
Une gendarme écrasée par une voiture conduite par un récidiviste, un jeune poignardé par un toxicomane, un conducteur de bus battu à mort par des marginaux, une jeune femme trainée au sol par une voiture pendant plus de 800 mètres… Au début du mois de juillet, des agressions d’une rare sauvagerie à Aiguillon, Bayonne et Sarcelles ont de nouveau mis en lumière l’existence d’une autre France. Une France que le journaliste Laurent Obertone appelle « la France Orange mécanique ». Ces faits divers tragiques s’inscrivent dans un contexte plus général marqué par l’augmentation de la délinquance et le laxisme des autorités. L’analyse des informations disponibles à ce sujet conduit à un constat évident : le gouvernement assure de moins en moins la sécurité des citoyens.
Cela devient une habitude : à chaque fois que des leaders politiques dits « populistes » commentent un attentat terroriste ou une agression sauvage, les belles âmes de gauche et du centre crient à la tentative de « récupération » pour glaner des électeurs. Les agressions à Sarcelles, Aiguillon et Bayonne n’ont pas échappé à la règle. Pourtant, les faits divers qui émaillent l’actualité sont révélateurs d’une réalité cruelle : notre pays est de moins en moins sûr. Les réponses qu’apportent les autorités à la délinquance ne sont pas à la hauteur. Les chiffres que nous présentons en témoignent.





Depuis une dizaine d’année, l’enquête CEVIPOF sur la confiance des Français annuelle souligne une défiance ou un dégoût envers la chose politique qui touche environ les quatre cinquième des Français.