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  • À l’écoute du peuple, pas des médias

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    Ligne Droite cliquez ici

    La droite de gouvernement a perdu la confiance de son électorat car elle s’est soumise à la dictature politiquement correcte de la médiacratie. Une médiacratie coupée du peuple qui n’informe plus mais qui sert le Système. La droite nouvelle ne doit donc pas tomber dans cette erreur et Ligne droite estime en conséquence qu’il lui faut ignorer les injonctions journalistiques et dénoncer le rôle malsain des médias pour se mettre à l’écoute des Français et s’appuyer sur le peuple.

    Les médias ne servent pas l’information mais le Système

    Les médias mainstream ne sont en effet pas neutres politiquement, ils assurent la promotion et la défense de la pensée unique au service du Système qui dirige notre pays. Ils ne cherchent donc pas à informer objectivement les Français car ils font campagne en permanence pour les idées de l’oligarchie, le libre-échangisme, l’européisme, l’immigrationnisme, le féminisme et d’une façon générale tous les crédos politiquement corrects.

    Ils agissent en ce sens avec d’autant plus d’efficacité qu’ils ont acquis un pouvoir considérable qui leur permet de dominer l’exécutif et le législatif. Ils font et défont les réputations politiques. L’adoubement médiatique précède désormais l’adoubement électoral, comme on l’a vu avec l’incroyable promotion médiatique dont a bénéficié le candidat Macron.

    À l’inverse, ils censurent, déstabilisent et diabolisent les opposants au Système. Les journalistes de la médiacratie sont impitoyables à l’égard des dissidents, alors qu’ils se montrent toujours bienveillants vis-à-vis des représentants du Système.

    La médiacratie n’est pas l’expression du peuple mais de la Nouvelle Gauche

    Ce faisant, les médias sont totalement coupés du peuple et ne sont nullement représentatifs de ce qu’il est. De nombreux sondages prouvent en effet que l’écrasante majorité de la classe journalistique revendique son appartenance à la gauche et cela dans presque tous les pays occidentaux. Pour cette raison, les médias mainstream prennent partout des positions contraires à l’opinion de la majorité de la population. Ils ne reflètent plus en effet les attentes de leur public, mais seulement celles de leurs commanditaires, à savoir les sociétés qui les possèdent ou qui leur achètent des espaces publicitaires et qui constituent le cœur financier du Système au pouvoir.

    Mais, dès lors que les médias sont déconnectés de la population, les politiques ont un choix important à effectuer. S’ils sont en osmose avec le peuple, leurs positions seront nécessairement jugées non conformes par les médias et rejetées par eux. Si, en revanche, ils recherchent l’appui de la classe journalistique, ils seront mécaniquement amenés à prendre des positions qui les éloigneront de la majorité des Français. Obtenir l’approbation médiatique revient pour cette raison à accepter de se soumettre au politiquement correct et donc à consentir à sa propre normalisation. Telle est d’ailleurs la voie empruntée par la droite dite républicaine et qui lui a été fatale.

    Ignorer et dénoncer les injonctions de la médiacratie

    Aussi la droite nouvelle doit-elle faire le choix inverse et comprendre que la médiacratie, qui appartient au Système et soutient la Nouvelle Gauche, constitue pour elle un adversaire politique redoutable. Elle ne doit donc pas, comme le fait la droite de gouvernement, courtiser la médiacratie pour tenter d’obtenir son approbation et son soutien. Ligne droite estime qu’elle doit au contraire adopter un positionnement diamétralement opposé : être à l’écoute des Français et non des médias.

    Mais la droite nouvelle ne doit pas seulement refuser de se soumettre au lobby journalistique, elle doit aussi le mettre en cause et expliquer aux Français le rôle néfaste qui est le sien. Elle doit montrer le pouvoir illégitime mais considérable dont il dispose et l’usage partisan qu’il en fait.

    Elle ne doit par ailleurs pas se priver d’encourager l’émergence de nouveaux moyens d’information et de communication à travers l’Internet et les réseaux sociaux. Il faut en effet introduire la concurrence si l’on veut briser le monopole de la médiacratie et rétablir un peu de liberté dans le monde de l’information. Le général De Gaulle disait que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille ». De même, pour Ligne droite, la politique de la France ne doit pas se faire dans les salles de rédaction !

    Écouter notre peuple et s’appuyer sur lui

    Les peuples doivent ainsi reprendre le pouvoir sur les castes oligarchiques. Il en va de l’avenir de la France et de l’Europe car, aujourd’hui les peuples européens sont beaucoup moins décadents et beaucoup plus lucides que les élites dirigeantes. Toutes les études montrent en effet que l’opinion majoritaire en France comme ailleurs en Europe adopte des positions à rebours du politiquement correct.

    Aussi la droite nouvelle doit-elle clairement s’appuyer sur le peuple, non seulement parce que c’est l’esprit même de la démocratie et que seul le peuple peut la porter au pouvoir, mais aussi et surtout parce que les convictions qu’elle incarne répondent pleinement aux aspirations des Français. La droite nouvelle doit donc être populaire, non de façon démagogique mais en incarnant pleinement la volonté de notre peuple de rester lui-même et de se projeter dans l’histoire.

    C’est en misant sur le peuple que la droite nouvelle pourra par ailleurs rétablir la primauté du politique. Ainsi, par exemple, pour mettre fin au « gouvernement des juges » faut-il faire du peuple le seul juge constitutionnel en dernier ressort. C’est pourquoi aussi, la droite nouvelle veut lui rendre la parole en restaurant le recours au référendum, un instrument que l’oligarchie a voulu faire tomber en désuétude car il menaçait son totalitarisme.

    Pour Ligne droite, il est temps de mettre en cause la domination partisane de la médiacratie sur la vie politique. Aussi la droite nouvelle doit-elle se positionner clairement du côté du peuple, contre le pouvoir médiatique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le chaos migratoire qui s’installe est le fruit d’un système économique mondial désordonné

    6a00d83451619c69e2022ad35d4596200c-250wi.jpgExtrait de la revue Permanences de Mai-Juin 2018 « Immigration et droits des peuples » :

    "Le monde est confronté à une crise migratoire majeure. Il convient tout d’abord de définir ce qu’est une « crise migratoire ». En effet, tout mouvement de migration ne constitue pas par principe une « crise majeure », même s’il est le plus souvent lié à des difficultés particulières dans les pays d’origine. Un mouvement migratoire peut être qualifié de « crise majeure » lorsque ses causes traduisent une situation structurellement délétère dans les pays de départ, lorsqu’il provoque une déstabilisation importante des pays d’accueil – économique, sociale, culturelle et/ou sécuritaire – et lorsque le nombre d’immigrés rend très difficile, voire impossible, un accueil décent et une intégration suffisante.

    Les phénomènes migratoires que nous connaissons aujourd’hui réunissent ces trois critères. Cette « crise » manifeste clairement un désordre du monde, à un degré tel que l’on peut parler de « crise systémique » : la crise migratoire est notamment liée à ce que l’on nomme mondialisation ou globalisation, à cette transformation extraordinaire du monde causée par le système économique mondial – un turbo-capitalisme financiarisé – qui produit des déséquilibres économiques et des désordres géopolitiques (les guerres qui causent les mouvements de réfugiés sont bien souvent au service des appétits économiques et financiers). D’une certaine manière, le monde ne « tourne pas rond ».

    Un libéralisme migratoire

    Ce désordre n’est donc pas seulement lié au fait que les obstacles au développement sont nombreux pour les pays du Sud, assujettis à une nouvelle forme de colonialisme économique et bien souvent paralysés par des structures politiques corrompues par les puissances économiques. Il ne suffirait pas d’introduire un peu de vertu ici et là pour résoudre la question. Ce désordre est bien systémique. Depuis le début des années 1990, nous sommes entrés dans un système fondé sur le libre-échange. Le principe même du libre-échange exige la suppression (ou le contournement) des frontières. Nous voici donc confrontés à un triple libéralisme : un libéralisme financier (libre-circulation des capitaux), un libéralisme marchand (libre- circulation des marchandises), un libéralisme migratoire (libre-circulation des hommes).

    Ces trois libéralismes vont ensemble : il est incohérent de dénoncer le libéralismes financier et marchand en oubliant le libéralisme migratoire. Ce libéralisme migratoire joue en effet un rôle spécifique dans ce processus de mondialisation :

    • Importer une main d’œuvre jeune dans les pays européens vieillissants.
    • Faire pression à la baisse sur les salaires.
    • Dissoudre les identités pour rendre les populations culturellement interchangeables, donc malléables et disponibles selon les besoins de la production.

    C’est ce parfait cynisme qui fut à l’œuvre en Allemagne à l’été 2015, à la demande du patronat allemand, lorsque Madame Merkel a ouvert les vannes à un afflux massif de réfugiés. Ce n’est pas un hasard si le plus grand nombre de ces réfugiés étaient des hommes seuls, jeunes ou dans la force de l’âge. D’une certaine manière, leurs caractéristiques correspondaient à la « commande » du patronat.

    Une propagande de masse

    Ce processus migratoire voulu par les puissances économiques et financières s’accompagne d’une campagne de conquête culturelle et idéologique, avec l’appui des médias de masse :

    • Promotion du principe de libre-circulation (mondialisation heureuse, croissance, emploi, etc.).
    • Diabolisation de la notion de frontière, présentée comme le symbole du repli, de l’égoïsme et de l’isolationnisme.
    • Promotion d’une idéologie multiculturelle.
    • Fabrication de la figure sacrale et intouchable du migrant.
    • Indifférenciation du type de migrations, rendant floues les distinctions entre migrants économiques, réfugiés de guerre et demandeurs d’asile.
    • Diabolisation de la distinction entre types d’immigrations, présentée comme une forme de discrimination.
    • Transformation du vocabulaire (migrant ou réfugié à la place d’immigré, disparition de la notion d’immigration clandestine).
    • Humanitarisation du débat sur l’immigration, réduit à sa dimension morale (accueillir c’est bien, réguler c’est mal).
    • Diabolisation des opposants au libéralisme migratoire (charge sémantique disqualifiante : nationalisme, populisme, racisme, xénophobie, repli identitaire, isolationnisme, protectionnisme).
    • Conversion d’un certain nombre d’associations humanitaires en promoteurs et instruments facilitateurs de la migration de masse.
    • Martelage du caractère inéluctable du phénomène migratoire de masse.

    Ces éléments de langage constituent une propagande de masse au service des politiques migratoires libérales. Ces politiques publiques favorisent la désorganisation des contrôles aux frontières (l’espace Schengen rend inopérant le contrôle des frontières extérieures et intérieures de l’Union européenne), des législations rendant toujours plus difficiles les reconduites à la frontière, un regroupement familial permettant de fixer les populations immigrées, un accès toujours plus aisé à la nationalité, etc.

    Un enjeu majeur pour le système économique

    L’Union européenne a tenté d’imposer ce type de politiques migratoires à l’ensemble des pays européens, notamment en exerçant une forte pression sur ceux qui refusaient de s’y plier. C’est ainsi que les pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie) ont été l’objet de menaces de sanctions, de procédures d’infraction, de réduction des fonds structurels. Si l’Union européenne a pris le risque énorme de se fracturer elle-même en poursuivant de telles velléités punitives, c’est parce que l’enjeu est essentiel : c’est l’un des aspects majeurs de la globalisation qui se joue ici. Si tous les pays ne jouent pas le jeu, le système économique fondé sur le principe de libre-circulation en est affaibli.

    D’une certaine manière, les puissances choisissent de prendre le risque d’un certain chaos migratoire, d’une division de l’Union européenne et d’une fracture avec les opinions publiques plutôt que de renoncer à l’émergence d’un monde global de libre circulation des capitaux, des marchandises et de la main d’œuvre. Dans cette logique, les hommes sont réduits à leur dimension de producteurs-consommateurs et les droits des peuples sont piétinés : droit au développement, droit à vivre et travailler dans son pays, droit à la culture, droit à la continuité historique, droit à la sécurité, etc.

    Le besoin de frontières

    Or, les pays du Sud ont besoin de pouvoir retenir sur leur sol leurs forces vives ; et les pays européens ont besoin de pouvoir mettre en place de véritables politiques migratoires. Pour cela, ils ont besoin de frontières. En effet, les frontières constituent l’un des outils majeurs d’une politique migratoire. Contrairement à ce qui est souvent avancé de manière manichéenne, une politique migratoire n’est pas nécessairement une politique qui exclut par principe toute migration. Une frontière n’est pas faite pour être définitivement et absolument fermée, elle est faite pour réguler. Et elle est « un espace de négociation » avec les pays du Sud, comme le précise l’universitaire Stephen Smith.

    Les pays européens n’ont pas à choisir entre « immigration zéro » et « anarchie migratoire », ils ont à mener un politique raisonnable. Il est vrai en effet que cela fait partie de notre tradition, de notre honneur et de nos devoirs d’accueillir des personnes persécutées, des réfugiés de guerre et des personnes qui fuient la misère. Cela doit pouvoir se faire de manière maîtrisée, en respectant autant que possible le bien commun des pays d’accueil, celui des pays d’origine, et in fine le bien commun global d’un monde qui gardera quoiqu’il arrive un certain niveau d’interdépendances. Il s’agit dès lors de déterminer des critères d’accueil (donc distinguer entre les types d’immigration) et un nombre jugé accessible. Dans ce cadre, non seulement les contrôles aux frontières ne sont pas en contradiction avec une authentique politique migratoire d’accueil, mais encore en sont-ils la condition sine qua non.

    La justice ou la guerre

    En parallèle, nos pays européens sont confrontés à un enjeu démographique important. Ils ont tort de croire qu’il soit possible de compenser leur déficit démographique par l’immigration. D’une part parce que si tous les hommes sont égaux en nature et en dignité, les peuples ne sont pas interchangeables. L’homme est en effet un être social et culturel. D’autre part parce que l’absorption du surplus démographique de l’Afrique ne peut que rendre la vie commune impossible dans les pays d’accueil en même temps qu’elle ne résout pas le problème structurel de l’Afrique. Respecter le droit au développement des nations implique de les aider à fixer leurs forces vives sur leur sol, exige de renoncer à l’impérialisme géopolitique mis au service de logiques marchandes, et à fournir une aide au développement enfin libérée des appétits de prédation.

    Mais si nous poursuivons la marche actuelle de la mondialisation exigée par le système économique global, la vie commune deviendra impossible, entre cultures sur notre sol, mais aussi entre continents et nations. D’une certaine manière, nous avons le choix entre la justice et la guerre."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/le-chaos-migratoire-qui-sinstalle-est-le-fruit-dun-syst%C3%A8me-%C3%A9conomique-mondial-d%C3%A9sordonn%C3%A9.html

  • Allez, Mediapart l’a tenté : l’affaire Benalla, c’est… du racisme !

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    Il manquait, à cette affaire Benalla, la niaiserie de la vision antiraciste au flot de commentaires qui ont envahi la sphère médiatique. Mediapart vient combler cette lacune en ouvrant ses colonnes au développement de l’argument que personne n’avait encore osé avancer : le racisme. « Benalla a tous ces ennuis parce qu’il a un nom marocain. » Amis demeurés, bienvenue chez Edwy Plenel.

    Dans un style qui n’est pas sans rappeler la maladresse d’un devoir de 3e, l’auteur aligne tous les poncifs trouvés ici et là dans le grenier d’Harlem Désir. « Ah, s’il s’était agi d’un Blanc qui tape sur un Arabe, on n’aurait pas fait toute cette histoire, ma pauvre dame. » La dimension politique de l’affaire, l’acte d’un proche de Macron, la promotion éclair et injustifiée du personnage sont autant d’éléments passés allègrement à la trappe au profit de la bonne vieille rengaine victimaire chère au gauchiste fort dépourvu quand la réalité fut venue. Air connu, comptine de cour de récréation chantée également par Anne Hidalgo qui se pense critiquée parce qu’elle est une fââââmme.

    Mais revenons à ce pauvre article de Mediapart écrit par un certain Rachid Barbouch, ici moqué en raison de la consonance maghrébine de son patronyme. Est-il besoin de le préciser ?

    Une manie épouvantable confirmée par l’intéressé : « Le patronyme Benalla, très fréquent au Maroc, ne m’est pas étranger, un nom à dormir dehors ou en prison », précise le chroniqueur, qui connaît ses classiques. Les prisons sont pleines de détenus qui ont été condamnés en raison de leur nom de famille. Une évidence heureusement dénoncée par Rachid, l’un des rares rescapés de ces rafles odieuses. Caché dans le grenier d’Harlem Désir, il a pu échapper, jusqu’à présent, à ces arrestations massives, mais pour combien de temps encore ?

    Ce « Jean Moulin » du cliché d’occasion est un perfectionniste. Aucun lieu commun, aucune ironie pour punk à chien ne doit être oubliée. Après raclage en profondeur d’un vieux fond de tiroir de Julien Dray, il sasse et ressasse son interprétation borgne de l’événement : « C’aurait été un Blanc qui tabasse un autre Blanc, ou Blanc qui tape un Arabe, ou un Arabe qui tabasse un autre Arabe, un Black qui tabasse un autre Black, ça passerait nickel chrome ». L’énumération omet le black qui aurait tabassé un Arabe et inversement. Le Blanc qui frappe un Black est également oublié. Et l’Asiatique qui tabasse un Arabe ? Hein ? Et un Black qui noie un berger allemand ? Dans un prochain numéro de Mediapart, la liste complète des cas qui n’auraient pas attiré l’attention sera publiée. Numéro à retirer au bureau de poste le plus proche. Prévoir Caddie® à roulettes pour le transporter jusqu’à son domicile. Les pages jaunes de l’antiracisme ont trouvé leur inventeur.

    Le rédacteur de ce texte réussit – et c’est là son fait d’armes – à voir du racisme dans les agissements violents d’un homme d’origine marocaine promu lieutenant-colonel de réserve, grand manitou de la garde rapprochée du président de la République, presque nommé sous-préfet, canonisé de son vivant par saint Macron. La performance mérite applaudissements.

    Aujourd’hui, il faut le dire, Emmanuel Macron tient le remplaçant d’Alexandre Benalla. En la personne de ce chroniqueur il trouvera toute l’honnêteté intellectuelle et la rigueur que requiert ce poste.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/allez-mediapart-la-tente-laffaire-benalla-cest-du-racisme/

  • Le système Macron

    Olivier Piacentini a publié plusieurs ouvrages autour de ce qu’il appelle "La mondialisation totalitaire" Avec OPA sur l'Elysée, s'attarde sur la personnalité d'Emmanuel Macron, qui a voulu être le symbole de ce mouvement profond au-delà des nations et de tout ordre naturel et qu prétend aujourd'hui être en mesure de faire et d'écrire l’histoire.

    Propos recueillis par l'abbé G de Tanoùarn

     

    Olivier Piacentini, vous avez travaillé sur ce que vous appelez le vrai bilan du macronisme. Mais le macronisme, c'est avant tout une personne, celle d'Emmanuel Macron ?

    Et c est la raison pour laquelle il faut d abord s'interroger sur la personnalité de Macron. Il est issu de la bonne bourgeoisie de province, mais dès l’origine il apparaît comme un enfant mal aimé de ses parents, qui va chercher ailleurs la sécurité affective dont il a besoin. C'est de cette manière qu'il faut expliquer sa rencontre précoce avec Brigitte Auzière, son professeur de français. Elle lui a apporté à la fois une maternité qui lui avait manqué et une maturité d'esprit dont il fit très vite grand profit. Elle l'introduit dans sa famille son mari est un banquier de haut niveau. On voit que le jeune Emmanuel a rencontré très tôt la Finance, dont il a très vite pu découvrir les codes, en même temps qu'il a trouvé en eux une famille de substitution et des relations qui le suivront à l'âge adulte. On peut dire que très jeune il a reçu deux formations le théâtre grâce à Brigitte. Il apprend à placer sa voix et à jouer des rôles successifs. Un peu plus tard, sa formation de philosophe le mène à faire une thèse sur Machiavel, le célèbre théoricien politique italien, qui explique en long et en large comment, en politique, la fin justifie les moyens. Il a choisi un auteur qui, dans sa passion pour la politique, n'est freiné par aucune considération morale. On ne peut que reconnaître là un aspect de sa propre personnalité politique.

    Est-ce qu'il n'y a pas, très jeune, chez Macron, en contraste avec ce « machiavélisme », un idéalisme qui le pousse par exemple à demander le baptême ?

    Il y a, encore aujourd'hui, de sa part un vrai intérêt pour la foi. Je dirais « en même temps », comme il y a un intérêt pour la philosophie. Mais on peut penser aussi que c'était en partie, dans l’esprit du garçon de 12 ans qu'il était alors, une fois de plus pour prendre le contre-pied de sa famille qui ne l'avait pas fait baptiser

    Au-delà de ces débuts en province,

    c'est Jacques Attali soi-même qui se vante d'avoir été son découvreur ?

    Jacques Attali a embauché le jeune énarque dans le cadre de la Commission sur le déblocage de la croissance. Un rapport lui avait été commandé par Nicolas Sarkozy en 2007. C'est certainement Emmanuel Macron qui a fait le gros du travail dans ce rapport, de sorte que son patron est enchanté. Il présente sa « découverte » à François Hollande, qui n’est pas encore président, à Jean-Pierre Jouyet aussi, ce chrétien de gauche avec lequel tout est facile. Macron prend sa carte au PS. Il découvre le petit monde de la politique, notre Rastignac en fera vite le tour.

    C'est à cette époque qu'il entre à la Banque Rothschild ?

    C'est en septembre 2008 qu'il est embauché, sur recommandation d'Attali à François Henrot, qui dirige la vénérable institution. Privilège insigne, il sera nommé associé au bout de deux ans en 2010. Là il fait ce qui sera son fond de métier des fusions d'entreprises ou des découpages pour revente. Il s'occupe de plusieurs dossiers importants, au point qu'il mérite très vite le surnom de « Mozart de la finance ». On lui confie des affaires importantes, la recapitalisation du journal Le Monde, le rachat de Siemens IT Solutions par Atos Origin. Mais la très grosse affaire qu'il va gérer, celle qui assure sa fortune est le rachat de la filiale Lait pour bébés de 1 Américain Pfeizer par Nestlé. Sur ce deal de neuf milliards de dollars, il touche deux millions de commission. Il est à la tête d'une petite fortune et peut désormais s'adonner à sa passion de toujours, la politique. Un mot de François Henrot le définit à cette époque « Il commence par appliquer scrupuleusement les règles, puis repère les failles, les recompose, les redéfinit, les remplace après s'être rallié l'assentiment de tous ». En un mot, c'est un parfait Machiavel.

    Il ne cherche pas à être élu...

    En quatre ans d'expérience bancaire, il a eu le temps de se faire connaître du gratin de la haute société parisienne. Le think-tank Terra nova ne pense qu'à se débarrasser des archéosocialistes. Il s agit de faire émerger une gauche résolument moderne débarrassée des derniers relents du marxisme. Dans ce contexte, Macron, avec son carnet d'adresse et sa volonté politique, est un personnage intéressant. Tout à fait naturellement, il rejoint le brain-trust de François Hollande, dont il devient le conseiller économique, pendant deux ans.

    À cette époque, il semble qu'il émerge aussi à l'international...

    Disons qu en mai 2014, Jacques Attali, le Mentor, l'introduit au Bilderberg. Il s'agit d'un groupe discret, fondé en 1954 à l'Hôtel Bilderberg à Oosterbeek, par David Rockfeller et le Prince Bernhard des Pays-Bas. Ce groupe constitue aujourd'hui un réseau d'influence, dont on peut dire qu'il n'a pas son pareil au monde. Denis Healey, l'un des initiateurs de la première conférence de Bilderberg (1954) et membre du comité directeur pendant 30 ans, a expliqué en 2001 « Dire que nous cherchons à mettre en place un gouvernement mondial unique est très exagéré, mais pas totalement absurde Nous nous disions qu'une communauté unique pouvait être une bonne chose ». Faut-il immédiatement crier au complot mondialiste ? Sans doute pas. Reste que, pour sa première visite à Bilderberg, le jeune Emmanuel est appelé à plancher sur un sujet qui nous amène en pleine actualité « Les démocraties occidentales dans le piège des exigences des classes moyennes ». Avouez que cela pourrait décrire la situation actuelle du quinquennat cette ruine des classes moyennes, avec la vision binaire d'une société constituée de très riches et de pauvres. On voit bien là pour qui travaille Emmanuel Macron. Ce milieu de la haute finance, qu'il a découvert très jeune, dans lequel il a fait ses premières armes, ce sont ses commanditaires, et, si on fait un tout petit peu de psychologie, c'est sa famille de substitution. Il est leur homme. Il y a des promesses sur lesquelles Macron ne transigera jamais celles qu'il a faites à ses puissants bailleurs de fonds.

    2014 est justement pour lui l'année d'un tournant politique.

    En tout cas, trois mois après sa réception au Bilderberg, il fait la Une de Paris-Match, en juillet 2014. Est-ce un symptôme parmi d'autres de la pipolisation de la politique ? Pas sûr. François Hollande s'était séparé d'un conseiller qu'il trouvait envahissant. C'est Manuel Valls qui obtient son retour non pas à l'Elysée, cette fois, mais au gouvernement, à Bercy en septembre, Emmanuel est ministre des Finances, en remplacement d’Arnaud Montebourg. Gageons que plus tard, Manuel a dû se mordre les doigts d'un tel choix.

    A-t-il été un ministre particulièrement brillant ?

    Il se distingue surtout, comme ministre de l'Économie, en faisant ce qu'il a toujours su faire, ce qu'il faisait chez Rothschild. C'est ainsi qu'il participe au rachat des parts d'Arnaud Lagardère dans EADS, pour un montant astronomique qui ménage à Lagardère une plus-value de deux milliards d euros. Voilà un petit service qui vaudra tous les renvois d'ascenseur. Rappelons que Lagardère est le patron d'Europe 1, de Paris-Match, du JDD et de VSD. Dès son arrivée à Bercy, Emmanuel Macron s’occupe aussi du rachat de SFR, l’opérateur de téléphonie mobile par Numericable, auquel le ministre donne la préférence par rapport au groupe Bouygues Télécom, qui est aussi sur les rangs. Le groupe Bouygues pouvait paraître plus attractif il avait des fonds propres. Macron donne la préférence à Patrick Drahi, le patron de Numericable, une boîte plus petite que SFR, dont tout le monde sait que le patron fonctionne entièrement à crédits. Pour rembourser ses dettes, Drahi va faire des coupes sombres dans le personnel de SFR, avec d'emblée 6 500 licenciements. Mais c'est aussi le patron de BFMTV. Si certains appellent cette chaîne d'information continue Télé Macron, c'est que Drahi a lui aussi quelques ascenseurs à renvoyer au nouveau président.

    Et que dire de l'affaire Alstom ?

    Il y a eu une offensive inamicale des Américains sur la branche énergie d'Alstom. Pourquoi la branche énergie ? Elle développe la turbine Arabelle qui est l'une des meilleures du monde et qui participe de toutes les offres nucléaires françaises. Les Américains, au nom de l’extra-territorialité du dollar ont commencé par poursuivre plusieurs cadres supérieurs de la société pour corruption. Et en même temps, General Electric a fait une offre de rachat, que va négocier le ministre des Finances, à l’entière satisfaction de General Electric (qui, au passage, s’était engagé à embaucher 1 000 personnes sur le site d'Alstom et qui vient d'expliquer qu'il ne le ferait pas). C'est ainsi qu on a laissé partir un des fleurons de l'industrie française. Depuis qu'il est président, Emmanuel Macron a fait la même chose pour la branche ferroviaire d'Alstom Ge TGV), vendu à l’Allemand Siemens. Même chose pour STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, vendus aux Italiens. Dans les deux cas, on nous parle de groupes européens, franco-allemands ou franco-italiens c'est se moquer du monde. Emmanuel Macron met à l’encan les richesses industrielles françaises. Mais qui en a pris conscience ? Macron a derrière lui tous les patrons de médias, outre Patrick Drahi et Arnaud Lagardère, dont il a déjà été question, Matthieu Pigasse, feu Pierre Berge, Vincent Bolloré dont le fils est son ami proche, Bernard Arnault, Xavier Niel. Il n'y a guère que TF1 parmi les grands médias qui ne soient pas complètement servile.

    On peut dire à ce moment-là que toutes les planètes sont dans l'axe pour le jeune loup...

    D'autant que les Primaires ont conduit à la radicalisation de la droite et de la gauche. Un boulevard s ouvre donc au Centre. Macron va s'y engouffrer, après la défaite de la droite, une droite dont les deux principaux leaders, François Fillon et Marine Le Pen, ont été mis en cause opportunément, en pleine Présidentielle, par les juges du PNF, juridiction créée par François Hollande.

    Olivier Piacentini, OPA sur l'Elysée, un an après le vrai bilan du macronisme, éd. de Paris Max Chaleil, 14 €.

    monde&vie 12 juillet 2018

  • 1968-2018, une révolution anthropologique

    6a00d83451619c69e2022ad3831de3200d-200wi.jpgSynthèse de l'intervention de Patrick Buisson lors de l'université d'été de Renaissance catholique :

    "Au lendemain de la Libération, l'Etat-providence aboutit à la destruction de la solidarité traditionnelle du monde rural. A partir de la fin des années 60, l'Etat a cessé de nous défendre en tant que peuple pour nous protéger en tant qu'individus. Les années 60 sont aussi les années d'une déchristianisation. Il y a une méfiance et un mépris du clergé vis à vis des traditions populaires assimilées à des superstitions.

    Autre rupture anthropologique : destitution du père comme figure d'autorité sociale et politique car l'ordre patriarcal est considéré par le marxisme comme la figure de l'oppression bourgeoise. Mai 68 : Le rejet du père n'exprime plus la volonté du fils de le remplacer, mais le rejet de ce qu'il est. L'avènement du tout marchandisme passe par le jeunisme, c'est à dire la prise en considération du jeune comme un acteur social. L'industrie du divertissement va domestiquer la jeunesse par l'apparition du transistor. La soumission aux pratiques socio-culturelle va être vécu comme une rébellion. Le néocapitalisme qui se met alors en place nécessitait au préalable la liquidation du Vieux monde pour que le marché puisse s'étendre sans limite et fabriquer l'homo economicus

    Dernière rupture anthropologique : la révolution sexuelle, la culture du désir. La dissociation de l'acte sexuel et de la procréation a une influence profonde dans le délitement de la structure familiale. Corrélation entre l'émancipation sexuelle et la promotion de la femme objet et la marchandisation du corps avec par exemple le succès du film "Emmanuelle". On nous a promis le bonheur et on a seulement fait exploser le marché des anxiolytiques... Drogue, suicide des jeunes, autant de marqueurs de la désespérance des jeunes. La modernité est un processus de destruction du sens. "La mort de Dieu charrie le cadavre de l'homme" Pierre Boutang"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/1968-2018-une-r%C3%A9volution-anthropologique.html

  • Israël évacue des centaines d’éléments du réseau terroriste «les casques blancs»

    Ces pseudo-humanitaires qui ne sont que les auxiliaires des terroristes – Thierry Mariani, Député des Français de l’étranger

    Damas : L’évacuation par « Israël » des centaines d’éléments des « Casques «blancs » révèlent le soutien fourni à ce réseau pour agresser les Syriens

    Damas – La Syrie a critiqué sévèrement la relation qui a été révélée devant tout le monde entre le réseau des soi-disant «Casques blancs» et «Israël», ainsi que l’implication de ce réseau dans les plans des pays occidentaux, notamment les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Allemagne, qui ont financé les actes terroristes de ce réseau contre les Syriens.

    Une source responsable du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés  a déclaré à Sana que l’opération criminelle exécutée par «Israël» et ses outils dans la région avait démontré la vrai nature de ce réseau, rappelant que la Syrie avait mis en garde à plusieurs reprises contre les liens de ce réseau avec le «Front Nosra» et les autres réseaux terroristes et son danger sur la sécurité et la stabilité de la région du fait de sa nature terroriste.

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  • Les dessous de l’économie du 23 juillet 2018 avec Natasha Koenigsberg


    Rediffusion de l’entretien avec l’économiste Charles Gave sur le grand réveil des peuples

  • Altercation entre Marine Le Pen et Christophe Castaner, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement

    Samedi soir 21 juillet, Marine Le Pen a eu une vive altercation avec Christophe Castaner, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, qui faisait une conférence de presse sur l’affaire Benalla.

    Francesca de Villasmundo

  • Francis Cousin sur l'échec de Mai 68 et la restructuration du Capital