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  • Les paroles ne suffiront bientôt plus

    6a00d8341c715453ef01bb09e89a50970d-320wi.jpgDans sa lettre politique du 10 janvier 2018 Laurent Joffrin, qui intitule son texte "Immigration : en marche à droite", ironisait sur l'effroi que semblerait provoquer, chez les plus conformistes des macroniens, la fronde des quelques élus LREM confrontés aux projets restrictifs du gouvernement face aux étrangers illégaux et autres faux réfugiés abusifs.

    Depuis, de jour en jour, le débat n'a cessé de se radicaliser.

    D'un côté le gouvernement, et notamment le ministère de l'Intérieur confirment leur intention. Il s'agit notamment de ne pas donner trop d'espace politique à une opposition de droite.

    Le parti de l'ordre et de l'identité se reconnaît en effet dans les propos d'un Philippe de Villiers, retiré de la vie politique, et d'autant plus incisif. Le 11 janvier sur BFM-TV il déclarait ainsi : "Je suis très inquiet pour mon pays car les Français vivent dans un sentiment de dépossession de leur territoire, de leur mémoire, de leur histoire et de leur identité".

    Et l'ancien président du conseil départemental de Vendée met alors en garde le chef de l'État : "C’est l’heure de vérité, du destin d’Emmanuel Macron. Ou bien il a rendez-vous avec l’Histoire, ou bien avec les histrions à la fin de son mandat. Pourquoi ? Il faut qu’il ose affronter avec courage, je pèse mes mots, le face à face angoissant sur notre territoire de deux populations. Une de plus en plus nombreuse et jeune, transplantée, et qui là où elle est transplantée voudrait continuer à vivre avec ses racines, son art de vivre, ses croyances, sa civilisation. Et une autre population, de moins en moins nombreuse, de plus en plus vieillissante, qui se coupe de ses racines. J’attends de lui qu’il préserve la survie de la France, c’est-à-dire la civilisation de la France".

    Et il résume ainsi son propos, que son interlocutrice du jour la très péremptoire Ruth Elkrief n'a guère l'occasion d'entendre et encore moins le désir de reprendre à son compte : "Il aura rendez-vous avec l’Histoire s’il affronte la question du Grand remplacement". Malaise sur le plateau de télévision.

    Tous les sondages démontrent que la grande majorité des Français s'accorde sur cette préoccupation, en rupture totale avec le discours dominant de la classe politique et des gros moyens de désinformation.

    Car, de l'autre côté, on fait mine de considérer que seules les petites minorités, coupées du réel, vivant de subventions, ce qu'on appelle "les associations" étaient seules habilitées à négocier les projets de remise en ordre des pratiques migratoires.

    L'idée, d'ailleurs fausse, qu'ils se sont fabriquée, de la charité est présentée comme obligatoire.

    Or, en conclusion de sa fable Le Villageois et le Serpent, ce qu'on appelle la morale, La Fontaine nous avertissait pourtant déjà : Il est bon d'être charitable./ Mais envers qui ? c'est là le point. Quant aux ingrats il n'en est point / qui ne meure enfin misérable.

    Pour toute une partie, sinon pour la totalité, de la classe politico-médiatique, surtout, surtout, surtout, il ne faut pas passer pour islamophobe. Ce mot ne veut rien dire, mais il vaut condamnation. (1)

    Dans un tel contexte, les paroles, les périphrases, les faux semblants ne serviront bientôt plus : il faudra reconduire à la frontière de leur choix les gens qui n'ont rien à faire en France et cela pourrait marquer le tournant du quinquennat.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) cf. "La France en danger d'islam "Enfin ! Un livre dont je rêvais, que je souhaitais, que j'attendais. Il vient nous sortir de la paranoïa de la pensée unique. Il se dégage de l'ouvrage un air de vérité, soucieuse de considération, respect, justice, qui pose avec compétence et courage le problème tel qu'il doit être posé.
    6a00d8341c715453ef01b7c945552e970b-320wi.jpgQue faire ?
    Se résigner à une situation qui nous échappe ?
    L'auteur nous indique quelques pistes et, en tout premier lieu, la nécessité de mieux connaître l'autre, sa langue, sa culture, sa religion, son histoire, ses guerres, ses Ecritures, ses interprétations, l'esprit centripète de l'islam pour qui évoluer veut dire revenir au centre, au fondement historique de la tradition. Nécessité de comprendre l'islam tel qu'il est et non pas un islam rêvé, prendre ses distances par rapport à des poncifs comme les fils d'Abraham, les religions du Livre, les trois monothéismes, l'islam tolérant, les shimmys…"
     Antoine Moussali ••• 540 pages 29 euros ••• Livre à commander sur le site de l'éditeur ou en adressant un chèque de 29 euros port compris aux Editions du Trident, 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris

    http://www.insolent.fr/2018/01/les-paroles-ne-suffiront-bientot-plus.html

  • Le féminisme au bal des Tartuffe

    Le féminisme apparaît comme une queue de comète des idéologies matérialiste et ses tartufferies participent pleinement à la société  fric et sexe.

    Les intellectuels patentés avaient annoncé au lendemain de l'implosion du bloc soviétique la fin des idéologies. Miracle ! Le féminisme arrive à point nommé pour reprendre le flambeau du marasme à l’agonie et le sauver en le réactualisant. La lutte des sexes est en passe, non pas de remplacer la lutte des classes, mais de devenir son aboutissement ultime, en concordance avec la pensée de Marx et de Engels. Dans L'Origine de la famille, de la propriété et de l’État ce dernier écrivait que « dans la famille, l’homme est le bourgeois la femme joue le rôle du prolétariat » Dans cette optique, l'affranchissement de la femme-prolétaire passait par la disparition du mariage monogamique et l'établissement d'une égalité entre l'homme et la femme « au point de les considérer comme interchangeables ». C'est le but auquel nous touchons avec la " théorie du genre" et la publicité faite aux "transgenres"

    Faut-il parler d'une revanche du marxisme ? En partie, seulement car cette évolution de la société sert aussi les intérêts des élites libéralo-mondialistes qui promeuvent une conception individualiste et atomisée de la société, dont l'avènement en cours suppose l'anéantissement des communautés naturelles, à commencer par la famille. « L’homme nomade », idéal de Jacques Attali, se satisfait fort bien de la disparition des genres, étape de l'abolition des identités et des enracinements.

    Paradoxalement, les accusatrices de la masculinité en viennent souvent à renier leur féminité, en particulier dans ce qu elle a de plus caractéristique et de plus profond, la maternité, regardée aujourd'hui comme un obstacle à la sacro-sainte Égalité, moteur de la Révolution sous toutes ses formes et il semble que les féministes, y compris dans leur volonté castratrice, n'aient pas de plus haute ambition que de devenir des hommes comme les autres, en se montrant parfois, dans leur volonté d'arriver, plus dures qu'eux, y compris avec les autres femmes.

    Il ne tient pas au hasard que le féminisme ait d'abord accusé l'homme à travers la figure du père de famille. La paternité étant fragilisée, c'est aujourd'hui à la masculinité elle-même que les féministes donnent l'assaut en particulier, au « mâle blanc », que prétendait discriminer en octobre 2009 l’ancienne patronne féministe d'Areva, Anne Lauvergeon. Les deux genres, masculin et féminin (ne parions pas du « neutre » ne sont donc plus complémentaires, mais réputés hostiles, par une moderne projection de la Genèse, qui avait vu Adam accuser Eve « C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l'arbre… ». Notre société athée tombe dans le même piège diabolique, à cette différence près qu'à présent c'est Eve qui dénonce Adam. L'appel à la délation publique sur les réseaux sociaux fait de chaque homme un suspect, comme l’expliquait Alain Finkielkraut sur le plateau de l’émission Zemmour et Naulleau, le 15 novembre « on nous apprend que chaque homme est un porc virtuel, puisqu’on nous dit "balance ton porc" ».

    De la castration à la castorisatiot

    La raison n’est plus de saison. Comme le dit encore Finkielkraut, « il y a des violences, des abus de pouvoir des agressions absolument insupportables, mais nous assistons aussi à une extension démente du domaine du harcèlement, sur le modèle de ce qui se passe pour le racisme. (…) On veut mettre dans le même sac d'indignité des violences insupportables et des regards concupiscents ou des entrées en matière pataudes. Le dragueur qui est récusé devient tout à coup un harceleur ». Rares sont les femmes qui, comme la journaliste Natacha Polony osent prendre publiquement à contre-pied l'idéologie, en racontant qu'un homme lui avait déclaré dans la rue « Mademoiselle, vous êtes grave ravissante ! » et en commentant « Eh bien, j'adore ! Je serais désespérée que, sous prétexte qu’on s'acharne là-dessus, ça n’existe plus, parce que ça fait partie du bonheur de l'existence. »

    Parallèlement, les mêmes féministes qui ne supportent plus la "drague" persistent à se réclamer de la libération sexuelle de mai 68, les publicitaires continuent à déshabiller les femmes pour vendre du maquillage et les sites pornos sur Internet sont plus visités que jamais.

    Cette tartufferie d'une société malade trouve son aboutissement dans le spectacle que donnent la gauche et l'extrême gauche : le député écologiste Baupin, qui se mettait du rouge à lèvres pour la journée du droit des femmes, est accusé d'agressions sexuelles l'ancien président du Mouvement des Jeunes Socialistes (MIS), Thierry Marchal-Beck, est balancé comme un porc et l’on apprend que la « castorisation » des militantes (plaisante analogie avec l’animal qui « Construit avec sa queue »…) était couramment pratiquée en guise d'initiation politique des militantes à l'UNEF-ID, syndicat étudiant de gauche servant de courroie de transmission entre les groupuscules trotskistes et le parti socialiste et qui se réclame du féminisme au point de rédiger ses tracts en écriture inclusive… Au fait, l'ex-ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, ancienne de l'UNEF-ID, ne savait-elle rien de la « castorisation »?

    La gauche matérialiste, obnubilée par le fric et le sexe, est à l'image de la société qu’elle a, au moins culturellement, construite. Le rétablissement du respect dû aux femmes ne passe donc certainement pas par une idéologie féministe qui participe de la même logique, mais par une rupture sans équivoque avec le modèle soixante-huitard.

    Eric Letty monde&vie du 30 novembre 2017

  • Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [3]

    Fabrice Hadjadj publie un recueil de chroniques où il mêle des réflexions inspirées de la vie quotidienne sur le sexe, la religion, la technique et le travail. Entre Houellebecq et Chesterton, il nous livre une profonde critique de l'époque ... Ces réflexions sont importantes et ne sont pas à prendre à la légère. Elle traitent de l'essentiel, de l'avenir de notre société et des personnes qui lui appartiennent par la naissance et par la tradition. Nous publions ces réponses de Fabrice Hadjadj à Eugénie Bastié [Figarovox, 21.12.2017] comme une suite, en plusieurs journées. Lafautearousseau

    2043368945.jpgVous êtes un grand défenseur de la différence des sexes. À l'heure où le désir est soit criminalisé par un féminisme puritain soit caricaturé par l'univers marchand, quel regard portez-vous sur les relations hommes-femmes ?

    Là encore, je ne suis pas un défenseur des sexes, je remarque simplement que j'en ai un, assez capricieux, d'ailleurs, et qui n'est pas l'autre. Si seulement nous étions encore dans la guerre des sexes, genre Lysistrata ! Mais non, ce qui se joue à cette heure c'est la concurrence victimaire et le contentieux contractuel. Je m'explique. Nous devons dénoncer le harcèlement, le viol et rendre justice, mais le mode de dénonciation qui est en cours a des soubassements néo-libéraux, qui n'ont rien à voir avec les sexes. On veut dénier l'obscurité du désir, on prétend que toutes les relations devraient se dérouler comme le contrat passé entre deux agents rationnels dont les intentions sont parfaitement transparentes. Pour éviter toute accusation éventuelle, les maris auront la prudence d'obtenir un consentement signé de leur épouse, et éventuellement de la payer pour son « travail émotionnel ». Mais ça ne marche pas comme ça. Et même ça ne marche jamais. La polarité sexuelle ne pourra jamais être réduite à un marché passé entre deux contractants. Emmanuel Lévinas disait qu'elle contenait toujours une part d'adoration et de profanation. Il faut donc lutter - d'abord en soi-même - contre la violence faite aux femmes, mais il faut aussi admettre que le désir qui pousse un homme vers une femme - et réciproquement - n'a rien à voir avec la fiction de l'agent rationnel telle que l'invente la théorie économique moderne.

    Dans l'une de vos chroniques, vous faites un lien entre terrorisme et technocapitalisme… Selon vous, la propagation de l'idéologie djihadiste trouve un terreau favorable dans la mondialisation spectaculaire et marchande ?

    L'affrontement entre consumérisme et islamisme n'est que superficiel: c'est la même forma mentis ; dans les deux cas, il s'agit d'atteindre le paradis en appuyant sur des boutons. Daech n'a rien d'un retour des prétendues ténèbres médiévales. C'est un mouvement postmoderne, constitué par des individus déracinés, qui se recrutent par Internet, qui font des selfies avec kalachnikov et des vidéos d'égorgement dans des mises en scène de série télévisée, enfin qui subsistent grâce aux pétrodollars. Leur « Dieu » ne s'est pas fait chair. Il n'est ni charpentier ni talmudiste - ce qui leur aurait donné, avec le sens du concret, un certain sens de l'humour. Le djihadisme est peut-être une réaction au vide occidental, à son absence de sens ou de transcendance, mais c'est aussi une extension de ce vide, une perte radicale de la terre, de la culture et de l'histoire.    A suivre ...

    Directeur de l'université Philantropos. Il publie « Dernières nouvelles de l'homme (et de la femme aussi) », Taillandier, 352 p., 18,90 €. 

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    Eugénie Bastié

    Journaliste Débats et opinions

    Twitter : @EugenieBastie

    A lire dans Lafautearousseau ...

    Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [1]

    Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [2]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/01/14/fabrice-hadjadj-questions-reponses-essentielles-et-critiques-6017068.html

  • Dimanche 21 janvier à Paris : la 12e Marche pour la Vie

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    Un communiqué du Parti de la France :

    Carl Lang et les militants du Parti de la France, participeront comme chaque année, à la mobilisation de dimanche 21 janvier prochain, pour la douzième Marche pour la Vie.

    Le premier des droits humains à défendre est le droit à la Vie. Face aux tenants de la Culture de mort qui veulent tout à la fois banaliser l'interruption volontaire de grossesse, créer un délit d'entrave numérique à l’IVG et légaliser l'euthanasie, Le Parti de la France et Carl Lang proposent l'inscription dans la Constitution du principe du respect de la Vie de la conception jusqu'à la mort naturelle ainsi que le remplacement des lois Veil, Roudy et Aubry par une grande politique familiale favorisant l'accueil de la Vie. 

    Sympathisants, cadres et militants du Parti de la France, nous comptons sur vous pour de nouveau vous mobiliser.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Éric Zemmour : « Le PS est un cadavre qu'il n'est même plus nécessaire de renverser »

    BILLET - Le nombre de candidatures se multiplie pour le titre de premier secrétaire d'un PS aux abois. Mais pour Éric Zemmour, les postulants se battent seulement pour le rôle de croque-mort.[RTL 11.01]. En quelques mots brefs et lucides, Zemmour démonte les ressorts idéologiques et politiques profonds qui ont sonné le glas de la social-démocratie en France et dans le monde.  LFAR


    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Ils se jaugent. Ils se défient. Ils s'insultent. Ils se menacent. Les candidats ressemblent à des pilotes enfoncés dans le siège de leur formule 1, au moment du départ de la course. Sauf que leur formule 1 est un jouet avec des pédales et que leur compétition est pour rire.

    Mais eux ne rient pas du tout. Ils ne se sont pas aperçus que le parti dont ils briguent la direction s'est évanoui. Qu'ils poursuivent une chimère. Un mirage dans le désert. Ils ne se sont pas aperçus que les candidats sont plus nombreux que les militants qui vont voter, et que le Parti socialiste n'est plus un objet politique mais un objet d'Histoire. 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • PHILIPPE BILGER : « PARFOIS, DANS CERTAINES PRISONS, LES DÉTENUS FONT LA LOI »

    Suite à l’agression, la semaine dernière, de trois gardiens par un terroriste islamiste incarcéré, le mouvement de blocage des prisons prend de l’ampleur. Pour l’ancien magistrat Philippe Bilger, cette colère du personnel pénitentiaire est compréhensible et était prévisible. C’est une crise pénitentiaire chronique à laquelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux Mme Belloubet doit faire face.

    http://www.bvoltaire.fr/parfois-certaines-prisons-detenus-loi/