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  • Les médias et la vérité, le grand mensonge

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    Par Vivien Hoch, Docteur en philosophie ♦ La devise du New York Times énonce : «Toutes les nouvelles qui méritent d’être imprimées ». Il n’y a rien de plus faux. Chaque jour, le journaliste détermine ce qui est important, ce que nous devrions savoir. Il fait le tri entre les informations et choisit la manière de les présenter.

    Les journalistes des grands journaux se targuent de maîtriser leurs préjugés et de fournir une information « experte ». « Ils se voient comme les défenseurs des valeurs occidentales progressistes, nous protégeant des nouvelles qui ne méritent pas d’être imprimées, pornographie, propagande ou publicités déguisées en informations. Tels des conservateurs de musée, les rédacteurs du NYT organisent notre vision du monde », écrit Scott Galloway, professeur à la New York University, qui a été au comité de direction du New York Times[1]. « Lorsqu’ils sélectionnent les informations qui feront la une, ils établissent le programme des journaux radio et télévisés, la vision dominante de l’actualité partagée par la planète ».

    Eugénisme médiatique

    Cette emprise des grands médias sur l’agenda démocratique, ce dépistage des événements avant qu’ils ne naissent comme information, tout cela constitue un eugénisme médiatique. Ne naissent que les informations sélectionnées ; les autres sont écartées, supprimées, passées sous silence. C’est une ontologie de la radiographie : tout événement est transformé en fonction de l’éclairage – ou de l’obscurité – qu’on lui donne. On ne peut pas comprendre le contexte général de Fake news, sans parler des Ghost news (nouvelles fantômes), ces événements ou ces propositions (partis politiques, mobilisations, associations) délaissés par les médias nationaux, passées sous les lumières médiatiques, devenues par-là fantomatiques. Il y a pire que d’être roulé dans la boue par les médias : il y a le fait de ne même pas avoir d’existence à leurs yeux, ce qui bloque toute possibilité de participer au débat démocratique.

    Au fond, comme l’écrit Umberto Eco, la télévision « parle de moins en moins du monde extérieur. Elle parle d’elle-même et du contact qu’elle est en train d’établir avec son public. »[2]. Elle tente de survivre au pouvoir d’un téléspectateur qui est devenu actif, en devant plus agressive, en parlant plus d’elle-même. Cela se traduit dans les débats TV qui commentent l’actualité : les journalistes invitent des… journalistes pour discuter des thèmes choisis par des… journalistes. Nulle part n’intervient le monde extérieur. Nulle part un micro est tendu en-dehors de la sphère médiatique. L’un des signes de la radicalisation des médias est cet enfermement sur soi-même, cet entre-soi, qui contredisent l’essence même du média – être un médiateur.

    Cet enfermement médiatique remet en question profondément le fonctionnement démocratique. Le débat se déroule sur le terrain médiatique, qui est le lieu de confrontation des paroles et des vécus. Les médias vivent cette mission avec une contradiction intérieure, une double injonction. D’une part le journaliste veut rendre compte des faits le plus loyalement possible, d’autre part il se doit de respecter les versions des uns et des autres, parfois multiples et contradictoires, d’un même fait.Dans cette contradiction, le pouvoir médiatique a tranché : il est le garant de la véracité des débats parce qu’il est l’ « expert des faits ». Pour cela, il lutte contre les fausses informations : il fait de la « vérification de faits« (fact-checking). Ce qui résiste au fact-checking des médias et des experts médiatiques est qualifié de « faits alternatifs » (alternative facts). Il est vrai que le politique ne s’embarrasse pas toujours du souci la vérité,et lui préfère souvent l’efficacité et la communication : c’est le règne de la post-vérité(post-truth).

    Post-vérité, faits alternatifs et fact-checking sont les nouvelles topiques du monde médiatique. Leur signification profonde et la raison pour laquelle ils sont utilisés abondamment doivent être connus et maîtrisés. Revenons rapidement sur leur signification.

    La post-vérité, la vérité du monde

    La notion de vérité est au cœur de notre démocratie. Elle est le terrain de manipulation de toutes les dictatures et de tous les totalitarismes, qui prétendent la posséder et l’imposer. Cette disputatio démocratique entérine le règne de la « post-vérité ». Elle est aujourd’hui toujours au cœur de la guerre sémantique que se livrent une partie du peuple et le conglomérat de médias, d’intellectuels et autres ayants-droits qui pensent pour lui.  C’est surtout depuis l’apparition de Donald Trump et de ses militants que les journalistes ont commencé à parler du concept de post-vérité dans le débat politique. La post-vérité, tous les méchants la pratiquent – Donald Trump, les « populistes », les réactionnaires, les conservateurs. Le règne de la post-vérité, c’est l’apparition de personnalités qui manipulent l’opposition en exagérant les faits, en les travestissant ou encore en les imposants. C’est aussi cette masse immense de flux d’information sur les réseaux sociaux, qui échappe au contrôle des institutions et des médias classiques.

    En 2016, le dictionnaire d’Oxford a désigné l’expression post-truth comme mot de l’année[3]. Elle est définit comme « relative aux circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence sur la formation de l’opinion publique que l’appel aux émotions et aux croyances personnelles ». La définition est intéressante, car elle suppose qu’une objectivité des faits est possible, et que cette objectivité a une relation spécifique avec l’opinion publique. Evidemment, le constat d’une contestation contemporaine de l’existence d’une vérité absolue, soit le relativisme généralisé, n’est pas nouveau. Les « circonstances » qui font que la vérité est devenue négligeable, volatile, malléable, c’est notre culture toute entière. La post-vérité est une caractéristique de notre époque toute entière. La post-vérité est la vérité de notre monde. La Doxa, l’opinion fluide et contingente, soumise aux aléas a gagné sa bataille plurimillénaire contre le philosophe.

    En liant la post-vérité à la manipulation, les théoriciens du monde moderne ne sont pas si modernes. C’est une manière finalement assez classique de comprendre le politique depuis Machiavel[4]. Mais il est intéressant de noter que la post-vérité est associée à la manipulation de l’opinion via les émotions.Ainsi peut-on lire dans les médias que l’insécurité n’est que « ressentie », suggérant implicitement qu’objectivement elle n’existe pas. On comprend pourquoi la répression judiciaire s’abat sur les –phobies – techniquement des peurs, donc des sentiments, des états émotionnels. Ces derniers deviennent des faits objectifs susceptibles  d’être condamnées. Le monde du sentiment devient judiciarisable, donc contrôlable. La post-vérité est en cela une condition de possibilité du biopouvoir, qui désigne l’ensemble des techniques qui étendent leur contrôle sur la vie et les corps humains.

    Les faits alternatifs (alternative fact) : la coexistence des contraires

    Si on creuse l’idiosyncrasie mise en place pour décrire le règne de la post-vérité, on rencontre l’expression de « faits alternatifs ». La post-vérité, c’est l’utilisation systématique des « faits alternatifs » à des buts politiques. Le fait alternatif est plus que la possibilité de l’erreur ou la volonté de mentir : c’est la substitution coercitive d’une version des faits sur une autre. Une interprétation chasse l’autre, une version étouffe les autres versions, la coexistence des interprétations est impossible. Un fait alternatif n’est pas une erreur, c’est la possibilité ouverte qu’un fait soit autrement qu’il n’est réellement. Le concept de “faits alternatifs” veut dire non pas qu’il y a diverses interprétations, ou plusieurs versions des faits, mais désigne l’existence de faits et en même tempsl’existence de la possibilité qu’il y ait d’autres faits à ceux-ci. Comme si la réalité possédait plusieurs facettes, qui coexistent au même moment, et qui sont parfois contradictoires. En 2017, la conseillère du président Trump, Kellyanne Conway, faisait référence à Nietzsche devant la presse pour justifier que les faits que voient les journalistes ne sont peut-être pas les faits que voient les gens. Selon le philosophe allemand, le réel est un jeu de forces contradictoires et mouvantes créant une multiplicité, et non une belle harmonie de «faits» identifiés et triés par « ceux qui savent ». Tout comme Nietzsche, le trumpisme détruit le piédestal de ceux qui imposent leur version des faits ; il introduit des alternatives là où on ne nous présentait que l’unilatéral et le commun.

    Le fact-checking : la pharmacopée du mensonge

    Chaque commentaire politique se présente avec une dimension heuristique, c’est-à-dire de recherche de la vérité. L’expert décrète la vérité des choses et des paroles. « Ceci est vrai ou faux / ce qu’il dit est un mensonge ou une vérité ». Les journalistes ont ainsi créé des cellules de riposte pour « vérifier les faits » ; autrement dit, pour dire si ce qui est dit coïncide avec leur propre version des faits, leur propre interprétation des textes et des chiffres. Ainsi les journalistes ne sont plus les rapporteurs des faits et des paroles, leur éditeurs, leurs commentateurs, mais ils sont devenus leurs juges. Les fonctionnaires du fact-checking irriguent une gigantesque pharmacopée virtuelle contre les prétendus « FakeNews ».

    Selon eux, les populistes sont ainsi désignés parce qu’ils travestissent les faits afin de mentir sciemment. De nombreuses personnes accusent à leur tour les médias d’être malhonnêtes et de présenter les choses faussement. Dans cette violente dialectique, il n’y a pas de part au droit à l’interprétation. Aucune partie ne semble vouloir admettre la simple existence d’une “version des faits”. Ces parties se retrouvent souvent au tribunal, jugées à l’aune de lois souvent liberticides, qui consacrent la judiciarisation du débat public.

    Les Ghost-news ou le pouvoir d’invisiblisation

    Dans son histoire politique de la vérité, Michel Foucault montre « que la vérité n’est pas libre par nature, ni l’erreur serve, mais que sa production est tout entière traversée par des rapports de pouvoir »[5]. C’est le pouvoir, au sens large, qui impose sa version des faits avec toute la coercition dont il dispose : celle de la force en dernier lieu, pour le pouvoir politique, mais aussi celle de la masse, pour les médias importants, celle de l’expertise « irréfutable », pour les experts. C’est la fameuse formule de Thomas Hobbes, dans le Leviathan : « Auctoritas, non veritas facit legem – c’est l’autorité et non la vérité qui fait la loi »[6]. Alors que la force est l’autorité du politique, l’irréfutabilité est celle de l’expert, celle des médias est la visibilisation.

    Quand les médias tournent en boucle sur un sujet, salissant un tel ou tel, adorant tel ou tel, la puissance est phénoménale. Quand les médias, à l’inverse, passent volontairement sous silence un événement, une initiative ou une démarche, il est quasiment mort-né.Les médias ont le pouvoir de rendre visible un événement, mais aussi de l’invisibiliser. C’est la Ghost-news.

    Quelle vérité ?

    On pourrait se demander quel est le concept de vérité qui fait les frais de ce dépassement (post-vérité), de la fausseté (Fake news) et du checking (factchecking). Pour le comprendre, il faut revenir à la définition pluriséculaire de la vérité – « Veritas est adaequatiorei et intellectus » – qui relève, à l’origine, de la théologie. Saint Thomas d’Aquin, dans la question 1 de son magistral De Veritate, interprète cette définition comme l’adéquation de l’intelligence divine avec les choses. Pour la créature, c’est un peu plus compliqué : ce que nous formulons des choses ne sont pas les choses. Il y a uneinadéquation fondamentale, et c’est à cause de cette insuffisance gnoséologique que la vérité pleine et entière n’est pas accessible – sinon par la vie théologale – et suppose donc une perpétuelle auto-interprétation : c’est-à-dire une histoire.

    L’expert et son totalitarisme interprétatif

    Le problème de la vérité médiatique ne tient pas tant à l’adéquation du discours politique avec les faits, qu’à la manière dont le discours politique s’énonce et aux conditions dans lesquelles il est reçu. Les faits, lorsqu’ils sont humains – c’est-à-dire économiques, sociaux, éthiques, religieux – sont irréductibles à toute adéquation et à toute objectivité. On explique un événement physique, on comprend un événement humain. L’expertise réduit le fait humain à une explication causaliste. Sur le plateau de TV, l’expert, avec ses chiffres et son panache,pose son interprétation dans le marbre de la vérité médiatique. Il est indiscutable. Mais il ne rend pas compte de la profondeur du réel et des complexités humaines.La vérité de l’expert cache en fait un totalitarismesémantique, qui empêche toute opinion concurrente de se manifester.

    Le média prétend donc restituer des faits objectifs sous le règne de la post-vérité, où il n’y a ni faits, ni objectivité. Il prétend confronter les interprétations, alors qu’il est un biopouvoir, où il domine et contrôle. Il prétend adresser un message à  un consommateur passif et captif, alors que, déjà, les consommateurs sont actifs et libres. Les individus hypermodernes ne poursuivent plus un bien commun univoque, un récit général. Il n’y a plus de grand récit collectif, et les compteurs – les médias institutionnels – sont en retard de plusieurs pages.

    Les grandes utopies qu’ils nous comptaient ne trouvent plus d’emprise sur le réel, parce qu’elles n’existent plus. Chacun poursuit désormais sa micro-utopie, et est en droit de médiatiser son vécu. L’uberisation de la prise de parole politique a définitivement éclaté les canaux habituels. Il suffit d’un smartphone pour ouvrir une chaine Youtube politique, qui a potentiellement des millions de vues ; les initiatives se sont décentralisées, les prises de parole ont abondées, le sens est devenu multiple. On assiste à la fois à l’émergence massive d’une vague d’auto-entreprenariat médiatique, où chacun s’exprime directement, et à la radicalisation des contestations du pouvoir.S’accrocher aux récits collectifs racontés par les médias institutionnels, c’est trainer les pattes derrière l’autoroute de l’histoire.

    Il nous manque peut-être une rigueur personnelle qui permettrait de nous libérer de ces grands récits médiatiques. Qui nous transformerait définitivement, non plus spectateur, mais en acteur du monde.

    Vivien Hoch 11/02/2019

    [1] Scott Galloway, Le règne des quatre, trad. Fr. Edito, 17 mai 2018, p. 172

    [2] Umberto Eco, « TV : la transparence perdue », La Guerre du faux, Poche, 1985, p. 197

    [3] https://en.oxforddictionaries.com/word-of-the-year/word-of-the-year-2016

    [4] Machiavel, Le Prince, chap. XVIII « Il faut que le prince ait l’esprit assez flexible pour se tourner à toutes choses, selon le vent et les accidents de la fortune le commandent ».

    [5]  Michel Foucault, La Volonté de savoir, Gallimard, 1976, p. 81

    [6] Thomas Hobbes, Léviathan, trad. G. Mairet, chap. XXVI, « Des lois civiles », Paris, Gallimard (coll. « Folio Essais »), 2000 : « Dansune cité constituée, l’interprétation des lois de nature ne dépend pas des docteurs, des écrivains qui ont traité de philosophie morale, mais de l’autorité de la cité. En effet, les doctrines peuvent être vraies : mais c’est l’autorité, non la vérité, qui fait la loi. »

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/medias-verite-grand-mensonge/

  • LE PROCÈS DETTINGER – Les Reportages de Vincent Lapierre

  • Pourquoi ne pas révéler l’identité de l’agresseur d’Alain Finkielkraut comme on l’a fait pour le boxeur ?

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    Mercredi 20 février, Christophe Dettinger, cet ancien boxeur champion de France poids lourds-légers en 2007 et 2008, devrait quitter sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis et recouvrer la liberté. Du moins en partie puisque, condamné à trente mois d’emprisonnement dont un an ferme sous le régime de la semi-liberté après avoir agressé deux gendarmes mobiles sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor à Paris, il devra revenir chaque soir en prison pour y dormir. Les médias, on s’en souvient, avaient fait grand bruit de cette affaire qui avait, par ailleurs, été traitée de manière exemplaire et expéditive par la Justice.

    Cette rapidité et cette fermeté de l’institution judiciaire ne semblent, cependant, pas de mise pour toutes les agressions. C’est ainsi que la violente prise à partie du philosophe et écrivain Alain Finkielkraut par des manifestants lors de l’acte XIV des gilets jaunes ne connaîtra, manifestement, pas un épilogue aussi rapide. Il est vrai que les faits ne concernent « que » des violences verbales. Pourtant, bien que rapidement identifié par les services de police, l’auteur principal de ces injures, proche de la mouvance salafiste et connu des services de renseignement, n’a toujours pas vu son identité révélée au grand public, comme ce fut le cas pour l’infortuné boxeur.

    Ce deux poids deux mesures, auquel ce gouvernement ne cesse d’avoir recours, cacherait-il, cette fois-ci, quelque chose d’indicible ? Pourquoi, dans un cas, livrer à la vindicte populaire un homme, certes coupable, mais père de famille et parfaitement intégré, et, dans l’autre, vouloir protéger un individu dont la radicalisation semblait en bonne voie. Par ailleurs, la présence de cette personne au milieu des gilets jaunes n’était-elle pas sujette à caution ? Autant de questions dont il n’est pas sûr que nous ayons un jour les réponses.

    Mais d’ores et déjà, les contre-feux sont en place. C’est ainsi que, ce mardi, prenant prétexte des insultes dont monsieur Finkielkraut a fait l’objet, et pour lesquelles il ne déposera pas plainte, toute la classe politique, mis à part quelques pestiférés soigneusement écartés, manifestent contre le racisme et l’antisémitisme. Une fois de plus, le débat et les questionnements portés par les gilets jaunes sont déportés sur un autre terrain dans un vaste mouvement de diversion. Et, pour faire bonne mesure, nos plateaux de télévision s’interrogent sur la nécessité, ou pas, de faire de l’antisionisme une infraction à caractère raciste. Pendant ce temps-là, la France se meurt à petit feu de ses multiples fractures. Selon un récent sondage (Elabe, du 19 février), près d’un Français sur deux déclare avoir des fins de mois difficiles et être régulièrement à découvert bancaire (37 %). Et seulement un sur cinq avoir la possibilité d’épargner. Selon les catégories socio-professionnelles, de 40 % à 60 % des personnes interrogées ont déclaré, lors de cette enquête, avoir subi un net déclin financier en 2018. Mais, une fois encore, Macron et son gouvernement choisissent de s’en prendre aux effets mais ne proposent rien pour traiter les causes d’une crise majeure pour notre pays. Là où une majorité de Français parlent de précarité et de déclassement, on leur répond lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Là où les Français évoquent leur détresse face à une mondialisation qui les étouffe, on leur répond brutalité et répression.

    Et personne, au plus niveau de l’État, ne semble comprendre que cette approche irresponsable ne fait que dresser davantage des pans entiers de la population les uns contre les autres. Dès lors, rien d’étonnant à ce que la violence, sous toutes ses formes, s’invite désormais chaque samedi en France.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/pourquoi-ne-pas-reveler-lidentite-de-lagresseur-dalain-finkielkraut-comme-on-la-fait-pour-le-boxeur/

  • Les djihadistes divisent l’Europe – Journal du 19/02/2019

     

    1) Les djihadistes divisent l’Europe

    VO : Alors que le président américain Donald Trump a demandé aux Etats européens d’accueillir leurs ressortissants partis faire le djihad en Syrie, les différents pays du Vieux Continents demeurent divisés sur la question. Derrière la demande étasunienne plane en effet le risque de multiplication des cellules terroristes partout en Europe.

    2) PMA : une catastrophe de santé publique en devenir

    VO : La Procréation Médicalement Assistée, future bombe sanitaire ? De plus en plus d’études scientifiques mettent en avant la corrélation positive entre des troubles physiques ou mentaux chez les enfants nés d’une PMA.

    3) Orthographe : la chute libre se poursuit

    VO: Les Français toujours plus mauvais en orthographe. Selon un sondage, le niveau est en chute libre dans les CV.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/jt-du-19-02-2019-les-djihadistes-divisent-leurope

  • Immigration : Vous avez le droit de savoir ce que Bruxelles prépare

    Immigration : Vous avez le droit de savoir ce que Bruxelles prépare

    Affiche publiée sur la page Facebook du gouvernement hongrois avec cette légende

    « Vous avez le droit de savoir ce que Bruxelles prépare. Ils veulent introduire des quotas obligatoires de relocalisation. Ils veulent affaiblir les droits des Etats de protéger les frontières. Les visas de migrants faciliteraient l’immigration. »

    « Le gouvernement lance une campagne d’information sur les plans de Bruxelles pour l’immigration. Tout le monde a le droit de connaître les propositions actuelles qui mettent fondamentalement en danger la sécurité de la Hongrie. »

  • Le véritable « cancer social qui ronge la France »

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    Bernard Plouvier

    Ce serait, pour les Juifs de France, ce qu’ils nomment, de façon totalement erronée, « l’Antisémitisme ». C’est, en réalité, une affaire bien plus complexe et surtout infiniment plus grave pour l’avenir de notre Nation.

    D’abord, il faut une bonne fois pour toutes abandonner les termes de sémitisme et d’antisémitisme tels qu’ils sont employés usuellement et pour d’excellentes raisons.

    Après des millénaires de brassages des quatre races fondamentales et de leurs sous-variétés, il est évident qu’il n’existe plus de rameau sémitique pur de tout métissage, même chez les Juifs. Les études génétiques ont démontré de façon indubitable l’existence de croisements entre populations de tout le Proche-Orient (populations caucasiennes et touraniennes inclues), sauf peut-être chez les Yézidis du Kurdistan et les Samaritains.

    En outre, pour le cas français, seuls les mahométans font quotidiennement usage d’une langue sémitique, au moins pour leurs prières : celle de leur prophète, l’arabe. Et c’est de ce bord que proviennent la quasi-totalité des attentats contre les personnes juives et la très grande majorité des insultes, pour des raisons de haines religieuses et en représailles des mesures politiques de l’État d’Israël, ce qui est généralement appelé de « l’antisionisme ».

    Effectivement, depuis plusieurs décennies, les politiciens israéliens pratiquent des actions que l’on peut objectivement qualifier d’impérialistes, usant parfois de méthodes terroristes, que leurs partisans justifient par l’expression : « contre-terrorisme ».

    Ce jeu pervers et auto-entretenu, opposant sionistes et antisionistes, gâche la vie de millions de citoyens plus ou moins passifs d’Israël et des États voisins, mais il ne devrait en aucun cas perturber la vie quotidienne de la Nation française, installée en Europe occidentale, donc loin de cette zone de haine hyperactive, dépourvue de tout bon sens.

    Que ces Proche Orientaux s’étripent mutuellement est une triste réalité qui démontre la persistance de tout ce qu’il y a de destructif dans les comportements de l’être humain : le fanatisme, la violence aveugle, la haine, le mépris d’autrui et de ses droits les plus élémentaires. Mais cela ne concerne en aucun cas les Français.

    Le cancer social français est bien différent et beaucoup plus complexe, protéiforme. Il se nomme : dénatalité autochtone, aggravée par une loi ignoble favorisant l’avortement de complaisance ; désertification industrielle du pays ; chômage de masse et de longue durée ; inadaptation de l’enseignement général et professionnel ; immigration-invasion inassimilable de millions d’individus d’origine extra-européenne ; islam djihadiste ; corruption politico-administrative ; déni de la notion démocratique par excellence, celle de l’égalité de tous devant la Loi – par la multiplication des passe-droits d’origine familiale, ethnique ou tribale, maçonnique et politique, ou encore par l’effet de la pure prostitution.    

    Cessons d’accepter passivement les écrans de fumée répandus par les membres très agités de lobbies antidémocratiques et les glapissements des politiciens en difficulté, oublions cette mousse médiatique et d’une manière générale tout ce qui nous cache les vrais problèmes, qui sont d’autant plus angoissants qu’ils obèrent l’avenir de nos descendants. 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/19/le-veritable-cancer-social-qui-ronge-la-france-6129848.html

  • Immigration : «Déshabiller les pays voisins, ce n’est pas forcément une bonne solution européenne»

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    Yves Montenay réagit aux commentaires politiques sur l’étude Bertelsmann en Allemagne. Cette dernière préconise une politique immigrationniste pour répondre au vieillissement de la population : une solution qui fait débat.

  • Politique & Eco N° 203 : Le nucléaire, avenir énergétique de la France ?

    Olivier Pichon reçoit Bruno Comby, polytechnicien, ingénieur, président de l’Association des écologistes pour le nucléaire.
    1) Le paradoxe iconoclaste du nucléaire, énergie écologique : démonstration !
    2) EDF, Areva, l’EPR pour garder à la France son indépendance et sa puissance.
    3) Les énergies alternatives : éolien, photovoltaïque… Un coût élevé pour un rendement faible, la voiture électrique et le stockage de l’électricité.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-203-le-nucleaire-avenir-energetique-de-la-france

  • La France est le pays le plus taxé du monde : trop d’assistés, trop de députés, trop d’immigrés… Fin

    (on fait souvent la confusion entre météo et climat alors que ç’est très différent) C’est comme entre « politiciens » et « intérêt général » : on fait souvent la confusion alors que ça n’a rien à voir…

    Sur la délinquance, la police, la justice

    Quand elles s’approchent des « quartiers », les « forces de l’ordre » sont nettement moins virulentes que face aux gilets jaunes…

    Signalons que parmi les gardiens de prison, il y a de plus en plus de types qui ont plusieurs points en commun avec les taulards…. L’islam notamment…

    Sur l’économie, le social, l’assistanat

    La France est le pays le plus taxé du monde… Trop d’assistés. Trop de députés. Trop d’immigrés…

    Ils s’enrichissent en trahissant les Français moyens : délocalisations, optimisation fiscale, racket de la classe moyenne, invasion migratoire destinée à casser les salaires…

    Il s’agit de financer l’assistanat, l’hypertrophie de la sphère politico-administrative et l’invasion migratoire : le racket des Français moyens de souche n’est pas près de cesser

    Le travail détaché met en lumière la vraie nature de l’UE : le dumping social et fiscal, au bénéfice des plus riches…

    Si l’on est favorable à la survie des peuples européens et à la pérennité de leur civilisation, on ne peut qu’être hostile à l’UE…

    Les assistés et les immigrés voient leur situation s’améliorer au fil des décisions « sociales ». Les riches voient leur impôts baisser (ISF, flat tax, exit tax, CICE…). Matraqués de taxes et de cotisations, les Français moyens de souche voient leur pays leur échapper…

    (risque de récession) Croissance ou récession aucune différence : les riches s’enrichissent, les Français moyens raquent, les immigrés arrivent…

    Ni le capitalisme mondialisé, ni le communisme, ni le socialisme faisandé, avec son matraquage fiscal, son assistanat, ses syndicats véreux, ses privilèges dans les entreprises publiques et sa sphère politico-administrative hypertrophiée… C’est si difficile à comprendre ?

    Sur l’environnement

    Non content d’avoir défiguré les paysages et d’être vendu à un prix prohibitif, le pseudo TGV est très souvent en retard…. Trois différences avec le train de papa…

    Contrairement à ce qu’affirme la propagande des pouvoirs publics, la vitesse sur route et autoroute n’est pas la cause des accidents. Un automobiliste expérimenté, en bonne santé et reposé, qui n’a pas consommé d’alcool ni de drogue, qui a une voiture en bon état, qui respecte les interdistances et qui adapte sa vitesse aux circonstances, cet automobiliste n’est pas dangereux même s’il roule vite….

    Le racket des Français moyens de souche sur les routes a trois objectifs : remplir les caisses ; créer une fracture entre police et population ; criminaliser les Français moyens pour les rendre craintifs et dociles

    Le Système et ses supporteurs passent leur temps à travestir la réalité. Ils transforment les immigrés en Français et les automobilistes en délinquants…

    Sur l’école

    Le lycée et la fac pour tous = échec, gâchis, illusions… Il y a des centaines de milliers d’emplois disponibles qui ne requièrent pas d’études générales prolongées…

    Sur le féminisme, les homos, les mœurs, le politiquement correct 

    L’homme blanc hétérosexuel, voilà l’ennemi…

    (l’université de Nice autorise les transgenres à utiliser leur prénom d’usage) La décadence poursuit son petit bonhomme de chemin..

    (les ravages de la cocaïne) Et il y en a qui prétendent qu’en légalisant le cannabis on règlerait les problèmes…

    (policiers condamnés pour viol) Si l’on comprend bien, elle a mis des bas-résille, puis elle a picolé, puis elle les a allumés, puis elle est montée, puis elle les a accusés… Débilité ou perversion ?

    Signalons que de nombreuses jeunes filles, des étudiantes par exemple, choisissent tout à fait librement d’arrondir leurs fins de mois en jouant les escorts….

    (les travailleurs du sexe protestent contre une décision du conseil constitutionnel) Pour les putes, le mot « travail » est aussi grossier que le mot « pute » pour les gens normaux…

    Il est désormais interdit d’être homophobe. Mais on est obligé d’être homophile… ?

    Sur la modernité, la république, la démocratie, la bourgeoisie

    En fait les directions suivies depuis la fin de seconde guerre mondiale ont toutes été mauvaises : la société de consommation, l’évolution libertaire des moeurs, la mondialisation, l’immigration… Plus fondamentalement encore, ce sont les valeurs de la modernité elle-même (individualisme, matérialisme, athéisme, universalisme) qui apparaissent décidément néfastes…

    Sur le vaste monde

    Trump a tort sans doute sur l’écologie… Mais il a raison sur de nombreux autres aspects de son programme : la mise en cause de la mondialisation ; la volonté de se rapprocher de la Russie ; la dénonciation de l’immense corruption morale de la gauche ; la lutte contre l’immigration…

    (un restaurateur abattu en Corse) Le client n’avait pas trouvé le plat qu’on lui servait assez chaud : c’est pour ça qu’il l’a refroidi…

    (les homosexuels persécutés en Tchétchénie) Les plus à plaindre sont les homos bègues à tendance vegan et aux cheveux roux

    En Afrique la différence avec nous, c’est qu’ils ne cherchent même pas à cacher que les élections sont truquées

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/