Dans un passage particulièrement pénétrant de son analyse, Michel d'Urance décrypte la démarche de cet étranger vêtu de jaune, qui va progressivement semer la panique sociale dans une bourgade jusque-là trop tranquille, simplement parce qu'il veut en «cerner le conditionnement» : « Évoquer ce conditionnement, c'est moins questionner l'urbanité sur son potentiel totalitaire que tenter l'appréhension des caractères spécifiques d'une ville singulière, voir quelle est la mise en condition du déploiement de l'homme dans l'urbain, les maillons qui peuvent s'assembler, et les ressources secrètes des souterrains. […] Dans la ville, Nagel représente le révolté, jamais mené par les autres mais doutant parfois du bien-fondé de sa quête solitaire. Nagel sait la difficulté d'être vraiment compris et l'impossibilité de communiquer sa vie intérieure, mais tente constamment d'exprimer son ressenti intime. Il agit comme s'il était enfermé dans une catacombe où existeraient seulement les résonances disharmoniques de ses propres contraintes et requêtes, sûr et dogmatique dans l'attente d'être un jour compris. »
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Avec Knut Hamsun Sur les sentiers où l’herbe repousse... 1/2
Jamais avant l'oeuvre du grand écrivain norvégien Knut Hamsun, Prix Nobel 1920, le Nord n'avait été décrit avec tant d'ampleur bruissante et mystérieuse, celle des fjords, des amours enfiévrées et de la fidélité aux forêts. Une œuvre immense, dont la trajectoire et l'orientation intime inspirèrent de nombreuses littératures. Knut Hamsun est plus que jamais à lire, car ses livres nous parlent de l'identité européenne nordique avec simplicité et avec sincérité. Le « Qui suis-je ?» qui lui est consacré approche et interprète cette destinée unique et cette œuvre incomparable. À découvrir !
Si l'on excepte les articles que lui consacra le spécialiste des lettres nordiques Régis Boyer et le dossier spécial de la revue Nouvelle École en 2006, Knut Hamsun demeure l'un des plus remarquables oubliés de la critique littéraire française. Cette occultation - si longue qu'elle pourrait passer pour du mépris pur et simple - avait déjà été déplorée en 1894 par André Gide, qui n'hésitait cependant pas à faire figurer La faim parmi les meilleurs romans européens de son temps.
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Nantes: Incapable de stopper la délinquance, la Préfecture ordonne le contrôle… des restaurateurs sur l’application des gestes barrières
Toutes les personnes agressées et volées à qui les commissariats de Nantes répondent parfois qu’ils ne peuvent pas enregistrer leurs plaintes apprécieront ce deux poids, deux mesures. Mais puisqu’on vous dit que c’est pour votre santé….
Rien que ces dernières jours, regardez ces faits qui se sont passés tandis que l’Etat était aux abonnés absent à Nantes (…) Lire la suite sur Breizh Info
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Financial Afrik : “Ce sont les Africains eux-mêmes qui sont responsables de leur misère économique et sociale”
Le journal Financial Afrik publie un article intitulé Les Africains organiseraient-ils leur propre sous-développement ? qu’il faut faire lire aux Africains qui vivent en Europe en jouant à la victimisation permanente.
Extrait :
Quarante ans après les indépendances, le continent africain continue toujours de faire l’objet d’un débat. Des spécialistes du développement (africains et non africains) publient des chiffres alarmants sur l’État du continent en terme de croissance économique et de progrès social. Force est cependant de reconnaître que malgré quelques avancées notoires en matière d’ouverture démocratique (tenue d’élections libres et démocratiques, société civile dynamique), les clignotants sont pratiquement tous au rouge).
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Affaire Matzneff : Christophe Girard, adjoint d’Hidalgo, dans la tourmente féministe, ou l’arroseur arrosé !
Entre Anne Hidalgo et les écolos, l’idylle parisienne n’aura même pas duré le temps d’un été, le groupe EELV exigeant la démission de Christophe Girard, homosexuel de l’espèce engagée et maire-adjoint à la Culture, pour ses liens avec l’écrivain Gabriel Matzneff, visé par une enquête pour « viol sur mineur ».
Qu’est-il exactement reproché à cet ancien proche de Pierre Bergé, lui même très proche du défunt couturier Yves Saint Laurent ? D’avoir, entre 1986 et 1987, en tant que secrétaire général de cette institution de la haute couture française, réglé les frais d’hébergement de l’écrivain, à l’hôtel Ravanne, à Paris. Ce dernier, interrogé par les journalistes du New York Times, cite ces mots de Christophe Girard : « Nous nous occupons de tous, les repas, tout… Pour nous, c’est une goutte d’eau, ce n’est rien, nous vous aimons beaucoup. »
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Belhaddad, Ahamada, Moutchou… Enrichissement racial à l’Assemblée nationale [Partie 3]
Par Maxime Jacob, diplômé de science politique, Gilet jaune et coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue ♦ La France est soumise, depuis plusieurs décennies et malgré l’opposition nette des Français dans chaque sondage sur la question, à une vague d’immigration extra-européenne massive. La composition raciale de la France change donc progressivement. Aujourd’hui, les nouveau-nés extra-européens représentent certainement près de 40 % du total des naissances en France. Ce changement démographique d’une rapidité et d’une ampleur très certainement inégalée dans l’histoire de l’Europe est aujourd’hui visible jusque dans les lieux de pouvoirs.
Dans une série en plusieurs parties, Maxime Jacob revient pour Polémia sur cette modification en analysant cet enrichissement – tant vanté par les immigrationnistes – à l’Assemblée nationale.
PolémiaSaïd Ahamada
Saïd Ahamada, premier député d’origine Comorienne de l’histoire, est un élu de la République en Marche de Marseille (ville qui compte une communauté comorienne très importante). Il connait bien les membres de cette communauté, il est l’un de leurs représentants. Musulman pratiquant, il s’engage en politique en 1995 après que des colleurs d’affiches du Front National aient tué, accidentellement à Marseille, un membre d’une bande qui venait les agresser. Il passe par le Modem, les écologistes et le PS avec l’islamophile Samia Ghali. Aujourd’hui au Palais Bourbon, sa présence n’est qu’épisodique, il n’est pas très assidu, pourtant il est porte-parole de LREM. Il refusera d’accomplir sa tâche de porte-parole sur la chaine Cnews, car elle emploie le chroniqueur Zemmour qu’il qualifie d’« infâme individu, xénophobe, islamophobe et antisémite ». À la faveur du virus chinois, il publie une tribune dans le JDD pour demander plus de moyens pour les banlieues « qui abritent nos héros » et se dit en faveur d’un revenu universel versé à chaque Français.
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Marion Maréchal va lancer le Centre d’analyse et de prospective
Selon les informations de L’Obs, la chaîne info du groupe Canal+, CNews, aurait dans l’idée de recruter Marion Maréchal pour des interventions régulières à l’antenne. L’ancien député, qui n’exclut plus de participer à une émission télé, lancera à la rentrée son propre think tank, le Centre d’analyse et de prospective, qu’elle dirigera.
Si elle a bien été « approchée pour discuter » de son intervention sur CNews, elle assure que rien n’est pour l’instant prévu. Mais elle ne s’interdit pas d’intervenir :
« Les fondations de l’Issep sont posées, j’ai plus de temps pour faire autre chose ».
A la rentrée, elle va donc créer un « centre d’analyse et de prospective » (Cap), adossé à son école et notamment sur son conseil scientifique, pour produire des études et des dossiers. Elle explique au Parisien :
« Il ne s’agit pas de recherche doctorale mais de notes très opérationnelles afin de contribuer au débat public, influencer les réseaux politiques ». « Je ne rechignerai pas à retourner dans les médias pour porter et faire connaître ces analyses. »
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"Démaquiller l'histoire : chiche !"
- Voici le dernier éditorial du troisième directeur de Rivarol, Maurice Gaït, rédigé quelques heures avant sa mort et publié le 18 novembre 1983 sous le titre « Démaquiller l'histoire ? Chiche ! » Nous pensons d'autant plus utile de reproduire dans ce numéro spécial consacré aux soixante ans de l'hebdomadaire de l'opposition nationale et européenne ce « testament » que Gaït y évoquait ce qui fut l'un des grands « scoops » de RIVAROL (avec les révélations du député poujadiste Pesquet sur le faux attentat de l'Observatoire monté par Mitterrand en 1959 pour tenter de redorer son blason) : le récit par le colonel Branthôme des tentatives désespérées faites par De Gaulle, dès le 19 juin 1940, de revenir en France pour... y faire allégeance aux autorités légales !
- L’enseignement de l'histoire est en passe de devenir le serpent de mer d'une Education rebaptisée par antiphrase « nationale ». Les média, qui n'ont eux-mêmes, pour la vérité historique, qu'un respect fragmentaire, accordent au sujet une place de choix et il est arrivé qu'au-delà des contingences scolaires, le problème soit transcendé : l'histoire - même correctement enseignée et assimilée - sert-elle à quelque chose ou freine-t-elle, au contraire, les initiatives ? Tel fut dans les années 25 - mais qui s'en souvient ? - le thème d'une controverse entre le poète Paul Valéry (procureur) et le ministre Anatole de Monzie (avocat) celui-ci refusant à celui-là dans « Pétition pour l'histoire », le droit de tenir cette discipline pour le produit le plus nocif que la chimie de l'intellect ait jamais élaboré : « Nous entrons dans l'avenir à reculons », avait déploré Valéry.
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« C’est la France qu’on déboulonne » Et de la France enfin quand sera-t-il question ?, par Bérénice Levet.
La philosophe Bérénice Levet Photo: Hannah Assouline
Source : https://www.causeur.fr/
Plus encore que la rage destructrice des manifestants identitaires, c’est notre incapacité à y répondre qui inquiète. Nous devons mobiliser notre héritage pour promouvoir le modèle universaliste français. Emmanuel Macron aura-t-il le courage de le faire?
Nous avions quitté un monde où les féministes assiégeaient les salles de cinéma qui avaient l’audace de programmer le J’accuse de Roman Polanski et battaient le pavé contre une France qui, en honorant le cinéaste d’un César, confirmait, selon eux, sa complaisance envers les violeurs et les assassins de femmes ; et à peine sortons-nous du confinement que nous assistons à une nouvelle salve d’offensives contre la France, sa police, ses statues, ses noms de rues et d’institutions. Parmi ces cibles, Colbert, véritable abcès de fixation des associations antiracistes et indigénistes, déjà visé en 2017 dans le sillage des événements de Charlottesville, dont les militants ne savent et ne veulent savoir qu’une chose : qu’il fut l’instigateur du Code noir, et d’un Code noir lui-même réduit à sa plus sommaire expression.
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Sur le Cercle d'Artagnan, face à Macron, la recomposition du clivage gauche droite ?, par Thibault Isabel Pierre et Yves Rougeyron.
Le Cercle d'Artagnan est heureux de vous présenter sa première conférence lilloise :
"Face à Macron, recomposition du clivage droite-gauche ?"
Nous aurons le plaisir de recevoir :
- Thibault ISABEL, rédacteur en chef de la revue KRISIS
- Pierre-Yves ROUGEYRON, fondateur du cercle AristoteL'élection d'Emmanuel Macron nous a été présentée comme la fin des anciennes références politiques et des anciens clivages. Qu'en est-il réellement ? Emmanuel Macron est-il le président "pragmatique" présenté par les médias ? Quelles visions du monde se cachent derrière ce phénomène politique majeur ?