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  • Une philosophie anti moderne : Ce qu'est l’« écologie profonde »

    L'écologie profonde fait peur. Elle est suspectée de chercher à en finir une bonne fois pour toutes avec la pollution en supprimant l'espèce déviante des pollueurs. Ce n'est pas le cas.

    Le philosophe norvégien Arne Naess (1912) est l'introducteur, dans les années 1980, de la notion d'« écologie profonde ». Pour Naess, le terme « profond » doit qualifier une écologie conséquente, qui aborde le fond des problèmes : l'homme. Il remarque que jusqu'à présent, le rapport à la nature a toujours été pensé à partir des intérêts de l'espèce humaine : c'est l’anthopocentrisrne. Dans ce cadre, l’écologie, par la protection des espèces et des ressources naturelles, a pour seule finalité la survie des sociétés humaines. Pour Naess, il faut rompre avec ce paradigme pour penser la terre comme une communauté d'intérêts égaux. Pour illustrer sa pensée, il cite l'exemple d'une tempête qui avait déraciné les arbres d'une forêt autour d'Oslo, encombrant les sentiers. L'approche anthropocentriste consistait à enlever tous les arbres chutes pour nettoyer la forêt Au contraire, l'écologie profonde suggère de n'enlever que les arbres qui font obstacle aux randonnées et laisser le reste pour favoriser les espèces animales et végétales(1) Nulle négation des intérêts humains, explique Naess, il faut simplement les relativiser.

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  • Trump : « l’Europe perd sa culture » à cause de l’immigration

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    Le président Donald Trump ose dire que l’Europe « perd sa culture » à cause de l’immigration, et que l’arrivée de plus d’un million de migrants issus de cultures étrangères a « changé le tissu de l’Europe » de manière permanente – et « pas de manière positive ».

    Dans un récent entretien avec le quotidien britannique The Sun (1), Trump a déploré le fait que les dirigeants européens aient laissé entrer autant de migrants dans leur pays.

    Trump est, comme beaucoup d’Américains, le descendant d’une famille originaire de pays européens, et il explique que la situation en Europe lui fait personnellement mal.

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  • Joachim Véliocas : “Pourquoi ne pas raccompagner les imams des 150 mosquées salafistes ?”

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    Suite à la visite d’Emmanuel Macron à Mulhouse, Joachim Véliocas décrypte le discours présidentiel et ses “annonces assez faiblardes”. “S’il n’ose même pas déjà s’attaquer aux grandes mosquées des Frères musulmans alors que la Russie, les Emirats arabes unis, énormément de pays déjà ont interdit les Frères musulmans, s’il ne commence pas à faire ça, il ne sera pas crédible.”

    Emmanuel Macron a visité un quartier de reconquête républicaine à Mulhouse. Emmanuel Macron vous a-t-il convaincu avec sa dénonciation du séparatisme islamique ?

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  • Buzyn passe aux aveux

    6a00d8341c715453ef0240a50e3552200b-320wiDans le Parisien du 19 février était publié un entretien révélateur, à de nombreux égards, de ce que vaut la candidature d'Agnès Buzyn à la mairie de Paris.

    Entre autres fadaises plutôt ridicules, sur le thème "Candidate à Paris, j’en ai toujours rêvé", et "en même temps" elle dit avoir "dû prendre ma décision d'être candidate en 24 heures".

    Deux jours avant la publication de cet article, le député macronien de Paris Sylvain Maillard avait été interrogé par Nicolas Beytout patron de L'Opinion. Il formulait sans complexe un pronostic plus risible encore, pour ne pas dire hallucinant. Car, pour les Municipales à Paris, il ose claironner : « Buzyn va gagner, car 60 % des Parisiens ne veulent plus d’Hidalgo ! ».

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  • «Le terroriste d’Hanau a plus à voir avec le complotisme américain qu’avec l’extrême droite allemande traditionnelle»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN – Après les deux fusillades survenues ce jeudi 20 février à Hanau en Allemagne, Patrick Moreau revient sur le profil du tueur présumé, Tobias Rathjen. Il décrit celui-ci comme un loup solitaire dont la pensée serait largement tributaire du complotisme américain.

    FIGAROVOX.- Que pouvez-vous nous dire de Tobias Rathjen, l’auteur présumé des fusillades d’Hanau. Son profil est-il représentatif de la partie violente de l’extrême droite allemande?

    Patrick MOREAU.- Non, il faut absolument distinguer Tobias Rathjen de l’extrême droite allemande. Il s’agit d’un complotiste authentique, comme l’illustre l’enregistrement de son discours à la nation américaine mis en ligne sur Facebook. Tobias Rathjen appelle dans celui-ci les Américains à se révolter contre des puissances obscures qui auraient selon lui des bases secrètes où l’on tuerait des enfants et adorerait le diable. Ces organisations secrètes seraient capables de manipuler les cerveaux, notamment celui du président Donald Trump. Le tueur appelle, dans un anglais excellent, les Américains à se rebeller. Son manifeste présente un certain nombre de points commun avec les écrits du terroriste suprémaciste norvégien Anders Breivik qui avait pour le rappel commis les attentats d’Oslo et d’Utoya en 2011. Il s’agit d’un discours à plusieurs dimensions dans lequel il insiste d’abord sur sa normalité: il a fait des études relativement classiques. Rathjen explique ensuite avoir découvert très tôt qu’il était espionné par les services secrets, ce qui aurait forgé sa vision du monde.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-terroriste-dhanau-a-plus-a-voir-avec-le-complotisme-americain-quavec-lextreme-droite-allemande-traditionnelle

  • Rétablir l’Harmonie ou tout casser !

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    Bernard Plouvier

    Curieuse fin d’hiver que celle de l’An 2020. Grand Président Macron découvre les menus inconvénients de l’implantation de l’islam en France – bien élevé comme il l’est, il n’ose parler d’invasion !

    En Italie, un courageux homme politique, le seul qui ait tenté de s’opposer à l’immigration-invasion, est sous le coup d’une procédure judiciaire déclenchée par cette activité de Protecteur de la Nation italienne contre les envahisseurs indésirables et probablement indésirés... mais, chi lo sa ?

    Puisqu’aussi bien, en Italie comme en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou partout ailleurs en Europe occidentale, aucun des « Démocrates » aux apparences du pouvoir n’a demandé son avis à la Nation quant à l’utilité d’importer massivement des non-Européens, majoritairement illettrés et sans la moindre qualification professionnelle, en une période de chômage massif !

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  • Le séparatisme est en marche, des paroles ne l’arrêteront pas !

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    Pour s’emparer d’un sujet rebattu et le faire sien, il faut un nouveau concept. On jette donc à la foule celui de « séparatisme » pour le montrer sous un jour apparemment nouveau, alors qu’il permet de le maintenir dans le discours aseptisé de la République neutre par rapport à toutes les religions, quand la réalité est beaucoup plus effrayante. Avec des moyens considérables, une forme de religion incompatible avec la République développe une détestation de notre pays, une préférence nationale pour les pays d’origine, une territorialité où les lois et les mœurs ne sont plus les nôtres.

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  • L’intox de Sibeth Ndiaye sur la « complexité » d’un référendum sur les retraites

    Faire trancher le débat sur la réforme des retraites par les électeurs impliquerait de les faire voter 65 fois, selon la porte-parole du gouvernement. Vraiment ?

    Serait-il impossible d’organiser un référendum sur la réforme des retraites ? C’est en tout cas ce qu’a semblé prétendre la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, sur Twitter, mercredi 19 février. Selon la porte-parole du gouvernement, il faudrait « faire soixante-cinq référendums » sur un projet de loi d’une telle complexité. Argument imparable ou faux débat ?

    Le Monde

    https://www.tvlibertes.com/actus/lintox-de-sibeth-ndiaye-sur-la-complexite-dun-referendum-sur-les-retraites

  • La nouvelle Bête du Gévaudan s'appelle Identité

    Depuis la fin du XXe siècle, l'idée que la période actuelle marquée par la globalisation économique s'accompagne d'une parallèle et progressive retribalisation du monde est devenue un cliché obligé pour toute réflexion politique. Y compris, c'est un comble, du côté des ex-colonisés. Exemple avec l'Indien Amartya Sen, prix Nobel d'économie, mais pas favori pour une chaire de socio.

    L’écroulement inattendu et soudain de l'universalisme marxiste-léniniste, qui a dominé de sa force mythique et de sa puissance impériale l'ensemble du siècle passé, a laissé au bout du compte comme un vaisseau étrange échoué sur la plage de l'Histoire, un monde radicalement nouveau et très ancien en même temps, au sein duquel l'idéologie à la fois messianique et rationnelle issue de l'Occident des Lumières, lui-même redéfini à partir du moderne imperium américain, s'est retrouvée sans vis-à-vis mondial, ou plus exactement sans rival mimétique, pour emprunter le concept de René Girard

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