déplorer une augmentation importante de la violence et l’instauration d’un climat d’insécurité qui vient s’ajouter à un mal-être qui se généralise.
Mais Paris n’est pas la seule ville touchée. Et les bandes qui sévissent un peu partout, même si elles n’empruntent pas forcément au schéma structurel américain, sont tout aussi actives et dangereuses. Elles se distinguent tout d’abord par la jeunesse des éléments qui les composent. Des adolescents, souvent mineurs, ou de jeunes adultes, ce qui rend la répression extrêmement difficile dans le contexte judiciaire qui est le nôtre. Ensuite, l’existence des réseaux sociaux, qui favorise les modalités de regroupement de bandes qui peuvent, en des temps record, fondre sur des adversaires désignés à l’avance. Enfin, l’inadaptation de l’action policière qui, après avoir vu ses outils de détection désorganisés, voit maintenant la priorité de ses missions aller dans d’autres directions. La lutte contre le terrorisme accaparant l’ensemble des moyens des forces de l’ordre.
Ce sont ainsi des pans entiers de notre sécurité du quotidien qui ne sont plus assurés. C’est la raison pour laquelle une véritable réflexion doit être menée, au plus haut niveau, pour repenser nos politiques générales de sécurité. Il ne suffira pas, une fois encore, de déverser des millions d’euros pour répondre à un mal qui est profond et qui demande, certes des moyens, mais surtout une volonté farouche pour restituer l’État de droit qui a disparu de certains de nos territoires.
http://www.bvoltaire.fr/bandes-barbarie-coeur-de-nos-villes/
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Marche de la Fierté Parisienne 2018 : Paris Fierté honore Sainte-Geneviève.
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Veillée d’armes à Notre Dame des Landes
15/01/2018 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le suspens continue avec la visite éclair d’Edouard Philippe samedi dernier sur les lieux de l’éventuel futur aéroport de Nantes, quelques jours avant la décision tant attendue du gouvernement. Après avoir commandé un rapport d’experts, le gouvernement doit maintenant décider s’il poursuit la construction du nouvel aéroport ou s’il préfère étendre l’actuel aéroport, situé un peu plus au sud.Le caractère « d’utilité publique » du projet, qui remonte à 1978, arrive aussi à échéance le 8 février prochain.
L’Etat tente d’affirmer son autorité dans ce délicat dossier. Il ne veut pas donner l’impression de céder à la pression des militants de gauche. L’annonce d’une véritable armada pour venir à bout des 250 ZADistes qui ont pris possession des lieux, a bénéficié du relai des grands médias afin de préparer l’opinion publique à d’éventuels débordements.
Emblème de toutes les contestations gauchistes, qui vont de la lutte contre l’agriculture intensive, l’urbanisation sans limite, l’exploitation animale ou la mondialisation sauvage, la lutte contre la construction du nouvel aéroport fait plutôt figure d’un vaste mouvement social néo-ruraliste, bénéficiant du soutien de quelques 200 comités à travers la France.
Philippe de Villiers, tout en condamnant les squatters zadistes, souhaite la fin du projet.
Symptomatique d’une catastrophique opération d’aménagement du territoire, l’avortement probable du projet se soldera par le versement d’une indemnité de résiliation à VINCI qui avait remporté l’appel d’offre, pour un montant pouvant atteindre 300 millions d’euros. A comparer aux 958 millions d’euros empochés par Ecomouv’ suite à l’abandon du projet de l’Ecotaxe en 2014.
Cependant, VINCI pourrait être chargé de l’aménagement de l’aéroport existant, afin de réduire son indemnisation.