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  • Jean Messiha : "Macron est le président de l'abandon, du renoncement, il ne changera pas"

  • Racisme anti-Blancs, la face sombre du communautarisme

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    « Si c’est pas systémique, c’est pas raciste » : Derrière le jargon sociologique, on trouve un négationnisme à grande échelle du racisme anti-blanc. On s’explique mal un tel acharnement à nier ce qui crève les yeux, et pourtant le projet de ces communautaristes est éminemment pervers et dangereux.

    La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Publiée par France info (vos impôts), elle montre Eric Fassin, professeur de sociologie à Paris VIII, expliquer doctement que pour sa discipline, « le racisme anti-blanc, ça n'existe pas, ça n'a pas de sens ».

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  • Histoire du populisme occidental, de Périclès à Donald Trump (3)

    Partie II – Le populisme ancien et l'invention du discours public (suite)

    Première synthèse

    Hétimasie, au peuple de Dieu le règne d'un trône vide

     Depuis l'époque hellénistique, le rôle de la parole publique avait diminué et fut investi par une demande relevant plutôt du domaine privé et des besoins individuels. Peu à peu, l'appartenance à une communauté politique fut reléguée au second plan : les solidarités claniques et les tractations entre grandes familles tenaient lieu d'organisation publique. Puis de manière définitive avec l'évangélisation et le déclin des institutions civiques, la prière devint le pivot central du rassemblement public, où le discours s'adresse à soi-même et doit exprimer une volonté intérieure, qui se transcende elle-même par rapport à un monde futur au-delà.

     Le populisme gréco-romain avait pour cadres la cité, la république puis l'empire. Pour le populisme messianique c'était le rattachement direct à l'ordre céleste, tout en se réappropriant certaines méthodes utilisées par leurs prédécesseurs. L'ancien maillage institutionnel des cités et des administrations impériales fut progressivement investi par les structures de l'Église. La concordia ordinum autrefois désirée par Cicéron était sur le point de se réaliser grâce à la mainmise des prêtres sur l'idéologie impériale. La fusion synthétique des deux populismes, le césaropapisme, trouva sa forme la plus achevée à Byzance sous le règne de l'empereur Justinien (527-565), qui a assuré la transmission de la plus grande compilation de droit romain aujourd'hui connue : le Corpus juris civilis.

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  • Histoire du populisme occidental, de Périclès à Donald Trump (2)

    Partie II – Le populisme ancien et l'invention du discours public (suite)

      La République romaine : la sécession institutionnalisée, levier de la puissance militaire

      En dehors d'Athènes, dans le monde antique les tentatives d'instaurer un régime démocratique se sont soldées dans la violence, déclenchant la guerre civile ou institutionnalisant une lutte entre gouvernants et gouvernés. Les épisodes les plus célèbres furent les multiples sécessions de la plèbe romaine, ayant débouché sur une construction politique originale qui mêlait à la fois des éléments aristocratiques, monarchiques et démocratiques.

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  • Histoire du populisme occidental, de Périclès à Donald Trump

    INTRODUCTION

      La bataille de la Cité des morts

      Existe t-il encore des peuples ? Au moment où le libre-échange conquiert toujours plus de territoires, abaisse les frontières commerciales et globalise la culture, la notion de peuple, venant de l'antiquité gréco-romaine, est remise en cause et a perdu de sa pertinence. Par le truchement des médias et d'internet, le champ a été investi par des mouvements identitaires qui répondent à l'individualisation des sociétés et transforment la politique en un marché culturel adapté à la mondialisation néolibérale. Les masses sont éclatées et ne sont plus encadrées par des structures collectives universelles. La plupart du temps, elles se répartissent entre des groupes assez fermés et sectaires, défendant une idéologie bornée et simpliste.

      Arrive en scène le mot docte et savant de populisme (dans son usage actuel depuis les années 1980), pour caractériser les actions politiques qui tentent de reconstruire des communautés populaires, désintégrées par la fin des grandes idéologies et l'expansion irréfragable des marchés financiers. Tant est si bien que le mot du peuple lui-même, vieux depuis la nuit des temps, a été subsumé dans une nouvelle définition académique qui s'est répandue dans la sphère médiatico-politique : le populisme. À côté de ça, dans la vie quotidienne des gens il faut bien admettre que tout ce débat sur la sémantique est assez éloigné de leurs préoccupations et donc peu évoqué dans les conversations. Ici, les mots de peuple et de populisme n'ont qu'une signification vague et leur différenciation théorique n'est qu'un bavardage rhétorique assez ennuyeux autour d'un enjeu politicien assez vain et prétentieux.

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  • Une fois de plus, l’Europe plie le genou devant la Turquie d’Erdoğan !

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    Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le socialiste espagnol Josep Borrell, vient d’appeler « Damas et ses alliés » à arrêter l’escalade de la violence… L’expression est accusatrice et pointe du doigt le gouvernement syrien. On pourrait pourtant décrire la situation de tout autre manière : l’armée syrienne, avec le soutien des alliés présents à ses côtés à la demande du gouvernement légal de Syrie, libère le territoire de la présence de rebelles en grande partie venus de l’étranger. Plus d’escalade mais, au contraire, le rétablissement du contrôle du gouvernement sur le territoire dont il a la charge. En opposant les deux points de vue, on mesure la partialité de l’Union européenne et de son « haut représentant ». Le voilà donc qui s’immisce dans la politique intérieure d’un pays souverain pour lui interdire de retrouver sa souveraineté sur la totalité de son sol, pour protéger une zone rebelle.

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  • Le désordre mondial : 3/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    En réalité, le principe de séparation des pouvoirs tel que mis en œuvre par les institutions issues du XVIIIème siècle est la pure et simple négation du concept de « pouvoir politique ». Le pouvoir que les principaux financiers ont pris sur les États est, par ailleurs, de type autoritaire car il est réellement dépourvu de tout contrepouvoir effectif. Ce phénomène est dû à l’anonymat dont ont su s’entourer les banquiers-commerçants à la manœuvre.

    Les cryptomonnaies comme le Bitcoin sont-elles des alternatives au système financier ?
    Pour répondre à cette question il faut revenir aux fondamentaux de la monnaie et plus particulièrement à la raison de son apparition sur Terre il y a fort longtemps. Avant même d’être matérialisée, la monnaie a toujours été un concept comptable, une unité de compte servant à mesurer la valeur des biens échangés de façon à faciliter les échanges, c’est-à-dire les flux de biens et services sur un territoire déterminé. Initialement, la monnaie n’est pas une réserve de valeur au sens où elle n’a pas, en soi, de valeur propre ; elle est un simple instrument de mesure de la valeur des biens et services. Pour être utile, le concept de monnaie doit donc être accepté par tous ses utilisateurs, il devient dès lors une institution publique de nature politique.

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  • Le désordre mondial : 2/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    A la mi-2019, nous en sommes là des évolutions financières mondiales. Ce stade de développement monétaire sera – et est d’ores et déjà – utilisé par les banquiers commerçants pour faire avancer leur agenda de monnaie mondiale, elle-même rendant « indispensable » l’avènement du futur gouvernement mondial en charge de réglementer l’économie et les populations. Les déboires financiers mondiaux vont permettre, par la décrédibilisation du dollar en tant que monnaie mondiale, de mettre en place une monnaie mondiale viable, qui prend aujourd’hui la forme des DTS (droits de tirage spéciaux) dans le même temps qu’il va faire disparaître l’empire américain de façon à laisser la place à un futur gouvernement mondial. [Mais que restera-t-il des USA, NdSF] C’est dans le contexte nouveau des DTS monnaie mondiale qu’il faut comprendre la récente réhabilitation, par la BRI, du statut de l’or dans les bilans des banques (des banques privées et, par voie de conséquence, des banques centrales). Depuis le 29 mars 2019, l’or n’est désormais plus considéré comme étant un « actif à risque » pour les banques qui peuvent dès lors l’acheter et le revendre sans autre restriction comptable.

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  • Le désordre mondial : 1/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    Quelle est l’origine historique de ce « désordre mondial » que votre dernier livre analyse en détail ?

    La question du désordre mondial doit effectivement être posée dans ces termes. L’histoire nous renseigne mieux que quoi que ce soit et que quiconque sur l’origine des événements géopolitiques actuels. Le tournant politique qui annonce les événements que nous connaissons se trouve au XVIIème siècle et plus particulièrement dans le mouvement de bascule politique initié par les Révolutions que nous qualifierions aujourd’hui de « colorées ». En France, les mécontentements populaires avaient eux-mêmes été créés, dans une très large mesure, par la libéralisation des prix du grain initiée par les banquiers-commerçants présents au sein du gouvernement royal. La fabrication, largement volontaire, de la paupérisation populaire ajoutée à des mécontentements structurels et conjoncturels inhérents à tout type de société ont été le terreau sur lequel se sont développées les émeutes bientôt transformées en Révolution.

    Ces mouvements de masse ont par ailleurs été largement manipulés, encadrés et armés par des personnes répondant à une feuille de route, précise, qui avait pour objectif de renverser l’ordre politique en vigueur fondé sur l’organisation de la Société en trois Ordres. De ces trois Ordres, chacun sait que seuls les deux premiers, à savoir la Noblesse et le Clergé, occupaient alors le pouvoir. Même s’il existait une porosité entre les Ordres de la Noblesse et du Clergé – dont les fonctions étaient souvent occupées par les enfants d’une même famille – il n’en restait pas moins que ces deux Ordres obéissaient à une hiérarchie distincte. Les deux Ordres fonctionnaient en conséquence, l’un vis-à-vis de l’autre, comme des contre-pouvoirs effectifs. C’est précisément en raison de l’existence de ce contrepouvoir que la bourgeoisie commerçante a pu se développer puis prospérer jusqu’à acquérir dans la Société une place quantitative – sinon prééminente (qu’elle détient actuellement) – de plus en plus importante.
    C’est sur cette bourgeoisie commerçante en plein essor que les banquiers-commerçants, c’est-à-dire les changeurs et orfèvres du Moyen-Âge, se sont appuyés pour initier leurs grandes manœuvres politiques.

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  • Alain de Benoist : « Socialement dominé, le bloc populaire est aujourd’hui démocratiquement majoritaire »

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    Il ne s’agit pas de la remettre à l’honneur, mais d’en faire le constat. Warren Buffet a au moins le mérite de la franchise, car habituellement, c’est quand la lutte des classes bat son plein qu’on en parle le moins. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus l’on feint de croire à la possibilité de « réconcilier les classes sociales » : c’est la façon ordinaire qu’ont les riches et les puissants de tenter de désarmer ou d’invisibiliser les « classes dangereuses ».

    NICOLAS GAUTHIER. Warren Buffet, le milliardaire américain qu’on sait, a un jour déclaré en substance : « Bien sûr que la lutte des classes existe, la preuve en est que c’est la mienne qui l’a gagnée ! » Cette notion de « lutte des classes » ne saurait évidemment tout expliquer, mais il n’en est pas moins vrai qu’elle a été longtemps évacuée du débat médiatique. Ne serait-il pas opportun de la remettre à l’honneur ?

    ALAIN DE BENOIST : Il ne s’agit pas de la remettre à l’honneur, mais d’en faire le constat. Warren Buffet a au moins le mérite de la franchise, car habituellement, c’est quand la lutte des classes bat son plein qu’on en parle le moins. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus l’on feint de croire à la possibilité de « réconcilier les classes sociales » : c’est la façon ordinaire qu’ont les riches et les puissants de tenter de désarmer ou d’invisibiliser les « classes dangereuses ». Mais chez Buffet, on voit bien aussi que l’arrogance naïve le dispute au mépris de classe. Je réponds donc à votre question : oui, la lutte des classes est sans doute ce qui caractérise le mieux la situation actuelle dans notre pays. Dans son dernier livre (Bloc contre bloc. La dynamisme du macronisme, Cerf), qu’il faut lire en parallèle avec les travaux de Christophe Guilluy, Jérôme Sainte-Marie, excellent observateur de la vie politique française, le souligne avec force : « La cohérence entre le vote de classe aux élections et la condition sociale des électeurs aura rarement été aussi évidente qu’aujourd’hui. »

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