Les violences policières en France sont de nouveau la cible de vives critiques. Cette fois, ce sont des eurodéputés polonais qui demandent à Emmanuel Macron de mettre fin à «la violence des autorités» contre les Français, rapporte Mediapart. Les eurodéputés n’ont pas laissé sans réponse les propos d’Emmanuel Macron prononcés lors de son déplacement à Varsovie le 4 février et qui ont visé la ligne politique du parti de Jaroslaw Kaczynski, Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis 2015. Le président français avait alors mis les autorités polonaises en garde contre «une résurgence nationaliste en négation des principes politiques européens».
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AFFAIRE MILA - CIEL MON BLASPHÈME !
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Sécurité, proximité et travail acharné : comment Robert Ménard a réveillé Béziers
Après avoir conquis, en 2014, une ville en déclin, Robert Ménard est parvenu, en six ans, à lui redonner sa fierté. Retour sur un mandat haut en couleur.
C’en est presque à se demander si on ne s’est pas trompé de destination. Quand on arrive pour la première fois à Béziers, difficile de reconnaître la ville décrépite et sinistrée décrite dans les articles publiés en 2014, lorsque la candidature de Robert Ménard contre le premier adjoint du maire UMP sortant, Raymond Couderc, qui avait raccroché après trois mandats, avait braqué les projecteurs médiatiques sur la ville. Après six ans de gouvernance Ménard, élu avec 46,98 % à l’issue d’une triangulaire, l’AFP a beau saluer l’ouverture de sa campagne en publiant un article intitulé « Fief de Robert Ménard, Béziers reste pauvre, inégalitaire et divisée » , ce n’est pas ce que l’on voit : c’est au contraire un centre-ville aux façades restaurées de frais, à l’atmosphère animée mais paisible, à la propreté impeccable, qui offre au visiteur une vitrine étonnamment attirante ; où il fait bon flâner dans les ruelles pleines de charme qui séparent la place de la mairie de la splendide cathédrale Saint-Nazaire. Ce n’est pas, surtout, ce que l’on entend : sorti du cercle étroit des opposants politiques, difficile de rencontrer quelque habitant de Béziers qui n’entonne pas, fût-ce à contrecœur, les louanges du maire ou de sa gestion.
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Yvan Benedetti commente l'actualité
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Brexit, Etats-Unis… : les erreurs de prévision des économistes
Extrait d’une analyse lue sur Aliter, qui accompagne les investisseurs :
Après une année 2018 difficile, l’année 2019 restera dans les annales comme la plus favorable depuis 2009… +30% pour les actions mondiales (MSCI W EUR), et +6.8% pour les obligations en devise locale, même l’or s’est apprécié de 21% en EUR. Pourtant, la croissance mondiale a été plusieurs fois révisée à la baisse (2.9% en 2019 contre 3.5% anticipés par le FMI), et la croissance des bénéfices des entreprises a été pratiquement nulle en 2019, voire négative (+0.2% aux USA, -5% en Europe).
Alors pourquoi cette hausse des marchés ? Essentiellement du fait que les craintes d’il y a un an – hausse des taux aux Etats-Unis, ralentissement économique de la Chine, conflit commercial entre les Etats Unis et la Chine, élections européennes avec une crainte populiste, conséquences néfastes du « Brexit » – ne se sont pas matérialisées. La surprise la plus importante du point de vue des marchés a été l’activisme des banques centrales et la baisse des taux aux Etats Unis à trois reprises, alors qu’il y a un an deux hausses étaient anticipées. […]
Dans le numéro de La Nef de février, Pierre de Lauzun écrit à propos de l’argent :
c’est justement parce que l’argent joue dans les existences contemporaines un rôle encore plus massif et central qu’autrefois, que les chrétiens, et plus encore les catholiques, doivent s’emparer activement du sujet. Sans inhibition mais sans superficialité, activement et résolument. Pour leur salut comme pour notre avenir commun.
https://www.lesalonbeige.fr/brexit-etats-unis-les-erreurs-de-prevision-des-economistes/
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LES GILETS JAUNES, ACTE 64 : SALE AMBIANCE
Les Reportages de Vincent Lapierre
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Collectif Némésis : « Les féministes de gauche ne pointent pas les persécuteurs de Mila pour des raisons idéologiques »
Le collectif Némésis dénonce l’indignation à géométrie variable des féministes, dans de récentes affaires ayant touché des jeunes femmes victimes de viol (étudiante à Rouen) ou de menaces de mort (Mila) ou, plus récemment, lors du meurtre sordide de Laura.
Quelle est votre position sur l’affaire Mila ?
Nous avons soutenu la jeune Mila dès le début de l’affaire et relayé le hashtag #JeSuisMila, nous considérons que cette jeune fille n’a fait qu’utiliser son droit à la liberté d’expression et qu’il est intolérable qu’en France, elle doive se cacher comme si elle vivait en Afghanistan ou en Égypte. Elle a rejoint la longue liste de supposés blasphémateurs comme Salman Rushdie (victime d’une fatwa de l’ayatollah Khomeini), Taslima Nasreen, plus proche de nous Robert Redeker, les dessinateurs de Charlie Hebdo et tant d’autres qui ont été menacés de mort pour avoir osé critiquer la religion musulmane.
Vous avez pointé la lâcheté des associations féministes. Pourquoi, selon vous ?
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Julien Freund : La fin des conflits ?
Julien Freund : La fin des conflits ? par Chantal Delsol
Ex: https://www.chantaldelsol.fr
Communication prononcée au colloque Julien Freund, Strasbourg, 2010
On sait que Julien Freund ne croit pas à la fin possible des conflits dans le monde humain. C’est bien d’ailleurs ce postulat, fondamental dans sa philosophie, qui l’avait opposé à son premier directeur de thèse, Jean Hyppolite, l’avait conduit à chercher un autre directeur de thèse qu’il avait trouvé en la personne de Raymond Aron, et avait occasionné un débat pathétique et drolatique avec Hyppolite lors de la soutenance de thèse.
L’accusation d’utopisme porté par Freund aux pacifistes ne l’englue pas dans un empirisme cynique, mais laisse la porte ouverte à une espérance qui est d’une autre sorte. Je voudrais montrer que cet idéal, outre qu’il marque l’empreinte religieuse dans l’esprit de notre auteur, signe la marque de son temps : il n’a pas pu voir quel genre de « fin des conflits » est attendue aujourd’hui, tout autre que celle des utopies présentes à son époque. Ce qui montre l’inscription de sa pensée dans une époque, en même temps que sa pérennité.
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Denain (59) : la maire socialiste « noue une alliance informelle » avec les Frères musulmans pour les municipales
Alors que le candidat du Rassemblement national Sébastien Chenu semble en position d’emporter la ville, la maire Anne-Lise Dufour-Tonini entretient des rapports cordiaux avec la famille Iquioussen, ouvertement proche des frères musulmans. Par électoralisme ? La réponse n’est pas simple.
En apparence, c’est un cas d’école. Une élue socialiste du Nord, sentant sa base électorale s’effriter, cède aux sirènes du communautarisme. Alors que le Rassemblement national est en embuscade, prêt à ravir la mairie, elle noue une alliance informelle avec des religieux, qui lui apportent les voix de la communauté musulmane.
En échange, elle les laisse étendre leur influence, au mépris des principes laïques et républicains qui forment le socle du socialisme. Sauf qu’à Denain (20 075 habitants), la réalité du terrain est plus nuancée. L’entrisme des frères musulmans dans la vie politique locale ne fait plus guère de doute. Leur poids électoral réel, en revanche, est une énigme.
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La défaite les divisera encore plus
Au lendemain des élections municipales, le parti ministériel nous en a très aimablement avertis : au ministère de l'Intérieur, l'incertain Castaner, s'apprêtait à en trafiquer les statistiques de résultat. Ce sont en effet 54 % des électeurs français dont il se proposait de camoufler le désaveu probable. La manœuvre annoncée aura semblé tellement énorme que les gardiens du temple constitutionnel ont finalement protesté.
Castaner, ce très mauvais ministre de l’Intérieur coche, à vrai dire, toutes les cases : parfaitement nul sur le maintien de l'ordre et la sécurité des citoyens et contribuables[1], totalement médiocre quant au pilotage des collectivités locales, il se révèle pire encore s'agissant de la préparation des élections.