Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • DE L’EUROPE FÉDÉRALE AU GOUVERNEMENT MONDIAL (Jean Goychman)

    Emmanuel Macron ne nous dit pas tout. Il borne volontairement l’horizon de ces discours à celui de l’Union Européenne. C’est dans la logique des choses. L’Europe s’est construite depuis le départ sur du « non-dit ». On nous a vendu le produit sans nous dire à quoi, dans la réalité, il allait servir. C’est ce manque de transparence qui est un des facteurs principaux de la désaffection des peuples envers cette entité qui leur inspire une certaine méfiance. À la longue, elle se transforme en défiance. Bien sûr, c’était difficile de dire de-but-en-blanc que la construction européenne visait à la création d’une Europe intégrée dans laquelle les peuples allaient perdre leur souveraineté et voir disparaître les États-Nation qu’ils avaient souvent mis plusieurs siècles à construire.

    La destination doit rester secrète

    Ne pouvant affronter, il a fallu « contourner ». C’est ce qui explique les différentes phases du discours de propagande dans lequel les arguments se sont succédé au fil du temps. Néanmoins, le petit peuple a fini par s’apercevoir que quelque chose ne « tournait pas rond » dans cette mécanique qu’on voulait leur imposer par petites touches successives. Car l’ambiguïté s’était généralisée comme mode de communication. Bref, on nous faisait de la réclame pour l’Europe sans nous dire à quoi elle allait servir. La conclusion est toujours la même : quelle que soit la raison invoquée, nous devons nous unir. Pris indépendamment, nous sommes trop petits, nous ne comptons pas, seule la masse compte…

    Si on n’est pas « pour », on est « contre »

    Et ce discours est le même depuis plus de quarante ans. Vous remarquerez que personne ne s’aventure dans le fédéralisme où l’intégration, termes considérés non-politiquement-corrects en ce sens évident que les peuples risqueraient de comprendre. On nous dit simplement « il faut plus d’Europe », ce qui ne veut strictement rien dire. Et pour cause ! Cela laisse une porte ouverte à des interprétations différentes, voire divergentes… Encore la technique du contournement !

    Plus vicieux encore est le manichéisme des partisans de l’Europe fédérale. Si vous n’êtes pas pour l’Europe (la leur) vous êtes donc contre l’Europe.

    C’est de la manipulation mentale.

    « L’Europe des Nations » : tabou

    Tout le monde sait, au moins depuis de Gaulle : il existe deux façons totalement différentes de construire l’Europe (tout comme il existe toujours plusieurs façons de s’associer pour réaliser un projet).

    Les différents pays constituant l’Union Européenne sont tous des « États-Nation ». À la base, il y a unpeuple avec un territoire et un système qui s’appelle l’État chargé d’administrer les gens à l’intérieur de ce territoire. C’est par la volonté de ce peuple souverain qu’est né cet État, du moins dans la plupart des cas.

    La première question à laquelle les peuples européens auraient dû répondre est : « voulez-vous, dans le cadre d’une Union avec vos voisins européens, conserver votre souveraineté ou bien préférez-vous un État supranational qui exercerait une partie de cette souveraineté à votre place ? »

    N’éclairons que ce qui doit être vu

    Or, cela ne doit rien au hasard.

    L’Europe devait être construite d’une façon telle que, le moment venu, son extension puisse se faire sans limite aucune. Une Europe « confédérale », dans laquelle chaque État (et surtout chaque Peuple) aurait conservé sa souveraineté, aurait condamné le projet que les banquiers internationaux avaient la ferme intention d’imposer depuis des décennies. De Gaulle, dans une conférence de presse de 1962, émettait l’hypothèse que le « fédérateur » du projet de l’« Europe intégrée et supranationale » ne soit pas lui-même européen…

    Lire la suite sur Minurne Résistance

  • Paris samedi 12 mai • Colloque Mai 68 et le Bien Commun : utopies, échecs et perspectives

    Samedi 12 mai, Forum des Halles, 5 rue de la Croix Nivert, 75015 PARIS, de 14 h à 18 h

    Mai 68 et le Bien Commun : utopies, échecs et perspectives 

    Mai 68, c'est la volonté utopique de tout recommencer à zéro, avec comme conséquences ironiques l'enterrement du marxisme et l'exaltation du consumérisme. L'utopie a accouché de Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, et la gueule de bois dure depuis 50 ans. Les révolutionnaires travaillent le dimanche dans les supermarchés tout en rêvant de GPA.

    Mais Mai 68, c'est aussi l'idée d'un bien commun à tous, d'une société à refonder totalement. L'intuition était juste, les chemins désastreux : n'est-il pas temps de retrouver l'intuition et de sortir le politique de l'ornière de l'économique, de faire en sorte que la société ne soit plus une machine à jouir et donc à asservir ? 

    Programme

    I. Redéfinir le Bien Commun : 50 ans à revisiter

    II. Internationalismes, nations et populismes

    III. Mai 2018 : 6 chantiers, 6 [contre] révolutions

    IV. Réinventer demain 

    Librairie de Flore

    Le stand de la Librairie de Flore vous proposera une réduction de 10% pour tout achat, sur présentation de votre carte d'adhérent 2018. 

    Tarifs

    Pour assister au colloque : 10 euros

    Pour assister au colloque et au banquet qui suivra : 25 euros

    Pour vous associer au développement de l'Action française, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de choisir le montant de votre participation !

    Inscriptions ICI

    Le dimanche 13 mai à 10 h, 100ème cortège de Jeanne d'Arc  

    slider-jeanne2018-1.png
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • Robert Ménard agressé par des gauchistes dans la Gironde

    2018 05 R MENARD 33.jpg

    En savoir plus cliquez ici

    DIFFUSEZ LE TRACT

    DE SYNTHÈSE NATIONALE CLIQUEZ LÀ

     

  • Le Samedi Politique avec Alain Juillet (ex-DGSE) : Guerre économique : Qui a désarmé la France ?

  • L'agression de Robert Ménard, passée sous silence

    Les médias militants avaient été plus larmoyants avec NKM l'an dernier :

    DckXg59XUAUyeMW

    Ne pas évoquer l'agression contre le maire de Béziers, c'est finalement inciter la gauche fasciste à commettre des violences contre les patriotes...

    A Angers, les tenanciers du bar associatif l'Alvarium ont été agressés par une vingtaine de personnes. L'un d'eux est à l'hôpital. Auparavant, le Courrier de l'Ouest avait fait un reportage sur cet établissement :

    DcbiHGGX0AEV-88

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des églises en Arabie Saoudite ?

    6a00d83451619c69e20224e0378ecd200d-800wi.jpgC'est ce qu'on lit ici et  :

    "Pour la première fois de son histoire, l’Arabie Saoudite a signé un accord de coopération avec le Vatican pour construire des églises pour les citoyens chrétiens résidant dans le royaume.

    L'accord, qui vise à inciter à la tolérance religieuse prévoit également la création d'un comité mixte de coordination composé de deux représentants des deux parties pour organiser les prochaines réunions. Le comité devrait avoir lieu une fois tous les deux ans et ses réunions seront alternées entre Rome et une ville choisie par la Ligue islamique mondiale, selon la presse saoudienne.

    Cet accord a été signé par le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Cheikh Mohammed Ben Abdel Karim Al-Issa et le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux au Vatican et le cardinal français de l'Église catholique Jean-Louis Tauran. Il a été conclu lors de la visite effectuée par le cardinal Tauran à Riyad du 13 au 20 avril."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La sucette publicitaire

    La sucette est l’appellation d’un panneau publicitaire monté sur pied, de petit format, généralement lumineux et déroulant, qui a envahi les espaces urbains. 
         Cet objet a deux faces. Le versant éclairé et mobile est dédié à la publicité. Le versant caché, fixe et sans lumière, aux informations municipales. Nous constatons déjà que les mairies affichent sans complexe dans leurs villes la véritable hiérarchie des pouvoirs, à savoir que les grandes marques supplantent la démocratie
         La sucette qui, grâce à sa jambe unique, surgit n’importe où, est un objet aérien. Elle apparaît sans lien avec l’environnement. Sa présence interrompt les lignes du paysage. 
         Cette vocation de rupture se confirme dans ses mouvements saccadés. La lecture de la publicité est coupée par le mouvement qui remplace l’annonce par une autre. La cadence du changement empêche toute lecture paisible. Chaque publicité vient s’imposer comme une intruse à l’intérieur même de l’espace publicitaire. Ce permanent « pousse-toi que je prenne la place » peut illustrer la tension de la concurrence. La guerre économique serait si impitoyable que chaque marque ne disposerait que de quelques secondes pour tenter d’imposer son message. 
         Les mouvements brutaux des images dans la rue, associés à leur luminosité, dérangent, perturbent la vision globale du paysage et la tranquillité de la conscience du sujet. Il y a encore interruption
     
    Même la pub part en sucette 
    Les sucettes, éparpillées un peu partout dans l’espace public, ont une vocation de discontinuité. Que ce soit la vision panoramique, la tranquillité intérieure ou la lecture de l’affiche, tout est pareillement brisé. La publicité, qui ne respecte rien, ne se respecte même pas elle-même, à l’exemple d’un pervers qui se dégrade autant qu’il dégrade les autres
         Cette culture de l’irrespect est parfaitement habillée. La sucette est bien finalisée, avec des angles doux, une économie de formes, des matériaux lisses et brillants, à la manière d’un discours politiquement correct qui masque, sous des aspects polis et ronds, la malignité de ses intentions. 
         Le mécanisme de frustration qui enlève au lecteur le message même qui voudrait le piéger montre que les publicitaires ont pris le pouvoir sur les multinationales. Ils dépossèdent aussi bien l’usager que la grande marque. Par cette frustration, ils entretiennent, bien sûr, le manque qui fait consommer et servent, globalement, l’intérêt des grandes marques. Mais ils soumettent également les grandes marques, assujetties à leur dispositif diabolique, elles-mêmes brisées dans leurs vantardises par cette discontinuité automatique. 
         L’invention de la télécommande a permis au téléspectateur de zapper les publicités. Cette innovation a engendré la chute de la télévision de qualité, qui a dégradé ses émissions dans la terreur du changement de chaîne. Ce sont maintenant les publicitaires qui imposent à l’usager et aux marques leur propre zapping
         La sucette est un appareil électrique très simple, doté de néons et de rouages, mais dont l’apparence évoque un objet technologique sophistiqué, associant la consommation au progrès matériel. 
         Que pourrait nous confier la sucette si elle nous parlait sincèrement ? « Je suis l’objet de la rupture. Je brise la vision du paysage comme la lecture de la publicité. Je montre du rêve émietté, interrompu de réveils brutaux. Blasphémant à la fois la réalité et le rêve, je suis un pur parasite, inutile et offensant. Je me nourris à la fois des multinationales et des consommateurs, des bourreaux et des victimes. »
    La Décroissance N°108

  • MACRON À MÉLENCHON : MERCI, JEAN-LUC !

    MELENCHON-2-1550x660.jpg

    Ne nous y trompons pas : samedi, c’était non seulement la « fête à Macron », mais aussi la fête « de » Macron. La balade de Mélenchon dans les rues de Paris entre l’Opéra et la Bastille ne pouvait, en effet, que combler d’aise le Président. Les appels à la convergence des luttes, à une nouvelle révolution – dans un contresens historique total d’ailleurs, le député de Marseille n’ayant pas hésité à rappeler que ce 5 mai était le 229e anniversaire de l’ouverture des États généraux de 1789, un événement qui était tout sauf révolutionnaire -, ne peuvent que faire peur à tous les Français qui veulent de l’ordre, c’est-à-dire que les voyous aillent en prison, que les trains soient à quai pour aller bosser le matin et rentrer le soir à la maison, et qu’on puisse se promener dans la rue sans craindre d’être agressé.

    « Continue comme ça, Jean-Luc, ça me va impeccable », pourrait lui téléphoner Emmanuel Macron ! « Dis à tes copains de continuer à me brûler en effigie. Les bourgeois seront outrés et certains, après le 20 Heures d’Anne-Claire Coudray, se fendront même d’une lettre de soutien dans le courrier de La Croix ou de Ouest-France« .

    De son côté, Mélenchon est heu-reux. Il peut continuer à faire sa diva – d’où, peut-être, le départ de l’Opéra -, refaire le match de 2017 en mauvais perdant qu’il est. Juché sur un bus à impériale, tel un drag queen de la Gay Pride, ça a une sacrée gueule, faut reconnaître ! BFM TV en boucle, évidemment. Un vrai succès d’audience. Le premier opposant de Sa Majesté, en quelque sorte. En 2022, il n’aura que 71 ans. À cet âge-là, de nos jours, on est un jeune homme, vous pensez. On doit bien pouvoir en faire un candidat accessible en finale. Et là, c’est le strike assuré, comme dirait Rachida Dati. Tiens, grand seigneur, on pourra même offrir à Pécresse un maroquin, celui de la dernière chance, car l’horloge, tant biologique que politique, tourne aussi, vous savez. Faudra quand même que Mélenchon tienne la distance. Et qu’il ne soit pas rattrapé par un truc qui s’appelle la réalité et qui rime, en l’occurrence, avec identité

    Mais bon, en attendant, samedi, à Paris, c’était donc bien la fête de Macron. Merci, Jean-Luc !

    Pratiquement au même moment, à 500 kilomètres de la capitale, à Saint-André-de-Cubzac en Gironde, un événement plus modeste, moins médiatisé – Anne-Claire Coudray ne l’a pas évoqué, faute de place, peut-être : l’agression de Robert Ménard par une bande d’extrême gauche, des « fascistes de gauche », selon les mots du maire de Béziers. Des élus socialistes, écologistes, MoDem et de La République en marche avaient appelé à manifester contre la venue de Robert Ménard, invité par une association d’élus d’opposition de Saint-André (commune tenue par les socialistes) pour parler de l’union des droites. Dans un communiqué, Edwige Diaz, conseillère régionale Front national, a estimé que « les assaillants ont été savamment agités par toute une caste politique aux abois », citant nommément un certain nombre d’élus locaux, socialistes, LREM, MoDem et même LR. « C’est donc avec un total sentiment d’impunité que les agresseurs s’en sont donné à cœur joie, sous les drapeaux de La France insoumise », déclare l’élue frontiste.

    Au-delà du scandale que représentent cette agression et la mollesse de la réaction des pouvoirs publics – pour ne pas dire plus -, cet événement illustre parfaitement la connivence qui existe, de fait, entre La France insoumise, les socialistes, La République en marche et plus si affinités, lorsqu’il s’agit de « faire bloc » à ce qui ressemble à une droite qui n’a pas peur d’être de droite. Cela devrait faire un peu réfléchir tous ceux qui pensent que Macron incarne l’ordre et serait de droite.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-a-melenchon-merci-jean-luc/