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  • PRENEZ VOTRE BILLET DÈS MAINTENANT À LA 12E JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE DU DIMANCHE 18 OCTOBRE PROCHAIN

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  • Loi contre les violences sexuelles: forte avec les faibles, faible avec les forts

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    Marlène Schiappa a accouché d'un texte brouillon

    En ne voulant fâcher personne, la secrétaire d’Etat à l’égalité homme/femme Marlène Schiappa mécontente tout le monde. Malgré quelques rares avancées positives, sa loi contre les violences sexuelles risque de criminaliser la drague sans pour autant sanctionner la montée des agressions sexuelles. 

    Dans le contexte tragi-comique de cette fin de session parlementaire, sur fond d’affaire Benalla/Macron et de canicule propice à l’échauffement des esprits, le projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles ou sexistes porté par la très médiatique Marlène Schiappa a finalement été approuvé à l’Assemblée nationale.

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  • Face aux invectives des européistes, Boris Johnson maintient ses propos sur les musulmanes en burqa qui ressemblent « à des boîtes aux lettres »

    Boris Johnson burqa musulmanes européistesBoris Johnson tient bon, soutenu par les sondages, face au déferlement de critiques, à la limite de l’insulte, venu de la gauche travailliste mais aussi voire surtout des conservateurs, principalement les européistes. L’homme qui a démissionné de son poste de Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères le 9 juillet pour incompatibilité avec le « Brexit mou » prôné par Theresa May, a osé comparer – blasphème pour la secte maçonnique cosmopolite – les musulmanes affublées d’une burqa à « des boîtes aux lettres ou à des braqueurs de banques ». Le Danemark vient d’interdire le port de ce voile intégral, comme c’est déjà le cas en France et dans de nombreux autres pays européens. Johnson, qui contestait cette décision danoise, critiquait la burqa au nom de la défense des femmes musulmanes. Au Royaume-Uni, les boîtes aux lettres sont de hauts cylindres rouges dont la taille, le diamètre et la forme sont en effet comparables à ceux d’une matrone.
    Pas question de présenter des excuses aux censeurs dont les bêlements ont jailli comme lave en fusion. Il faut dire que leurs arguments relèvent du plus haut comique. Evidemment la gauche travailliste avait embouché les trompettes de l’infamie. Le député socialiste David Lammy a sur-le-champ comparé Boris Johnson à « un sous-traitant de Donald Trump », l’accusant l’alimenter, par ses propos sur les musulmanes en burqa, le brasier de l’islamophobie. Mais le déchaînement constaté chez les conservateurs est le plus édifiant.

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  • Africains, n’immigrez pas en Europe ! Encore un exemple de passeurs fournissant des réseaux d’esclaves

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    Espagne – Un réseau d’esclavage a été démantelé par les autorités espagnoles avec l’aide d’Europol (l’Interpole européen). Sept hommes ont été arrêtés en Espagne. Ils sont soupçonnés d’avoir fait entrer plus de 300 immigrés clandestins en Europe. Les sept individus arrêtés ne sont pas considérés comme des passeurs, mais comme des hommes trafiquants d’êtres humains car ils revendaient les immigrés clandestins comme esclaves en France, en Allemagne, et en Grande-Bretagne.

    Les immigrés, partis d’Afrique de l’Ouest et arrivés clandestinement en Espagne par bateau avec l’aide de passeurs, étaient immédiatement pris en charge par ce vaste réseau très organisé. Les trafiquants leur fournissaient des faux papiers et leur faisaient miroiter un Eldorado en Europe. Mais ils finissaient esclaves de réseaux qui les forçaient à la mendicité ou les plaçaient sur des chantiers.

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    Maria Buyo, porte-parole de la police espagnole, raconte : « Nos hommes ont obtenu des informations comme quoi il y avait deux personnes suspectes à un arrêt de bus de la ville de San Sebastian. Ils attendaient de transférer des étrangers jusqu’à la gare et dans notre enquête, on s’est rendu compte que plus de 300 personnes avaient traversé l’Espagne de cette manière. Les migrants étaient acheminés en train, en taxi, et en bus afin d’être acheminés vers d’autres réseaux afin d’être exploités. »

  • Quand Jacques Bainville déjà s'inquiétait de l'avenir de l'orthographe ...

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    Somme toute, que reproche-t-on à l'orthographe usuelle ? D'être difficile à apprendre ? Que propose-t-on de lui substituer ? Une orthographe simplifiée et mise à la portée des instructions les plus négligées ?

    C'est ici que réside ce qui n'est pas seulement une erreur mais une sottise. Qui ne voit aussitôt que, si l'on raisonne pour les paresseux ou pour les pauvres d'esprit, il n'y aura jamais de simplification suffisante ?

    Il faut aller tout de suite à l'extrémité, et l'extrémité c'est l'orthographe phonétique, le droit donné à chacun d'écrire comme son oreille entend. Du moment qu'il y a une orthographe, elle sera toujours trop compliquée, il faudra toujours l'apprendre.

    On voit mal où est l'avantage. Pour le voir, pour soutenir qu'il existe et que les simplifications proposées abrégeraient des études inutiles, il faut admettre que les enfants ont un mal considérable à retenir la figure de chaque mot. Les réformateurs proposent, par exemple, de terminer uniformément par les lettre èle tous les mots qui contiennent ce son. On écrira hirondèle, èle, quèle, èle, je me rappèle comme stèle et fidèle.

    Vous souvenez-vous d'avoir eu la moindre peine à retenir qu'on devait mettre : hirondelle, aile, quelle, elle, rappelle ? Tel n'est pas mon cas. Et j'imagine qu'on apprendrait fort vite à ne pas confondre l'èle de l'oiseau avec èle, pronom personnel. Mais il faudrait l'apprendre encore, et je ne vois donc pas trop où est l'avantage, sinon de rendre obscure et lointaine l'origine du second mot et difficilement compréhensibles les dérivés (je ne sais en ce moment s'il en existe de très usuels, mais il y en a à coup sûr) où se retrouve la forme originale du latin ala.

    S'il s'agit d'apprendre pour apprendre, mieux vaut continuer d'enseigner ce qui est conforme à la fois aux habitudes et à l'étymologie. Aile, c'est ala, comme elle c'est illa. S'il y a difficulté, au moins est-elle logique et permet-elle de se débrouiller, tant bien que mal, dans la forêt des mots savants. L'orthographe actuelle est, à y bien regarder, plus utile que nuisible aux personnes médiocrement instruites : son accord, même quelquefois un peu lâche, avec l'étymologie, ce sont les humanités du pauvre, c'est le latin des études primaires. L'orthographe compliquée est par là plus « démocratique » que l'orthographe simplifiée.

    Il est surprenant que les réformateurs n'aient pas pensé à cela.    

    Journal, Tome I (années 1901 à 1918), Plon,

    pages 37-38. Note du 20 juillet 1906.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/09/ou-deja-jacques-bainville-s-inquietait-de-l-avenir-de-l-orth-6071592.html

  • Patricia Perez nous met en garde : son enfant n’est pas le premier, il ne sera pas le dernier

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    On peut décider de ne pas écouter ceux qui tirent la sonnette d’alarme : les politiques – ils instrumentalisent ! -, les journalistes – ils « fakenewsent » ! -, les intellectuels – ils échafaudent et théorisent ! -, mais les mères de famille ?

    Patricia Perez – son nom n’aurait jamais dû sortir de son heureux anonymat – n’instrumentalise pas, ne « fakenewse » pas, n’échafaude pas de grande théorie. Elle pleure. Son fils qu’elle enterre, comme dans L’Office pour l’enfant mort« l’enfant frêle qui [lui] était né », devenu grand jeune homme de 26 ans. Aujourd’hui, elle « attend le soir, attend le froid, attend le noir ». Et elle attend aussi des réponses à ses interrogations qui sonnent comme un grand cri : « Notre France ne fait rien pour ses enfants. »

    La question n’est pas de savoir s’ils auront sa haine ou pas. C’est de chagrin et de désespoir qu’il s’agit. Et surtout de vérité. Invitée de « Bourdin direct » en ce jour de marche blanche grenobloise, elle rétablit les faits, pour l’honneur de son petit : ce n’est pas d’une « rixe », d’une « embrouille » ou d’une « bagarre » qu’il s’agit, mais d’un assassinat. Son fils n’était pas armé. Les autres si. Ils l’ont poignardé au cœur et ont lacéré son visage, si violemment que même le maquillage mortuaire, dans le cercueil, n’a pu le camoufler. Ce n’était pas plus une querelle, bien sûr, qu’un viol n’est une dispute amoureuse.

    « Nos enfants se font assassiner sauvagement, et par toujours les mêmes. Toujours les mêmes ! » Qui ? Le journaliste ne pose pas la question. Peut-être parce que la réponse serait malséante, mais qu’il serait sans doute aussi malséant, en ces circonstances, de faire brutalement taire cette mère. Le journaliste est prudent. Mieux vaut changer de sujet gentiment.

    Patricia Perez nous met en garde : son enfant n’est pas le premier, il ne sera pas le dernier. Statistiquement, peu de chances qu’il s’agisse du mien ou du vôtre. Quoique.

    On ne devrait pas sous-estimer une mater dolorosa. Elle n’a rien à perdre. Cela s’appelle l’énergie du désespoir. L’histoire des soulèvements dans le monde est marquée par la détermination douloureuse de ces mères-là. « Nos gouvernants, nos pouvoirs publics ne font rien, Monsieur. Ils ne font rien, je suis révoltée. Combien de nos jeunes vont partir comme ça, dans la violence gratuite ? » Je serais Emmanuel Macron, je reviendrais de vacances et m’exprimerais fissa. La brûlante controverse piscine ou bord de mer attendra.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/patricia-perez-nous-met-en-garde-son-enfant-nest-pas-le-premier-il-ne-sera-pas-le-dernier/

  • Tapage nocturne LREM

    Lu ici :

    "Dégâts à la buvette de l'Hôtel de Lassay, porte de bureau enfoncée, tapage nocturne... Une bande de députés issus de la Majorité ne s'est pas montrée exemplaire le 31 juillet dernier.

    [...] Le 31 juillet dernier, le président de l'assemblée nationale François de Rugy a organisé un pot de fin de session parlementaire à l'Hôtel de Lassay, auquel étaient évidemment conviés les députés de la République en marche. Mais selon nos confrères du Canard Enchaîné, les jeunes Macronistes ont un peu dérapé. L'hebdomadaire cite quelques trublions, notamment Pierre PersonSacha HouliéJean-Baptiste Djebbari et Pierre-Alexandre Anglade, qui "ne se sont pas rués que sur les petits fours"...

    Certains, a priori éméchés et surexcités, auraient généré quelques dégâts à la buvette. Après quoi, un petit groupe se serait réuni dans le bureau du rapporteur général de la commission des Affaires sociales pour poursuivre la fête. Moment au cours duquel un député a débarqué en furie en défonçant la porte d'entrée. Un incident qui a dépêché les gendarmes de l'Assemblée. Toujours pas calmés, les "Macron Boys ont ensuite branché la hi-fi à fond dans le bureau de (Olivier) Véran, jusqu'à réveiller certains résidents de la très cossue place du Palais-Bourbon". Un voisin les aurait même invectivés de sa fenêtre. Cette fois, c'est la Brigade Anti-Criminalité (BAC), qui a débarqué pour mettre un terme définitif au tapage nocturne."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La République tchèque finance la police aux frontières de Bosnie-Herzégovine pour bloquer l’immigration

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    N1 HINA / Ambassade tchèque en Bosnie-Herzégovine. Les autorités de Bosnie-Herzégovine feront tout pour protéger leurs frontières de l’immigration illégale, a déclaré mardi à Sarajevo le Ministre de la Sécurité, en recevant une donation tchèque d’un million d’euros, destinée à renforcer la police aux frontières, avant d’ajouter que Sarajevo comptait sur l’aide des pays voisins et sur une participation plus décisive de l’Union Européenne.

    Le Ministre Dragan Mektic a fait cette déclaration suite à la signature d’un accord avec l’ambassadeur tchèque en Bosnie-Herzégovine, Jakub Skalnik. Ce don de la République Tchèque doit aider à l’acquisition d’équipements destinés à la Police des frontières de Bosnie-Herzégovine, qui fait face à une lourde tâche dans la surveillance de ses frontières avec la Serbie et le Monténégro, à travers lesquelles arrivent quotidiennement, depuis le début de l’année, des dizaines d’immigrés illégaux.

    Ce financement permettra l’achat d’équipement technique des policiers aux frontières, caméras thermiques sophistiquées, drones équipés de caméras et appareils de détection de présence à bord des véhicules, a précisé Mektic.

    10.000 immigrés illégaux ont franchi la frontière bosniaque depuis le début de l’année. Généralement, ils tentent de poursuivre leur route vers la Croatie et ensuite vers l’Europe de l’ouest.

    Aucun des immigrés illégaux n’a obtenu l’asile en Bosnie-Herzégovine, ni ne devrait l’obtenir, car il s’agit de personnes qui ont quitté leur pays pour des motifs exclusivement économiques, a affirmé le ministre.

    « Ceci est un problème européen qui nécessite une solution européenne. La Bosnie-Herzégovine ne peut pas la trouver seule, mais elle participera à une solution commune« , a déclaré Mektic en soulignant que 80% des migrations illégales sur la route depuis la Turquie étaient dans les mains du crime organisé.

    http://www.medias-presse.info/la-republique-tcheque-finance-la-police-aux-frontieres-de-bosnie-herzegovine-pour-bloquer-limmigration/96311/